prescription et surveillance des psychotropes - Facultés de ...
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229Le rattachement d’une hépatite C à une transfusion sanguine est difficile àétablir car :. dans 40 % <strong><strong>de</strong>s</strong> cas, il n’y a aucune cause avérée <strong>de</strong> contamination,. dans 25 à 30 % <strong><strong>de</strong>s</strong> cas, il s’agit d’usagers <strong>de</strong> drogues intraveineuses,. dans 15 à 25 % <strong><strong>de</strong>s</strong> cas seulement, il y a eu transfusion dans les 20 ansprécé<strong>de</strong>nts,. dans le reste <strong><strong>de</strong>s</strong> cas, on r<strong>et</strong>rouve : explorations médico-chirurgicales invasives,hospitalisations, contacts sexuels suspects.Dans 40 à 50 % <strong><strong>de</strong>s</strong> cas, il y a guérison sans séquelle.Dans 50 à 60 % <strong><strong>de</strong>s</strong> cas, l’évolution se fait vers une hépatite chronique qui ne serévélera qu’en 10 ou 20 ans. 15 % <strong>de</strong> ces cas donneront une cirrhose <strong>et</strong> éventuellementun cancer du foie.■ Le SIDA post-transfusionnel a constitué un drame mondial effroyable dans lapremière moitié <strong><strong>de</strong>s</strong> années 1980.■ Près <strong>de</strong> 40 % <strong><strong>de</strong>s</strong> hémophiles ont été contaminés en France, Royaume-Uni,Espagne, Allemagne, Italie, presque le double aux Etats-Unis <strong>et</strong> au Japon. 98 % d’entreeux ont été contaminés avant Avril 1985.Le risque résiduel chez les hémophiles est nul actuellement <strong>et</strong> a été évaluéinitialement pour les receveurs <strong>de</strong> produits labiles à 20 à 40 par an pour 3 500 000 dons<strong>de</strong> sang utilisés en France annuellement. Ces chiffres sont révisés à la baisse <strong>de</strong>puisquelques mois■ C M V <strong>et</strong> transfusion sanguine■ La fréquence <strong><strong>de</strong>s</strong> « porteurs sains » est très élevée. 50 % <strong><strong>de</strong>s</strong> donneurs sontanti-CMV positif impossible donc <strong>de</strong> les éliminer.■ Sans danger pour les receveurs « normaux », est un risque grave pour lesimmuno-déprimés :- leucémies, greffes, nouveau-nés, SIDA pneumopathies interstitielles.■ Virus localisé dans les leucocytes prévention - produits cellulaires déleucocytés ou CMV négatifs■ Autres risques infectieux transfusionnels■ Choc septique : 1 à 2 cas par an : dus à une bactériémie asymptomatique dudonneur.Agent pathogène se multiplie à 4°C■ Paludisme : 1 à 2 cas par an : prévention par l’élimination <strong><strong>de</strong>s</strong> donneurspendant les 4 mois suivant un séjour « suspect » <strong>et</strong> par sérologie palustre ensuite2 COMPLICATIONS IMMUNOLOGIQUESElles existent mais sont rares, <strong>et</strong> d'où la nécessité d'une gran<strong>de</strong> vigilance.. Elles peuvent être très graves.. Le plus souvent dues à une erreur humaine. Elles auraient toujours pu être évitées comme l’indiquent les enquêtes réaliséesà posteriori. Elles entraînent une responsabilité lour<strong>de</strong> pour ceux (mé<strong>de</strong>cins,infirmiers, secrétaires) qui en sont à l’origine. Surtout s’ils n’ont pas respecté lesconsignes <strong>et</strong> les bonnes pratiques en vigueur