219Standard R<strong>et</strong>ard Durée1. FluphénazineModiten* Mo<strong>de</strong>cate* 21-30jours2. Flupentixol Fluanxol r<strong>et</strong>ard 20-28 joursFluanxol*1ml = 20 mg3. Pipotiazine Piportil r<strong>et</strong>ard L4 1ml = 25 mgPiportil*28 jours4. Halopéridol Haldol <strong>de</strong>canoasHaldol* 1 ml = 50 Mg 21-28 jours5. Clopixol* Clopixol ASP 2 à 4 jours1 ml = 50 mg1 ml = 100 mgClopixol action prolongée 21-28 jours1 ml = 200 mg6. Penfluridol Semap comprimé 20 mg 1 semaineDans les états psychotiques aigüs 10 à 40 mg <strong>de</strong> ces produits sont nécessaires. On saitque 2 à 3 mg <strong>de</strong> produit incisif équivalent à 100 mg <strong>de</strong> chlorpromazine (Largactil*) <strong>et</strong>que le traitement d'un état psychotique nécessite l'équivalent <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 400 mg <strong>de</strong>chlorpromazine.Dans les états chroniques, en phase <strong>de</strong> rémission 1 à 2 ml d'un produit r<strong>et</strong>ard suffisent.Le passage d'une forme orale à une forme r<strong>et</strong>ard nécessite <strong><strong>de</strong>s</strong> doses plus élevées <strong>de</strong>produit r<strong>et</strong>ard lors <strong>de</strong> la transition 3 à 4 ml durant 3 à 4 mois.Les produits sédatifs : ont en règle générale une action psychotique plus mo<strong><strong>de</strong>s</strong>te, <strong>et</strong>suscitent outre la sédation, <strong><strong>de</strong>s</strong> hypotensions orthostatiques :Thioridazine Melleril* ; Lévomépromazine Nozinan*, Cyamémazine, Tercian*. Cesproduits se prescrivent le plus souvent en fin <strong>de</strong> journée, dans un but <strong>de</strong> sédation dansles états <strong>de</strong> subagitation.Les produits intermédiaires ont une puissance d'action <strong>et</strong> une activité polyvalente :Loxapine, Loxapac*. Le Solian 100 ou 200 mg serait désinhibiteur à faible dose <strong>et</strong>antipsychotique à forte dose, 400 à 600 mg par jour.La Clozapine, Leponex* se prescrit dans les schizophrénies résistantes. Le risqued'agranulocytose, 1%, oblige à une vérification hebdomadaire <strong>de</strong> la FNS. Les posologiesoscillent entre 300 <strong>et</strong> 600 mg par jour.II - LE CHOIX DE L'INDICATIONLes états aigus regroupent 5 situations fréquentes.: Tels les états inauguraux, lesbouffées délirantes, les décompensations initiales d'une schizophrénie, les accèsmaniaques, les syndromes confusionnels.Dans l'urgence, le Loxapac* entre 50 <strong>et</strong> 200 mg éventuellement renouvelable,le Tercianentre 50 <strong>et</strong> 150 mg ou l'halopéridol Haldol* peuvent êtres administrés per os ou parvoie intramusculaire, 1 à 3 injections quotidiennes sont nécessaires dans les 2 premiersjours chez les suj<strong>et</strong>s refusant d'accepter un traitement per os.En cas d’acceptation dutraitement la voie orale sera systêmatiquement privilégiée. Un anticholinergique ,artane* , lepticur* ou parkinane*, évite les dyskinésies aiguës ou les syndromesextrapyramidaux extrêmement pénibles pour les patients.Le Clopixol* (ac<strong>et</strong>ate <strong>de</strong> Zuclopentixol) possè<strong>de</strong> une forme semi lente dont l'actions'exerce sur 2 à 4 jours. Il perm<strong>et</strong> le contrôle d'états d'agitation ou d'états hallucinatoires50 à 200 mg (1 à 4 mg) en une seule injection IM.Les états subaigus : il s'agit <strong>de</strong> patients connus pour un état psychotique <strong>et</strong> éprouvantune décompensation. Il faut utiliser <strong><strong>de</strong>s</strong> doses un peu plus élevées <strong>de</strong> Risperdal* prés <strong>de</strong>8 mg, <strong>de</strong> Zyprexa 10 à 15 mg ou <strong>de</strong> Solian <strong>de</strong> 400à 600 mg <strong>et</strong> lutter contre l'angoisse oul'agitation par <strong><strong>de</strong>s</strong> benzodiazépines. Les états schizophréniques, les psychosesparanoïaques, les délires systématisés peuvent se réactiver <strong>et</strong> donner <strong><strong>de</strong>s</strong> tableaux <strong>de</strong>psychose aiguë.
220Les traitements <strong>de</strong> maintien au long cours : ces traitements poursuivent 2 buts : éviterune rechute sévère ; réduire une majoration <strong>de</strong> la psychopathologie. Ils assurent uneouverture psychothérapique, une insertion sociale. Ces traitements <strong>de</strong> maintien sontassurés soit par une dose standard quotidienne d’antipsychotiue, la plus faible possibleassurant une éfficacité pour un suj<strong>et</strong> donné, soit par une injection mensuelle <strong>de</strong>neuroleptique r<strong>et</strong>ard, avec vérification du taux plasmatique <strong>de</strong> neuroleptique, si ceci estpossible.Les indications annexes <strong>de</strong> neuroleptiques : il s'agit <strong><strong>de</strong>s</strong> troubles ducomportement,<strong>de</strong> l’agitation <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’agressivité, ... les troubles du caractère <strong><strong>de</strong>s</strong>oligophrènes, <strong><strong>de</strong>s</strong> déséquilibrés,<strong><strong>de</strong>s</strong> mouvements anormaux choréo-athétosiques,balliques, trémulations, dyskinésies. Des produits à action neuroleptiques sont prescrits :dans les colopathies fonctionnelles, les vomissements, l'alcoolisme, le syndrome <strong>de</strong> MeigeIII - LA TOLERANCE AU TRAITEMENTIl existe 5 aspects à envisager, liés aux eff<strong>et</strong>s secondaires extrapyramidaux <strong><strong>de</strong>s</strong>neuroleptiques, ou à leur action neuropsychique.1) La mise en route du traitement s'accompagne parfois <strong>de</strong> dyskinésies aiguës ou<strong>de</strong> dystonies, sensations <strong>de</strong> crampe, torsion, crises oculogyre, protractile linguale,torticolis. Ces crises cè<strong>de</strong>nt lors d'une injection d'un anticholinergique, Artane, Lepticur.Bien que l'on insiste pour ne pas associer d'emblée un anticholinergique sa <strong>prescription</strong>améliore la tolérance or les patients sont souvent méfiants lors d’une premiére<strong>prescription</strong> <strong>et</strong> une bonne tolérance améliorera le suivi.2) Les eff<strong>et</strong>s minimes <strong>de</strong> la neuroleptisation sont souvent méconnus :tremblement, fin <strong><strong>de</strong>s</strong> extrémités, micrographie, discrète rigidité. Quand ces signes sontmarqués pour <strong>de</strong> faibles doses d’antipsychotiques ou <strong>de</strong> neuroleptiques, ils imposent soitun correcteur anticholinergique, soit une réduction <strong>de</strong> la dose <strong>de</strong> 10 à 25%. Les signes<strong>de</strong> Parkinsonisme : responsable du caractère figé. On note une hypertonie axiale <strong>et</strong>périphérique, une akathisie besoin impérieux <strong>de</strong> bouger, sentiment d'irritabilité <strong>et</strong>d'inconfort.3) Les dyskinésies tardives : buccofaciales, manuelles ou touchant le pied ont unefréquence <strong>de</strong> 15 à 20 %. Elles apparaissent au-<strong>de</strong>là <strong><strong>de</strong>s</strong> premières années <strong>de</strong> traitement<strong>et</strong> ont été attribuées à une hypersensibilité <strong>de</strong> dénervation. A ce titre l'augmentation <strong>de</strong>la dose <strong>de</strong> neuroleptique qui les fait disparaître dans un premier temps, les augmentesecondairement. Il est utile <strong>de</strong> réduire la dose <strong>de</strong> neuroleptique <strong>de</strong> 10 % par mois <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>'ai<strong>de</strong>r <strong>de</strong> benzodiazépines peu sédatives.4) Les eff<strong>et</strong>s neuropsychiques comprennent le syndrome d'inertie passivité <strong>et</strong> lesdépressions émergentes sous neuroleptiques dont l'origine exacte est imprécise. Ilsjustifient parfois la prise d'antidépresseur à dose moyenne.5) Les antipsychotiques peuvent allonger l’espace QT <strong>et</strong> être responsables d<strong>et</strong>roubles du rythme cardiaque .Au niveau métabolique,plusieurs induisent <strong><strong>de</strong>s</strong> prises <strong>de</strong>poids, <strong><strong>de</strong>s</strong> troubles du métabolisme du glucose ,une majoration <strong><strong>de</strong>s</strong> triglyceri<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>et</strong> ducholesterol par leur action sur les récepteurs histaminergiques H1 ou sérotoninergiques5HT2 .IV - LES EFFETS INDESIRABLES : TOXIQUES, LES CONTRE-INDICATIONSEff<strong>et</strong>s indésirables : ils sont nombreux, à l'origine <strong>de</strong> prise <strong>de</strong> poids, <strong>de</strong> cholestase, <strong>de</strong>photo-sensibilisation, <strong>de</strong> galactorrhée. Les troubles <strong>de</strong> la crase sanguine peuventexpliquer les phlébothromboses sous neuroleptiques ; les hypotensions orthostatiques serencontrent plus souvent avec les neuroleptiques sédatifs. Ces eff<strong>et</strong>s indésirablesexpliquent la mauvaise observance du traitement chez certains patients. De rareshépatites ou agranulocytoses incitent à vérifier après quelques semaines la formulesanguine, les transaminoses, les phosphotases alcalines.Les eff<strong>et</strong>s toxiques sont dominés par le syndrome malin <strong><strong>de</strong>s</strong> neuroleptiques. Le systèmemalin associe : un syndrome extrapyramidal grave. Une hyperthermie <strong><strong>de</strong>s</strong> perturbations
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