Valérie Lafontan - desc orthopedie
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IV. Discussion ………………………………... 48V. Résumé et Conduite à tenir. 54VI. Conclusion ……………………………….57VII. Annexes ……………………………………. 591. Rappels anatomiques concernant lavascularisation de la hanche ……………………………… 592. Mécanismes des luxations …………………………………. 633. Lésions associées ………………………………………………… 644. Tableaux récapitulatifs des cas …………………………. 65VIII. Bibliographie ……………………….. 904
I. IntroductionLes fractures de la tête fémorale au cours de luxation de hanche sont rares [3;5;14;16]puisqu’on les rencontre dans seulement 6 à 28 % des luxations postérieures [3;16;42]. Lesfractures pures de la tête fémorale restent relativement peu fréquentes par rapport auxluxations postérieures isolées et aux fractures-luxations du rebord postérieur del’acétabulum, même si elles semblent découler du même mécanisme : « le syndrome dutableau de bord ».Dans la grande majorité des cas, il s’agit d’une luxation postérieure, dans un contexte detraumatisme à haute énergie, chez un sujet jeune au cours d’un accident de la voiepublique [25;31].C’est J. BIRKETT (1815-1904)qui en fit le premier la descriptionen 1869.Il s’agissait d’une découvertenécropsique chez une femmejeune défenestrée : membreinférieur raccourci en rotationinterne avec crépitement de larégion de l’aine à la rotation.La dissection cadavériqueretrouva alors une luxationpostérieure de la hanche associéeà une fracture de la tête fémorale.L’association de ces deux lésions est un élément péjoratif pour le devenir de l’articulationcoxo-fémorale [6;21].Ce type de fracture-luxation a très peu été étudié [3;5;14;16;22;24;28;44]: l’étudebibliographique ne retrouve qu’une quinzaine d’articles sur les 10 dernières années avec desséries limitées (le nombre de cas inclus allant de 9 à 39) ; en fait, aucune grande série n’a puêtre réalisée, ne permettant pas d’approfondir réellement cette pathologie traumatique et doncde mettre en place une conduite univoque même si de grandes lignes ont été décrites [43].Pourtant, l’étude des fractures-luxations de la tête fémorale est un élément capital pour faireévoluer la prise en charge de ce traumatisme qui continue d’être caractérisé par sa graviténotamment sur le devenir de l’articulation coxo-fémorale [26].Lorsqu'une forme de fractures est rare, le chirurgien qui la prend en charge en urgence ne peutêtre que peu expérimenté. La référence à une classification devient indispensable. Ce travail apour but premier de valider une proposition de classification des luxations-fractures de la têtefémorale qui tient compte de l'ensemble des formes rencontrées et des fractures associées de5
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I. IntroductionLes fractures de la tête fémorale au cours de luxation de hanche sont rares [3;5;14;16]puisqu’on les rencontre dans seulement 6 à 28 % des luxations postérieures [3;16;42]. Lesfractures pures de la tête fémorale restent relativement peu fréquentes par rapport auxluxations postérieures isolées et aux fractures-luxations du rebord postérieur del’acétabulum, même si elles semblent découler du même mécanisme : « le syndrome dutableau de bord ».Dans la grande majorité des cas, il s’agit d’une luxation postérieure, dans un contexte detraumatisme à haute énergie, chez un sujet jeune au cours d’un accident de la voiepublique [25;31].C’est J. BIRKETT (1815-1904)qui en fit le premier la <strong>desc</strong>riptionen 1869.Il s’agissait d’une découvertenécropsique chez une femmejeune défenestrée : membreinférieur raccourci en rotationinterne avec crépitement de larégion de l’aine à la rotation.La dissection cadavériqueretrouva alors une luxationpostérieure de la hanche associéeà une fracture de la tête fémorale.L’association de ces deux lésions est un élément péjoratif pour le devenir de l’articulationcoxo-fémorale [6;21].Ce type de fracture-luxation a très peu été étudié [3;5;14;16;22;24;28;44]: l’étudebibliographique ne retrouve qu’une quinzaine d’articles sur les 10 dernières années avec desséries limitées (le nombre de cas inclus allant de 9 à 39) ; en fait, aucune grande série n’a puêtre réalisée, ne permettant pas d’approfondir réellement cette pathologie traumatique et doncde mettre en place une conduite univoque même si de grandes lignes ont été décrites [43].Pourtant, l’étude des fractures-luxations de la tête fémorale est un élément capital pour faireévoluer la prise en charge de ce traumatisme qui continue d’être caractérisé par sa graviténotamment sur le devenir de l’articulation coxo-fémorale [26].Lorsqu'une forme de fractures est rare, le chirurgien qui la prend en charge en urgence ne peutêtre que peu expérimenté. La référence à une classification devient indispensable. Ce travail apour but premier de valider une proposition de classification des luxations-fractures de la têtefémorale qui tient compte de l'ensemble des formes rencontrées et des fractures associées de5