prescription et surveillance des psychotropes - Facultés de ...
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2123°) L'alcoolisme en phase <strong>de</strong> sevrage aigü ou subaigü (DT <strong>et</strong> pré-DT)4°) Les indication somatiques- BZD exercent une action anticonvulsivante : état <strong>de</strong> mal épileptique, p<strong>et</strong>it mal,absences.- En anesthésiologie, en tant que prémédication.- Dans les contractures séquellaires d'atteintes neurologiques ou traumatiques.5°) Les contre-indications- Absolues : insuffisance respiratoire, myasthénie.- Relatives : grossesse, insuffisances hépatique, rénale, antécé<strong>de</strong>nts <strong>de</strong>pharmacodépendance.IV - ASPECTS PRATIQUES ET DIFFICULTES THERAPEUTIQUES1°) Choix d'une benzodiazépineLe choix peut être guidé par <strong><strong>de</strong>s</strong> considérations pharmacocinétiques, selon la duréed'action du métabolique, selon l'état hépatique ou rénal du suj<strong>et</strong>. Au long cours toutesles BZD sont équivalentes.Dans les attaques <strong>de</strong> panique on prescrira un tranxene*50mgou un valium*10mg ou temesta* 2.5mg Dans les troubles panique beaucoup préfèrentune <strong>prescription</strong> d'un inhibiteur <strong>de</strong> la récapture <strong>de</strong> la sérotonine ISSR, d’Effexor* 37.5ou 50 mg ou <strong>de</strong> 75 à 100 mg d'antidépresseurs tricycliques. Certains suj<strong>et</strong>s présententune sensibilité individuelle pour une BZD donnée ; la plupart du temps ces phénomènessont subjectifs.2°) Association <strong>de</strong> BZDMis à part la <strong>prescription</strong> d'un hypnotique au coucher, il n'existe aucune justification àl'association <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux BZD, comme l'indique la R.M.O.3°) Durée <strong>et</strong> arrêt du traitementTrop souvent la <strong>prescription</strong> d'un anxiolytique paraît intemporelle; Aucune notion <strong>de</strong>durée <strong>de</strong> traitement n'intervient. Après 6 à 8 semaines <strong>de</strong> traitement la posologie doitêtre réduite par palier <strong>et</strong> si possible interrompue ; en cas d'arrêt trop rapi<strong>de</strong> peuventapparaître <strong><strong>de</strong>s</strong> phénomènes <strong>de</strong> sevrage.Il faut dés le début <strong>de</strong> la <strong>prescription</strong> avertir lepatient d’une durée <strong>de</strong> quelques semaines <strong>et</strong> l’informer <strong><strong>de</strong>s</strong> actions d’une relaxation,d’une activité physique, d’une psychothérapie4°) Le syndrome <strong>de</strong> sevrage aux BZD comprend :1) <strong><strong>de</strong>s</strong> manifestations cliniques mineures ; <strong><strong>de</strong>s</strong> troubles du sommeil, une dysphorie ; <strong><strong>de</strong>s</strong>somatisations, crampes, troubles du transit ; <strong><strong>de</strong>s</strong> signes neuro-végétatifs, <strong><strong>de</strong>s</strong> sensationsvertigineuses, <strong><strong>de</strong>s</strong> anomalies <strong>de</strong> la perception sensorielle.2) les manifestations cliniques majeures peuvent être <strong><strong>de</strong>s</strong> attaques <strong>de</strong> panique, <strong><strong>de</strong>s</strong>fasciculations, <strong><strong>de</strong>s</strong> contractures musculaires, <strong><strong>de</strong>s</strong> crises comitiales, <strong>et</strong> sur le planpsychologique: état d'agitation avec anxiété, état dépressif. La meilleure attitu<strong>de</strong>concerne la réduction par palier progressif du traitement.5°) La potentialisation avec l'alcool, les perturbations <strong>de</strong> la vigilance, lesrisques en cas <strong>de</strong> conduite doivent être indiqués au suj<strong>et</strong>. Les associations avecd'autres sédatifs doivent être pru<strong>de</strong>ntes.Certains toxicomanes potentialisent leursdrogues par <strong><strong>de</strong>s</strong> benzodiazépines qui les ai<strong>de</strong>nt à « planer » comme le rohypnol*,l<strong>et</strong>emesta* ou le rivotril* Les interactions d'antagonisme, notamment avec la caféine,peuvent expliquer certaine inefficacité <strong><strong>de</strong>s</strong> BZD, <strong>de</strong> rares excitations paradoxales ont étédécrites associées à l'alcool en général.