12.07.2015 Views

Interprétation et jurisprudence - Bibliothèque

Interprétation et jurisprudence - Bibliothèque

Interprétation et jurisprudence - Bibliothèque

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Art. 1Corriveau c. Résidence St-Philippe de Windsor, [1997] 464 (C.T.)Dans une relation tripartite (salarié – résidence pour personnes âgées – entreprised’entr<strong>et</strong>ien ménager), d’autres éléments, en plus de la subordination juridique,sont à considérer pour déterminer qui est le véritable employeur. Dans les faits,c’est celui qui s’occupe du processus de sélection, de l’embauche, de la discipline,de l’évaluation, de l’assignation des tâches <strong>et</strong> de la durée des services qui est levéritable employeur.Mr. Jeff c. Mon<strong>et</strong>te, D.T.E. 97T-885 (C.S.) ;Commission des normes du travail c. 9031-5839 Québec inc., D.T.E. 99T-708 (C.Q.)(requête pour permission d’appeler rej<strong>et</strong>ée (C.A.))Il peut arriver que deux personnes morales, ayant une entité juridique distincte,soient considérées comme étant solidairement responsables du paiement dusalaire ou d’une indemnité. C<strong>et</strong>te décision est motivée par le fait que les personnesmorales sont étroitement liées <strong>et</strong> qu’elles ont elles-mêmes créé une confusionquant à la détermination de l’employeur, principalement envers les salariés. Il ya alors osmose entre les deux personnes morales, ce qui en fait un seul <strong>et</strong> mêmeemployeur.la loi 8° « ministre » : le ministre du Travail ;9° « salaire » : la rémunération en monnaie courante <strong>et</strong> les avantages ayant unevaleur pécuniaire dus pour le travail ou les services d’un salarié ;interprétationLe salaire comprend, en plus de la rémunération, tous les autres avantages ayantune valeur pécuniaire qui découlent du travail <strong>et</strong> des services rendus par un salarié.De plus, dès qu’un salarié reçoit une quelconque rémunération pour le travaileffectué, peu importe qu’on l’appelle « boni », « commission », « récompense » ouautrement, il s’agit d’un salaire.Toutefois, la prime du temps des fêtes représente généralement un cadeau <strong>et</strong>, à c<strong>et</strong>itre, elle ne peut faire partie du salaire, contrairement à d’autres sommes verséespar l’employeur en considération de la productivité, du rendement au travail oupour une autre raison.Cependant, il faut noter que la compétence de la Commission quant aux réclamationspour salaire est limitée. Ainsi, la Commission peut réclamer uniquement lesavantages ayant une valeur pécuniaire qui résultent de l’application de la Loi surles normes du travail ou de l’un de ses règlements. On trouve c<strong>et</strong>te restriction àl’article 99 LNT.Les avantages marginaux, consentis au salarié en remplacement d’une partiedu salaire, entrent dans la définition de « salaire » au sens du paragraphe 9° del’article 1 LNT ; par contre, les avantages marginaux qui dépendent d’événementsponctuels <strong>et</strong> dont le salarié ne bénéficiera pas nécessairement, comme les primesd’assurance dentaire <strong>et</strong> les primes d’assurance vie payées par l’employeur, ne sontpas du salaire. Voir l’interprétation de l’article 41 LNT sur le salaire minimum <strong>et</strong> lesavantages ayant une valeur pécuniaire.Les indemnités d’accident du travail, d’assurance automobile, d’assurance emploi<strong>et</strong> d’assurance salaire privée ne font pas partie du salaire au sens de la Loi sur lesnormes du travail.Loi sur les normes du travail

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!