événement8n° 1 - janvier 20<strong>09</strong> - EntreprendreMyriam Gérard, secrétairerégionale de la CSC- Bruxelles1 Bruxelles le mérite bien : c’est une belle villepleine de vie, de contrastes, d’enfants, de jeunesqui sont notre espoir et que nous devonsporter. J’ai envie de célébrer une ville multiple,ouverte aux autres régions du pays mais aussià l’Europe et au monde.2 C’est d’abord la ségrégation entre les quartiers et entre établissementsscolaires. L’enseignement n’est pas de la compétencede la Région, mais celle -ci ne peut pas y être indifférenteau nom de notre complexité institutionnelle. Iln’est pas acceptable que dans un pays riche comme le nôtre,l’exercice du droit constitutionnel à un enseignement dignede ce nom soit mis en péril pour la partie la plus fragile deshabitants de cette ville.3 Je souhaite que celles et ceux qui oeuvrent positivement àun vivre ensemble équilibré, solidaire et joyeux dans cetteville, bénéficient de la plus grande attention et de l’écoutedes décideurs privés ou publics. Bruxelles a la possibilité deconstruire une réponse originale aux défis qui sont les siens.Freddy Thielemans,bourgmestre de Bruxelles1 Je participe à la fête parce que la créationde la Région bruxelloise a été le point de départd’une possible autodétermination detous les Bruxellois. Elle a créé un cadre quipermettait la prise en compte de la spécificitéde l’identité bruxelloise et la concrétisationd’une série de progrès au bénéfice de tous. Parailleurs, le rayonnement de Bruxelles profite àl’ensemble des citoyens belges.2 Il existe une opportunité à concrétiser : renforcer encore le rayonnementinternational de Bruxelles, au-delà de la présence bénéfiquedes institutions européennes. Cela passe par les projetsmentionnés dans le Plan de Développement International et notamment,la construction d’un Centre International de Congrèssur le plateau du Heysel.3 Pour que Bruxelles évolue concrètement, il faudrait qu’elle ait unfinancement qui corresponde à ses ambitions et qui prenne enfinen compte les charges réelles qu’elle supporte : manifestions, présencedes institutions européennes, usagers quotidiens en provenancede toute la Belgique…Jari Demeulemeester,directeur AncienneBelgique1 Parce que Bruxelles a eu l’occasiond’enfin grandir au niveau international.Avant la création de la Régionde Bruxelles-Capitale c’était le chaosentre les 19 communes où il n’y avaitpas d’initiative. Aujourd’hui, cetteville a les moyens de développer une véritable politique.2 Bruxelles, capitale européenne de la Culture, en 2000. Nousavons gravement manqué cette opportunité, car un grandprojet urbanistique n’a pas vu le jour contrairement à ce quis’est passé à Barcelone.3 Je souhaite que Bruxelles reçoive le soutien maximal de toutesles communautés de ce pays.MonseigneurJozef De Kesel,évêque auxiliaire deBruxelles1 Je trouve que le développementfutur de la Région deBruxelles-Capitale est important.Bruxelles n’est pas grandecomparée aux autres villeseuropéennes mais elle a bienl’allure d’une métropole. Sescaractères cosmopolite et multiculturelsont des atouts trèsimportants. C’est un défi énorme, non sans problèmes.2 Il est évident que certaines choses peuvent être améliorées.De grands efforts ont été fournis pour maintenir laville propre. Mais la propreté reste un problème qui n’estpas anodin. De même, un bon plan de mobilité pour laRégion reste nécessaire.3 Je souhaite en tout premier lieu que Bruxelles soit fièreparce que nous pouvons construire ensemble le projetunique de cette ville comme Région métropolitaine, grâceà la diversité des gens et des cultures. La Région n’estpas seulement une affaire de structure, c’est est aussi unequestion d’engagement commun. Les Bruxellois eux-mêmesdoivent sentir qu’ils ont une place unique dans lepays et même en Europe.Annabelle van Nieuwenhuyse, présentatrice radio et télévision1 À Bruxelles, tout est prétexte à la fête. C’est un peu étrange de fêter un anniversaire politique, mais lesBruxellois ont le sens de la fête. Enfin, ça me rappelle que j’habite à Bruxelles depuis exactement vingtans !2 Le fossé entre la périphérie et la ville. J’habite dans la ville mais j’ai aussi beaucoup d’amis dans la périphériebruxelloise et je vois que le fossé se creuse entre les deux : la langue, l’accessibilité et le transport…J’ai le sentiment que nous reculons sans cesse, et c’est dommage. La grande diversité au niveaulinguistique et culturelle font, selon moi, la richesse de Bruxelles. On n’utilise pas assez cela comme unpoint fort. Ne pas collaborer semble la devise, et je ne le comprends pas.3 Je souhaite pouvoir continuer à vivre à Bruxelles. Je souhaite que les maisons ne soient pas trop chères,que la société soit équitable et que la situation politique ne soit pas trop lourde. J’aimerais éviter de devoir fuir la ville.Propos recueillis par Stéphanie Brisson & Roel Veyt
enjeuxBusiness Route 2018 :la presse en parle !Le Business Route 2018 for Metropolitan Brussels n’a pas manqué son départ.Radio, télévision, journaux de qualité et presse populaire : le plan d’actionsde Beci et des autres organisations patronales a largement attiré l’attention.Petit panaché des presses francophone et néerlandophone.“Het besluit is zonneklaar. Brussel en België zijn sterk in dekennisgedreven economie. En daar wringt nu precies hetschoentje, zeggen Voka, UWE, Beci en het VBO: “Om de kenniseconomiedraaiende te houden, zijn hooggeschoolde talentennodig. Brussels Metropolitan Region slaagt er niet indie te vinden of aan te trekken.”(Vacature, 11/12/08)« Derrière les idées concrètes, il y a un positionnement politiqueinedit (…)Cette voix patronale unique au positionnementinédit s’élève à un moment clef, à 7 mois des électionsrégionales et pendant les négociations institutionnelles qui,justement, doivent explorer la question de Bruxelles, ses limites,et son financement. Et pour être sûrs que cette voixporte jusqu’à la salle de négociations, les patrons ont remishier les premières copies de ce plan (…) au Premier Ministreet à chacun des Ministres-Présidents. »(Myriam Baele, www.rtbf.be, 20/11/08)“Over de handicaps is iedereen het eens: een torenhogewerkloosheid in Brussel, slechte opleiding en dito talenkennis,en fricties tussen de verschillende overheden. De werkgevershebben tientallen voorstellen klaar om daar wat aante doen.” (Steven Van Garsse, Brussel Deze Week, 27.11.2008)“… De werkgeversorganisaties dokterden een actieplan uitmet als meest opvallende initiatief: Engels als derde officiëletaal.” (De Zondag, 23/11/08)« Bruxelles détient ainsi la « palme d’or » de la productivitéen Europe. Mais à côté de ce point fort, la capitale subit unecroissance au ralenti et peu d’emplois nets y sont créés (…)‘Si on ne peut plus attirer les entreprises dans ce pays etcette région, on est foutu’, a conclu M. van Innis. »(www.lecho.be, 20/11/08)“Er moet een grootscheepse campagne komen om buitenlandsepatiënten naar Brabantse ziekenhuizen te halen.Dat schrijven drie regionale werkgeversorganisaties in hunhandvest (…) Emmanuel van Innis (Beci): Wanneer je in deluchthaven van Bangkok landt, zie je immense reclamebordenvoor hun ziekenhuizen. Wij hebben evenveel recht ommet onze ziekenzorg uit te pakken.”(De Standaard & Het Nieuwsblad, 24/11/08)“De initiatiefnemers vertrekken van de vaststelling datde regio rond de hoofdstad (inclusief Halle-Vilvoorde enWaals-Brabant) goed is voor 30 procent van het bruto binnenlandsproduct.” (De Tijd, 20/11/08)9n° 1 - janvier 20<strong>09</strong> - Entreprendre« Si nous avons choisi la date de 2018, ce n’est évidemmentpas un hasard », explique Emmanuel van Innis. « Nous sommesà 200 pc derrière le projet d’organisation d’une Coupedu Monde de football dans notre pays. Ce serait totalementbénéfique pour l’emploi. »(La Libre Belgique, 10/11/08)« Nous privilégions les partenariats public-privés », expliquait(…) Emmanuel van Innis de Beci. « Pour 1 euro mis surla table par le public, les entreprises sont prêtes à en mettreun deuxième… » (La Dernière Heure, 20/11/08)“Als je ziet dat een Brits investeerder in Zaventem wordtweggehouden omdat hij niet mag geholpen worden in zijneigen taal, dan zijn we niet goed bezig. Dat is een Europesehoofdstad onwaardig. We hopen dat tegen 2018 de mensen(…) ook in het Engels geholpen worden.”(Emmanuel van Innis in Het Laatste Nieuws, 20/11/2008)« … Le ministre-président wallon Rudy Demotte a salué (…) leplan d’action des employeurs du pays pour Bruxelles et sonhinterland incarné par le « Brussels Business route 2018 »…Le ministre-président voit dans cette démarche un « projectpositif, ambitieux et créatif », et à l’adresse des pouvoirs publics,« un appel à promouvoir un secteur public stratège,fort et stimulateur ».(Belga, 27/11/2008)“… Vijftig jaar geleden hebben de Wereldtentoonstelling ende Europese Gemeenschap Brussel op de Wereldkaart gezet.We willen met dit actieplan een nieuw elan geven.” (<strong>BECI</strong>voorzitterEmmanuel van Innis, www.standaard.be, 20/11/08)« Nos propositions ne sont pas seulement un appel aux gouvernements», dit Emmanuel van Innis, le président de Beci.« Tout ce que nous pouvons prendre en charge nous-mêmes,nous le ferons ! » (Le Soir, 20/11/08)“… Vier grote werkgeversorganisaties (…) slaan de handenin elkaar om van Brussel een internationaal paradepaardjete maken…” (Het Belang van Limburg, 20/11/08)RV