dossiervéhicules utilitaires@BluetecIn the moveVu la place prise par un utilitairedans la circulation, on peut pousserplus loin la réflexion. Ainsi, pour financerson habillage, ou tout simplementpour établir un échange avecun partenaire ou ajouter des revenus,on peut aussi profiter de l’espacedisponible comme affichage publicitaire.Une porte arrière ou une partiedu flanc peuvent servir à la publicitéd’une autre société. À l’image de ceque font les bus et trams. Évidemment,il faut privilégier son propremarketing, mais s’il est possible d’exploiterun espace suffisant, pourquois’en priver ? Des transporteurs étrangersont déjà exploité ce filon en affichantdes publicités à l’arrière descamions.40n° 1 - janvier 20<strong>09</strong> - EntreprendreMarquer ses véhicules est un investissement intéressant s’il est fait avec intelligence.Ainsi, des PME ont réussi à se démarquer et à attirer une nouvelle clientèle parce queleurs véhicules sortaient du lotles bouchons, ou bien d’intriguer lepiéton. Attention toutefois, les accessoiresdoivent répondre aux prescriptionsmaximales de chargement desvéhicules (voir art. 45 à 47 du Code dela route A.R. 1/12/1975).Message globalLogiquement, les couleurs et les messagessur véhicules s’intègrent dansune politique globale de communication.La cohérence est gage de succèspuisqu’il faut créer des liens entre lesvéhicules aperçus en rue et les autressupports promotionnels. Il seraitdommage de tout axer sur la couleurbleue et de continuer à rouler avecdes véhicules blancs !Certes, un parc de véhicule ne se remplacepas du jour au lendemain, maisil est toujours possible de les fairerepeindre. Ou bien, tout simplement,de profiter des adhésifs pour faire del’habillage complet ou partiel (totalou semi-covering). Un adhésivageque l’on peut enlever ensuite lorsquele véhicule doit être rendu ou revendu.De nombreux professionnelsproposent des services d’habillagepour voiture, camions, camionnettes,remorques et bâches. Ils vousaideront à sélectionner la meilleurecommunication « en mouvement ». Ilest évidemment interdit d’imiter lesvéhicules prioritaires et d’ajouter deslumières et des accessoires réfléchissantsautres que ceux prévus par lerèglement technique.Ne pas confondreLes enseignes sur véhicule sont autorisées,mais il faut toutefois éviterd’en faire un véhicule publicitaireaux yeux de la loi. Parce que, dans cecas, il devra suivre certaines restrictions.En effet, le stationnement leurest interdit plus de 3 heures consécutivesen agglomération. Pour êtreconsidéré comme tel, il faut qu’il neserve qu’à cela. Ainsi, une petite voitureavec une cannette conduite parde jolies filles est un véhicule publicitaire.Ce n’est pas le cas d’un camionde livraison faisant la promotion dela dernière promo du magasin qu’ilfournit. Ici, la pub sera interprétéecomme accessoire.Marquer ses véhicules est un investissementintéressant s’il est fait avecMarquer ses véhicules est un investissementintéressant s’il est fait avec intelligence.Ainsi, des PME ont réussi à se démarqueret à attirer une nouvelle clientèle parce queleurs véhicules sortaient du lotintelligence. Ainsi, des PME ont réussià se démarquer et à attirer une nouvelleclientèle parce que leurs fourgonnettes,camions et camionnettessortaient du lot. D’ailleurs, il vous estvous-même facile d’identifier certainessociétés rien qu’en voyant leurparc de véhicules. ●Olivier Duquesne
© Alain BreyerPort de Bruxellesdossier véhicules utilitairesAméliorer lamobilité par exemple engérant mieux le transportde marchandisesTransport de marchandisesQue prévoit le plan IRIS 2 ?Le plan de mobilité IRIS 2 vise à améliorer la mobilité de la région à l’horizon 2015-2020.L’enquête publique s’est terminée en novembre dernier et l’approbation du plan devraitêtre conclue avant les prochaines élections régionales.Comme il est impossible deréduire la pression automobilede 20 % d’ici 2015, le planIRIS 2 se veut surtout transitoire. Il sefocalise beaucoup sur les transportsdoux comme le vélo, mais aussi surle développement des transports encommun, en particulier l’extensiondu métro notamment vers Uccle etSchaerbeek Formation. Pour le transportde marchandises, la réflexionse fixe autour de centres de distribution,de parkings et d’itinérairespoids lourds pour éviter le trafic degros camions en zones résidentielles.Un autre grand souhait est de limiterle transport routier aux abords desautoroutes.Thierry Duquenne, Ingénieur en chefà la Direction générale de BruxellesMobilité (AED), indique d’emblée que« le transport de marchandises est trèscomplexe car totalement libéralisé ».Ainsi, difficile d’imposer des solutionsuniques. Par contre, les opérateurspourraient être incités à revoir leurpolitique du tout à la route. À titre d’indication,on compte 701.000 déplacementsentre 6 h et 10 h du matin dansla région de Bruxelles-Capitale. Durantce créneau horaire, le trafic de camionsa augmenté de 40 % entre 1990 et2002.Préconiser les centresde distribution locauxPour diminuer ce trafic, le premier planIRIS préconisait l’installation d’un centrede distribution unique (CDU) maisde l’aveu même de M. Duquenne, « ilest trop cher à développer ». On se dirigeplutôt vers des CALU : des centreslocaux. Par exemple, le site Electrabelde la chaussée d’Ixelles pourrait êtrereconverti en zone de stationnementpour le (dé)chargement (depuis) versdes véhicules électriques acheminantles marchandises (de) vers le centreville. Le gros problème d’approvisionnementest surtout lié à celui des petitesentreprises et commerces. L’idéedes CALU est de gagner un transbordement,puisque l’on déchargerait directementdu camion dans le véhicule quiamènera le tout à destination. Cettesolution permettrait d’éviter de scinderles gros camions en plusieurs petitscamions aussi peu écologiques etformant une cohorte supplémentairedans un trafic déjà chargé. Mais pourLe plan IRIS 2 en brefréussir cela, il faut aussi penser à adapterla voirie.Où s’arrêter ?Un autre problème à Bruxelles estl’absence de véritable parking poidslourds. IRIS 2 prévoit quatre parkings,pour un total de 500 places. Essentiellementutilisés durant la nuit, notammentpour éviter le stationnement decamions en zone urbaine, ces zones deparking seront toutes situées le long ducanal, du nord au sud. Ce qui n’est encorequ’un concept devrait permettreaux routiers de passage à Bruxelles deActualisation du plan IRIS de 1998 et approuvé par le gouvernement de la Région, IRIS2 reprend une série de stratégies à suivre pour gérer les déplacements à Bruxelles-Capitaled’ici 2015-2020. Après l’enquête publique et les amendements qui pourraient endécouler, il sera soumis au vote. Ses trois objectifs sont l’amélioration des accès à la Région,l’augmentation de la qualité de vie et la réduction de 20 % du trafic automobile.IRIS 2 reprend neuf priorités pour assurer une mobilité durable :1. favoriser les transports doux, comme le vélo, en adaptant la voirie, bouclant unréseau cyclable, favorisant la location et l’usage du deux roues et en créant desliaisons transports publics-vélo ;2. rendre les transports publics plus attractifs notamment en augmentant la vitessecommerciale, la cadence et la sécurité. Le métro pourrait être étendu en susde l’arrivée du RER ;3. promouvoir une utilisation rationnelle de la voiture en incitant l’usage des voiturespartagées, du taxi (collectif) et en proposant des plans de déplacements entransports publics ;4. sécuriser et hiérarchiser le réseau routier, ce qui passera par une concertationavec la Région flamande pour la gestion du Ring ;5. coordonner et réguler la politique de stationnement ;6. réaménager certaines parties du territoire pour améliorer la mobilité, notammenten offrant de meilleurs transports publics dans les zones de bureaux ;7. informer et gérer le trafic en temps réel via la création d’un centre MOBIRIS quis’occupera notamment de la signalisation variable ;8. améliorer la logistique et la distribution des marchandises en réorganisant letransport et en encourageant le rail et l’eau ;9. améliorer la gouvernance.Pour suivre le dossier et pour découvrir le plan dans sa totalité : www.iris2.irisnet.be41n° 1 - janvier 20<strong>09</strong> - EntreprendreO.D.