PAGIR : Plan d'Action pour la Gestion Intégrée

Etude capitalisation expériences PIP : Compte rendu atelier de restitution et de partage de connaissances,Ouagadougou du 15 au 17/06/2010 fonds de garantie pour couvrir les risques qu’encourent les banques et autresinstitutions de financement qui acceptent de prêter aux agriculteurs ; prêts à taux d’intérêt bonifiés qui rendent les emprunts plus abordables aux promoteursagricoles ;Ces instruments de financement ne devraient-ils pas être généralisés dans l’espaceCEDEAO ? Le coût est-il supportable pour l’Etat ? Peut-on imaginer une parafiscalitéappropriée pour ce soutien financier ? Comment et pourquoi privilégier la PIP commebénéficiaire d’un tel soutien ou d’une telle parafiscalité ?5. Appui à l’émergence d’opérateurs privésL’émergence des opérateurs privés (promoteurs de PIP, entrepreneurs des activités connexesà la PIP, services privés d’appui conseil) est un corollaire de la réduction des servicestechniques, des services de vulgarisation et d’encadrement traditionnels de l’Etat. Laconsolidation de ces nouveaux services renforcera l’approche faire-faire qui se développe.Le développement des capacités entrepreneuriales des uns et des autres est une nécessité.Comment organiser ce renforcement des capacités ? S’agissant du privé, faut-il en laisser lesoin aux chambres de commerce et d’industrie ? Faut-il en laisser l’initiative auxorganisations de filières ou à leurs faîtières ? Faut-il le confier à une institution étatique ? Parexemple, au Burkina Faso, la Direction du Développement de l’Entrepreneuriat agricole(DDEA) est chargée de cette mission.6. Organisation des filières et commercialisationOrganiser les filières de façon à accroître la valeur ajoutée par le biais d’une production bienplanifiée, la transformation et le conditionnement des produits, la structuration et lasurveillance des marchés pour une meilleure commercialisation des produits à haute valeurajoutée.Les filières en cours de développement par différents projets ne peuvent réaliser tout leurpotentiel si les chainons que sont les entreprises de production, de transformation et decommercialisation fonctionnent mal faute de personnel qualifié, d’équipements appropriés etd’information actualisée sur les demandes des marchés extérieurs y compris en termes denormes de qualité et de standards.Comment, la commercialisation doit-elle lutter contre des difficultés telles que : La faiblesse du système d’information sur les marchés ; Le manque d’organisation du marché intérieur et sous-régional L’inexistence de filières organisées ; Le quasi inexistence de contrats de production ; Le coût élevé du transport des produits dû au mauvais état des routes, l’enclavementet/ou l’éloignement de certains sites de production des points de vente, les faux fraisengendrés par les contrôles routiers ; L’incapacité des industries locales à produire les emballages appropriés ; Le très faible développement des magasins de stockage et du système de récépissé dedépôt.24