249l’insulinorésistance <strong>et</strong> <strong>de</strong> réduire la <strong>prescription</strong> d'un traitement pharmacologique.L’utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> régimes très basses calories chez les diabétiques <strong>de</strong> type 2 obèses ou ensurpoids n’est pas recommandée en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> centres très spécialisés, <strong>et</strong> une réductioncalorique plus modérée dans le but d’assurer une perte <strong>de</strong> poids comprise entre 5 <strong>et</strong> 15 % dupoids initial est un objectif plus réaliste. Dans certains cas, l’absence d’aggravation <strong>de</strong>l’obésité est le seul objectif raisonnable. La perte pondérale doit être progressive <strong>et</strong> nécessiteplusieurs années consécutives <strong>de</strong> prise en charge. L'accès à une consultation <strong>de</strong> diététique peutêtre proposée en cas d’absence <strong>de</strong> résultats.A NOTER :- Les régimes à basses <strong>et</strong> très basses valeurs caloriques ne doivent pas faire partie <strong><strong>de</strong>s</strong><strong>prescription</strong>s courantes.- un traitement médicamenteux <strong>de</strong> l’obésité ne sera envisagé qu’en cas d’échec <strong><strong>de</strong>s</strong> mesuresdiététiques, en sachant bien qu’il y a un manque crucial d’évaluation <strong>de</strong> leur utilité <strong>et</strong> <strong>de</strong>leur sécurité d’emploi à long terme.1,4,2 Répartition glucidiqueDans les années 1970, l'attitu<strong>de</strong> commune était très restrictive vis-à-vis <strong><strong>de</strong>s</strong> gluci<strong><strong>de</strong>s</strong>, ce quin'est plus le cas actuellement. Ainsi, une quantité minimale <strong>de</strong> gluci<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> 180 g par jour estnécessaire soit la moitié <strong>de</strong> l'apport calorique quotidien. En conséquence, la proportion <strong>de</strong>lipi<strong><strong>de</strong>s</strong> est ainsi réduite. La répartition entre apports glucidiques <strong>et</strong> lipidiques tient compte duprofil clinique <strong>et</strong> métabolique du patient <strong>et</strong> se situe entre <strong>de</strong>ux extrèmes : régime à 40% <strong>de</strong>gluci<strong><strong>de</strong>s</strong> en cas d’obésité androi<strong>de</strong>,d’hypertriglycéridémie <strong>et</strong> <strong>de</strong> HDL cholestérol bas, avecplus <strong>de</strong> lipi<strong><strong>de</strong>s</strong> mais enrichi en aci<strong><strong>de</strong>s</strong> gras monoinsaturés ; régime riche en gluci<strong><strong>de</strong>s</strong>, plus <strong>de</strong>55% <strong>de</strong> la ration calorique si suj<strong>et</strong> <strong>de</strong> poids normal ou gynoi<strong>de</strong> avec un bilan lipidiquenormal.Les tables donnant les quantités <strong>de</strong> gluci<strong><strong>de</strong>s</strong> dans les aliments sont utiles : les apportsglucidiques privilégient le pain, les pâtes , le riz <strong>et</strong> autres féculents. L’in<strong>de</strong>x glycémique (IG)peut aussi contribuer au choix <strong><strong>de</strong>s</strong> aliments : faible pour les légumes secs (lentilles, pois :IG à 20-40), les pâtes <strong>et</strong> le riz (IG à 50-60), plus élevé pour les pommes <strong>de</strong> terre <strong>et</strong> le pain(IG 70-90) à donc bien répartir au cours <strong>de</strong> la journée (lorsque le glucose choisi commeréférence 100) . A titre indicatif, l’IG du saccharose est <strong>de</strong> 70, celui du fructose <strong>de</strong> 20.Le saccharose est autorisé <strong>et</strong> représente 5 à 10% <strong>de</strong> la ration calorique quotidienne, àsubstituer gramme par gramme avec les autres gluci<strong><strong>de</strong>s</strong>.
250Les fruits font partie intégrante <strong>de</strong> l’alimentation du diabétique <strong>et</strong> peuvent être utiles dans lescollations.En revanche, les boissons sucrées sont à proscrire (sauf pour corriger une hypoglycémie), <strong>de</strong>même que les patisseries, ces <strong>de</strong>rnières essentiellement en raison <strong>de</strong> l'apport lipidique exagéréqu'elles induisent .Les édulcorants, <strong>de</strong> préférence acaloriques, comme l'aspartame, la saccharine,l'acesulfame <strong>et</strong> plus récemment le sucralose aux doses usuelles recommandées sontautorisés (ATTENTION ! ! les polyols, secon<strong>de</strong> catégorie d’édulcorants (xylitol, sorbitol,mannitol, maltitol, l'isomalt <strong>et</strong> lactitol) sont caloriques : entre 2 <strong>et</strong> 3 Kcal/g ce qui est loind'être négligeable, <strong>et</strong> leur pouvoir sucrant est inférieur à celui du saccharose : à part leureff<strong>et</strong> anticariogène, les polyols n'offrent pas plus d'avantage chez le diabétique que ceuxapportés par les autres gluci<strong><strong>de</strong>s</strong>, <strong>et</strong>, employés à forte dose, ils peuvent induire <strong><strong>de</strong>s</strong>troubles du transit intestinal).1,4,3 Répartition lipidiqueLe pourcentage <strong>de</strong> lipi<strong><strong>de</strong>s</strong> communément admis en Europe est <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 30 % <strong>de</strong> la rationcalorique quotidienne répartis entre aci<strong><strong>de</strong>s</strong> gras saturés (1/3), mono-insaturés (1/3) <strong>et</strong> polyinsaturés(1/3), alors qu’en France, l'apport lipidique quotidien dans la population générale est<strong>de</strong> 40 à 45 %. Ainsi, il est conseillé <strong>de</strong> privilégier le poisson, les vian<strong><strong>de</strong>s</strong> maigres (fil<strong>et</strong> <strong>de</strong>porc, volailles sans la peau..), les laitages écrémés ou <strong>de</strong>mi-écrémés, <strong>de</strong> favoriser les mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>cuisson sans graisse (poeles anti-adhésives), d’éviter d’associer plusieurs aliments gras aucours d’un même repas. Il vaut mieux choisir pour cuisiner <strong><strong>de</strong>s</strong> matières grasses d’originevégétale riches en aci<strong><strong>de</strong>s</strong> gras monoinsaturés (olive, arachi<strong>de</strong>, colza) ou polyinsaturés(tournesol, mais, pépins <strong>de</strong> raisin..) au détriment <strong><strong>de</strong>s</strong> aci<strong><strong>de</strong>s</strong> gras saturés. Le répertoiregénéral <strong><strong>de</strong>s</strong> aliments précise la teneur en lipi<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> vian<strong><strong>de</strong>s</strong>, laitages, fromages <strong>et</strong> facilite leur<strong>prescription</strong>.Il n’est pas prouvé qu’un apport supplémentaire en aci<strong><strong>de</strong>s</strong> gras omega-3 ait un interêt, <strong>et</strong>le consensus européen recomman<strong>de</strong> <strong>de</strong> manger du poisson mais <strong>de</strong> ne pas supplémenterl'alimentation en huiles <strong>de</strong> poisson ou produits dérivés.1,4,4 Répartition protéiqueIl n'y a pas <strong>de</strong> données suffisantes qui autorisent à conseiller chez le diabétique <strong><strong>de</strong>s</strong> apportsprotéiques différents <strong>de</strong> ceux <strong>de</strong> la population générale . Il est conseillé <strong>de</strong> se conforter auxrecommandations habituelles qui définissent l’apport protéique idéal compris entre 0,8 <strong>et</strong> 1
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