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À la uneLE DOMAINE DE CHANTILLY APPARTIENTÀ L’INSTITUT DE FRANCE, QUI N’AVAITPAS LES MOYENS D’ASSUMER SEUL SAPRÉSERVATION ET SON DÉVELOPPEMENT.4> DE GROS MOYENS POUR DE GROS TRAVAUXLe budget <strong>de</strong> la Fondationpour les dix premièresannées est estimé à environ70 millions d’euros.Parmi ses premiers projets :• la construction d’unpavillon d’accueil <strong>de</strong>svisiteurs• la remise en état <strong>de</strong> lagrille d’honneur et <strong>de</strong>spavillons d’entrée• <strong>de</strong>s travaux hydrauliques,60 - N°11 - Novembre 2005dont le curagedu grand canal• la réfection <strong>de</strong>s verrièressurplombant les collections.Altimage : Philippe Fruitier


CHANTILLYDes moyens pour 20 ansLa Fondation pour la sauvegar<strong>de</strong> et le développement du domaine <strong>de</strong> Chantillya été déclarée d’utilité publique pendant l’été. Elle redonne un avenir à <strong>ce</strong> siteex<strong>ce</strong>ptionnel, menacé <strong>de</strong> déclin. Aux côtés <strong>de</strong> partenaires publics et privésle <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> y apporte sa contribution.Àenjeux horsnormes,allian<strong>ce</strong>shors normes.Telle pourrait être la<strong>de</strong>vise <strong>de</strong> la Fondationpour la sauvegar<strong>de</strong> etle développement dudomaine <strong>de</strong> Chantilly,que l’État a reconnued’utilité publique aumilieu du mois d’août<strong>de</strong>rnier, et à laquellele Département s’estétroitement associé.Il était temps. Car nonseulement le domainene disposait pas <strong>de</strong>sressour<strong>ce</strong>s financièrespour assurer undéveloppement à lamesure <strong>de</strong> ses atouts,mais il était mêmemenacé <strong>de</strong> déclin, faute<strong>de</strong> moyens pour assurerla simple préservation<strong>de</strong> l’existant.Ses difficultés étaientillustrées, parexemple, par la faiblefréquentation duchâteau et du muséeCondé. Bien queconstituant le premiermusée <strong>de</strong> Picardie, il nere<strong>ce</strong>vait ainsi, jusqu’àaujourd’hui, « que »270 000 visiteurs paran. Ce qui est peu,lorsqu’on sait queses collections enfont le second lieu <strong>de</strong>Fran<strong>ce</strong> d’exposition<strong>de</strong> peinture ancienne.Juste <strong>de</strong>rrière le Louvre.Les difficultés pesaientégalement sur lemon<strong>de</strong> du hippisme,indissociable <strong>de</strong>Chantilly du fait<strong>de</strong> la présen<strong>ce</strong> <strong>de</strong>l’hippodrome etdu premier <strong>ce</strong>ntred’entraînement <strong>de</strong>chevaux <strong>de</strong> galopd’Europe : 2500pur-sang… et 2000emplois directs.Un voisin mécèneC’est d’une personnalitépeu commune qu’estvenue, à l’origine,l’initiative <strong>de</strong> donnerun nouveau souffle àChantilly. Le prin<strong>ce</strong>Aga Khan est en effetvoisin du domaine.Et héritier d’unetradition <strong>de</strong> mécénat.Déjà cofinan<strong>ce</strong>ur,aux côtés <strong>de</strong> diverspartenaires dontle <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>,<strong>de</strong> gros travaux <strong>de</strong>mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong>l’hippodrome, l’AgaKhan a souhaitévoir plus large. Ilprend la tête <strong>de</strong> laFondation, qui aura encharge, pour 20 ans,la restauration et lagestion du domaine.Son engagementfinancier, <strong>ce</strong>lui du<strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>, du<strong>Conseil</strong> régional, <strong>de</strong>l’État et <strong>de</strong>s autrescollectivités permettent<strong>de</strong> redonner un avenirà <strong>ce</strong> site, crucial pourle <strong>de</strong>venir touristiqueet économique du su<strong>de</strong>stdu département.BENOÎT MOUGNEDRTémoignage“ALAIN DECAUX, HISTORIEN, PRÉSIDENT DU COLLÈGE DES CONSERVATEURSDU DOMAINE DE CHANTILLYChantilly et sa forêt sont mondialement célèbres. Mais <strong>ce</strong> qu’on sait moins, c’est l’incroyablerichesse <strong>de</strong>s collections qui y sont abritées. Ses <strong>ce</strong>ntaines <strong>de</strong> tableaux, <strong>de</strong>s Delacroix, Ingres,Raphaël ou Poussin, mais aussi <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> livres – dont <strong>de</strong>s incunables – sont d’un très grandintérêt historique. Ces objets réclament un travail <strong>de</strong> préservation extrêmement coûteux. Avec <strong>ce</strong>tteFondation et les finan<strong>ce</strong>ments qui y sont associés, c’est un formidable patrimoine culturel qui sevoit désormais mieux protégé. »60 - N°11 - Novembre 20055


En bref6EMPLOIUnilever-Fabergé s’installe à BreslesDéjà implantée dansl’Oise avec une unité<strong>de</strong> production près <strong>de</strong>Compiègne, la filialed’Unilever construitactuellement à Bresles,sur 25 hectares, unevaste plate-formelogistique nationale<strong>de</strong>stinée au stockageet au transport <strong>de</strong>produits d’entretien,80 EMPLOIS SONT PRÉVUS POUR LA MISE EN SERVICE, DÉBUT 2006. <strong>de</strong> nettoyage et <strong>de</strong>soin. La premièrepierre <strong>de</strong> l’installation, aux dimensions impressionnantes, en a étéposée en présen<strong>ce</strong> d’Yves Rome, très attaché à <strong>ce</strong> projet, puisque,prési<strong>de</strong>nt du Département, il est aussi l’élu <strong>de</strong> <strong>ce</strong> canton et prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> la communauté <strong>de</strong> communes rurales du Beauvaisis. Près <strong>de</strong>la nationale 31, axe Rouen-Reims, le site bénéficie d’une positionstratégique, facilitant les 150 rotations quotidiennes <strong>de</strong> camions à<strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s surfa<strong>ce</strong>s <strong>de</strong> tout l’Hexagone. ■DÉMOCRATIELes maires réunisDRDE G. À D. : ALAIN VASSELLE, PRÉSIDENT DE L’UMO,ANDRÉ VANTOMME, PREMIER VICE-PRÉSIDENTDU CONSEIL GÉNÉRAL, ET YVES ROME.60 - N°11 - Novembre 2005Le 8 octobre à Clermont,quelque 400 élus communauxisariens et partenairescomposaient l’assemblée<strong>général</strong>e annuelle <strong>de</strong>l’Association <strong>de</strong>s maires <strong>de</strong>l’Oise (UMO), créée en 1951aux fins <strong>de</strong> gui<strong>de</strong>r les acteurs<strong>de</strong> la démocratie locale dansl’exerci<strong>ce</strong> <strong>de</strong> leurs fonctions.Après avoir débattu du projet <strong>de</strong>réforme statutaire permettant àl’UMO <strong>de</strong> se constituer partiecivile auprès <strong>de</strong>s élus victimes d’agression, les participants ont travaillésur le thème <strong>de</strong>s servi<strong>ce</strong>s publics et participé à une séan<strong>ce</strong> <strong>de</strong> questionsréponsesavec les déci<strong>de</strong>urs présents. Parmi eux, Jacques Pélissard, à latête <strong>de</strong> l’Union <strong>de</strong>s maires <strong>de</strong> Fran<strong>ce</strong>, Philippe Grégoire, préfet, Clau<strong>de</strong>Gewerc et Yves Rome, prési<strong>de</strong>nts respectivement du <strong>Conseil</strong> régionalet du <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>. Lors <strong>de</strong> son allocution, Yves Rome a mis enexergue la volonté <strong>de</strong> l’exécutif départemental « <strong>de</strong> faire vivre unservi<strong>ce</strong> public départemental <strong>de</strong> qualité, solidaire, proche et effica<strong>ce</strong> »,et le besoin, fa<strong>ce</strong> à une dé<strong>ce</strong>ntralisation croissante, d’un nouveaupartenariat avec les communes. ■Hervé Dez / Le bar Floréaltélex> VIEILLIR CHEZ SOINouvelles ai<strong>de</strong>s au menuSoucieux d’offrir aux personnes âgées lesmoyens <strong>de</strong> vivre chez elles, le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>propose <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s à l’investissement lors<strong>de</strong> la création <strong>de</strong> servi<strong>ce</strong>s <strong>de</strong> portage <strong>de</strong>srepas à domicile. La subvention peut atteindre9000 euros. Depuis 2004, <strong>ce</strong>tte mesure qui ajusqu’à aujourd’hui bénéficié à une vingtained’associations, <strong>ce</strong>ntres sociaux ou mairies,a été élargie au renouvellement <strong>de</strong> matériel,notamment aux véhicules. Et trois nouveauxprojets seront financés prochainement dansles villes <strong>de</strong> Guiscard, Lassigny et Matz.> VOS DROITSSimple commeun coup <strong>de</strong> fil0 800 44 59 60, c’est le <strong>numéro</strong> vert d’accèsau droit dans l’Oise : un servi<strong>ce</strong> d’informationjuridique, gratuit <strong>de</strong>puis un téléphone fixe (dulundi au vendredi <strong>de</strong> 9h à 18h) et ouvert à tous,particuliers comme professionnels. Derrière<strong>ce</strong>s dix chiffres, <strong>de</strong>ux juristes renseignentet orientent vers les tribunaux <strong>de</strong> Beauvaiset Compiègne, les notaires, associations...aptes à prendre en charge tout problème <strong>de</strong>famille, <strong>de</strong> travail, ou d’habitat. Créé en 1997,<strong>ce</strong> relais reçoit 30 appels par jour.> PERSONNES ÂGÉESLa bientraitan<strong>ce</strong>récompenséeDans le cadre <strong>de</strong> la Semaine bleue, dédiée auxretraités et aux personnes âgées, a été organiséun concours départemental valorisant lesactions <strong>de</strong> bientraitan<strong>ce</strong>. Trois récompensesont été dé<strong>ce</strong>rnées le 19 octobre à Clermont :un prix « Maintien à la citoyenneté » fort<strong>de</strong> 1000 euros remis à l’association « Alloj’écoute » pour son atelier Seniors au volant,et <strong>de</strong>ux prix « Savoir répondre aux besoinspsychologiques, physiques et matériels <strong>de</strong>la personne âgée » <strong>de</strong> 750 euros chacun,à la mairie <strong>de</strong> Tillé et au <strong>ce</strong>ntre communald’action sociale <strong>de</strong> Creil. Mentions spécialesà la maison <strong>de</strong> retraite L’Accueillante <strong>de</strong> Mouyet au <strong>ce</strong>ntre social <strong>de</strong> Songeons.


En brefEMPLOIQuand l’union fait la for<strong>ce</strong>n matière <strong>de</strong>E politique <strong>de</strong> l’emploi,transferts <strong>de</strong> compéten<strong>ce</strong>set désengagement <strong>de</strong>l’État rendaient caduquel’accord tripartite <strong>de</strong> 1999,définissant les actions <strong>de</strong>lutte contre le chômage etd’ai<strong>de</strong> aux bénéficiairesdu RMI. Un nouveaupartenariat direct entrele <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> etl’Agen<strong>ce</strong> nationale pourl’emploi a donc été signé le30 septembre.Négocié sur <strong>de</strong> nouvellesbases financières,il préconise la priseen charge par leDépartement, et leuraffectation au sein <strong>de</strong>sstructures d’insertion<strong>de</strong> l’Oise, <strong>de</strong>s onzeconseillers RMI <strong>de</strong>l’ANPE afin d’agir au plusprès sur les 41 cantons.Surtout, il instaure leprogramme « partenairespour l’emploi ».Recrutées sous forme<strong>de</strong> « contrat aidés », unetrentaine <strong>de</strong> personnesen situation <strong>de</strong> précaritéprofiteront <strong>de</strong> formations,notamment <strong>de</strong>uxsemaines en immersiondans une agen<strong>ce</strong>ANPE, et pourrontsuivre un parcoursqualifiant. Devenuesainsi « partenaires pourl’emploi », elles pourrontà leur tour accueil<strong>lire</strong>t accompagner lespersonnes les plus endifficulté fa<strong>ce</strong> à l’emploi,YVES ROME ET LE DIRECTEUR DÉPARTEMENTAL DE L’ANPE, JEAN-MARC VERMOREL,LORS DE LA SIGNATURE DE LA CONVENTION, FIN SEPTEMBRE.et les plus isolées.Enfin, <strong>de</strong>s comités <strong>de</strong>coordination locale,réunissant représentants<strong>de</strong> l’ANPE et duDRDépartement, se tiendronttous les trimestres afin <strong>de</strong>vali<strong>de</strong>r sur le terrain <strong>ce</strong>partenariat novateur. ■MUSIQUE EN VILLES ET VILLAGESTour <strong>de</strong> champsQui n’a un jour ressenti le plaisir d’une salle<strong>de</strong> tous âges fredonnant à l’unisson ? C’est<strong>ce</strong>tte harmonie sociale rare que « Tour <strong>de</strong> champs »souhaite faire vivre dans les villages <strong>de</strong> l’Oise, usantdu beau renouveau <strong>de</strong> la chanson française commelien entre les générations, et porte d’accès à la culture– pour la modique somme <strong>de</strong> 5 euros (2,5 euros tarifréduit). Au programme <strong>de</strong> <strong>ce</strong>tte première tournée :Yannick Le Nagard, chanteur-guitariste à la poésiesimple, joliment anachronique, et Bertrand &...,jeune groupe isarien, une voix explosive entourée d’untrio instrumental. ■Du 3 au 10 dé<strong>ce</strong>mbre (relâche le 4) suc<strong>ce</strong>ssivement à Songeons,Ressons-sur-Matz, Grandvilliers, Bresles, Dreslincourt, Crépy,Montagny-Sainte-Félicité.8BERTRAND & … UN CONCENTRÉ MUSICAL ÉCLECTIQUE ET UNE CHANSON FRANÇAISEALTERNATIVE ET EXIGEANTE.> CONTACT03 44 06 60 6060 - N°11 - Novembre 2005


télex> INAUGURATIONInvitation au palaisCommencés en 1997, la restauration et le chantierarchéologique <strong>de</strong> l’ancien palais <strong>de</strong>s évêques-comtes<strong>de</strong> Beauvais touchent à leur fin.À l’occasion d’une journée portes ouvertes le26 novembre, sera aussi présenté un projet <strong>de</strong>restitution en 3D <strong>de</strong> <strong>ce</strong>t édifi<strong>ce</strong>, <strong>de</strong>puis les rempartsromains et les murs XIII e siècle jusqu’aupalais Renaissan<strong>ce</strong>, qui accueillera bientôt lescollections du Musée départemental.Samedi 26 novembre à 14h, 15h30 et 17h.Entrée libre sur réservation.CONTACT03 44 11 43 83> SOLIDARITÉLe téléphone pour tousPour remédier à <strong>ce</strong>tte exclusion qu’estl’impossibilité <strong>de</strong> téléphoner, l’institutiondépartementale initie le « Fil solidaire »,à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s bénéficiaires du RMI.Accompagnées d’un livret « insertion » <strong>de</strong><strong>numéro</strong>s utiles, <strong>de</strong>s cartes prépayées <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxheures <strong>de</strong> communications, utilisables d’unposte fixe, d’une cabine ou d’un mobile, serontattribuées sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’allocataire ou <strong>de</strong> sonréférent, lors d’une coupure <strong>de</strong> téléphone parexemple. Les 1000 premières seront disponiblesà la fin <strong>de</strong> l’année, 4000 autres en 2006, pour unbudget global <strong>de</strong> 55 000 euros.> EGALITÉ D’ACCÈSVisiter l’Oise sans handicapSigne distinctif d’un site adapté à re<strong>ce</strong>voir lespersonnes handicapées dans <strong>de</strong>s conditionsles plus confortables, le label Tourisme etHandicap – <strong>de</strong> type moteur, visuel, auditif et/ou mental – a été attribué à quatre nouveauxhôtes isariens : le <strong>ce</strong>ntre nautique <strong>de</strong> Nogentsur-Oise,le gîte rural <strong>de</strong> Mme Bomy à Mareuilla-Motte(mental et moteur), l’hôtel Le Cèdre àNoyon (moteur), les chambres d’hôte <strong>de</strong> MmeFrémaux à Montreuil-sur-Brêche (mental). Unedémarche soutenue par le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>, autravers d’ai<strong>de</strong>s financières.CONTACT03 44 45 94 80 CDTO01 43 87 78 65 association Tourisme etHandicapUNE PREMIÈRESuccèspourle marchéfermierPour mettre en valeur lemon<strong>de</strong> agricole et agroalimentaire,et favoriserl’expression <strong>de</strong> la culturegastronomique picar<strong>de</strong>,le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> avaitouvert son parc, le 16octobre <strong>de</strong>rnier, auxproducteurs locaux… et aupublic. Plus <strong>de</strong> 3 000 visiteurs, souvent en famille, se sont régalés <strong>de</strong>ssaveurs du terroir picard proposées par une soixantaine <strong>de</strong> producteurslocaux, « bio » pour <strong>ce</strong>rtains mais tous artisanaux : le typique pâtisson,<strong>de</strong>s soupes, du pain et <strong>de</strong>s fromages, <strong>de</strong>s confitures au goût « faitmaison »… Tandis que les petits chevauchaient tracteurs et ânes ! ■> CONTACTPour obtenir <strong>de</strong>s adresses <strong>de</strong> producteurs locaux : 03 44 06 60 93DÉVELOPPEMENT DURABLEL’avenir à l’ordre du jourDANS L’HÉMICYCLE DE L’ASSEMBLÉE DÉPARTEMENTALEÀ BEAUVAIS. DE G. À D. : CHRISTIAN BODHAG, DÉLÉGUÉINTERMINISTÉRIEL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE, YVES ROMEET SES COLLABORATEURS.L’OCCASION POUR LE CONSEIL GÉNÉRAL DE VALORISERLES PRODUITS DU TERROIR.Séan<strong>ce</strong> <strong>de</strong> rentréepour le <strong>Conseil</strong> <strong>de</strong>développement durable<strong>de</strong> l’Oise (CDDO),<strong>ce</strong> 15 septembre, sousl’égi<strong>de</strong> d’Yves Rome.Le prési<strong>de</strong>nt du <strong>Conseil</strong><strong>général</strong> a présenté auxsoixante membres réunisle projet d’Agenda 21,élaboré à partir <strong>de</strong>leurs travaux et validépar les élus, avec pourmission d’enrichir <strong>ce</strong>texte <strong>de</strong> nouveaux avis, « proches du terrain ». Il a déjà soulignéles « déséquilibres territoriaux », le « risque social » pesant surune population mal formée, ainsi que le « formidable potentieldu tourisme vert », les « potentiels d’emploi dans les servi<strong>ce</strong>s à lapersonne » notamment. Autre invité : Christian Brodhag, déléguéinterministériel au développement durable, appelé à définir <strong>ce</strong> con<strong>ce</strong>ptsouvent cité mais plus rarement explicité. Le prochain ren<strong>de</strong>z-vousest fixé au 4 novembre, date <strong>de</strong> remise officielle par le CDDO <strong>de</strong> sonAgenda 21, à la fois diagnostic et programme d’actions qui a commeenjeu <strong>de</strong> bâtir un XXI e siècle juste et solidaire. ■DR60 - N°11 - Novembre 20059


Dossier > Vers le haut débit pour tousPlus vite,plus loinPour beaucoup <strong>de</strong> particulierscomme d’entreprises, avoiraccès à l’internet à hautdébit est <strong>de</strong>venu un besoinessentiel. Le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>l’a bien compris, et a décidé<strong>de</strong> doter le départementd’infrastructures publiques <strong>de</strong>télécommunications. Objectif :favoriser la concurren<strong>ce</strong> entreopérateurs, afin d’améliorerla couverture du territoireet <strong>de</strong> faire baisser les prix.Explications.DOSSIER RÉDIGÉ PAR NATHALIE JALLAGEASPYLÔNE CONSTRUIT PAR TÉLOISEÀ CIRES-LÈS-MELLO. SI LE RÉSEAU HAUTDÉBIT DE L’OISE TRANSITE LE PLUS SOUVENTPAR DES RÉSEAUX ENTERRÉS, IL FAIT AUSSIAPPEL À DES ONDES HERTZIENNES.Hervé Dez / Le bar Floréal


Une question d’égalitéRéduire les inégalités d’accès à l’internet rapi<strong>de</strong>, c’est <strong>ce</strong> qui a motivéla majorité départementale, qui vient <strong>de</strong> renégocier le contrat <strong>de</strong> constructiondu réseau <strong>de</strong> l’Oise.MARTIN, 14 ANS, ET SON PETIT FRÈRE THÉO, HABITENT NOYON. « SUR INTERNET, J’Y VAISSURTOUT POUR CHATER AVEC DES COPAINS, EXPLIQUE MARTIN. ÇA M’ARRIVE AUSSI DEFAIRE DES JEUX VIDÉO EN LIGNE. AVEC L’ADSL, C’EST PRATIQUE ET PLUS RAPIDE. »La Fran<strong>ce</strong> compte aujourd’hui 24 millions d’internautes.Soit 46 % <strong>de</strong> la population âgée <strong>de</strong> 11 anset plus. Parmi eux, 53% utilisent une connexionhaut débit, un chiffre en forte augmentation <strong>ce</strong>s<strong>de</strong>rnières années. Et pour les entreprises, l’accès à l’internetrapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>vient aussi crucial que <strong>ce</strong>lui à l’électricité au siècle<strong>de</strong>rnier. C’est pourquoi le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> prend <strong>ce</strong> dossiertrès au sérieux, partant du principe que personne ne doitêtre exclu <strong>de</strong> la société <strong>de</strong> l’information. « Aujourd’huiinternet est un moyen <strong>de</strong> communication incontournable,estime Patrick Deguise, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la commission<strong>de</strong>s affaires économiques au <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>. De plus enplus <strong>de</strong> gens nous écrivent pour savoir quand l’ADSL vaarriver chez eux. Nous avons conscien<strong>ce</strong> <strong>de</strong> <strong>ce</strong>tte forteattente. »Reste qu’en matière d’accès au haut débit, tout le territoiren’est pas logé à la même enseigne. Pendant longtemps asubsisté une réelle fracture nord/sud avec un nord-est dudépartement plus que démuni.Pour les élus <strong>de</strong> l’Oise, il fallait trouver les moyens <strong>de</strong> réduire<strong>ce</strong>tte fracture, communément appelée fracture numérique– enten<strong>de</strong>z par là l’inégalité d’accès aux technologies. « C’estHervé Dez / Le bar Floréalun enjeu <strong>de</strong> société. Nous <strong>de</strong>vions procé<strong>de</strong>r à une <strong>ce</strong>rtaineforme <strong>de</strong> démocratisation <strong>de</strong> l’accès au haut débit, précisePatrick Deguise, en amenant l’ADSL ailleurs que dansles zones d’activité fortement urbanisées. »« Il fallait se donner les moyens d’aller le plus loin possible,dit-on à la direction <strong>de</strong> l’Administration <strong>général</strong>e et <strong>de</strong>saffaires juridiques au <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>. Aujourd’hui, lescampagnes se repeuplent et les villes se <strong>de</strong>sserrent. Onveut bien vivre dans nos campagnes mais on veut que latechnologie suive. Nous faisons notre maximum pourrendre l’ADSL ac<strong>ce</strong>ssible au plus grand nombre. »L’Oise premièreC’est ainsi que le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> a décidé – en complétantet surtout en renégociant un projet initié sous l’anciennemajorité – <strong>de</strong> faire construire son propre réseau <strong>de</strong> télécommunications.L’idée étant <strong>de</strong> faire bâtir, via une délégation<strong>de</strong> servi<strong>ce</strong> public (c’est-à-dire en missionnant uneentreprise), un réseau ouvert à l’ensemble <strong>de</strong>s fournisseursd’accès internet. Ces <strong>de</strong>rniers pourraient alors proposer leursservi<strong>ce</strong>s aux particuliers comme aux sociétés à <strong>de</strong>s tarifscompétitifs. « L’ensemble <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> réalisation duréseau été révisé, souligne Hervé Carlier, qui suit <strong>ce</strong> dossier<strong>de</strong> très près. Le dispositif initial a dévoilé <strong>de</strong>s insuffisan<strong>ce</strong>set <strong>de</strong>s leurres et, ça et là, <strong>de</strong>s marges <strong>de</strong> manœuvres ontété i<strong>de</strong>ntifiées pour améliorer la situation. »« En fait, il nous fallait impérativement créer les conditions<strong>de</strong> la concurren<strong>ce</strong> à moindre coût pour le contribuable,poursuit le directeur. Et puis, la construction <strong>de</strong> <strong>ce</strong> réseaua déjà un effet sur les tarifs et les offres <strong>de</strong> l’opérateurhistorique. » Du coup, l’Oise est un <strong>de</strong>s premiers départementsdégroupés en Fran<strong>ce</strong> – comprenez : ouvert à laconcurren<strong>ce</strong> en matière <strong>de</strong> télécommunications. « Avoir<strong>ce</strong> rôle précurseur, c’est important par<strong>ce</strong> que ça rend notreterritoire attractif et nous donne une image dynamique,ajoute Patrick Deguise, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong>saffaires économiques. De plus, c’est un véritable atoutpour séduire les entreprises. » ■60 - N°11 - Novembre 200511


Dossier > Vers le haut débit pour tous> ENQUELQUESMOTSADSL (Asymetric DigitalSubscriber Line)Cette technologie permetà une ligne téléphonique« classique » <strong>de</strong> transporter,en même tempsque la voix, <strong>de</strong>s donnéesnumériques à haut débit(textes, voix, vidéo…).Dégroupage / DégroupéLe dégroupage permet auxopérateurs alternatifs <strong>de</strong>proposer leurs offres auxabonnés, en concurren<strong>ce</strong>avec l’opérateur historique.Une ligne « dégroupée »est donc une ligne ouverteà la concurren<strong>ce</strong> <strong>de</strong>plusieurs opérateurs.DR« Avant, lehaut débit étaitréservé aux zonesurbanisées, là où ily avait un intérêtéconomique pourles opérateurs.Aujourd’hui,notre objectifest <strong>de</strong> couvrirun maximum <strong>de</strong>secteurs. »PATRICK DEGUISE,PRÉSIDENT DE LA COMMISSIONDES AFFAIRES ÉCONOMIQUESDU CONSEIL GÉNÉRALADSL98 % <strong>de</strong> la populationC’est à une entreprise, Téloise, que le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>a confié la responsabilité <strong>de</strong> construire un réseau<strong>de</strong> télécommunications ouvert à la concurren<strong>ce</strong> danstout le département. Un investissement <strong>de</strong> 50 millionsd’euros, financés à 50% par le Département.«On construit un réseaucomme on construit<strong>de</strong>s routes, explique PascalGravier, directeur <strong>général</strong><strong>de</strong> Téloise, nous nouspositionnons en tant quebâtisseur. » En résumé : oncreuse, on pose <strong>de</strong>s fourreauxpour faire passer<strong>de</strong>s câbles en fibre optique– c’est la colonne vertébraledu réseau –, et puison construit <strong>de</strong>s pylônes.En fait, <strong>ce</strong> projet <strong>de</strong> réseautélécom s’appuie sur lestechnologies disponiblesaujourd’hui : qu’elles soientoptiques ou bien encorehertziennes. Téloise doitexploiter et commercialiser<strong>ce</strong> réseau pendant 22 ans.A l’issue <strong>de</strong> <strong>ce</strong>tte pério<strong>de</strong>,le Département sera entièrementpropriétaire du dispositif.Le coût global duprojet pour l’usager est <strong>de</strong>5 euros par an pendant<strong>ce</strong>s 22 ans.Les travaux ont commencéà l’été 2004. « Tout se passebien, affirme avec satisfactionPascal Gravier, noussommes dans les temps,le réseau sera achevé pourla fin du mois d’octobre2006. Aujourd’hui, nousavons fait 60% du cheminavec près <strong>de</strong> 200 000 lignesBleu : opérateurhistorique présent seul● <strong>de</strong> 8 Mb et plus● <strong>de</strong> 2 Mb à 8 Mb● <strong>de</strong> 512 Kb à 2 Mb● <strong>de</strong> 128 Kb à 512 Kbdégroupées ac<strong>ce</strong>ssibles auxopérateurs alternatifs, surles 330 000 prévues. »Selon les <strong>de</strong>rniers chiffres :25 répartiteurs Fran<strong>ce</strong>Télécom – <strong>ce</strong> sont les pointsvers lesquels convergent lesCouverture prévue fin 2006Rouge : <strong>de</strong>ux opérateurs présents● <strong>de</strong> 8 Mb et plus● <strong>de</strong> 2 Mb à 8 Mb● <strong>de</strong> 512 Kb à 2 Mb● <strong>de</strong> 128 Kb à 512 Kbfils <strong>de</strong> chaque abonné – sontouverts à la concurren<strong>ce</strong>sur un total <strong>de</strong> 84.« Mettre <strong>ce</strong> réseau à dispositiond’opérateurs d’entreprisesou <strong>de</strong> fournisseursd’accès internet comme1260 - N°11 - Novembre 2005


ientôt couverteHervé Dez / Le bar Floréal● Répartiteurs prévusdans le contrat initial (74)● Répartiteurs ajoutésdans l’avenant (10)● Répartiteurs non prévusdans le contrat initial (69)— Réseau TelOise(fibres optiques)- - - - Réseau TelOise(fais<strong>ce</strong>aux hertziens)— Limites <strong>de</strong>s cantonsTactisNeuf Cegetel, Free, ClubInternet, et bien d’autres,c’est notre rôle, poursuitle directeur <strong>général</strong> <strong>de</strong>Téloise, nous sommes làpour créer les conditions<strong>de</strong> la concurren<strong>ce</strong>. »Donner le choixEn substan<strong>ce</strong>, le messageest simple : il y aune alternative au seulréseau Fran<strong>ce</strong> Télécomdans l’Oise. Les Isariensvont pouvoir faire le choixd’autres opérateurs etbénéficier ainsi <strong>de</strong> conditionséconomiques plusfavorables avec <strong>de</strong>s offresnettement plus attractivesque <strong>ce</strong>lles proposéesjusqu’alors par l’opérateurhistorique : <strong>de</strong> type internet,téléphonie illimitéevers les fixes en Fran<strong>ce</strong>et télévision par ADSL,le tout pour moins <strong>de</strong>30 euros par mois.« Pendant un an, nousavons été dans une phase<strong>de</strong> construction du réseau<strong>de</strong> télécommunications,explique Pascal Gravier,aujourd’hui notre objectif,c’est la communication.Il va falloir expliqueraux Isariens <strong>ce</strong> que nousavons fait et pourquoinous l’avons fait et surtout> COMMENT S’INFORMER ?leur faire comprendre que<strong>ce</strong> projet est un projetinnovant et ambitieuxsous bien <strong>de</strong>s aspects.Pour nous, il s’agit <strong>de</strong>raccor<strong>de</strong>r non seulementles zones d’activité maisaussi un maximum <strong>de</strong>particuliers. »« Aujourd’hui, il y a unevraie volonté politique <strong>de</strong>démocratiser l’accès auhaut débit, mais attention,prévient Marc Gorski, responsabledu déploiementchez Téloise, il y aura,malgré tous nos efforts,toujours quelques zonesblanches, auxquelles nousne pourrons pas accé<strong>de</strong>r.Ce sont <strong>de</strong>s zones qui nesont pas couvertes par lesopérateurs et <strong>ce</strong>, pour <strong>de</strong>sraisons techniques inhérentesà la technologieADSL. » Au total, à la fin<strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> constructiondu réseau, <strong>ce</strong> sont néanmoins98% <strong>de</strong>s habitants<strong>de</strong> l’Oise qui auront accèsau haut débit. ■Téloise ne commercialisant pas d’offres aux particuliers, leplus simple, pour obtenir <strong>de</strong>s renseignements sur les offresproposées dans son secteur, est <strong>de</strong> contacter directementles différents fournisseurs d’accès internet. À <strong>ce</strong> jour, outrel’opérateur historique, <strong>de</strong>ux opérateurs alternatifs proposent<strong>de</strong>s offres grâ<strong>ce</strong> au réseau Téloise : Free et Neuf Cegetel.CONTACTwww.free.frwww.groupeneuf<strong>ce</strong>getel.frwww.wanadoo.frBOBINE DE CÂBLE AVANT SONINSTALLATION SOUTERRAINE. AUTOTAL, CE SONT 540 KM QUI SERONTDÉPLOYÉS PAR TÉLOISE, AU NOM DUDÉPARTEMENT.> ENQUELQUESMOTSInternet à haut débitL’internet est unensemble <strong>de</strong> réseauxcommuniquant entreeux, et permettant <strong>de</strong>multiples usages commel’accès à <strong>de</strong>s sites web,l’échange d’e-mails ou,pour les entreprises parexemple, le transfert <strong>de</strong>gran<strong>de</strong>s quantités <strong>de</strong>données. Plus le débit esthaut, plus l’échange <strong>de</strong><strong>ce</strong>s données est rapi<strong>de</strong>,rendant possible parexemple <strong>de</strong> re<strong>ce</strong>voir <strong>de</strong>schaînes <strong>de</strong> télévision surson ordinateur.Opérateurs alternatifs /Opérateur historiqueParmi les sociétés quiproposent <strong>de</strong>s servi<strong>ce</strong>s <strong>de</strong>télécommunications, ondistingue <strong>général</strong>ementl’opérateur « historique »Fran<strong>ce</strong> Télécom, qui alongtemps détenu unmonopole, et les nouveauxopérateurs issus <strong>de</strong>l’ouverture du secteur à laconcurren<strong>ce</strong>, qu’on appelledonc « alternatifs ».60 - N°11 - Novembre 200513


Dossier > Vers le haut débit pour tousPrési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>Option servi<strong>ce</strong>,société compiégnoisespécialiséedans les servi<strong>ce</strong>s<strong>de</strong> télécommunications<strong>de</strong>stinésaux entreprises,Philippe Laredojuge la démarchedu Département.Philippe Laredo : « La même capacitéqu’à Paris ou à la Défense »En quoi consistevotre métier ?P.L. : On achèteaux opérateurs <strong>de</strong>sinfrastructures <strong>de</strong>télécommunicationpour construire pournos propres clients <strong>de</strong>sréseaux dits étendus. Onachète puis on rajoutedu servi<strong>ce</strong>. On est dansune logique industrielle<strong>de</strong> fabrication. Enfait, on répond auxbesoins d’entreprises,qui ont plusieurs sitesgéographiquementéloignés, mais quisouhaitent travaillercomme si tout étaitcôte à côte. Parmi nosclients, nous comptonségalement <strong>de</strong>s mairies,<strong>de</strong>s hôpitaux. On aplus <strong>de</strong> 500 tuyauxqui convergent versCompiègne. Il y amoins d’une <strong>ce</strong>ntaine<strong>de</strong> sociétés commela nôtre en Fran<strong>ce</strong>.Jusqu’ici on achetait lesinfrastructures à Fran<strong>ce</strong>Télécom ou Cegetel.Travailler avec Téloiseva nous permettre <strong>de</strong>faire baisser nos prix etd’aller encore plus loin.Pour vous leréseau Téloise,c’est donc positif ?P.L. : On va pouvoirétendre nos capacitéset aller dans tout ledépartement grâ<strong>ce</strong> àla fibre optique. Celava nous permettre <strong>de</strong>proposer nos servi<strong>ce</strong>sà <strong>de</strong>s entreprisesgourman<strong>de</strong>s en hautdébit, comme <strong>ce</strong>llesqui consommentnotamment <strong>de</strong>sprogrammes vidéo ou<strong>de</strong> la vidéo conféren<strong>ce</strong>.On est au tout début<strong>de</strong> l’opération. Onle seront <strong>ce</strong>rtainementaussi, ainsi que lesadministrations à sitesmultiples.Pour lesentreprises, quelest le plus apportépar le réseau quise construit sur ledépartement ?P.L. : On entre dansl’ère <strong>de</strong> l’image, <strong>de</strong> lavidéo sur mobile. Çaconsomme énormément<strong>de</strong> ban<strong>de</strong> passante.Avant Téloise, on nepouvait pas attirer <strong>de</strong>ssociétés intéressées partoutes <strong>ce</strong>s applications.Aujourd’hui, on peuttrès bien imaginerqu’un siège social d’unegran<strong>de</strong> société viennes’installer dans l’Oise.On va avoir la mêmecapacité à être connectéprospecte. Les banques NOTRE DÉPARTEMENT aux COMPTE réseaux mondiauxsont intéressées, 11 les 000 COLLÉGIENS qu’à BOURSIERS. Paris ou à lacompagnies d’assuran<strong>ce</strong> Défense.DRDR« Un départementcomme l’Oisene peut pasrester en <strong>de</strong>hors<strong>de</strong>s avancéestechnologiques.C’est indispensablepour tout le mon<strong>de</strong>,entreprises commeparticuliers. »PATRICE CARVALHO,VICE-PRÉSIDENT DU CONSEIL GÉNÉRAL,CHARGÉ DES INFRASTRUCTURES.DANS LES LOCAUX D’UNE SOCIÉTÉ RELIÉEAU HAUT DÉBIT À COMPIÈGNE. L’INTERNETRAPIDE EST ÉGALEMENT TRÈS ATTENDU PARLES ENTREPRISES.1460 - N°11 - Novembre 2005


DANS LES COLLÈGESPédagogienumériqueLes 66 collèges publics du départementsont d’ores et déjà connectés en hautdébit. Mais six d’entre eux ont étéchoisis pour utiliser, à titre expérimental,internet à <strong>de</strong>s fins pédagogiques.Visite dans l’un <strong>de</strong> <strong>ce</strong>s établissementspilotes : le collège La Rochefoucault <strong>de</strong>Liancourt.Albert Nakache connaît bien son sujet. Le principaldu collège La Rochefoucault a pendant longtempsété professeur d’informatique. Alors, il y a un an,quand on lui a proposé d’être pionnier dans l’utilisationd’internet en matière pédagogique, il a sauté sur l’occasion.« C’est une magnifique opportunité : ça permet<strong>de</strong> se démarquer, d’avoir un enseignement différent<strong>de</strong>s autres et quelque part innovant », explique-t-il. Etpuis le principal <strong>de</strong> Liancourt savait qu’il aurait <strong>de</strong>rrièrelui une équipe d’enseignants intéressés et motivéspar <strong>ce</strong> projet. « Le groupe qui pilote l’expérien<strong>ce</strong> estnotamment composée <strong>de</strong> plusieurs professeurs (un <strong>de</strong>mathématiques, un <strong>de</strong> français, un <strong>de</strong> SVT – scien<strong>ce</strong>s<strong>de</strong> la vie et <strong>de</strong> la terre – un d’histoire,et un d’EPS) et <strong>de</strong> la documentalistedu collège, souligne Albert Nakache,et tous y croient vraiment. »«L’idée est d’introduire l’ordinateurdans la salle <strong>de</strong> classe, note YannLaurant, le prof <strong>de</strong> maths qui supervisel’opération, mais bien évi<strong>de</strong>mment,l’outil informatique ne rempla<strong>ce</strong>rajamais un prof : c’est un plus. »Le collège La Rochefoucault, qui compte676 élèves, possè<strong>de</strong> aujourd’hui 80 ordinateursen réseau. Le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> aHervé Dez / Le bar Floréalpromis <strong>de</strong> fournir également pour menerà bien le projet : 5 vidéos projecteurs, 6YANN LAURANT, AVEC SES ÉLÈVES DU COLLÈGE LA ROCHEFOUCAULT DE LIANCOURT, UNDES 6 ÉTABLISSEMENTS PILOTES DU DÉPARTEMENT.PC portables, un tableau blanc informatique et 6 bornesWi-Fi. Pour le moment, l’expérien<strong>ce</strong> est montée autour<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux classes, une <strong>de</strong> 6 e et une <strong>de</strong> 5 e . « Les jeunessont ravis <strong>de</strong> pouvoir travailler via internet, préciseYann Laurant, ça leur offre plein <strong>de</strong> possibilités etc’est une autre organisation. » Concrètement, le collèges’abonne à un portail d’éditeurs en ligne qui fournitun <strong>ce</strong>rtain nombre <strong>de</strong> prestations comme <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> aux<strong>de</strong>voirs, du soutien scolaire, <strong>de</strong>s cours, <strong>de</strong>s exerci<strong>ce</strong>s,etc. « Ça reste extrêmement ludique, poursuit YannLaurant, c’est un environnement <strong>de</strong> travail complet etinteractif et puis surtout nous nous rapprochons <strong>de</strong>s<strong>ce</strong>ntres d’intérêt <strong>de</strong>s jeunes. » Les élèves con<strong>ce</strong>rnés parle projet auront un co<strong>de</strong> d’accès et un mot <strong>de</strong> passe :ils pourront se connecter aux ressour<strong>ce</strong>s en ligne <strong>de</strong>chez eux et pour <strong>ce</strong>ux qui n’ont pas d’ordinateur à lamaison il y aura toujours une salle du collège ouverteaprès 16h30. « Nous ferons bien évi<strong>de</strong>mment un bilanen fin d’année, conclut Albert Nakache, le principal <strong>de</strong>La Rochefoucault, pour voir quels ont été les avantages<strong>de</strong> <strong>ce</strong> système. Je suis persuadé que pour les élèvesle résultat sera probant. Par<strong>ce</strong> que ça personnalisechaque travail. » ■Éric Facon / Le bar Floréal60 - N°11 - Novembre 200515


L’Oise en actionSÉCURITÉDes pompiers <strong>de</strong>16Loués parles citoyenspour leurscompéten<strong>ce</strong>scomme pour leurhumanité, les pompierssont les dignesreprésentants d’unservi<strong>ce</strong> public « à lafois solidaire, procheet effica<strong>ce</strong> ». C’est avec<strong>ce</strong>s mots qu’Yves Romea rendu hommage aux4000 pompiers <strong>de</strong> l’Oiselors <strong>de</strong> leur congrèsdépartemental le mois<strong>de</strong>rnier. Prési<strong>de</strong>nt duconseil d’administrationdu SDIS <strong>de</strong>puis le début<strong>de</strong> l’année, <strong>ce</strong>t événementlui a donné l’occasion <strong>de</strong>présenter les ambitionsdu <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>pour doter les pompiers<strong>de</strong>s moyens les plus enpointe.Dans un départementriche en risquespotentiels, les soldatsdu feu ne manquentDÉPART D’UNE INTERVENTION AUCENTRE DE SECOURS DE FORMERIE.EN 2004, DANS L’OISE LA MOITIÉDES 52 642 INTERVENTIONSCONCERNAIENT DES SECOURSÀ PERSONNES, SUIVIES PAR LESINCENDIES (13,5 %) ET LES ACCIDENTSDE LA CIRCULATION (10%)Les pompiers <strong>de</strong> l’Oise sont capables <strong>de</strong> faire fa<strong>ce</strong>aux risques les plus bénins comme les plus complexes.Le Département augmente leurs moyens.Hervé Dez / Le bar Floréalpas <strong>de</strong> grain à moudre.Territoire boisé etgénéreusement irrigué,l’Oise se révèle propi<strong>ce</strong>aux inondations commeaux feux <strong>de</strong> végétation.La main <strong>de</strong> l’hommey a ajouté un réseauroutier <strong>de</strong>nse, dont l’A1,premier axe autoroutier<strong>de</strong> Fran<strong>ce</strong> ; et <strong>de</strong>sinstallations industriellesà risque qui font <strong>de</strong>l’Oise le 6 e département«Seveso» (1).60 - N°11 - Novembre 2005Des matérielsspécifiquesEn cas d’urgen<strong>ce</strong>impliquant <strong>de</strong>srisques chimiques oubactériologiques, la<strong>ce</strong>llule spécialisée <strong>de</strong>Beauvais vient en renfort<strong>de</strong>s équipes chargées <strong>de</strong>spremières interventions.« Depuis 2004, lesquarante casernes duterritoire sont dotées<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux combinaisonsspéciales pour interveniren attendant le matériellourd », explique lelieutenant Collard,responsable du <strong>ce</strong>ntre<strong>de</strong> secours <strong>de</strong> Formerie.Des combinaisons queses hommes ont eul’occasion d’inaugureren juillet lorsqu’uncontainer <strong>de</strong> produitschimiques a explosédans la zone industrielle<strong>de</strong> la commune.« Nos pompiers onttous une cultureminimale <strong>de</strong>s risquestechnologiques et 150d’entre eux ont étéformés à l’utilisationdu matériel spécialisé »,explique le colonelGrégoire, directeur duSDIS, et la formationse développera avecla nouvelle écoledépartementale prévueà Creil et le projet


pointeL’Oise compte3163sapeurs-pompiersvolontaireset 567professionnels<strong>de</strong> <strong>ce</strong>ntre européen<strong>de</strong> recherche surles technologies <strong>de</strong>l’environnement et <strong>de</strong>la sécurité. » Promisdans les cinq ans àvenir par Yves Rome,<strong>ce</strong> <strong>ce</strong>ntre permettra auxpompiers d’accé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>splateaux d’entraînementaux interventionscomportant <strong>de</strong>s risquesindustriels. Autre nouveloutil à disposition<strong>de</strong>s professionnelscomme <strong>de</strong>s volontairesdès 2006 : le caissond’entraînementaux embrasements<strong>général</strong>isés et explosions<strong>de</strong> fumée. « C’est le top<strong>de</strong> la technologie »,témoigne le colonelGrégoire, « seuls troisdépartements en Fran<strong>ce</strong>disposent <strong>de</strong> <strong>ce</strong> matériel,qui permet <strong>de</strong> simuler<strong>de</strong>s in<strong>ce</strong>ndies. » Avec <strong>ce</strong>module <strong>de</strong> formationmobile, un grand pasest franchi pour assurerla sécurité <strong>de</strong>s soldatsdu feu et garantir lameilleure qualité <strong>de</strong>servi<strong>ce</strong>s aux habitants<strong>de</strong> l’Oise.MARIE PAIRE(1) Les établissements industrielssoumis à la directive Seveso sonti<strong>de</strong>ntifiés comme présentant <strong>de</strong>srisques liés à <strong>de</strong>s substan<strong>ce</strong>sdangereuses et doivent à <strong>ce</strong> titrerespecter <strong>de</strong>s normes <strong>de</strong> sécuritéparticulières.Philippe Lobgeois“TémoignageDRCOLONEL GRÉGOIRE,Directeur du Servi<strong>ce</strong>Départementald’In<strong>ce</strong>ndie et <strong>de</strong>Secours (SDIS)Vous avez pris la tête du SDIS en juillet, quelles sont vospremières impressions ?Dans l’Oise, nous avons les moyens <strong>de</strong> travailler, <strong>ce</strong> quiest loin d’être une <strong>général</strong>ité pour les SDIS. Il y a une vraievolonté du prési<strong>de</strong>nt Yves Rome d’offrir aux pompiers lesmeilleures conditions <strong>de</strong> travail possible. C’est agréabled’arriver à un poste dans <strong>ce</strong>s circonstan<strong>ce</strong>s, et j’ai un travail<strong>de</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s projets très intéressant à faire.Quels travaux importants sont prévus dans les locaux <strong>de</strong>s<strong>ce</strong>ntres <strong>de</strong> secours ?Il s’agit <strong>de</strong> travaux à la fois <strong>de</strong> réhabilitation et <strong>de</strong>reconstruction, avec notamment un gros chantier prévu àCreil. Au total, quinze casernes vont être con<strong>ce</strong>rnées. Le SDISfait également partie <strong>de</strong>s projets puisqu’il va être doté d’unnouveau bâtiment dont la première pierre <strong>de</strong>vrait être poséeen 2007, sans doute à proximité <strong>de</strong> l’aéroport <strong>de</strong> Beauvais.Les ressour<strong>ce</strong>s humaines ont également bénéficié d’uneffort, lequel ?Le recrutement <strong>de</strong> pompiers professionnelssupplémentaires, qui faisait l’objet d’un plan prévuà l’origine sur cinq ans, est terminé. Il y a eu uneaccélération, souhaitée par Yves Rome, et uneaugmentation <strong>de</strong>s effectifs initialement prévus. 30nouveaux recrutements se sont ajoutés aux 122 pompiersvenus grossir les rangs. Le prési<strong>de</strong>nt s’est égalementengagé très rapi<strong>de</strong>ment dans la mise en œuvre <strong>de</strong> laprestation <strong>de</strong> fidélisation et <strong>de</strong> reconnaissan<strong>ce</strong> pourles sapeurs-pompiers volontaires pour montrer sonattachement à <strong>ce</strong>s personnels. Il s’agit d’une retraitecomplémentaire, décidée par l’État en septembre, et dontles crédits ont déjà été votés dans l’Oise.YVES ROME EN VISITE AU 123 E CONGRÈS DÉPARTEMENTAL DES SAPEURS-POMPIERS,LE 8 OCTOBRE À CHAUMONT EN VEXIN. LES 350 POMPIERS PRÉSENTS Y ONT EFFECTUÉDIVERSES DÉMONSTRATIONS DEVANT UN PUBLIC NOMBREUX.60 - N°11 - Novembre 200517


L’Oise en action18TÉLÉALARME 60Rassureret prévenirLa Téléalarme 60 est un servi<strong>ce</strong>d’assistan<strong>ce</strong> permettant <strong>de</strong> donnerl’alerte en cas <strong>de</strong> malaise, chute ouacci<strong>de</strong>nt à son domicile.«J’ ai fait un début <strong>de</strong>congestion cérébrale,il y a <strong>de</strong>ux ans,et j’ai été obligée<strong>de</strong> me faire poser unepile. Je vis toute seule àSaint-Germer <strong>de</strong> Fly.»Marie-Thérèse Dumenil,82 ans, fait partie <strong>de</strong> <strong>ce</strong>s4 600 Isariens qui se sontéquipés du système <strong>de</strong>Téléalarme 60. «Je suistranquillisée et quand> PRATIQUECombien ça coûte ?5,10 euros par mois.Tarif unique quelles quesoient les ressour<strong>ce</strong>s,possibilité <strong>de</strong> prélèvementautomatique pourle paiement trimestriel.Délai d’installation15 jours après ré<strong>ce</strong>ptiondu dossier rempli.Où s’adresser ?Au <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong><strong>de</strong> l’Oise :03 44 06 60 1803 44 06 63 1503 44 06 65 59je ne le porte pas, ajouteMme Dumenil, il est posésur ma table <strong>de</strong> chevet.Pour moi, c’est unesécurité. »Téléalarme 60, expliqueHenri Bonan, prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> la commission <strong>de</strong>saffaires sociales du<strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>, permet<strong>de</strong> sécuriser les personnesâgées en leur permettant,à tout moment, d’être enrelation avec <strong>de</strong>s servi<strong>ce</strong>s<strong>de</strong> secours qui prendronttoutes les dispositionsutiles. »Simple commebonjourUn servi<strong>ce</strong> d’assistan<strong>ce</strong> quis’adresse aux habitants<strong>de</strong> l’Oise âgés <strong>de</strong> plus <strong>de</strong>65 ans, aux personneshandicapées dont letaux d’invalidité estégal au moins à 80%ou aux personnes âgées<strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 65 ansatteintes d’une maladiegrave, afin <strong>de</strong> faciliterleur maintien à domicile.Le fonctionnement dusystème est aisé. Il s’agitd’un médaillon porté enMME DUMÉNIL, 82 ANS, CHEZ ELLE À SAINT-GERMER DE FLY. LE CONSEIL GÉNÉRAL ARÉCEMMENT BAISSÉ LE PRIX D’ACCÈS À LA TÉLÉALARME À 5,10 EUROS PAR MOIS.pen<strong>de</strong>ntif autour du couet d’un interphone relié àun poste téléphonique. Encas <strong>de</strong> problème, malaise,chute ou agression, ilsuffit d’appuyer sur lemédaillon – un émetteurminiaturisé – et lacommunication estinstantanément établieavec la <strong>ce</strong>ntrale d’écoute.Le relais est pris la nuitpar les pompiers, assurantà <strong>ce</strong> servi<strong>ce</strong> une continuitéd’écoute 24h/24 et 7 jours/7.Fernand Lacorne(84 ans), encouragé parses filles à la suite d’uneimportante opération, l’aadopté. « Parfois quand60 - N°11 - Novembre 2005Hervé Dez / Le bar Floréalje me retourne dans lelit, je le déclenche sans levouloir… Je m’excuse biensûr… Une fois par mois, jeprocè<strong>de</strong> à une répétition :j’appelle, on se dit bonjouret puis voilà ! »En cas d’urgen<strong>ce</strong>, leservi<strong>ce</strong> d’écoute prévientimmédiatement lesproches (famille ouvoisins) habitant à moins<strong>de</strong> 10 km et possédantla clé du logement dubénéficiaire, et déclencheen parallèle, si c’estné<strong>ce</strong>ssaire, l’intervention<strong>de</strong>s servi<strong>ce</strong>s <strong>de</strong> secours.CLAUDE BARDAVID


Du nord au sudENTRE CONSEIL GÉNÉRAL ET COMMUNESContrats <strong>de</strong> confian<strong>ce</strong>Hervé Dez /Le bar FloréalPour assurerune plus gran<strong>de</strong>continuité àla politique duDépartementet donnerun nouveaudynamismeaux relationsentre le <strong>Conseil</strong><strong>général</strong> et lescollectivitésterritoriales,<strong>de</strong>s Contrats<strong>de</strong> développementterritorial serontdésormaisdéfinis pourtrois ans.PARMI LES AIDES DÉPARTEMENTALES : L’ENTRETIEN DES BERGES DU THÉRAIN.OUTRE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DU BEAUVAISIS, SIX AUTRES GROUPEMENTS DE COMMUNESSONT ACTUELLEMENT ENGAGÉS DANS LA NÉGOCIATION D’UN CONTRAT DE DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL.Plus question pour le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>d’apparaître comme un simple tiroir-caisse.Avec les Contrats <strong>de</strong> développement territorial(CDT), c’est un nouveau chapitre qui s’écritdans l’histoire <strong>de</strong>s relations entre le Départementet les communes ou leurs groupements, comme lescommunautés <strong>de</strong> communes et les communautésd’agglomération. Au lieu <strong>de</strong> finan<strong>ce</strong>r au coup par couples projets <strong>de</strong>s collectivités locales, le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>signera désormais avec elles <strong>de</strong>s contrats négociés surtrois ans. Une logique <strong>de</strong> partenariat qui doit mettrefin à la logique clientéliste qui tolère que les communesfrappent à la porte <strong>de</strong>s servi<strong>ce</strong>s départementaux pour<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s subventions sans aucun dialogue sur lecontenu <strong>de</strong>s projets à finan<strong>ce</strong>r. Dans le nouveau schémaproposé, à partir <strong>de</strong> <strong>ce</strong>tte année, les différents acteursdébattent et échangent. Tous doivent trouver leurintérêt : « Les communes savent que l’engagement estpérenne ; nous, on sait que les projets qu’on finan<strong>ce</strong>60 - N°11 - Novembre 2005vont dans le sens <strong>de</strong> la politique départementale.Nous voulons contractualiser les relations sur <strong>de</strong>sprogrammes qui coïnci<strong>de</strong>nt avec les orientationspolitiques du département », explique AndréVantomme, premier vi<strong>ce</strong>-prési<strong>de</strong>nt du <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>.Plus <strong>de</strong> rigueur, plus <strong>de</strong> transparen<strong>ce</strong>Les projets <strong>de</strong>s collectivités sont donc examinés <strong>de</strong>près : « On va ai<strong>de</strong>r <strong>ce</strong>lles et <strong>ce</strong>ux qui vont déclinerau plan local les objectifs du Département »,insiste l’élu. Le développement durable, l’éducation,la prévention et le logement sont autant <strong>de</strong>domaines prioritaires. Une commune qui lan<strong>ce</strong>un programme <strong>de</strong> construction d’appartementssera soutenue car elle participe à l’effort engagé auniveau départemental pour résoudre le problème dulogement. Examiner les initiatives prises aux quatrecoins du département offre une nouvelle visiond’ensemble du développement territorial. >>>19


Du nord au sudDRPOUR CONTRIBUER À LA REMISE EN ÉTATDE LA CATHÉDRALE DE BEAUVAIS,LE DÉPARTEMENT VERSERA842 000 EUROS SUR TROIS ANS.« Le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> veutpasser d’une logique <strong>de</strong>guichet à une logique<strong>de</strong> négociation sur <strong>de</strong>spriorités partagées. »DRANDRÉ VANTOMME,PREMIER VICE-PRÉSIDENT DU CONSEIL GÉNÉRAL.>>>La mise en pla<strong>ce</strong> <strong>de</strong>s CDT entraîne aussi unchangement <strong>de</strong> métho<strong>de</strong> important : « Ça oblige àprévoir et à débattre, explique Sylvie Houssin, vi<strong>ce</strong>prési<strong>de</strong>ntedu <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>. C’est un exerci<strong>ce</strong>intéressant mais difficile. Il suppose plus <strong>de</strong> rigueuret <strong>de</strong> transparen<strong>ce</strong> dans la façon dont on utilise lesfonds publics. » Concrètement, pour l’agglomérationdu Beauvaisis (28 communes regroupées,soit 75 000 habitants), sur le point <strong>de</strong> signer un<strong>de</strong>s premiers CDT, le montant total <strong>de</strong>s opérationsprévues dans le contrat s’élève à plus <strong>de</strong> 59 millions.Sur la pério<strong>de</strong> 2005-2007, le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>y contribuera à hauteur <strong>de</strong> 7,6 millions d’euros.En amont, les négociations ont fait émergerquatre priorités politiques : favoriser l’attractivitéet le développement économique, protégerl’environnement, promouvoir l’égalité <strong>de</strong>s chan<strong>ce</strong>s etaméliorer la vie quotidienne et le cadre <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>shabitants. Les projets inscrits sont donc variés :<strong>de</strong> la restauration <strong>de</strong> la cathédrale <strong>de</strong> Beauvais aufinan<strong>ce</strong>ment d’équipements sportifs <strong>de</strong> proximité, enpassant par l’aménagement <strong>de</strong>s berges du Thérainou la création d’une pépinière d’entreprises.ISABELLE FRIEDMANNUNE GARANTIE POUR LES GRANDS PROJETS DES PETITES COMMUNESA Saint-Paul (1600habitants), la constructiond’un complexe socioculturelet sportif, dontle gymnase aura unevocation intercommunale,coûtera 1,7 milliond’euros. La subventiondu CG (729 160 euros)est inscrite dans le CDTconclu avec la communautéd’agglomération duBeauvaisis. « C’estforcément intéressant <strong>de</strong>contractualiser, témoigneGérard Hédin, le maire<strong>de</strong> Saint-Paul, car on estassuré <strong>de</strong> toucher lesai<strong>de</strong>s financières. Or unecommune comme la nôtren’a pas les moyens <strong>de</strong> payerla totalité <strong>de</strong> la facture. »Le chantier <strong>de</strong> Saint-Paula démarré le 17 octobre.2060 - N°11 - Novembre 2005


Visites cantonalesÀ la rencontre <strong>de</strong> Creil,Nogent et Villers-Saint-PaulSALLE HENRI-SALVADOR,À VILLERS-SAINT-PAUL. LE MAIREDE LA COMMUNE, GÉRARD WEYN,(À D.), ÉGALEMENT VICE-PRÉSIDENTDU CONSEIL GÉNÉRAL, Y ACCUEILLEYVES ROME ET LE MAIRE DE CREILCHRISTIAN GRIMBERT (À G.).YVES ROME DEVANT LA NOUVELLEMAISON DU CONSEIL GÉNÉRALDE CREIL, AUX CÔTÉS DE TROIS DESES VICE-PRÉSIDENTS, (DE G. À D.)JEAN-CLAUDE VILLEMAIN, ALAINBLANCHARD ET GÉRARD WEYN.YVES ROME SALUE L’ÉQUIPEDU CENTRE SOCIAL GEORGES-BRASSENS ET SON DIRECTEURPASCAL GOSSELIN.RÉUNION PUBLIQUE À LAFAÏENCERIE DE CREIL.L’OCCASION D’UN ÉCHANGEDIRECT ENTRE LES CITOYENS ETLEURS REPRÉSENTANTS.PLPLPLPLprès Nivillers, Le Coudray Saint-Germer,A Montataire et, au mois <strong>de</strong> septembre,Grandvilliers, <strong>ce</strong> sont les cantons <strong>de</strong> Creil-Nogentet Creil Sud qui ont reçu, le mois <strong>de</strong>rnier, la visite duprési<strong>de</strong>nt du <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>. Deux cantons urbains,constitués <strong>de</strong>s trois seules communes<strong>de</strong> Creil, Nogent-sur-Oise et Villers-Saint-Paul.Yves Rome s’était fait accompagner par les <strong>de</strong>uxconseillers généraux du secteur, tous <strong>de</strong>ux vi<strong>ce</strong>prési<strong>de</strong>ntsdu Département : Jean-Clau<strong>de</strong> Villemain etGérard Weyn, également maire <strong>de</strong> Villers-Saint-Paul.Au menu <strong>de</strong>s trois élus, une série <strong>de</strong> rencontres avec les« for<strong>ce</strong>s vives » <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux cantons, et avec les citoyens.Dans un secteur durement frappé par le chômage, quia subi une augmentation supérieure aux moyennesnationale et départementale, les actions économiqueset sociales étaient à l’ordre du jour. Elles se sontillustrées par la visite d’une usine chimique creilloise,la société Dacral, qui emploie 75 personnes, et par<strong>ce</strong>lle du <strong>ce</strong>ntre social Georges-Brassens, qui mène <strong>de</strong>sactions exemplaires pour et avec les habitantsdu plateau Rouher <strong>de</strong> Creil.Autre temps fort <strong>de</strong> la journée, l’inauguration <strong>de</strong> laMaison du <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> <strong>de</strong> Creil, la troisième dugenre, qui traduit, comme ses homologues <strong>de</strong> Ressonssur-Matzet <strong>de</strong> Thourotte, la volonté <strong>de</strong> rapprocher leservi<strong>ce</strong> public départemental <strong>de</strong>s habitants.Enfin, comme lors <strong>de</strong>s précé<strong>de</strong>ntes visites cantonales,la journée s’est achevée par une réunion publiqueouverte à tous, et à laquelle plus <strong>de</strong> 120 citoyens<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux cantons avaient répondu présent. ■> LES CANTONSDE CREIL-NOGENT ET CREIL SUD57804 habitants3 communes, 6 collègesLes élus :• Gérard Weynconseiller <strong>général</strong><strong>de</strong> Creil-Nogent• Jean-Clau<strong>de</strong> Villemainconseiller <strong>général</strong><strong>de</strong> Creil SudtélexESTRÉES-SAINT-DENISFin <strong>de</strong> chantierLe 16 dé<strong>ce</strong>mbre serainauguré un nouveau tronçon<strong>de</strong> la départementale 200,entre l’échangeur <strong>de</strong> l’A1 àChevrières et le pont SNCF<strong>de</strong> Houdancourt. Plus <strong>de</strong> septmois <strong>de</strong> travaux – réalisés par<strong>de</strong>ux entreprises <strong>de</strong> l’Oise :Valérian (terrassement) etEurovia (chaussée) – onttransformé <strong>ce</strong>t axe trèsfréquenté, autrefois chaussée<strong>de</strong> 7 m <strong>de</strong> large, en une2 x 2 voies avec terre-plein<strong>ce</strong>ntral, <strong>de</strong> type autoroutier.Le chantier <strong>de</strong> la RD 200reprendra en avril 2006,avec la construction d’un<strong>de</strong>uxième ouvrage d’art surla ligne SNCF Paris-Lille,pour 2 millions d’euros, et lapoursuite du doublement <strong>de</strong>voies jusqu’à la RN 17.LIANCOURTNouveaucarrefour en vueÀ Rieux, commen<strong>ce</strong>, par<strong>de</strong>s travaux sur les réseauxc’est-à-dire les canalisations<strong>de</strong> gaz, d’eau, les câbles,etc., le réaménagement d’uncarrefour entre les RD 200,525 et 75. Avec plus <strong>de</strong>15 000 véhicules par joursur la RD 200, <strong>ce</strong> croisementest saturé. Les <strong>de</strong>ux feuxtricolores qui régulent lacirculation engendrent <strong>de</strong>sfiles d’attente sur 1 kmaux heures <strong>de</strong> pointe. En2007, après quelque temps<strong>de</strong> ralentissement dû auchantier – sans déviation –un échangeur avec giratoirefluidifiera le mouvement.60 - N°11 - Novembre 200521


L’ Oise en têteANDRÉ ROSENBAUMUne affaire <strong>de</strong> cœurVingt ans après l’appel <strong>de</strong>Coluche, les Restos du cœur sonttoujours là. Ils ai<strong>de</strong>nt 650 000personnes à qui ils offrent unrepas, un hébergement ou unaccompagnement à la réinsertion.Rencontre avec André Rosenbaum,prési<strong>de</strong>nt bénévole <strong>de</strong>s Restos ducœur <strong>de</strong> l’Oise.> ANDRÉ ROSENBAUMEN 6 DATES1945 : Naissan<strong>ce</strong> en Haute-Loire, dans le maquis1971 : S’installe dans l’Oise et exer<strong>ce</strong> son activitéprofessionnelle dans une gran<strong>de</strong> société<strong>de</strong> produits chimiques1995 : Après trois crises cardiaques arrête son activité1996 : Bénévole aux Restos du cœur2000 : Responsable du ramassage <strong>de</strong>s produitssur le département2004 : Élu prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s Restos du cœur <strong>de</strong> l’OiseÉric Facon / Le bar Floréal


La campagned’hiver <strong>de</strong>s Restosdu cœur va bientôtdémarrer ?André RosenbaumLa campagne d’hivercommen<strong>ce</strong> la premièresemaine du mois <strong>de</strong>dé<strong>ce</strong>mbre et dure16 semaines. Nousdébuterons, avec nos 400bénévoles, le 5 dé<strong>ce</strong>mbreet, en fonction <strong>de</strong>s lieux,la distribution s’étaleradu 5 au 10. L’an <strong>de</strong>rnier,5 344 personnes étaientinscrites dans l’Oise. Celareprésente, en fonctiondu quota familial, 6 200parts servies par semaine.Les bénéficiaires doivents’inscrire dans les <strong>ce</strong>ntrestrois semaines avant.D’où proviennent les<strong>de</strong>nrées ?A.R. Notre organisationnationale nous fournit80% <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées qui sontstockées dans les entrepôtsdépartementaux, les20% restants sont à notrecharge. Ils proviennent<strong>de</strong>s surplus européens duPAED [Plan européend’ai<strong>de</strong> aux plus démunis,ndlr], mais son budget faitpasser la part <strong>de</strong> la Fran<strong>ce</strong><strong>de</strong> 48 millions à 38 millionsd’euros en raison <strong>de</strong> l’entrée<strong>de</strong> dix nouveaux pays dansl’UE. Cela représente troismillions <strong>de</strong> repas en moinsd’un coup.Comment vousorganisez-vous pourtrouver les produitscomplémentaires ?A.R. Nous avons créé, il ya <strong>de</strong>ux ans, une équipe <strong>de</strong>“ramasse” qui passe dans« Nous avons toujours besoin<strong>de</strong> bénévoles. Pour <strong>ce</strong>la, il suffit<strong>de</strong> se présenter dans l’un <strong>de</strong>s23 <strong>ce</strong>ntres ou <strong>de</strong> prendre contactpar téléphone au 03 44 69 24 90. »les usines, les entrepôts,les supermarchés prendrepossession <strong>de</strong>s surplus.Cela arrange beaucoup <strong>de</strong>mon<strong>de</strong> que nous passionsramasser gratuitement<strong>ce</strong>s produits qui sont <strong>de</strong>sproduits consommables et<strong>de</strong> qualité car il faut payerpour pouvoir jeter <strong>de</strong> lamarchandise.Combien <strong>de</strong> points<strong>de</strong> distribution surl’Oise ?A.R. Nous avons 23<strong>ce</strong>ntres <strong>de</strong> distributionsur le département, et surCompiègne un camionitinérant ainsi qu’unrelais bébé totalementindépendant.Comment évaluezvousla situationsociale ?A.R. Tendue. Nousavons une augmentationimportante du nombre <strong>de</strong>personnes en difficulté.Notre baromètre c’estle nombre <strong>de</strong> RMI.Nous sommes passés<strong>de</strong> 9 500 rmistes sur ledépartement à plus <strong>de</strong>13 000 en l’espa<strong>ce</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxans. L’année <strong>de</strong>rnière, ona eu un accroissement<strong>de</strong> 10% d’inscrits. Cetteannée, nous pensons que10 à 12% <strong>de</strong> personnessupplémentaires vonts’inscrire aux Restos. Jesuis très inquiet…Qui sont lespersonnes quiviennent auxRestos ?A.R. Nous constatonsl’arrivée <strong>de</strong> personnesretraitées et surtout <strong>de</strong>familles d’ouvriers avec<strong>de</strong>s petits salaires. Avoirun salaire n’empêche pasd’être aux Restos, par<strong>ce</strong>qu’avec un temps partiel <strong>de</strong>20 ou 30 heures, on ne peutpas vivre. De plus en plus<strong>de</strong> jeunes également, <strong>de</strong>sfemmes isolées avecun enfant…Que vousapportent-ils ?A.R. Beaucoupà commen<strong>ce</strong>r par <strong>de</strong> lachaleur humaine. Personnen’est à l’abri <strong>de</strong> la misère.Il n’est pas rare <strong>de</strong> voir<strong>de</strong>s gens, dans le besoinextrême, s’entrai<strong>de</strong>r. Ilsarrivent à se donner uncoup <strong>de</strong> main, alors qu’ilssont dans la mouise, c’estformidable. Ce qui nousfait énormément plaisir,c’est quand on vient nousvoir pour nous dire : « Lasemaine prochaine, je neviens plus, j’ai trouvé dutravail. »L’ai<strong>de</strong> à lapersonne…A.R. C’est notre leitmotiv,aux Restos. Nous aidonsà remplir les papiers,à s’y retrouver dans60 - N°11 - Novembre 2005les difficultés <strong>de</strong> la viequotidienne, nous allonsfaire <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> aux <strong>de</strong>voirsauprès <strong>de</strong>s jeunes, nousorganisons <strong>de</strong>s rencontresoù chacun peut s’exprimer.Si le désespoir est souventtrès grand, la discussionpermet <strong>de</strong> débloquer pasmal <strong>de</strong> choses.Commentle <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>vous ai<strong>de</strong>-t-il ?A.R. Nous avons un bondialogue. Il nous alloue unesubvention <strong>de</strong> frais<strong>de</strong> fonctionnement.Ainsi, nous comptonsacquérir bientôt unvéhicule. L’ai<strong>de</strong> du <strong>Conseil</strong><strong>général</strong> nous a égalementpermis <strong>de</strong> faire partir<strong>ce</strong>t été 35 enfantsen vacan<strong>ce</strong>s.Votre plus grandsouhait ?A.R. Qu’on n’ait plusbesoin <strong>de</strong> nous, qu’il n’y aitplus <strong>de</strong> bénéficiaires et quedu jour au len<strong>de</strong>main lesRestos du cœur mettent laclé sous la porte. Mais ça jecrois, c’est une utopie…PROPOS RECUEILLISPAR CLAUDE BARDAVIDCONTACTRestos du cœurSiège départemental111, rue Émile-Zola60 250 BuryTél. : 03 44 69 24 9023


Ils font l’OiseMARIE-LINE DUFRESNESDes livres pour ouvrir les espritsMarie-Line Dufresnes connaît les goûts littéraires <strong>de</strong>s 250 adhérents <strong>de</strong> la bibliothèque municipaled’Ansauvillers. « On les aiguille sur <strong>ce</strong> qu’ils aiment mais on essaie aussi <strong>de</strong> leur ouvrir <strong>de</strong> nouveauxhorizons », explique <strong>ce</strong>tte passionnée <strong>de</strong> lecture. A 49 ans, elle dévore toujours avec autantd’appétit – <strong>de</strong>ux livres par semaine - les romans et les essais. Ses goûts sont éclectiques. Sapriorité est <strong>de</strong> séduire les jeunes : « On accueille tous les lundis une classe d’élèves du primaire, onleur lit <strong>de</strong>s livres et on participe aux animations telles que les Contes d’automne et le Printemps <strong>de</strong>spoètes. » En plus <strong>de</strong> son fonds <strong>de</strong> 3000 livres, la bibliothèque prêtera, à partir <strong>de</strong> 2006, <strong>de</strong>s CD <strong>de</strong>musique. Un moyen, peut-être, d’attirer les ados.Bibliothèque d’Ansauvillers, ouverte les mercredis <strong>de</strong> 14 à 16 heureset les vendredis <strong>de</strong> 17 à 19 heures.Hervé Dez / Le bar Floréal Hervé Dez / Le bar FloréalPIERRE CARRARAPas <strong>de</strong> retraitepour le combattant <strong>de</strong> l’emploiIngénieur géophysicien dans la recherche pétrolière, Pierre Carrara a passé 35 ans <strong>de</strong> sa vie àl’étranger, foulant le sol <strong>de</strong> 86 pays différents… une bougeotte qui ne présageait pas une retraitesé<strong>de</strong>ntaire. Et pourtant, en fin <strong>de</strong> carrière, il a découvert, par la fa<strong>ce</strong> noire, la gestion <strong>de</strong>s ressour<strong>ce</strong>shumaines. « J’ai dû mettre en œuvre un plan <strong>de</strong> li<strong>ce</strong>nciements, j’ai été affolé par le nombre <strong>de</strong>chômeurs dans la région », confie-t-il. Fort <strong>de</strong> <strong>ce</strong>tte <strong>de</strong>rnière expérien<strong>ce</strong>, il consacre sa retraite,<strong>de</strong>puis 1995, à la lutte contre le chômage : conseiller municipal et prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> trois associations,Recherche emploi Bury (REB), Centre <strong>de</strong> regroupement <strong>de</strong> l’emploi et du social (CRES), Réseaucoup <strong>de</strong> main (RCM). Avec 120 à 140 fiches <strong>de</strong> paie pour les trois structures, il pilote bénévolementune entreprise qui donne <strong>de</strong>s résultats : le maire <strong>de</strong> Bury a même délégué à REB le suivi du RMI. Lenombre d’allocataires est passé <strong>de</strong> 60 en 2000, à moins <strong>de</strong> 20 en 2005.REB : 03 44 26 05 06, CRES : 03 44 69 33 36, RCM : 03 44 64 42 80.ANNE-MARIE FRAISSEL’équité au cœurCitoyenne française, Anne-Marie Fraisse est médiatri<strong>ce</strong> pénale <strong>de</strong>puis 6 ans. Citoyenne dumon<strong>de</strong>, elle milite <strong>de</strong>puis 30 ans à l’Association <strong>de</strong>s chrétiens pour l’abolition <strong>de</strong> la torture(ACAT) et dirige, à Beauvais, le Comité catholique contre la faim et pour le développement(CCFD). Scout, elle s’est engagée 10 ans chez les Gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Fran<strong>ce</strong>. Professeur <strong>de</strong> collège, ellepréférait « les classes en difficulté scolaire ». A 63 ans, c’est avec son ac<strong>ce</strong>nt chantant « du midimoins le quart », importé <strong>de</strong>s Cévennes, que <strong>ce</strong>tte retraitée dynamique défend un militantismeindissociable <strong>de</strong> sa foi : « Mon engagement <strong>de</strong> chrétien est dans la vie sociale. » Dernièreinitiative en date, la création, en février 2003, <strong>de</strong> l’association Commer<strong>ce</strong> Équitable SolidaritéNord-Sud et l’ouverture d’une boutique, baptisée « Un mon<strong>de</strong> équitable ».Un mon<strong>de</strong> équitable, 52 rue <strong>de</strong> la Ma<strong>de</strong>leine, Beauvais.André Lejarre/ Le bar FloréalHervé Dez / Le bar Floréal2460 - N°11 - Novembre 2005


Hervé Dez / Le bar FloréalGUILLAUME SERGEANTEn savoir plus pour en faire plusAvez-vous déjà croisé l’envirocar ? La remorque <strong>de</strong> l’association « En savoir plus »bala<strong>de</strong> aux quatre coins du département les ac<strong>ce</strong>ssoires né<strong>ce</strong>ssaires à l’observation<strong>de</strong> notre environnement. Elle s’adresse aux enfants comme aux adultes.Depuis 1992, Guillaume Sergeant met les questions environnementales sur la table :tri sélectif, qualité <strong>de</strong> l’eau, nuisan<strong>ce</strong> sonore… Le sujet est dans l’air. « On constateune évolution dans la per<strong>ce</strong>ption <strong>de</strong>s problèmes, explique <strong>ce</strong> jeune père <strong>de</strong> famille,mais sans pour autant qu’il y ait forcément une évolution <strong>de</strong>s comportements. »C’est son nouveau défi. Sa métho<strong>de</strong> : « On ne se présente pas comme ayantla bonne réponse, mais on met l’enfant dans une situation <strong>de</strong> réflexion, à la recherche<strong>de</strong> la solution par lui-même. » 13 ans après sa création par un groupe d’étudiantsen scien<strong>ce</strong>s <strong>de</strong> la vie, « En savoir plus » emploie maintenant 5 personnes. Toujoursbénévole, Guillaume Sergeant poursuit son combat : « Quand on a pris conscien<strong>ce</strong><strong>de</strong>s problèmes environnementaux, c’est important <strong>de</strong> transmettre son savoir,on est tous responsables et acteurs. »En savoir Plus : 03 22 47 17 77 ; ensavoirplus@free.frHervé Dez / Le bar FloréalCÉLINA MOLINAElle se mouille pour les autresPassionnée <strong>de</strong> natation ? Non ! À 46 ans, Célina Molina, la prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> l’Ententeaquatique Nogent-Villers – réélue le 18 octobre – assume très bien sa « trouille » <strong>de</strong>l’eau ! Maman <strong>de</strong> trois bons nageurs, c’est ailleurs qu’elle trouve la motivation qui,tous les jours, la conduit dans les locaux <strong>de</strong> l’association. Animer la vie d’un club <strong>de</strong>natation, qui compte 700 adhérents, c’est un boulot à plein temps : « Le mercredi,il faut accueillir les 300 enfants <strong>de</strong> l’école <strong>de</strong> natation, on organise aussi <strong>de</strong>s soiréescostumées, <strong>de</strong>s fêtes à Noël… », explique-t-elle. Pour entretenir une ambian<strong>ce</strong> àla fois festive, sportive et familiale, la prési<strong>de</strong>nte est épaulée par « une équipe <strong>de</strong>bénévoles extraordinaires ». Depuis 9 ans qu’elle fait partie <strong>de</strong> <strong>ce</strong>tte gran<strong>de</strong> famille,Célina Molina a vu émerger <strong>de</strong>s champions. Elle souhaite aussi que le club s’adresseau plus grand nombre : handisport, aqua-jogging et séan<strong>ce</strong>s d’aquaphobie… même<strong>ce</strong>ux qui ont peur <strong>de</strong> l’eau ont leur pla<strong>ce</strong> à l’Entente aquatique.Entente aquatique Nogent-Villiers - 03 44 55 48 80Hervé Dez / Le bar Floréal60 - N°11 - Novembre 200525


Itinéraires loisirsL’OISE À CHEVALUn label pour le tourisme26Réputée pour ses activités équestres,l’Oise offre à tous les publics l’occasion<strong>de</strong> découvrir ses richesses lors <strong>de</strong>promena<strong>de</strong>s à cheval. Premier <strong>ce</strong>ntreà re<strong>ce</strong>voir le label « Tourisme ÉquestreOise », Les chevaux d’Agnetz ont unelongue expérien<strong>ce</strong> <strong>de</strong> l’activité.Àl’orée <strong>de</strong> la forêt <strong>de</strong> Hez-Froidmont, Leschevaux d’Agnetz bénéficient d’un site idéalpour pratiquer le tourisme équestre. Uneactivité en plein essor dans l’Oise, territoireparticulièrement accueillant pour les amateurs <strong>de</strong>bala<strong>de</strong>s à cheval. « Nous avons la chan<strong>ce</strong> d’avoir <strong>de</strong>sforêts extraordinaires et ouvertes aux chevaux, ainsique <strong>de</strong>s plaines également fabuleuses à découvrir »,raconte Lauren<strong>ce</strong> Denis, gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> tourisme équestre<strong>de</strong>puis 10 ans. Lorsque Les chevaux d’Agnetz proposent<strong>de</strong>s randonnées à thème, c’est elle qui accompagne.Cueillette <strong>de</strong> champignons, Halloween, Noël, muguet du1 er mai… toutes les huit semaines, l’occasion se présente<strong>de</strong> passer une journée ou une soirée conviviale au cours<strong>de</strong>squelles les animations agrémentent la promena<strong>de</strong>.Prochaine sortie le 21 novembre avec une randonnéecampagnar<strong>de</strong> ; bala<strong>de</strong> <strong>de</strong> 6 heures à travers plaineset forêts avec une pause déjeuner autour d’un pot-aufeu.En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s journées complètes, Les chevauxd’Agnetz emmènent également les promeneurs pour uneà trois heures, à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. L’occasion d’un premieressai lorsqu’on est un cavalier débutant. « Lorsqu’unparticipant n’est jamais monté, nous le testons un peuen carrière avant <strong>de</strong> partir, et nous restons au pas avecles débutants, explique Stéphane Houitte, prési<strong>de</strong>nt,quant à l’équipement, la bombe est obligatoire etl’animateur choisit le cheval en fonction <strong>de</strong> la staturedu cavalier. » Une fois conquis, les plus mordus pourrontpasser <strong>de</strong>s week-ends estivaux avec nuit indienne sousles tipis <strong>de</strong>s Chevaux d’Agnetz, ou partir en randonnéeplusieurs jours dans l’Oise.MARIE PAIRECONTACTLes chevaux d’Agnetz, rue Gaston-Pau<strong>ce</strong>llier03 44 78 19 79Tarifs : 16 € l’heure, 30 € la <strong>de</strong>mi-journéeet 50 € la journée (réduction pour les groupes)60 - N°11 - Novembre 2005> DEPUIS LA FERMEDE LA TAULETTE,LES PROMENADESEN WEEK-END VOUSFERONT DÉCOUVRIRPIERREFONDS SOUSUN AUTRE ANGLE.POUR LES BALADESPLUS COURTES ETLES PROMENADESEN ATTELAGE, LEPAYS DES SOURCESOFFRE DES SENTIERSACCUEILLANTS.ECURIES DE LA TAULETTE,FERME DE LA TAULETTE ÀLASSIGNY.TÉL. : 03 44 43 63 76> LES CHEVAUX DU MONT-HUBERTVOUS EMMÈNENT DANS LA FORÊT DE CHIRYPOUR UNE JOURNÉE, DANS CELLE DE LAIGUEPOUR LE WEEK-END, AVEC NUIT EN GÎTE ÀSAINT-CRÉPIN.ECURIES DU MONT-HUBERT20, RUE DU MARAIQUAIS À CHIRY-OURSCAMP.TÉL. : 03 44 76 97 98DR Hervé Dez / Le bar Floréal


équestreLASSIGNYAGNETZCHIRY-OURSCAMPGOUVIEUX> TEO : UN LABELQUALITÉ POURLE TOURISMEÉQUESTREMis en pla<strong>ce</strong> par le Comité Départementaldu Tourisme <strong>de</strong> l’Oise, le label « TourismeÉquestre Oise » (TEO) a pour objectifs <strong>de</strong>valoriser et d’ouvrir <strong>ce</strong>tte activité au plusgrand nombre. Il garantit <strong>de</strong>s prestationsqualifiées en termes d’accueil, <strong>de</strong> sécurité<strong>de</strong> la pratique et <strong>de</strong> servi<strong>ce</strong>s auprès <strong>de</strong>sclientèles touristiques, du débutant auconfirmé. Le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> <strong>de</strong> l’Oisepropose une ai<strong>de</strong> financière aux <strong>ce</strong>ntresdésireux <strong>de</strong> réaliser d’éventuels travauxd’amélioration en vue d’obtenir <strong>ce</strong> label.Le CDTO en assure, quant à lui, la promotionet prochainement la commercialisation.D’ici la fin <strong>de</strong> l’année 2005, d’autres <strong>ce</strong>ntresoffriront un accueil « TEO ».Hervé Dez / Le bar FloréalHervé Dez / Le bar Floréal> ENTRE LES HAUTS DE PRÉCY,LES ÉTANGS DE COYE-LA-FORÊT, LA FORÊTDE CHANTILLY ET L’ABBAYE DE ROYAUMONT,LE CERCLE HIPPIQUE DE GOUVIEUX ESTUN POINT DE DÉPART VERS LES RICHESSESDU SUD DE L’OISE.CERCLE HIPPIQUE DE GOUVIEUX7 BIS RUE DE LA DAGUENETTETÉL. : 03 44 57 31 08DR


SportsASSOCIATION SILHOUETTE“Forme &convivialitéMoins violente et plus conviviale que le fitness, la gymnastiquevolontaire compte près <strong>de</strong> 6500 a<strong>de</strong>ptes dans l’Oise.À Rantigny, le succès <strong>de</strong> l’association Silhouette ne se dément pas.Lelong <strong>de</strong>s gradins du gymnase, elles sont prèsd’une <strong>ce</strong>ntaine à attendre que la séan<strong>ce</strong> démarreet la salle s’emplit <strong>de</strong> leurs discussions animées. Icicomme dans toutes les sections <strong>de</strong> gymnastiquevolontaire, les femmes sont largement majoritaires :parmi les 200 li<strong>ce</strong>nciés, on ne compte que quatre hommes.L’animatri<strong>ce</strong>, Marie-Christine Aubert, prépare le casqueavec micro qu’elle utilise pour que tout le mon<strong>de</strong> l’enten<strong>de</strong>dans la salle. « Cette activité m’intéresse par<strong>ce</strong> qu’elle est<strong>ce</strong>ntrée sur la santé et la convivialité. Et la gymnastiquevolontaire touche aussi bien les parents avec leur bébé queles personnes âgées, un public auprès duquel j’interviensdans le cadre <strong>de</strong>s ateliers équilibre mis en pla<strong>ce</strong> enpartenariat avec la CRAM », raconte-t-elle. Ces ateliers<strong>de</strong>stinés aux personnes âgées leur proposent <strong>de</strong> travaillersur les problèmes d’équilibre pour prévenir les chutes.La musique est lancée, Marie-Christine commen<strong>ce</strong> lesexerci<strong>ce</strong>s. Parmi les participantes, Barbara Roskoschny,33 ans, constate la différen<strong>ce</strong> avec la salle <strong>de</strong> fitnessqu’elle fréquentait : « Ici c’est chaleureux et la prof nousexplique comment on fait travailler les muscles, il y a unsuivi que j’apprécie. » Les adhérentes n’ont pas le temps<strong>de</strong> s’ennuyer avec Marie-Christine, qui mène son coursavec énergie. Après quelques échauffements, les élèvesprennent un tapis <strong>de</strong> sol pour quelques abdos-fessiers.2860 - N°11 - Novembre 2005Variées, les séan<strong>ce</strong>s <strong>de</strong> gymnastique volontaire mêlentles techniques, du step au stretching en passant par ladanse ou l’utilisation <strong>de</strong> <strong>ce</strong>r<strong>ce</strong>aux, ballons et bra<strong>ce</strong>letslestés ; avec pour objectif un travail global sur l’entretiendu bien-être physique et psychique <strong>de</strong> l’individu. Une <strong>de</strong>sanciennes <strong>de</strong> Rantigny, Colette Mahieux, y a trouvé leremè<strong>de</strong> à l’ennui dont elle souffrait une fois arrivée à laretraite : « L’ambian<strong>ce</strong> est plaisante et j’ai besoin <strong>de</strong> voirdu mon<strong>de</strong>. J’apprécie l’activité par<strong>ce</strong> qu’on ne fait jamaistout à fait la même chose et que <strong>ce</strong>la est bon pour monéquilibre. » Comme 564 000 Français, elle a été séduite par<strong>ce</strong>tte approche <strong>de</strong> l’activité physique, loin <strong>de</strong> tout esprit<strong>de</strong> performan<strong>ce</strong>. Née en 1953, la fédération d’Éducationphysique et <strong>de</strong> Gymnastique volontaire est l’une <strong>de</strong>s raresfédérations non compétitives <strong>de</strong> Fran<strong>ce</strong>. Avec <strong>de</strong>s effectifsqui ont augmenté <strong>de</strong> 50 % <strong>ce</strong>s dix <strong>de</strong>rnières années, ellearrive au 3 e rang <strong>de</strong>s fédérations nationales <strong>de</strong>rrière lefootball et le tennis ! La preuve que les Français se soucient<strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> leur santé.MARIE PAIREComité départemental<strong>de</strong> Gymnastique Volontaire <strong>de</strong> l’Oise - Nicole Varé3, rési<strong>de</strong>n<strong>ce</strong> du Relais <strong>de</strong> Poste 60290 RantignyTél./fax 03 44 56 34 42co<strong>de</strong>p60.epgv@wanadoo.frAndré Lejarre / Le bar Floréal


“Parole<strong>de</strong> passionnéAndré Lejarre / Le bar FloréalQuelle est la philosophie <strong>de</strong>la gymnastique volontaire ?La gymnastique volontaireest le sport-santé. Il s’agitd’une activité dou<strong>ce</strong>, axée surl’entretien <strong>de</strong> la forme, et quis’adresse à tout le mon<strong>de</strong>.Les cours sont <strong>de</strong>stinésaux enfants à partir <strong>de</strong>3 ans, comme aux personnesâgées, avec <strong>de</strong>s activitésspécifiquement développéespour chaque âge.Quel est le rôle du comitédépartemental que vousprési<strong>de</strong>z ?Notre but est <strong>de</strong> promouvoirle développement <strong>de</strong> <strong>ce</strong>ttediscipline. D’abord, nousapportons notre soutien auxsections du département.Toute association quisouhaite s’affilier à lafédération peut bénéficier<strong>de</strong> notre ai<strong>de</strong> pour lesdémarches administrativeset nous les accompagnonsensuite autant que possible.Les dirigeants commeles animateurs peuventtéléphoner ou envoyerun mail lorsqu’ils ont uneNICOLE VARÉ,PRÉSIDENTE DU COMITÉDÉPARTEMENTALDE GYMNASTIQUE VOLONTAIREquestion, et je m’effor<strong>ce</strong> d’yrépondre dans les 48h. Ils ontégalement accès sur pla<strong>ce</strong>à un fonds documentaireconstitué <strong>de</strong> livres, CD etvidéos. Nous organisonsaussi <strong>de</strong>s journées <strong>de</strong>formation continue quipeuvent con<strong>ce</strong>rner l’animationcomme la gestion <strong>de</strong>ssections.Quels sont vos projets <strong>de</strong>développement ?Au niveau <strong>de</strong> l’Oise, le nombre<strong>de</strong> sections est passé <strong>de</strong> 102à 99 en 2004/2005, et lenombre d’adhérents <strong>de</strong> 6660à 6458. Il faut donc fairemieux connaître nos activités.Mon objectif est également<strong>de</strong> reprendre contact avecnos animateurs pour lesremotiver et leur donner envie<strong>de</strong> suivre nos formationsafin <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s chosesnouvelles à leurs adhérents.Depuis un an que je suisprési<strong>de</strong>nte du comité, je mesuis efforcée <strong>de</strong> me mettreà leur écoute. Cela portedou<strong>ce</strong>ment ses fruits,donc je continue !en bref> 11 DÉCEMBRECreilloise VTT, 10 e !Ren<strong>de</strong>z-vous habituel <strong>de</strong>s vététistes et randonneurspé<strong>de</strong>stres, la creilloise <strong>de</strong> VTT se tiendra ledimanche 11 dé<strong>ce</strong>mbre. L’Union <strong>de</strong>s Randonneurset Cyclotouristes creillois invite petits et grands àparcourir les circuits mis en pla<strong>ce</strong> au départdu gymnase Jules-Urhy. Quatre parcours<strong>de</strong> 8, 12, 16 et 20 km atten<strong>de</strong>nt les marcheurs. Deleur côté, les vététistes suivront un circuit vallonnéen forêt d’Halatte, <strong>de</strong> 15, 30, 45 ou 60 km.Près <strong>de</strong> 400 participants, dont un tiers <strong>de</strong>marcheurs, sont attendus. Départs entre 8h et10h30. Tarifs : 1 € pour les li<strong>ce</strong>nciés, 3 € pour lesnon li<strong>ce</strong>nciés. L’inscription peut se faire sur pla<strong>ce</strong>ou en prenant contact avec l’URCC.URCC - Daniel Lemoineda.lemoine@wanadoo.fr06 87 73 42 03> 17 DÉCEMBRELe défi <strong>de</strong> l’Oise à la nageLes courageux et les amateurs <strong>de</strong> spectaclenocturne sont attendus à Creil le 17 dé<strong>ce</strong>mbrepour la traditionnelle traversée <strong>de</strong> l’Oise à la nage.À partir <strong>de</strong> 17 heures, les participants partirontchacun leur tour <strong>de</strong> la pla<strong>ce</strong> Carnot pour rejoindrela berge qui lui fait fa<strong>ce</strong>. Harnachés et reliés à uneembarcation par sécurité, les nageurs ne portentpas <strong>de</strong> combinaison; une contrainte <strong>de</strong>stinée àaugmenter les difficultés d’évolution dans uneeau qui dépasse rarement les 6° à <strong>ce</strong>tte époque.Organisée par les sauveteurs <strong>de</strong> Creil, <strong>ce</strong>ttemanifestation né<strong>ce</strong>ssite <strong>de</strong>s précautions préalables.Les participants <strong>de</strong>vront fournir un <strong>ce</strong>rtificatmédical, passer un test une semaine avant pourvérifier leur aptitu<strong>de</strong> à nager en eau froi<strong>de</strong> et selivrer à une <strong>de</strong>uxième visite médicale sur pla<strong>ce</strong>avant le départ. L’année <strong>de</strong>rnière, une vingtaine<strong>de</strong> nageurs ont participé à l’épreuve, admiréepar 1500 spectateurs.Christian Cosme03 44 66 94 3560 - N°11 - Novembre 200529


Culture / bons plansTÉMOIGNAGEÊtre enfant dans l’Oiseau XIX e sièclePETITE FILLE ENDIMANCHÉE, PAR CHARLESCOMMESSY, PHOTOGRAPHE BEAUVAISIEN.Bébés, pour <strong>ce</strong>rtains abandonnés, écoliers en rangsserrés, enfants <strong>de</strong>s villes à l’usine, tissant <strong>de</strong>s tapis àBeauvais, enfants <strong>de</strong>s champs ramassant les betteraves,voici une exposition rare donnant la parole à <strong>ce</strong>ux quien leur temps eurent si peu les égards <strong>de</strong> la société, etmême <strong>de</strong> leurs propres familles. Pour retra<strong>ce</strong>r <strong>ce</strong>s annéescourant <strong>de</strong> Napoléon à 1918, sont présentés clichés,mobilier scolaire, documents écrits grâ<strong>ce</strong> auxquels lesplus jeunes découvriront l’art <strong>de</strong>s pleins et <strong>de</strong>s déliés sicher à leurs grands-parents. Apparaît aussi une étonnanteleçon <strong>de</strong> morale enseignée à Crépy-en-Valois vers 1805 :« L’enfant le plus à plaindre est un enfant gâté […] ».Pour ne pas oublier qu’autrefois, il y a peu <strong>de</strong> temps auregard <strong>de</strong> l’Histoire, l’enjeu essentiel <strong>de</strong> l’enfan<strong>ce</strong> était,pour la plupart, bourgeoisie ex<strong>ce</strong>ptée, <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir adulteau plus vite, donc actif, « productif ». Comme le souligneYves Rome en avant-propos, « fruit <strong>de</strong> la pénétration <strong>de</strong>sidées humanistes et républicaines, et <strong>de</strong>s combats politiques, <strong>ce</strong>tte longue conquête <strong>de</strong>sdroits <strong>de</strong> l’enfant […] mérite encore d’être affirmée ici ou ailleurs <strong>de</strong> par le mon<strong>de</strong> ».Du 18 novembre au 19 mai (lundi au vendredi<strong>de</strong> 9h à 18h), aux Archives départementales à Beauvais. Entrée libre.CONTACT 03 44 12 14 80BONNES FEUILLES« Vers le parc Jean-Jacques Rousseau »Classé monumenthistorique en 1939, le parcJean-Jacques-Rousseau,à Ermenonville, <strong>de</strong>meureun lieu méconnu voireoublié et… en proie auxherbes folles, malgré lesouvenir prestigieux dupenseur <strong>de</strong>s Lumièresqui arpenta au cours <strong>de</strong>s<strong>de</strong>rnières semaines <strong>de</strong> savie <strong>ce</strong> jardin à l’anglaiseconçu par l’un <strong>de</strong> sesadmirateurs, le marquis <strong>de</strong>Girardin, dans un <strong>de</strong>sseinphilosophique. Acquéreuren 1985, le <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>souhaite aujourd’huiredorer <strong>ce</strong>s parterres finXVIII e , et la publicationd’un ouvrage historiquegrand public participe <strong>de</strong><strong>ce</strong> projet. Précisémentdocumenté, agrémenté<strong>de</strong> citations littéraires,illustré d’une iconographieancienne et <strong>de</strong> photosré<strong>ce</strong>ntes, <strong>ce</strong> récit sonnecomme une invite à venirdéambuler autour <strong>de</strong>l’île <strong>de</strong>s Peupliers, entrefabriques et prairiesouvertes à la promena<strong>de</strong>tous les après-midi sansex<strong>ce</strong>ption.Un ouvrage <strong>de</strong> BaptisteRahal, aux éditionsdu <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>,disponible à l’accueildu parc et dans lessites touristiques dudépartement (15 euros).CONTACT > 03 44 54 96 673060 - N°11 - Novembre 2005en bref> PONT-SAINTE-MAXENCEBelles lettresL’écrivain Jacques Lacarrièreadmire en lui « <strong>ce</strong>t artd’habiller les mots <strong>de</strong> vêturesd’ange, <strong>de</strong> peupler le ciel <strong>de</strong>spages <strong>de</strong> nuages somptueux,<strong>de</strong> sensuelles volutes » :le célèbre calligraphed’origine irakienne HassanMassoudy est l’hôte <strong>de</strong> labibliothèque municipale <strong>de</strong>Pont-Sainte-Maxen<strong>ce</strong>. Surles murs, comme échappées<strong>de</strong>s rayonnages <strong>de</strong> livres,ses arabesques tracées aucalame offrent une singulièreapproche <strong>de</strong> la poésie.Exposition du 26novembre au 3 dé<strong>ce</strong>mbre,démonstration par l’artistele samedi 3 à 14h.CONTACT> 03 44 31 71 71> THOUROTTEFey<strong>de</strong>au sur lesplanchesL’heure <strong>de</strong>s trois coups asonné pour la troupe <strong>de</strong>quatorze comédiens amateursbaptisée Timeo-No (ou « jene crains pas »), formée en2001 au sein <strong>de</strong> l’associationThourotte Amitié Accueil, quirépète <strong>de</strong>puis un an « Gibier<strong>de</strong> Poten<strong>ce</strong> » <strong>de</strong> Fey<strong>de</strong>au,comédie-bouffe en un acte,<strong>de</strong> 1883, dite « la piè<strong>ce</strong> aux120 éclats <strong>de</strong> rire ». Unassassin qui hante les rues<strong>de</strong> Paris, une étoile d’opérettenommée Pépita Lamballe,un jeune usurpateur, lecommissaire Dubrochard :à chacun son rôle, et quel’enquête commen<strong>ce</strong>…26 novembre à 20h30, salleSaint-Gobain à Thourotte.Tarif : 6 euros, surréservation.CONTACT> 03 44 96 08 98


COMÉDIE MUSICALELa Petite Filleaux allumettes« Il faisait effroyablement froid ; il neigeait <strong>de</strong>puis lematin ; le soir approchait, le soir du <strong>de</strong>rnier jour <strong>de</strong>l’année. Au milieu <strong>de</strong>s rafales, par <strong>ce</strong> froid glacial, unepauvre petite fille marchait dans la rue : elle n’avaitrien sur la tête, elle était pieds nus. » Ainsi commen<strong>ce</strong>le conte d’An<strong>de</strong>rsen, réécrit en musique, façonBroadway, dans <strong>ce</strong> spectacle inventif consacré parune tournée nationale. Arrivent sur scène Mamy Féeet ses trois allumettes <strong>de</strong> la chan<strong>ce</strong>, puis Papy Boutik,qui tourbillonnent en chantant autour <strong>de</strong> Charlotte,l’héroïne, dont l’histoire « miraculeuse » offre pour joliemorale, à méditer <strong>de</strong> 6 à 106 ans, l’inestimable valeur<strong>de</strong> l’amour d’une famille.Mercredi 7 dé<strong>ce</strong>mbre à 20h30, Théâtre impérial<strong>de</strong> Compiègne. Plein tarif <strong>de</strong> 15 à 53 euros.CONTACT > 0 825 000 674 / www.theatre-imperial.comCREILLa ville aux livresOpération à livreouvert ! Les mots, petitset gros, en phrases ouen bulles, en prose ouen rime, édités ou àinventer, envahissent lesrues <strong>de</strong> Creil six joursdurant, le temps du 14 eSalon du livre et <strong>de</strong> laBD sur le thème « Rêverun autre mon<strong>de</strong> ».Comme un inventaireà la Prévert, il y aura :quelque 7000 titres envente, sélectionnés dansl’actualité <strong>de</strong>puis un an(romans, BD, loisirs,jeunesse, scien<strong>ce</strong>s,arts…), <strong>de</strong>s auteurs,illustrateurs et conteurspour les dédica<strong>ce</strong>r,pour débattre et <strong>lire</strong>,en musique s’il vousplaît, mais aussi moultactions pédagogiques,un festival du film<strong>de</strong> scien<strong>ce</strong>-fictionau cinéma Pathé<strong>de</strong> Montataire, <strong>de</strong>la calligraphie, <strong>de</strong>sexpositions Jules Verneou éco-citoyenneté, <strong>de</strong>sDÉTAIL DE L’AFFICHE RÉALISÉPOUR LE SALON PAR L’AUTEURDE BD NICOLAS BARRAL.stands associatifs lessamedi 19 et dimanche20, et le journal dusalon rédigé toutesles <strong>de</strong>mi-journéesavec votre concours,visiteurs… n’oubliez pasvotre plume.Du mardi 15 au dimanche20 novembre,La Faïen<strong>ce</strong>rieet divers lieux <strong>de</strong> Creil.CONTACT > 03 44 25 19 08 /www.lavilleauxlivres.comDimanche 4 dé<strong>ce</strong>mbre à 14h30, Élispa<strong>ce</strong> <strong>de</strong> Beauvais.Tarifs : adultes 25 ou 30 euros ; enfants (-12 ans) 20 euros.CONTACT > 03 44 45 63 36 / www.fran<strong>ce</strong>billet.comPOUR TOUSLe cirque <strong>de</strong> Chine au fémininXiao Ling, c’est le nom mystérieux, magique à lui seul, d’une troupe <strong>de</strong> vingt jeunes filles du Soleillevant, venues ex<strong>ce</strong>ptionnellement faire leur cirque dans l’Oise. Point <strong>de</strong> tigres rugissants nid’éléphants obéissants sur la piste <strong>ce</strong> soir, mais <strong>de</strong>s diabolos, <strong>de</strong>s piles d’assiettes qui tournoientdans l’air, <strong>de</strong>s pyrami<strong>de</strong>s humaines défiant les lois <strong>de</strong> l’équilibre… autant d’exploits d’acrobatieet <strong>de</strong> grâ<strong>ce</strong> qui raviront tous les regards. Quatorze <strong>numéro</strong>s plein d’étin<strong>ce</strong>lles pour une bonnecause, car <strong>ce</strong> spectacle est donné au profit <strong>de</strong> l’Arche, association en charge d’un foyer pouradultes handicapés à Beauvais.60 - N°11 - Novembre 200531


BM> AgendaTerroirMarchésau foie grasNon, l’Oise n’est pas une terre picoréepar les seules poules ! Depuis 1980, lescanards s’ébattent aussi dans quelquesbasses-cours du Vexin, du Valois ou dupays <strong>de</strong> Bray, offrant après trois semaines<strong>de</strong> gavage leurs foies gras à vos papilles.En <strong>ce</strong>tte fin d’année, les producteurs isariens tiennent marché et vous invitent à une dégustationpittoresque, un samedi dans le cœur historique <strong>de</strong> Compiègne, un dimanche sous la halleancienne <strong>de</strong> Songeons ou dans une belle ferme. Et vous dicteront les re<strong>ce</strong>ttes conviviales <strong>de</strong> vostables festives : foie gras poêlé et sa sau<strong>ce</strong> miel-raisin, gran<strong>de</strong> assiette <strong>de</strong> canard Lan<strong>de</strong>lle, ou lesimple mais gourmand foie gras au naturel.En novembre Crépy-en-Valois le 19 (9 h à 13 h), Songeons le 27 (9 h à 17 h) ; en dé<strong>ce</strong>mbreCompiègne, rue Napoléon le 3 (9 h à 17 h), ferme du Courtillet à Courteuil le 17 (8 h 30 à 17 h).> CONTACT 03 44 81 63 39chevaux qui vous ferontvoyager en calèche jusqu’àl’église parée <strong>de</strong> crèches.26 et 27 novembreà Brenouille.> CONTACT03 44 72 95 24> PLEIN AIRPar le bois<strong>de</strong> SoavreQue vous soyez vali<strong>de</strong>ou non, profitez <strong>de</strong> lanature avant les frimas :l’association BeauvaisisRando Loisirs met àdisposition <strong>de</strong>s personneshandicapées trois « joelettes »pour cheminer côte àcôte, une matinée durant,jusqu’au verre <strong>de</strong> l’amitié quiréchauffera les marcheurs enpays <strong>de</strong> Bray.20 novembre à 9 h 15,Saint-Germain-la-Poterie.> CONTACT03 44 79 07 33> UN AVANT-GOÛT DE NOËLMarchésilluminésDes guirlan<strong>de</strong>s qui clignotent,« Vive le vent » fredonné <strong>de</strong>ci<strong>de</strong>-là, et l’ombre <strong>de</strong> saintNicolas au détour d’une rue...Des o<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> vin chaud etquelques saveurs <strong>de</strong> paind’épi<strong>ce</strong>s... Voici revenu letemps <strong>de</strong>s marchés <strong>de</strong> Noël.> CONTACT03 44 45 82 1219 et 20 novembre àMortefontaine-en-Thelle> CONTACT03 44 52 05 623 et 4 dé<strong>ce</strong>mbreà Chaumont-en-Vexin> CONTACT03 44 60 90 793260 - N°11 - Novembre 200510 et 11 dé<strong>ce</strong>mbreà Saint-Martin-le-Nœud> CONTACT03 60 96 04 0006 83 54 24 8511 dé<strong>ce</strong>mbreà Ermenonville> CONTACT03 44 54 01 58DRCrèvecœur animé23 chalets traditionnelsprésenteront les produitstypiques <strong>de</strong>s artisans locauxet étrangers. De nombreusesanimations (le Père Noël, lesGilles, para<strong>de</strong>, danses folkloriques,tombolas, carrousel,calèches…) accompagnerontvotre bala<strong>de</strong> à la découverte<strong>de</strong> <strong>ce</strong>tte charmante ville.Le 9 <strong>de</strong> 19 h à 22 h, le 10<strong>de</strong> 10 h à 22 h, le 11 <strong>de</strong> 10 hà 22 h, pla<strong>ce</strong> <strong>de</strong> l’hôtel <strong>de</strong>Ville à Crèvecœur-le-Grand.> CONTACT03 44 46 23 6203 44 46 88 14NoëlenchantéPour inaugurer l’Avent,le village <strong>de</strong> Brenouilles’illumine et raconte partoutes ses rues la magie duPère Noël, en compagnie<strong>de</strong> ses lutins, et <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux> THÉÂTREThéâtre <strong>de</strong>l’OrageDRAttachée au théâtre populaire,la compagnie beauvaisienne<strong>de</strong> l’Orage invente <strong>de</strong>s misesen scène « sans esbroufe, etsans relecture ou revisite ».Cet automne, elle monte « Enattendant l’in<strong>ce</strong>ndie », neufpiè<strong>ce</strong>s en un acte, satires <strong>de</strong> labureaucratie, du totalitarisme...,et « L’Honnête Homme et leMon<strong>de</strong> » <strong>de</strong> Giacomo Leopardi,auteur italien du XIX e siècle.


18 et 25 novembre, La Manekineà Pont-Sainte-Maxen<strong>ce</strong>.2 au 4 et 9 au 11 dé<strong>ce</strong>mbre,<strong>ce</strong>ntre Mitterrand à Beauvais.> CONTACT03 44 02 50 79www.orage.comNerval en ValoisConféren<strong>ce</strong> illustrée. « Chaquefois que ma pensée se reporteaux souvenirs <strong>de</strong> <strong>ce</strong>tte provin<strong>ce</strong>du Valois, je me rappelle avecravissement les chants etles récits qui ont bercé monenfan<strong>ce</strong> », confie le poète, quiconnut dans <strong>ce</strong>tte vallée, où ilfut mis en nourri<strong>ce</strong> bébé, sesseuls instants <strong>de</strong> vrai bonheur.20 novembre à 15 h,Crépy-en-Valois.> CONTACT03 44 54 01 58IvanovD’Anton Tchekov. « Qu’avonsnousà partager avec <strong>ce</strong>tte tribufigée dans la lointaine Russie ?Pourquoi <strong>ce</strong>s voix, si loin dansle temps, et dans l’espa<strong>ce</strong>, noushappent-elles ?», s’interrogele metteur en scène FranckBerthier. « Par<strong>ce</strong> que Tchekovparle à nos cœurs et fait chavirernos <strong>ce</strong>rtitu<strong>de</strong>s. »24 et 26 novembre, 20 h 45,La Faïen<strong>ce</strong>rie à Creil.> CONTACT03 44 24 95 70AddictionUne chorégraphie d’AurélieFaller. Musique jazz et dansemo<strong>de</strong>rne composent le décord’une réflexion sur les petitesDRdépendan<strong>ce</strong>s qui rythment nosvies, et les sclérosent...26 novembre à 20 h 45, théâtre<strong>de</strong>s Poissons à Frocourt.> CONTACT06 77 94 64 19Yvonne, prin<strong>ce</strong>sse<strong>de</strong> BourgogneDu Polonais WilliamGombrowicz, 1935. Yvonne,un cataclysme à la cour <strong>de</strong>Bourgogne. « Aujourd’huiencore tu n’as eu aucun succès.Pourquoi n’as-tu pas une on<strong>ce</strong><strong>de</strong> sex-appeal ? Personne n’aenvie <strong>de</strong> te regar<strong>de</strong>r. Quelleplaie ! » disent d’elle ses tantes.29 novembre à 20 h 30,théâtre du Beauvaisis,à Beauvais.> CONTACT03 44 15 30 30MotobécaneDRSeul sur scène, Victor, coupableidéal du rapt <strong>de</strong> la petiteAmandine, est joué par BernardCrombey, acteur venu trèstôt habiter Creil. Qui confie :« J’ai entendu parler picard,mais surtout retenu l’ac<strong>ce</strong>nt sifascinant. Et le désir <strong>de</strong> jouer ungrand personnage avec l’ac<strong>ce</strong>ntpatois m’a poursuivi. »Une expérien<strong>ce</strong>.29 et 30 novembre à 20 h 45,espa<strong>ce</strong> Jean-Legendreà Compiègne.> CONTACT03 44 92 76 765 dé<strong>ce</strong>mbre à 20 h, <strong>ce</strong>ntreJules-Verne à Breteuil.> CONTACT03 44 80 90 2510 dé<strong>ce</strong>mbre à 20 h 30, théâtredu Beauvaisis, à Beauvais.> CONTACT03 44 15 30 3013 dé<strong>ce</strong>mbre à 20 h 45, salleSalvador à Villers-Saint-Paul.15 dé<strong>ce</strong>mbre à 20 h 30, écoleJean-Jaurès à Montataire.> CONTACT03 44 24 95 70La BaleinescandaleuseMise en dialogues du roman« série noire » <strong>de</strong> John Trinan,par Oui mais nous, alors moi je.À l’aube, une baleine à la dérives’échoue sur une plage. Autourd’elle converge bientôt unepléia<strong>de</strong> <strong>de</strong> personnages ; et sedévoile alors une autre dérive,<strong>ce</strong>lle <strong>de</strong>s existen<strong>ce</strong>s.3 dé<strong>ce</strong>mbre à 21 h, salle Saint-Gobain <strong>de</strong> Thourotte.> CONTACT03 44 75 38 39Les parasitessont parmi nous,comédie en trois actes d’YvonTaburet. Une salle <strong>de</strong> ferme ; 5femmes, 5 hommes, touristesvictimes <strong>de</strong>s intempéries coincésdans un « bled », hébergés chezl’habitant. Quand un couple <strong>de</strong>snobs, un touriste japonais, ettutti quanti, débarquent chez laMère Guezec...12 dé<strong>ce</strong>mbre 20 h 45,à Thibivillers ; 19 dé<strong>ce</strong>mbre20 h 45, à Boubiers.> CONTACT03 44 48 15 15Coup <strong>de</strong> cœur60 - N°11 - Novembre 2005DR> MUSIQUESL’Ouvre-Boîtemusical« Scène <strong>de</strong> musiquesactuelles », l’Ouvre-Boîtedébouchera vos oreilles aufil d’une programmationtonitruante, où se côtoient lesTêtes rai<strong>de</strong>s (17 novembre), <strong>de</strong>jeunes talents présélectionnéspour le Printemps <strong>de</strong> Bourges(le 18), <strong>de</strong>s jam sessions(le 24), Daby Touré etBoubacar Traoré (le 26),ou encore Ma<strong>de</strong>moiselleOlivier, une voix <strong>de</strong> l’Oise(10 dé<strong>ce</strong>mbre).Quartier Argentineà Beauvais.> CONTACT03 44 10 30 80Michel PortalQuartetQui joue Brahms, Mozart etBoulez, à la clarinette, au saxou au bandonéon ? Accor<strong>de</strong>free jazz et rythmes africainsen une improvisation inouïe ?Qui fait duo tour à tour avecEn familleDRDR33


Agenda (suite)l’altiste Gérard Caussé, lebatteur Daniel Humair ou ladanseuse Carolyn Carlson ?19 novembre 20 h 45, espa<strong>ce</strong>Jean-Legendre à Creil.> CONTACT03 44 92 76 76Mes soulierssont rougesViolon, accordéon,mandoline, contrebasse,guitare. Chanson française,mélodie irlandaise, ac<strong>ce</strong>ntsquébécois. Un accord parfaità l’acoustique chaleureuse,aux mots tendres, dans <strong>ce</strong>con<strong>ce</strong>rt où vous êtes invités àfredonner.29 novembre à 20 h 45,La Faïen<strong>ce</strong>rie à Creil.> CONTACT03 44 24 95 70> JEUNE PUBLICPakitaDe l’Olympia où elle a connuun succès abracadabrant,la fée rousse à lunettes se« transplane » dans l’Oise,vous conviant dès 3 ansà un pantagruélique festinmusical.19 novembre à 15 h, château<strong>de</strong>s Rochers, Nogent-sur-Oise.> CONTACT03 44 66 30 10Le Noël <strong>de</strong>s jouetsLe Théâtre à Sornettessort <strong>de</strong> sa gibecière une fratrie<strong>de</strong> marionnettes, poupées<strong>de</strong> chiffon malignes,qui content aux petits <strong>de</strong>2 à 6 ans l’amitié et le partage,avec un tendre humour.10 dé<strong>ce</strong>mbre à 15 h,Le Chevalet à Noyon.> CONTACT03 44 93 28 27Théâtre à SornettesAli<strong>ce</strong> aux pays<strong>de</strong>s lettresPage 23, Ali<strong>ce</strong> s’endort...Et les lettres se fontpersonnages, coquines,étranges, inventives, par lamagie <strong>de</strong> la plume d’un RolandTopor. Et les personnagess’incarnent en marionnettes quise jouent <strong>de</strong> l’alphabet...9 au 17 dé<strong>ce</strong>mbre, salle Turbinà Saint-Léger-aux-Bois.> CONTACT03 44 43 19 80Le Baron perchéDRSpectacle <strong>de</strong> marionnettes parLes Chiffonnières, dès 12 ans.Révolté, Côme déci<strong>de</strong> <strong>de</strong>prendre <strong>de</strong> la hauteur, grimpantdans un arbre à tout jamais.D’où lui poussent <strong>de</strong>s penséesélevées ou... terre à terre.14 dé<strong>ce</strong>mbre 14 h 30,La Faïen<strong>ce</strong>rie à Creil.> CONTACT03 44 24 95 70> EXPOSITIONSArtistes au prieuréNouvel accrochage aux cimaises<strong>de</strong> la salle d’exposition du prieuréSaint-Georges, dédié à l’artcontemporain toutes tendan<strong>ce</strong>s :abstraites ou figuratives, <strong>de</strong>stoiles, photos, sculptures titillentle regard.18 au 21 novembre (14 h à 19 h),à La Chapelle-en-Serval.> CONTACT03 44 54 46 78Du japonismeà l’art nouveauAmi <strong>de</strong> Manet, Degas et Rodin,Félix Bracquemond (1833-1914) fut peintre, graveur, maissurtout découvreur <strong>de</strong>s œuvresjaponaises et créateur majeurd’art décoratif, marquant <strong>de</strong> sonempreinte la céramique<strong>de</strong> Sèvres ou Haviland. De labro<strong>de</strong>rie au mobilier, 200 piè<strong>ce</strong>stra<strong>ce</strong>nt les contours d’un« ornementiste » rare.16 novembre au 13 février, saufmardi, Musée départementalet galerie <strong>de</strong> la Tapisserie àBeauvais.> CONTACT03 44 11 43 83> Infos pratiques Un <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> proche et effica<strong>ce</strong>Hôtel du Département1, rue Cambry - BP 941 -60024 Beauvais Ce<strong>de</strong>xTél. : 03 44 06 60 60Fax cabinet :03 44 06 60 00Fax administration :03 44 06 60 01www.cg60.frMaisons du <strong>Conseil</strong> <strong>général</strong>Creil 15, rue Victor-HugoTél. : 03 44 56 82 60Ressons-sur-Matz185, rue Georges-LatapieTél. : 03 44 85 56 40Thourotte16, rue Michel-NeuvilleTél. : 03 44 37 38 153460 - N°11 - Novembre 2005Musée départemental1, rue du Musée - BP 618 -60006 BeauvaisTél. : 03 44 11 11 30Archives départementales71, rue <strong>de</strong> Tilloy60000 BeauvaisTél. : 03 44 12 14 80Fax : 03 44 12 14 81Bibliothèque départementale22, rue Vinot-Préfontaine60000 BeauvaisTél. : 03 44 84 74 20Laboratoire départemental14, rue Albert-et-Arthur-Desjardins 60000 BeauvaisTél. : 03 44 06 62 78Fax : 03 44 06 60 36


Tribunes libresEspa<strong>ce</strong>s d’expression ouverts à chacun <strong>de</strong>s groupes politiques<strong>de</strong> l’Assemblée départementale en vertu <strong>de</strong> la loi sur la démocratie<strong>de</strong> proximité adoptée en 2002.GROUPE UPMDFrénésie fiscale :la gauchese lâche !partout en Fran<strong>ce</strong>, dans les régions etdépartements nouvellement dirigés parla gauche, les impôts locaux flambent.Examinez bien les chiffres <strong>de</strong> vos feuillesd’impôts locaux, colonne par colonne :en bas figure l’indication « variationen % ». Vous trouverez dans la colonne« commune » une augmentation en <strong>général</strong>mo<strong>de</strong>ste par<strong>ce</strong> que la plupart <strong>de</strong>s conseillersmunicipaux font attention à ne pas tropaugmenter les impôts chez eux…même dans les communes <strong>de</strong> gauche…Par contre, vous <strong>lire</strong>z (environ)dans la colonne « département » :+ 10% et dans la colonne « région » :+26%. Les ré<strong>ce</strong>ntes majorités <strong>de</strong> gauchedu département <strong>de</strong> l’Oise et <strong>de</strong> la régionPicardie ont voulu mener une « nouvelle »politique et elles ont considéré qu’elles nepouvaient pour <strong>ce</strong>la qu’augmenter fortementles impôts. Le résultat en est que maintenantle total <strong>de</strong>s impôts prélevés dans les colonnes« département » et « région » dépassesouvent <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 60% <strong>ce</strong>lui <strong>de</strong> la colonne« commune » !Nous n’avons aujourd’hui aucun moyend’action au sein du département ou <strong>de</strong> larégion, si <strong>ce</strong> n’est <strong>de</strong> protester dans leursassemblées ; nous ne nous en privonspas. Mais nous ne pouvons que dénon<strong>ce</strong>rles dépenses inutiles, dont <strong>ce</strong>rtainesembauches <strong>de</strong> personnel, qui se traduisentpotentiellement par 40 ans <strong>de</strong> chargesnouvelles.Et il paraît que <strong>ce</strong> n’est qu’un début !Dans ses orientations <strong>de</strong> programme pourl’élection prési<strong>de</strong>ntielle, la gauche vientd’annon<strong>ce</strong>r qu’elle voulait augmenter lesimpôts, notamment l’impôt sur le revenu.La gauche française découragera ànouveau <strong>ce</strong>ux qui travaillent et <strong>ce</strong>ux quiéconomisent. Elle n’a jamais compris qu’aulieu d’augmenter les impôts il faut d’abordréduire les dépenses <strong>de</strong> l’État et permettreaux gens <strong>de</strong> travailler plus.Quand le travail n’est plus mis en valeur,alors les jeunes n’ont plus envie <strong>de</strong> travailler ;et quand le travail est trop taxé, les jeunes lesplus dynamiques partent à l’étranger. Est-<strong>ce</strong>là l’avenir <strong>de</strong> la Fran<strong>ce</strong> ?> TÉL. : 03 44 06 60 16GROUPE COMMUNISTEImpôts : stop a l’injusti<strong>ce</strong>la bourse doit contribueràquoi servent vos impôts ? Pour le<strong>Conseil</strong> <strong>général</strong> ils finan<strong>ce</strong>nt les actionsen faveur <strong>de</strong>s handicapés, <strong>de</strong>s personnesâgées, <strong>de</strong> l’Ai<strong>de</strong> sociale à l’enfan<strong>ce</strong>, <strong>de</strong>scollèges, <strong>de</strong> l’insertion <strong>de</strong>s allocataires duRMI, <strong>de</strong>s routes départementales, <strong>de</strong> laculture pour tous…Cela coûte <strong>de</strong> plus en plus.La Droite veut réduire <strong>ce</strong>s dépenses publiques.En fait, elle veut réduire les impôts <strong>de</strong>s plusriches en transférant les charges <strong>de</strong> l’État surles collectivités locales et en privatisant.Résultat, les petits et moyens revenus doiventpayer toujours plus : ordures ménagères, eau,carburants, gaz, électricité, loyers, impôtslocaux, assuran<strong>ce</strong>s, déremboursement <strong>de</strong>ssoins…Nous pensons au contraire qu’il faut étendreet améliorer les servi<strong>ce</strong>s publics pour mieuxrépondre à vos besoins et faire reculer lesinégalités.Et pour les finan<strong>ce</strong>r il faut <strong>de</strong>s impôts plusjustes.Nous proposons notamment <strong>de</strong> réformer lataxe professionnelle payée par les entreprises :en la modulant pour encourager lesentreprises créatri<strong>ce</strong>s d’emplois stables etinvestissant dans la formation et les salairesen taxant à 0,5% les énormes pla<strong>ce</strong>mentsfinanciers <strong>de</strong>s grands groupes ( les mêmes quili<strong>ce</strong>ncient et délocalisent après avoir empochéfonds publics et exonérations pour gonfler lesprofits <strong>de</strong>s actionnaires !)Selon le très officiel Rapport Fouquet sur laréforme fiscale, une taxation à 0,5% <strong>de</strong> <strong>ce</strong>spla<strong>ce</strong>ments boursiers rapporterait12,7 milliards d’euros par an !Seules 10% <strong>de</strong>s entreprises et surtout les 2700plus grosses (environ 30 dans l’Oise) seraienttouchées par <strong>ce</strong>tte contribution.Cette proposition permettrait d’augmenterles ressour<strong>ce</strong>s <strong>de</strong>s collectivités pour mieuxrépondre à vos besoins tout en n’augmentantpas les impôts sur les ménages mo<strong>de</strong>stes etmoyens, ni sur les PME.Ensemble, exigeons <strong>de</strong> nos députés etsénateurs qu’ils votent <strong>ce</strong>tte mesure !LES CONSEILLERSGÉNÉRAUX COMMUNISTES :ALAIN BLANCHARD,PATRICE CARVALHO, GILLES MASURE.> TÉL. : 03 44 06 64 98FAX : 03 44 06 60 05cg60.groupepc@wanadoo.frGROUPE OISE À GAUCHEEn matière <strong>de</strong>logement, l’action vautmieux que l’incantationàcroire la communicationgouvernementale, la politique dulogement <strong>de</strong>vient une priorité tous les sixmois. Annon<strong>ce</strong>s et plans d’action se succè<strong>de</strong>nt<strong>de</strong>puis la Loi <strong>de</strong> cohésion sociale, et bientôtle gouvernement présentera la loi prétenduetraduire l’« engagement national pour lelogement ». Pourtant, <strong>ce</strong>tte communicationne passe pas l’épreuve <strong>de</strong>s faits, notamment<strong>ce</strong>lle du budget. Si le gouvernement annon<strong>ce</strong><strong>ce</strong>tte année une hausse <strong>de</strong>s crédits consacrésau logement, c’est par<strong>ce</strong> qu’il les avaientconsidérablement réduits auparavant. Legouvernement se contente d’une politiqueincantatoire dépourvues <strong>de</strong>s moyensné<strong>ce</strong>ssaires pour faire fa<strong>ce</strong> à l’urgen<strong>ce</strong> <strong>de</strong>la situation et, <strong>de</strong>puis 2004, il a suppriméles ai<strong>de</strong>s au logement pour <strong>de</strong> nombreusesfamilles, multipliant les effets <strong>de</strong> la crise.Fa<strong>ce</strong> à la gravité <strong>de</strong> la crise du logementet aux retards accumulés dans l’Oise aucours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières dé<strong>ce</strong>nnies, la majoritédépartementale <strong>de</strong> gauche, elle, met en pla<strong>ce</strong>une politique volontariste afin d’accélérerla construction <strong>de</strong> logements sociaux etd’améliorer la qualité <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s habitants.Avec la création du Fonds départementald’intervention pour le logement et lasignature d’une convention avec la Région,les sommes consacrées au logement sontsupérieures à <strong>ce</strong>lles engagées par l’État dansl’Oise. Grâ<strong>ce</strong> à <strong>ce</strong>tte politique, l’objectif<strong>de</strong> 600 logements sociaux neufs est atteint<strong>ce</strong>tte année et le programme d’améliorationdu cadre <strong>de</strong> vie a con<strong>ce</strong>rné plus <strong>de</strong> 3 600logements. Et pour faire fa<strong>ce</strong> à la flambée <strong>de</strong>sprix du foncier, la majorité <strong>de</strong> gauche vient<strong>de</strong> lan<strong>ce</strong>r une étu<strong>de</strong> pour la création d’unétablissement foncier local.Notre action en faveur du logement répondà un impératif <strong>de</strong> solidarité et d’égalité<strong>de</strong>s chan<strong>ce</strong>s. C’est aussi un importantmoyen d’action publique en faveur dudéveloppement. Le gouvernement ne semblepas avoir compris comme nous l’ampleur <strong>de</strong>sbesoins dans <strong>ce</strong> domaine.> TÉL. : 03 44 06 64 99www.oiseagauche.org60 - N°11 - Novembre 200535

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