Computed tomography (CT) and magn<strong>et</strong>ic resonance (MR) imaging to b<strong>et</strong>ter understand and characterize brain and craniumgrowth and development.Références bibliographiquesASHBURNER (J.), FRISTON (K.J.) 2000, Voxel-Based Morphom<strong>et</strong>ry- The M<strong>et</strong>hods, Neuroimage 11: 805-821.BOOKSTEIN (F.L.) 1991, Morphom<strong>et</strong>ric Tools for Landmark Data:Geom<strong>et</strong>ry and Biology, Cambridge University Press.BROWN (M.A.), SEMELKA (R.C.) 2003, MRI: Basic Principles andApplications, 3rd ed. Wiley-Liss.FALK (D.) 2006, Evolution of the primate brain, in, Handbook ofpalaeoanthropology. Vol. 2, p. 1133-1162.GUY (C.), FFYTCHE (D.) 2005, Intro<strong>du</strong>ction to the Principles of MedicalImaging, Revised, World Scientific Publishing Company.HOLLOWAY (R.) 1996, Evolution of the human brain, in, Handbook ofhuman symbolic evolution, p. 74-116.HSIEH (J.) 2009, Computed Tomography: Principles, Design, Artifacts,and Recent Advances, Second Edition, 2nd ed. SPIE Publications.JIANG (S.), CHEN (W.), FENG (Q.), YANG (S.) 2007, Automaticextraction and segmentation of the intracranial structure from cerebralcomputed tomography. Nan Fang Yi Ke Da Xue Xue Bao 27: 1805-1808.ROHLF (F.J.), MARCUS (L.F.) 1993, A revolution in morphom<strong>et</strong>rics,Trends in Ecology and Evolution 8: 129-129.SCHOENEMANN (P.T.) 2006, Evolution of the Size and FunctionalAreas of the Human Brain, Annual Review of Anthropology 35:379-406.SEMENDEFERI (K.), DAMASIO (H.), FRANK (R.), VAN HOESEN(G.W.) 1997, The evolution of the frontal lobes: a volum<strong>et</strong>ricanalysis based on three-dimensional reconstructions of magn<strong>et</strong>icresonance scans of human and ape brains, Journal of HumanEvolution 32: 375-388.SMITH (S.M.) 2002, Fast robust automated brain extraction,Human Brain Mapping 17: 143-155.ZELDITCH (M.), SWIDERSKI (D.), SHEETS (D.H.), FINK (W.)2004, Geom<strong>et</strong>ric Morphom<strong>et</strong>rics for Biologists, AcademicPress.L’auteurFernando VENTRICEDoctorant- Anthropological Institute, University of Zürich (UZH) (Zurich, Suisse)- UPR 2147, « <strong>Dynamique</strong> de l’Evolution Humaine: Indivi<strong>du</strong>s, Populations, Espèces » (Paris,France)courriel : fernando.ventrice@evolhum.cnrs.frL’anthropologie <strong>du</strong> <strong>vivant</strong> : <strong>obj<strong>et</strong>s</strong> <strong>et</strong> méthodes - 2010112
Le modèle Primate en anthropologie biologique : Exemple de la repro<strong>du</strong>ctionCécile GARCIAMots-clés : approche comparative, repro<strong>du</strong>ction, babouins, macaquesLes primates humains <strong>et</strong> non-humains partagent une longue histoireévolutive depuis plus de 6 millions d’années (–cf. Figure 1)Figure 1 : Phylogénie des primates (estimation à partir des restes fossiles)Modifié d’après Page <strong>et</strong> al. 2001Photos : N. Rowe, The pictorial guide to the living primates 1996C<strong>et</strong>te histoire commune perm<strong>et</strong> de répondre à des questionsconcernant l’homme en étudiant les pressions de sélection <strong>et</strong> lesadaptations des primates non-humains actuels. C<strong>et</strong>te approchecomparative inclut des comparaisons entre différentes espècesde primates <strong>et</strong> entre différentes populations de la mêmeespèce. La primatologie perm<strong>et</strong>, en considérant des aspectscomportementaux, physiologiques <strong>et</strong> anatomiques, de mieuxcomprendre l’évolution des Hominidés <strong>et</strong> leur adaptation àdes conditions environnementales changeant au cours <strong>du</strong>temps. Par ailleurs, les études menées sur l’adaptation desgrandes fonctions chez l’homme se heurtent inévitablementà des limitations éthiques mais peuvent être affinées grâceà des travaux comparatifs chez les primates non-humains.Les domaines de la santé humaine dans lesquels les primatesnon-humains sont utilisés en tant que modèles biologiquessont très variés. Nous citerons à titre d’exemple les thèmessuivants : la génomique fonctionnelle, la locomotion, les maladiesinfectieuses, l’endocrinologie de la repro<strong>du</strong>ction <strong>et</strong> la ménopause,le vieillissement, les maladies coronariennes, <strong>et</strong> l’obésité (Shively,Clarkson 2009). L’étude des primates non-humains <strong>et</strong> de leursadaptations physiologiques <strong>et</strong> comportementales aux contraintesenvironnementales, par une démarche intégrative <strong>et</strong> comparative,est une approche assez novatrice en France mais qui s’intègrepleinement dans le champ disciplinaire de l’anthropologiebiologique.Plusieurs espèces de primates, telles que les babouins, lesmacaques ou les chimpanzés constituent des modèles biologiquesappropriés car ils sont assez proches physiologiquement <strong>et</strong>phylogénétiquement de l’espèce humaine pour que les conclusionspuissent être transposables. De plus, les études réalisées chez cesespèces perm<strong>et</strong>tent de répondre beaucoup plus rapidement quedans l’espèce humaine à des questions relatives à l’acclimatation<strong>et</strong> à l’adaptabilité de différentes fonctions biologiques. Les primatesnon-humains, <strong>et</strong> spécifiquement les primates de l’Ancien monde(macaques, babouins…), sont notamment largement utilisés pourles recherches sur la fonction de repro<strong>du</strong>ction car le cycle menstruelchez ces espèces est similaire à celui observé chez la femme entermes de <strong>du</strong>rée, de variabilité, <strong>et</strong> de profil de sécrétion des hormonessexuelles (Stevens 1997 ; Wasser <strong>et</strong> al. 1998 ; Martin 2007).Dans l’espèce humaine, comme chez les autres mammifères <strong>et</strong> enparticulier les primates de l’Ancien monde, la fonction de repro<strong>du</strong>ctionest limitée par des facteurs biologiques influencés à divers degrés pardes facteurs environnementaux, auxquels s’ajoute potentiellementl’interaction non négligeable des facteurs sociaux <strong>et</strong> culturels.C’est dans ce contexte que nous avons développé une rechercheayant pour objectifs de déterminer l’impact de différents facteursenvironnementaux (disponibilité alimentaire, stress psychosocial…)sur la régulation de la fonction de repro<strong>du</strong>ction, la flexibilité desL’anthropologie <strong>du</strong> <strong>vivant</strong> : <strong>obj<strong>et</strong>s</strong> <strong>et</strong> méthodes - 2010 113