263PRESCRIPTION D’UNE CURE THERMALE(180)Jean Louis MONTASTRUCOBJECTIF PEDAGOGIQUE :-Expliquer les modalités <strong><strong>de</strong>s</strong> Cures Thermales <strong>et</strong> en justifier la Prescription-Savoir prescrire une cure thermalePLAN-LES TRAITEMENTS PAR L’EAU-LES EAUX MINERALES-LES STATIONS THERMALES-LES TECHNIQUES THERMALES-LE THERMALISME AUJOURD'HUI : NECESSITE D'EVALUATION-QUELLES INDICATIONS POUR LE THERMALISME AUJOURDHUI ?-ANNEXES1 : LES 18 STATIONS THERMALES DE MIDI-PYRENNES2 : MODALITES PRATIQUES DE PRESCRIPTION D'UNE CURE THERMALE ET PRISEEN CHARGE3 : PETIT LEXIQUE THERMAL
264Chaque année, environ 600.000 patients suivent une cure thermale dans la centaine <strong><strong>de</strong>s</strong>tations thermales françaises (18 en Midi-Pyrénées : voir annexe 1), le plus souvent sur<strong>prescription</strong> médicale. Pourtant, le thermalisme reste mal connu <strong><strong>de</strong>s</strong> mé<strong>de</strong>cins comme<strong><strong>de</strong>s</strong> patients chez lesquels il déclenche <strong><strong>de</strong>s</strong> réactions souvent passionnelles <strong>et</strong>contradictoires.La cure thermale peut se définir comme l'ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> thérapeutiques appliquéesà un patient pendant son séjour dans une station thermale. Ceci inclus la crénothérapiemais aussi le repos, le dépaysement, le climat <strong>et</strong> éventuellement les soins non thermaux(rééducation fonctionnelle en particulier), parties intégrantes <strong>de</strong> la thérapeutiqu<strong>et</strong>hermale.LES TRAITEMENTS PAR L’EAUOn doit différencier trois types <strong>de</strong> traitements par l'eau:-d'une part, l’hydrothérapie, emploi externe <strong>de</strong> n'importe quelle eau m<strong>et</strong>tant àprofit les seules qualités physiques <strong>de</strong> celle-ci sans tenir compte <strong>de</strong> sa compositionchimique : ce n’est pas du thermalisme ;-d'autre part, la thalassothérapie, est l'emploi <strong>de</strong> l'eau <strong>de</strong> mer (froi<strong>de</strong> ouchauffée), avec ou sans adjonction <strong>de</strong> boues marines (fangothérapie marine), <strong>de</strong> sablesmarins (arénothérapie), d'algues, en association avec l'influence bénéfique que l'onattribue au climat marin. Les techniques <strong>de</strong> soins sont assez proches <strong>de</strong> celles qui sontutilisées dans les stations thermales : massages à sec ou sous l'eau, hydrothérapie,hydrokinésithérapie. La thalassothérapie n'est pas du thermalisme. Elle n’est pasreconnue comme telle par la Caisse d'Assurance Maladie. Il n'existe pas <strong>de</strong> forfait commepour le thermalisme. Toutefois, il est possible d'obtenir dans certains cas une prise encharge dans un cadre <strong>de</strong> la rééducation fonctionnelle. La <strong>prescription</strong> médicale doit alorsspécifier le diagnostic <strong>et</strong> le nombre <strong>de</strong> séances <strong>de</strong> rééducation : par exemple, 18 jours <strong><strong>de</strong>s</strong>oins en milieu marin, avec massages <strong>et</strong> rééducation en piscine. Le centre d<strong>et</strong>halassothérapie est chargé <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'entente préalable <strong>et</strong> codifie les actescorrespondant à la <strong>prescription</strong> ;-enfin, la crénothérapie : elle correspond au thermalisme en France <strong>et</strong> reposesur <strong>de</strong>ux grands principes :. d'une part, celui <strong>de</strong> l'activité spécifique <strong><strong>de</strong>s</strong> eaux minérales ou thermalesliées à leur composition,. d'autre part, celui <strong>de</strong> l'action particulière <strong>de</strong> certaines eaux minéralesdans certaines indications, ce qui a débouché sur la spécialisation progressive<strong><strong>de</strong>s</strong> stations.LES EAUX MINERALESLes eaux minérales sont <strong><strong>de</strong>s</strong> eaux <strong>de</strong> source naturelles auxquelles on attribue <strong><strong>de</strong>s</strong>propriétés pharmacodynamiques, quel que soit leur caractère physique ou chimique. Ondistingue ainsi les eaux minérales <strong><strong>de</strong>s</strong> autres eaux souterraines en fonction <strong>de</strong> leuractivité thérapeutique supposée (<strong>et</strong> non en fonction <strong>de</strong> leur composition chimique). Ainsi,on différencie les eaux minérales selon leurs caractères physiques (thermalité) ouchimiques (minéralisation).La thermalité correspond à la température <strong>de</strong> l'eau faisant séparer <strong><strong>de</strong>s</strong> eauxfroi<strong><strong>de</strong>s</strong> (8 à 15° C) (utilisées essentiellement pour les cures <strong>de</strong> diurèse), <strong><strong>de</strong>s</strong> eauxmésothermales (25 à 34° C) (pour les bains prolongés) <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> eaux hyperthermales(utilisées en inhalation, étu<strong>de</strong>, douche, bain).Les caractères chimiques dépen<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la minéralisation, constante pour chaquesource mais très variable d'une source à l'autre. On classe ainsi les eaux minérales en
- Page 1 and 2:
200PRESCRIPTION ET SURVEILLANCEDES
- Page 3 and 4:
202Comment réduire le paradoxe li
- Page 5 and 6:
204Ces typologies biochimiques rel
- Page 7 and 8:
206IV - LES DIFFICULTES THERAPEUTIQ
- Page 9 and 10:
208ANXIOLYTIQUES ET HYPNOTIQUES(177
- Page 11 and 12:
210implique de ne jamais associer d
- Page 13 and 14: 2123°) L'alcoolisme en phase de se
- Page 15 and 16: 214HYPNOTIQUES(177)Laurent SCHMITT,
- Page 17 and 18: 216III - INDICATION ET PRATIQUE1°)
- Page 19 and 20: 218. Les Antipsychotiques récents
- Page 21 and 22: 220Les traitements de maintien au l
- Page 23 and 24: 222TRANSFUSION SANGUINEet PRODUITS
- Page 25 and 26: 224LES GROUPES SANGUINS (Dr. S.J.AL
- Page 27 and 28: 226a été dénommé en 1940 par La
- Page 29 and 30: 228LES ACCIDENTS, INCIDENTS ET COMP
- Page 31 and 32: 230Les plus graves sont les acciden
- Page 33 and 34: 232et par une conviction qui ne rep
- Page 35 and 36: 2344. Découverte d’une infection
- Page 37 and 38: 236LES INDICATIONS DE LA TRANSFUSIO
- Page 39 and 40: 238TRANSFUSION DE PLAQUETTESProfess
- Page 41 and 42: 240HEMOVIGILANCEGrands principesDoc
- Page 43 and 44: 242Une enquête sera diligentée co
- Page 45 and 46: 244 Interprétation du test‣ Il f
- Page 47 and 48: 2461 LE REGIME DIABETIQUE1,1Génér
- Page 49 and 50: 248aliments riches en gras telles q
- Page 51 and 52: 250Les fruits font partie intégran
- Page 53 and 54: 2521,4,7 Répartition des prises al
- Page 55 and 56: 254- le reste sous la forme de prot
- Page 57 and 58: 2564 DIETETIQUE DES DYSLIPIDEMIESLe
- Page 59 and 60: 258Jaune d’œuf /œuf entier 1480
- Page 61 and 62: 260et surtout des fibres pour ne pa
- Page 63: 262- 120 g de Viande ou poisson ou
- Page 67 and 68: 266- 1- les cures de boisson, surto
- Page 69 and 70: 268- hyperlordoses douloureuses, sy
- Page 71 and 72: 270ANNEXE 2MODALITES PRATIQUES DE P
- Page 73 and 74: 272individuelle peut aller, en 1999
- Page 75 and 76: 274Thalassothérapie :Traitement ut
- Page 77 and 78: 276I - DEFINITIONLes différentes d
- Page 79 and 80: 278Diapo 5Prévalence• En milieu
- Page 82 and 83: 281Critères d’une réaction alle
- Page 84: 283Bibliographie :1. F. Carpentier,
- Page 89 and 90: 288à partir des ouvrages de réfé
- Page 91 and 92: 290CENTRE MIDI-PYRENEES DE PHARMACO
- Page 94 and 95: 293LA IATROGENIE :GENERALITES, EPID