L'anthropologie du vivant : objets et méthodes - CNRS - Dynamique ...
L'anthropologie du vivant : objets et méthodes - CNRS - Dynamique ... L'anthropologie du vivant : objets et méthodes - CNRS - Dynamique ...
Influence du mode de vie sur la diversité génétique en Asie CentraleSEGUREL (L.), MARTINEZ-CRUZ (B.), QUINTANA-MURCI (L.),BALARESQUE (P.), GEORGES (M.), HEGAY (T.), ALDASHEV (A.),NASYROVA (F.), JOBLING (M.A.), HEYER (E.), VITALIS (R.) 2008, Sexspecificgenetic structure and social organization in Central Asia: insightsfrom a multi-locus study, PLoS Genet 4(9):e 1000200SEGUREL (L.) 2010, Mode de vie et diversité génétique dans lespopulations humaines d’Asie Centrale. These de doctorat, UniversitéPierre et Marie Curie - Paris VISEIELSTAD (M.T.), MINCH (E.), CAVALLI-SFORZA (L.L.) 1998, Geneticevidence for a higher female migration rate in humans, Nat Genet 20:278-80.Les auteursLaure SEGURELChercheure Post doctorante- UMR 7206 «Eco-anthropologie et ethnobiologie»(Paris, France)CNRS - MNHN - Université Denis Diderot Paris 7courriel : lauresegurel@gmail.comMyriam GEORGESAssistante-Ingénieure au CNRS- UMR7206 Eco-anthropologie et Ethnobiologie (Paris, France)CNRS, MNHN, Université Paris7courriel : georges@mnhn.frRenaud VITALISChargé de Recherche au Centre National de la Recherche Scientifique- UMR 1062 «Centre de Biologie pour la Gestion des Populations»(Montpellier, France)INRA – IRD – CIRAD – Montpellier SupAgrocourriel : vitalis@supagro.inra.frEvelyne HEYERProfesseur au Muséum National d’Histoire Naturelle- UMR 7206 «Eco-anthropologie et ethnobiologie»(Paris, France)CNRS - MNHN - Université Denis Diderot Paris 7courriel : heyer@mnhn.frL’anthropologie du vivant : objets et méthodes - 201018
Anthropologie démographique des populations restreintes, du recueil des données à leuranalyse. Exemples dans les populations arctiquesJoëlle ROBERT-LAMBLINMots-clés : anthropologie démographique ; micro-approche ;enquête de terrain ; populations arctiquesL’ anthropologie démographiqueLes recherches en anthropologie démographique constituent unmoyen d’appréhender l’adaptation d’un groupe humain à sonenvironnement, par son aptitude à y survivre et à se reproduire. Enétudiant des sociétés de dimension réduite (populations actuellesou historiques, bien délimitées, isolées comme les petits groupes dechasseurs-cueilleurs ou d’autres minorités ethniques), l’anthropologieau sens large du terme s’efforce de prendre en compte l’ensemble desparamètres socioculturels et économiques, de même que les facteursenvironnementaux (Boëtsch et al 2007).L’étude des phénomènes démographiques et de leur évolutioncouvre un large champ de l’histoire des individus et de leur société :naissance, maladie, décès, mariage, reproduction, migration, effectifde population, structure par âge et par sexe, occupation du territoire,mode d’habitat, etc. J’accorderai ici un intérêt particulier à la mortalitéet à la fécondité, pour deux raisons essentielles. Les tendances de lamortalité -générale et infantile- sont de bons indicateurs de l’impactde l’environnement, comme de la santé physique et psychiqued’une population. L’étude de la natalité et de la fécondité permet depercevoir les changements de comportements au sein du coupleet de la famille, ainsi que d’observer l’évolution du patrimoinegénétique d’une population. Des exemples seront pris parmides populations arctiques que j’ai étudiées : les chasseursde mammifères marins inuit du Groenland de l’est, ainsi quecertaines minorités de renniculteurs de Sibérie nord-orientale.Ces communautés qui vivent dans un milieu très contraignant,ont été tardivement atteintes par la colonisation ; les processusde sédentarisation, la médicalisation et la scolarisation, ontentraîné une acculturation accélérée et des changementssociaux majeurs.Au Groenland oriental (Ammassalik et Scoresbysund), monL’anthropologie du vivant : objets et méthodes - 2010observation des transitions a pu se faire au moyen d’un suivi surquarante années : 1967-2007 (Robert-Lamblin 1994 et 2008). Mesenquêtes de terrain ont été complétées en outre par de nombreusessources (25 recensements nominatifs, anciens et récents, desregistres paroissiaux et hospitaliers, les généalogies établies parRobert Gessain, en 1934 et 1966, et une enquête sur la féconditéréalisée par la sage-femme est-groenlandaise Sofie Jorgensen, en1972). En Sibérie, des enquêtes plus ponctuelles ont été effectuéesdans différents groupes ethniques.Description succincte des méthodesUne fois bien définie la population à étudier (population entièreou sélection d’un groupe) et son contexte socio-culturelet environnemental bien précisé, la spécificité de l’approcheanthropologique dans le domaine démographique réside dans lesméthodes particulières de collecte des données :- enquêtes et entretiens approfondis, adaptés à la population étudiée,et effectués auprès d’individus ou de groupes familiaux situés dansleur propre cadre de vie ;- recoupement des données de l’enquête avec d’autres informations,afin de préciser et compléter les éléments recueillis;- mise en lumière de comportements et opinions, selon les générationsou les groupes socio-économiques;- suivi dans le temps de l’évolution démographique de la communauté(enquêtes sur le long terme);- constitution de généalogies biologiques et reconstruction historiqueà l’échelle locale.Exemple de l’enquête sur les femmes et la familleL’enquête réalisée auprès des femmes adultes a été menée aumoyen de questionnaires préétablis, complétés par des entretiensde type ‘ouverts’. Ces informations recueillies directement auprèsdes femmes sont en outre accompagnées d’autres provenantd’entretiens conduits auprès de sages-femmes, médecin local,personnel de dispensaires, responsables des affaires sociales…19
- Page 1 and 2: Nicole CHAPUIS-LUCCIANI, Anne-Marie
- Page 3 and 4: SOMMAIREAvant-proposPlaidoyer pour
- Page 5 and 6: De l’échelle macro à l’échel
- Page 7 and 8: Plaidoyer pour l’anthropologie bi
- Page 9 and 10: Plaidoyer pour l’anthropologie bi
- Page 11 and 12: L’anthropologie du vivant : quell
- Page 13 and 14: Du local au macro-géographique : q
- Page 15 and 16: Du local au macro-géographique : q
- Page 17 and 18: Du local au macro-géographique : q
- Page 19: Influence du mode de vie sur la div
- Page 23 and 24: Anthropologie démographique des po
- Page 25 and 26: Anthropologie démographique des po
- Page 27 and 28: Anthropologie démographique des po
- Page 29 and 30: Etude biodémographique de deux pop
- Page 31 and 32: Eléments d’épidémiologie bioan
- Page 33 and 34: Eléments d’épidémiologie bioan
- Page 35 and 36: Approche anthropologique des proces
- Page 37 and 38: Approche anthropologique des proces
- Page 39 and 40: Biométrie et modélisation de la c
- Page 41 and 42: Biométrie et modélisation de la c
- Page 43 and 44: Quantification de la croissance à
- Page 45 and 46: Quantification de la croissance à
- Page 47 and 48: Quantification de la croissance à
- Page 49 and 50: Surpoids et obésité : une norme b
- Page 51 and 52: Surpoids et obésité : une norme b
- Page 53 and 54: Surpoids et obésité : une norme b
- Page 55 and 56: L’image du corps chez les Sénég
- Page 57 and 58: L’image du corps chez les Sénég
- Page 59 and 60: L’image du corps chez les Sénég
- Page 61 and 62: ETUDE DES PRATIQUES ALIMENTAIRES ET
- Page 63 and 64: ETUDE DES PRATIQUES ALIMENTAIRES ET
- Page 65 and 66: Les méthodes de l’anthropologie
- Page 67 and 68: Les méthodes de l’anthropologie
- Page 69 and 70: Les méthodes de l’anthropologie
Influence <strong>du</strong> mode de vie sur la diversité génétique en Asie CentraleSEGUREL (L.), MARTINEZ-CRUZ (B.), QUINTANA-MURCI (L.),BALARESQUE (P.), GEORGES (M.), HEGAY (T.), ALDASHEV (A.),NASYROVA (F.), JOBLING (M.A.), HEYER (E.), VITALIS (R.) 2008, Sexspecificgen<strong>et</strong>ic structure and social organization in Central Asia: insightsfrom a multi-locus study, PLoS Gen<strong>et</strong> 4(9):e 1000200SEGUREL (L.) 2010, Mode de vie <strong>et</strong> diversité génétique dans lespopulations humaines d’Asie Centrale. These de doctorat, UniversitéPierre <strong>et</strong> Marie Curie - Paris VISEIELSTAD (M.T.), MINCH (E.), CAVALLI-SFORZA (L.L.) 1998, Gen<strong>et</strong>icevidence for a higher female migration rate in humans, Nat Gen<strong>et</strong> 20:278-80.Les auteursLaure SEGURELChercheure Post doctorante- UMR 7206 «Eco-anthropologie <strong>et</strong> <strong>et</strong>hnobiologie»(Paris, France)<strong>CNRS</strong> - MNHN - Université Denis Diderot Paris 7courriel : lauresegurel@gmail.comMyriam GEORGESAssistante-Ingénieure au <strong>CNRS</strong>- UMR7206 Eco-anthropologie <strong>et</strong> Ethnobiologie (Paris, France)<strong>CNRS</strong>, MNHN, Université Paris7courriel : georges@mnhn.frRenaud VITALISChargé de Recherche au Centre National de la Recherche Scientifique- UMR 1062 «Centre de Biologie pour la Gestion des Populations»(Montpellier, France)INRA – IRD – CIRAD – Montpellier SupAgrocourriel : vitalis@supagro.inra.frEvelyne HEYERProfesseur au Muséum National d’Histoire Naturelle- UMR 7206 «Eco-anthropologie <strong>et</strong> <strong>et</strong>hnobiologie»(Paris, France)<strong>CNRS</strong> - MNHN - Université Denis Diderot Paris 7courriel : heyer@mnhn.frL’anthropologie <strong>du</strong> <strong>vivant</strong> : <strong>obj<strong>et</strong>s</strong> <strong>et</strong> méthodes - 201018