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prescription et surveillance des psychotropes - Facultés de ...

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220Les traitements <strong>de</strong> maintien au long cours : ces traitements poursuivent 2 buts : éviterune rechute sévère ; réduire une majoration <strong>de</strong> la psychopathologie. Ils assurent uneouverture psychothérapique, une insertion sociale. Ces traitements <strong>de</strong> maintien sontassurés soit par une dose standard quotidienne d’antipsychotiue, la plus faible possibleassurant une éfficacité pour un suj<strong>et</strong> donné, soit par une injection mensuelle <strong>de</strong>neuroleptique r<strong>et</strong>ard, avec vérification du taux plasmatique <strong>de</strong> neuroleptique, si ceci estpossible.Les indications annexes <strong>de</strong> neuroleptiques : il s'agit <strong><strong>de</strong>s</strong> troubles ducomportement,<strong>de</strong> l’agitation <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’agressivité, ... les troubles du caractère <strong><strong>de</strong>s</strong>oligophrènes, <strong><strong>de</strong>s</strong> déséquilibrés,<strong><strong>de</strong>s</strong> mouvements anormaux choréo-athétosiques,balliques, trémulations, dyskinésies. Des produits à action neuroleptiques sont prescrits :dans les colopathies fonctionnelles, les vomissements, l'alcoolisme, le syndrome <strong>de</strong> MeigeIII - LA TOLERANCE AU TRAITEMENTIl existe 5 aspects à envisager, liés aux eff<strong>et</strong>s secondaires extrapyramidaux <strong><strong>de</strong>s</strong>neuroleptiques, ou à leur action neuropsychique.1) La mise en route du traitement s'accompagne parfois <strong>de</strong> dyskinésies aiguës ou<strong>de</strong> dystonies, sensations <strong>de</strong> crampe, torsion, crises oculogyre, protractile linguale,torticolis. Ces crises cè<strong>de</strong>nt lors d'une injection d'un anticholinergique, Artane, Lepticur.Bien que l'on insiste pour ne pas associer d'emblée un anticholinergique sa <strong>prescription</strong>améliore la tolérance or les patients sont souvent méfiants lors d’une premiére<strong>prescription</strong> <strong>et</strong> une bonne tolérance améliorera le suivi.2) Les eff<strong>et</strong>s minimes <strong>de</strong> la neuroleptisation sont souvent méconnus :tremblement, fin <strong><strong>de</strong>s</strong> extrémités, micrographie, discrète rigidité. Quand ces signes sontmarqués pour <strong>de</strong> faibles doses d’antipsychotiques ou <strong>de</strong> neuroleptiques, ils imposent soitun correcteur anticholinergique, soit une réduction <strong>de</strong> la dose <strong>de</strong> 10 à 25%. Les signes<strong>de</strong> Parkinsonisme : responsable du caractère figé. On note une hypertonie axiale <strong>et</strong>périphérique, une akathisie besoin impérieux <strong>de</strong> bouger, sentiment d'irritabilité <strong>et</strong>d'inconfort.3) Les dyskinésies tardives : buccofaciales, manuelles ou touchant le pied ont unefréquence <strong>de</strong> 15 à 20 %. Elles apparaissent au-<strong>de</strong>là <strong><strong>de</strong>s</strong> premières années <strong>de</strong> traitement<strong>et</strong> ont été attribuées à une hypersensibilité <strong>de</strong> dénervation. A ce titre l'augmentation <strong>de</strong>la dose <strong>de</strong> neuroleptique qui les fait disparaître dans un premier temps, les augmentesecondairement. Il est utile <strong>de</strong> réduire la dose <strong>de</strong> neuroleptique <strong>de</strong> 10 % par mois <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>'ai<strong>de</strong>r <strong>de</strong> benzodiazépines peu sédatives.4) Les eff<strong>et</strong>s neuropsychiques comprennent le syndrome d'inertie passivité <strong>et</strong> lesdépressions émergentes sous neuroleptiques dont l'origine exacte est imprécise. Ilsjustifient parfois la prise d'antidépresseur à dose moyenne.5) Les antipsychotiques peuvent allonger l’espace QT <strong>et</strong> être responsables d<strong>et</strong>roubles du rythme cardiaque .Au niveau métabolique,plusieurs induisent <strong><strong>de</strong>s</strong> prises <strong>de</strong>poids, <strong><strong>de</strong>s</strong> troubles du métabolisme du glucose ,une majoration <strong><strong>de</strong>s</strong> triglyceri<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>et</strong> ducholesterol par leur action sur les récepteurs histaminergiques H1 ou sérotoninergiques5HT2 .IV - LES EFFETS INDESIRABLES : TOXIQUES, LES CONTRE-INDICATIONSEff<strong>et</strong>s indésirables : ils sont nombreux, à l'origine <strong>de</strong> prise <strong>de</strong> poids, <strong>de</strong> cholestase, <strong>de</strong>photo-sensibilisation, <strong>de</strong> galactorrhée. Les troubles <strong>de</strong> la crase sanguine peuventexpliquer les phlébothromboses sous neuroleptiques ; les hypotensions orthostatiques serencontrent plus souvent avec les neuroleptiques sédatifs. Ces eff<strong>et</strong>s indésirablesexpliquent la mauvaise observance du traitement chez certains patients. De rareshépatites ou agranulocytoses incitent à vérifier après quelques semaines la formulesanguine, les transaminoses, les phosphotases alcalines.Les eff<strong>et</strong>s toxiques sont dominés par le syndrome malin <strong><strong>de</strong>s</strong> neuroleptiques. Le systèmemalin associe : un syndrome extrapyramidal grave. Une hyperthermie <strong><strong>de</strong>s</strong> perturbations

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