'30-'50 - Centre for Historical Research and Documentation on War

Un collègue s’en vaFrans Selleslagh: une carrière bien remplieEntré au <strong>Centre</strong> de Recherches et d’Etudes historiques de la Seconde Guerremondiale (ancienne appellation du CEGES) le 16 avril 1969, pour un m<strong>and</strong>atrenouvelable de deux ans, Frans Selleslagh ne se doutait peut-être pas qu’il y seraitencore au printemps 2002...Né à Humbeek en novembre 1941, il entreprend des études d’histoire à Louvain.Licencié en 1964, il passe ensuite deux mois à l’Université de Marburg-an-der-Lahn où il suit des cours d’allem<strong>and</strong> et d’histoire de l’Allemagne contemporaine,puis devient professeur d’histoire et de littérature néerl<strong>and</strong>aise au collège Sint-Aloysius à Bruxelles.D’avril à décembre 1966, il travaille au St<strong>and</strong>aard comme rédacteur à la rubriquede politique étrangère où il a l’occasion de roder son style d’écriture: concis, directet précis. Il y publie une dizaine d’articles d’histoire diplomatique couvrant lapériode 1929-1936.Il effectue ensuite son service militaire au Bureau de presse des Forces arméesbelges en Allemagne et en profite pour suivre le cours d’’Histoire de la presseallem<strong>and</strong>e pendant la Seconde Guerre mondiale’ à Cologne. De fin 1967 au début1969, il retourne au St<strong>and</strong>aard comme secrétaire de rédaction adjoint.Arrivé au <strong>Centre</strong> (il fait partie de l’équipe fondatrice) comme attaché, il se consacreà une édition de sources relatives au travail obligatoire en Belgique et en Allemagne.Il lance également une enquête sur le sujet, qui sera une gr<strong>and</strong>e réussite (325personnes répondirent à son appel !). Il répètera cette initiative avec succès sur lessujets suivants: JOC (1970-1971), Films (1974), Eglise (1977-1979), Libération(1984). Il constitue ainsi une base documentaire qui servira à des travaux d’étudiantset des publications pendant de nombreuses années.Parallèlement, il participe à l’édition du premier numéro des Cahiers du <strong>Centre</strong>(l’ancêtre des CHTP), s’intéresse à la JOC, entreprend l’inventaire des archives‘Breendonk’ et débute dans le secteur qui deviendra rapidement son domainede prédilection, celui de la photothèque (il s’y occupera des fonds de photos,d’affiches, des vidéos, des expositions que le <strong>Centre</strong> mettra sur pied, du matérielaudio et de l’imprimerie). Il est promu assistant en 1973, premier assistant en1986, et, couronnement pour tout ce qu’il a réalisé au <strong>Centre</strong>, devient chef detravaux en 1994.Il est à la base de multiples publications d’ouvrages photographiques sur la guerre2 . Utilisant remarquablement le fonds d’archives sonores qu’il avait classé, il2Entre autres: L’emploi de la main-d’oeuvre belge sous l’occupation. 1940, (Documents 1),Bruxelles, CREHSGM, 1970; L’emploi de la main-d’oeuvre belge sous l’occupation. 1941,(Documents 2), Bruxelles, CREHSGM, 1972; België tijdens de bezetting. Fotorepertorium,Bruxelles, CREHSGM, 1977; (avec W. Meyers), De vij<strong>and</strong> te lijf. De Belgen in het Verzet,65