dossiervéhicules utilitaires© RATPDenis Sutton42s’y reposer sans gêner la circulation etles riverains, et aux routiers bruxelloisde laisser leur poids lourd dans unezone sécurisée. Ces parkings serontnotamment équipés en sanitaires ettransports en commun.La problématique du parking vientaussi du manque de civisme des automobilistessquattant les zones de livraison.Il faut mettre en place uneagence de stationnement coordonnantles règles des 19 communes. Ce plan degestion doit aussi tenir compte de lasurveillance des espaces de livraison.Idéalement, ces zones doivent être installéesà des distances et sur des longueursadaptées aux besoins des commerceset entreprises sur place.Péage aux heures de pointeIRIS 2 évoque aussi la priorité qui doitêtre donnée aux alternatives à la route.Le plan IRIS évoque la priorité àaccorder aux transports en communcomme le RER, par exemplePour les personnes, cela passe bien sûrpar les transports en commun et levélo. En ce qui concerne les marchandises,Bruxelles devrait pouvoir comptersur une meilleure utilisation de savoie d’eau et un assainissement de sesvoies ferrées désaffectées et la créationde certaines jonctions. Et comme laroute est malgré tout incontournable,il faut éviter aux camions de se retrouverhors des zones industrielles etcommerciales via des itinéraires poidslourds clairs. Enfin, un péage urbain estenvisagé pour les heures de pointe. Cepéage de congestion, comme toutes lesautres propositions du plan, sera soumisau Parlement. ●Olivier Duquesnen° 1 - janvier 20<strong>09</strong> - EntreprendreStop à la pollutionDepuis ce 1er janvier, les mesures contre les pics de pollution intègrent la circulation alternée enfonction de plaques d’immatriculation. Mais elles interdisent aussi le trafic poids lourds à certainesheures de la journée lorsque le niveau 2 est atteint. Et si niveau 3 il y a, alors la circulation esttout simplement interdite dans la Région.Lorsque le pic de pollution est au niveau0 (50 μg/m3 de PM10 et de 100 μg/m3 deNO2), alors la Région bruxelloise se contented’informer la population et de donnerquelques conseils pratiques. Les mesuresne deviennent contraignantes qu’à partirdu niveau 1. Lors les taux de polluants atteignent71 à 100 μg/m3 de PM10 et 151 àAlterner plaques paires et impaires en casde pic de pollution de niveau 2200 μg/m3 de NO2, les contrôles de vitessesont renforcés, la vitesse sur le ring etles autoroutes est limitée à 90 km/h et enville, la limite est fixée à 50 km/h, mêmedans les zones à 70. En moyenne, on arriveà ce pic de pollution une à trois fois par an,généralement en hiver.Cela devient beaucoup plus restrictifavec le niveau 2 (101 à 200 μg/m3 de PM10et 201 à 400 μg/m3 de NO). Dès lors, lacirculation sera alternée en fonction dunuméro d’immatriculation (plaques pairesou impaires). La circulation des poidslourds, même avec une « bonne » plaque,est également interdite entre 7 h et 10 het entre 17 h et 20 h. En contrepartie, l’offredes transports publics sera renforcéeet gratuite. De plus, les bâtiments publicsdevront limiter leur température à 21 °C.Selon CELINE, ce niveau-ci est constatéune fois tous les 2 ans. Enfin, il n’y a jamaisde pollution de niveau 3 à Bruxelles(> 200 μg/m3 de PM10 et > 400 μg/m3de NO2), mais si cela devait arriver, alorsla circulation sera totalement interdite(journée sans voitures) et les bâtimentsdu tertiaire devront limiter leur températureà 20°C. Ici aussi, les transportspublics seront renforcés et gratuits. Desdérogations sont prévues, à tous les niveauxde pollution, pour les professionsmédicales et les services d’urgence.C’est par voie de presse et de signalisationque le niveau sera annoncé. Ilconvient donc de prévoir un plan « pollution» puisque les délais de réactionseront relativement courts étant donnéque les pics sont fortement liés à la météo.En ayant déjà préparé les alternatives(télétravail, modification des horaires delivraison, décalage des livraisons, organisationen fonction des immatriculations,obtention d’une dérogation éventuelle),on pourra plus facilement s’adapter auxmesures restrictives qui peuvent parfoiscourir 2 à 3 jours d’affilée.O.D.
dossier véhicules utilitairesUn boîtier éco pour mieuxrentabiliser sa flotteLes automobilistes changent petit à petit decomportement. Et les entreprises incitent leurschauffeurs à faire de même. Les moyens sontdivers mais tous ont le même but, diminuer laconsommation et éviter l’utilisation abusive duparc roulant à des fins privées.Parfois, tout simplement, en demandant au personnel d’indiquerle kilométrage effectué permet d’éviter les balades duweek-end en utilitaire ou l’utilisation de la carte essence pourremplir le réservoir de la voiture familiale. Cela a permis à certainesentreprises de diminuer leur coût carburant de 15 à 20 % ! Toutefois,il existe des outils plus sophistiqués et, surtout, offrant une large palettede services pour augmenter la rentabilité de la flotte.Ainsi, le boîtier Econaut de Masternaut se branche avec des pinces surles câbles in et out du bus CAN (Controller Area Network). Cela permetde récupérer les données sur le comportement de conduite (notammentla vitesse, le régime moteur, la position de la pédale et la consommation),tout en étant simple à démonter et n’annihilant pas la garantieconstructeur. De plus, c’est nettement moins coûteux (environ 30euros par mois) que les systèmes se branchant sur le FMS (le standardde communication des poids lourds), plus complet et cela peut égalements’appliquer à tous les véhicules, y compris les voitures. Econauts’adresse d’ailleurs principalement aux transports légers. Grâce à cetéquipement, le gestionnaire de flotte peut repérer facilement les anomalieset ainsi détecter des signes avant-coureurs de panne ou veiller àcorriger certains comportements, tant d’utilisation du véhicule que dutype de conduite adopté.Selon Frédéric Dubois, Managing Director de Eureca Mobile – distributeurd’Econaut, l’installation est vite rentabilisée. Il évoque un gain de250 à 400 euros par mois par véhicule. Concrètement, les infos récoltéessont représentées sous forme de graphiques et analysées par un logicielspécifique. Cela donne un jugement sur la qualité de conduite. Econautpeut également reprendre les données techniques des équipementsauxiliaires. Les données sont transmises à distance par réseau GPRS etpeuvent donc être suivies en temps réel. Il faut bien sûr veiller à respecterles lois sur la protection de la vie privée et informer le personnel demanière correcte et complète. Mais, au final, les utilisateurs de la flotteseront responsabilisés et adopteront une conduite plus avisée.Masternaut, comme d’autres, propose aussi des solutions plus complètes,intégrant un GPS pour la géolocalisation, des programmes d’optimisationdes tournées et des services de navigationspécifiques aux poids lourds, toujours avec des rapports.Des outils permettant aux PME de tendre à la rentabilitémaximale du véhicule. Ainsi, il est aussi possible de bloquerla récolte de données en mode « conduite privée »et d’obtenir des rapports d’activité quotidiens des déplacementsprofessionnels. ●O.D Frédéric Dubois, Managing directeur de Eureca Mobile