255apports sodés <strong>et</strong> pression artérielle, tandis qu’une relation entre sel ingéré <strong>et</strong> pression artériellesystolique est r<strong>et</strong>rouvée chez l'hypertendu. Finalement, <strong><strong>de</strong>s</strong> essais d'intervention commel’étu<strong>de</strong> DASH démontrent qu'en diminuant l'apport sodé <strong>de</strong> 8 à 10 g par jour (soit 2 à 3cuillères à café <strong>de</strong> sel) à environ 4 à 6 g/jour, l’eff<strong>et</strong> sur la PA est n<strong>et</strong>te, que le suj<strong>et</strong> soithypertendu ou pas (les pressions artérielles systoliques baissent en moyenne <strong>de</strong> 4 à 6 mmHg).Cependant, une gran<strong>de</strong> variabilité individuelle subsiste, les suj<strong>et</strong>s agés, obèses ou <strong>de</strong> racenoire étant les plus sensibles aux modifications. Il est interessant <strong>de</strong> noter que dans l’étu<strong>de</strong>DASH, un régime peu salé combiné à une réduction <strong><strong>de</strong>s</strong> vian<strong><strong>de</strong>s</strong> rouges <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> sucreries auprofit <strong><strong>de</strong>s</strong> fruits <strong><strong>de</strong>s</strong> légumes <strong>de</strong> volailles <strong>et</strong> <strong>de</strong> poissons se traduit par un impact sur la PA biensupérieur à celui d’un régime désodé prescrit seul….Une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cohorte récente chez <strong><strong>de</strong>s</strong> pré-hypertendus (PAD entre 80-89 mmHg) montrequ’une réduction du sel s’accompagne d’une baisse du risque <strong><strong>de</strong>s</strong> pathologiescardiovasculaires <strong>de</strong> 20%..3,2 OBJECTIFSChez l’hypertendu, l'apport quotidien <strong>de</strong> sodium ne <strong>de</strong>vrait pas excé<strong>de</strong>r 100 mmol par jour (=5.8 g), ou moins <strong>de</strong> 6 g par jour <strong>de</strong> NaCl.Or, sur les 7 g <strong>de</strong> sel ingérés quotidiennement :- 20 % proviennent <strong><strong>de</strong>s</strong> aliments,- 50 % <strong><strong>de</strong>s</strong> aliments industriels- <strong>et</strong> 30 % <strong><strong>de</strong>s</strong> ajouts à la cuisine ou à table.Ainsi, le suj<strong>et</strong> doit éviter <strong>de</strong> rajouter du sel après cuisson, <strong>de</strong> manger <strong><strong>de</strong>s</strong> aliments salés, enparticulier les plats tout préparés, certaines conserves, le fromage <strong>et</strong> la charcuterie, les biscuitsapéritifs, le k<strong>et</strong>chup <strong>et</strong> la moutar<strong>de</strong>, les bouillons cubes, la restauration rapi<strong>de</strong>, certaines eauxgazeuses (notion qui échappe souvent à l’interrogatoire..)… <strong>et</strong> privilégier la cuisine faisantappel à <strong><strong>de</strong>s</strong> ingrédients à accomo<strong>de</strong>r soi-même ou l’utilisation <strong>de</strong> certains surgelés.La <strong>surveillance</strong> <strong>de</strong> la natriurèse peut être un appoint utile <strong>de</strong> la <strong>surveillance</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> apports.Enfin, les industriels <strong>de</strong>vraient réduire l'apport sodé <strong><strong>de</strong>s</strong> aliments avec pour conséquencedirecte une diminution <strong>de</strong> leur palatabilité, <strong>de</strong> leur poids d'où <strong><strong>de</strong>s</strong> pertes <strong>de</strong> marché...La baisse <strong><strong>de</strong>s</strong> apports sodés doit s’intégrer dans la prise en charge globale <strong>de</strong>l’hypertendu <strong>et</strong> comprendre une restriction calorique si besoin est, la réduction voirel’arrêt <strong><strong>de</strong>s</strong> prises d’alcool
2564 DIETETIQUE DES DYSLIPIDEMIESLes dyslipidémies exposent à un risque accru <strong>de</strong> développer une athérosclérose <strong>et</strong> leur priseen charge thérapeutique s’inclut dans une stratégie globale <strong>de</strong> prévention individuelle <strong>de</strong> lamaladie coronaire dont le but est <strong>de</strong> r<strong>et</strong>ar<strong>de</strong>r l’apparition (prévention primaire) ou la récidive(prévention secondaire) <strong><strong>de</strong>s</strong> complications cliniques.Les dyslipidémies secondaires ou iatrogènes doivent faire l’obj<strong>et</strong> d’une correction spécifiquepar traitement <strong>de</strong> la cause, ou arrêt du traitement responsable si possible, avant d’envisagerune <strong>prescription</strong> diététique.Une enquête alimentaire préalable, au mieux prospective sur une semaine (journalalimentaire) est également indispensable (qs supra).4.2 DIETETIQUE ET HYPERCHOLESTEROLEMIEC’est à partir du taux sérique du LDL-cholestérol que sont définiesles recommandations actuelles <strong>de</strong> prise en charge (HAS mars2005). Elles prennent en compte la durée d’évolution du diabètechez le diabétique <strong>et</strong> sont un peu plus complexes à appliquer..La diététique sera bien entendu poursuivie à toutes les étapesquelles que soient les modalités <strong>de</strong> traitement ultérieures.TABLEAU 2 : Facteurs <strong>de</strong> risque <strong>de</strong>vant être pris en compte pour estimer le niveau <strong>de</strong> risquecardiovasculaire global en <strong>de</strong>hors du LDL-cholesterol• Age :Homme <strong>de</strong> 50 ans ou plusFemme <strong>de</strong> 60 ans ou plus• Antécé<strong>de</strong>nts familiaux <strong>de</strong> maladie coronaire précoce :Infarctus du myocar<strong>de</strong> ou mort subite avant l’âge <strong>de</strong> 55 ans chez le père ou unparent du premier <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> sexe masculinInfarctus du myocar<strong>de</strong> ou mort subite avant l’âge <strong>de</strong> 65 ans chez la mère ouchez un parent du premier <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> sexe féminin• Tabagisme actuel ou arrêté <strong>de</strong>puis moins <strong>de</strong> 3 ans• Hypertension artérielle permanente traitée ou non• Diabète <strong>de</strong> type 2 traité ou non• HDL-Cholestérol < 0.40 g/l (1 mmol/l) quel que soit le sexe• Facteur protecteurHDL-Cholestérol > 0.60g/l (1.6 mmol/l) : soustraire « un risque » au score <strong>de</strong>niveau <strong>de</strong> risque.
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