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Lignes directrices de l'INTOSAI et pratiques exemplaires ... - ISSAI

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<strong>ISSAI</strong> 11Les Normes internationales <strong>de</strong>s institutions supérieures <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong>s finances publiques (<strong>ISSAI</strong>)sont publiées par l’Organisation internationale <strong>de</strong>s institutions supérieures <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong>s financespubliques (INTOSAI). Pour plus <strong>de</strong> renseignements visitez le site www.issai.orgI N T O S A I<strong>Lignes</strong> <strong>directrices</strong> <strong>de</strong>l’INTOSAI <strong>et</strong> <strong>pratiques</strong><strong>exemplaires</strong> liées àl’indépendance <strong>de</strong>sInstitutions supérieures <strong>de</strong>contrôle <strong>de</strong>s financespubliques


INTOSAI Professional Standards CommitteePSC-Secr<strong>et</strong>ariatRigsrevisionen • Landgreven 4 • P.O. Box 9009 • 1022 Copenhagen K • DenmarkTel.:+45 3392 8400 • Fax:+45 3311 0415 •E-mail: info@rigsrevisionen.dkI N T O S A IEXPERIENTIA MUTUAEXPERIENTIA MUTUAOMNIBUS PRODESTOMNIBUSPRODESTINTOSAI General Secr<strong>et</strong>ariat - RECHNUNGSHOF(Austrian Court of Audit)DAMPFSCHIFFSTRASSE 2A-1033 VIENNAAUSTRIATel.: ++43 (1) 711 71 • Fax: ++43 (1) 718 09 69E-MAIL: intosai@rechnungshof.gv.at;WORLD WIDE WEB: http://www.intosai.org


PréambuleSelon la Déclaration sur l’indépendance <strong>de</strong> Mexico, les Institutions supérieures <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong>sfinances publiques (ISC) <strong>de</strong>vraient protéger la valeur <strong>de</strong> leurs travaux en prévoyant <strong>de</strong>s gar<strong>de</strong>fousappropriés <strong>et</strong> en supprimant les obstacles, réels ou ressentis, à leur indépendance.Les présentes lignes <strong>directrices</strong> <strong>de</strong>vraient être utilisées pour établir <strong>et</strong> diffuser <strong>de</strong>s <strong>pratiques</strong><strong>exemplaires</strong> en vue <strong>de</strong> favoriser la mise en commun <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>s visant à accroîtrel’indépendance <strong>de</strong>s ISC. Elles sont conçues pour être un outil dynamique <strong>et</strong> actualisé. Nousprésentons les principes énoncés dans la Déclaration sur l’indépendance <strong>de</strong> Mexico, ainsi que<strong>de</strong>s exemples <strong>de</strong> <strong>pratiques</strong> <strong>exemplaires</strong> qui ai<strong>de</strong>ront les ISC à atteindre l’indépendance.À mesure que d’autres <strong>pratiques</strong> <strong>exemplaires</strong> seront recensées, elles seront ajoutées auxprésentes lignes <strong>directrices</strong>.Principe 1L’existence d’un cadre constitutionnel/législatif/juridique approprié <strong>et</strong> efficace <strong>et</strong> l’application <strong>de</strong>facto <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> ce cadre.<strong>Lignes</strong> <strong>directrices</strong>Un texte législatif qui précise l’étendue <strong>de</strong> l’indépendance <strong>de</strong>s ISC est nécessaire.Practiques <strong>exemplaires</strong>Le rôle <strong>et</strong> les obligations <strong>de</strong> l’ISC ne sont pas définis par un texte législatif. Lorsque l’ISCest dirigée par un ministre, elle adopte <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> conduite précises dans le but d’accroîtreson indépendance à l’égard <strong>de</strong>s pouvoirs exécutifs. L’ISC prend ses distances par rapport auxpouvoirs exécutifs en n’assistant pas à toutes les réunions ou activités du conseil <strong>de</strong>s ministres(cabin<strong>et</strong>), mais uniquement à celles où sa présence est nécessaire pour lui perm<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> faireson travail <strong>de</strong> contrôle.Principe 2L’indépendance <strong>de</strong>s dirigeants <strong>de</strong>s ISC <strong>et</strong> <strong>de</strong>s « membres » (<strong>de</strong>s institutions collégiales),y compris l’inamovibilité <strong>et</strong> l’immunité dans l’exercice normal <strong>de</strong> leurs fonctions.<strong>Lignes</strong> <strong>directrices</strong>Le texte législatif applicable précise les conditions <strong>de</strong> la nomination, du renouvellement <strong>de</strong> lanomination, <strong>de</strong> l’emploi, <strong>de</strong> la r<strong>et</strong>raite <strong>et</strong> <strong>de</strong> la <strong>de</strong>stitution du dirigeant <strong>de</strong> l’ISC <strong>et</strong> <strong>de</strong>s« membres » <strong>de</strong>s institutions collégiales.• Ils sont nommés, reconduits dans leurs fonctions ou <strong>de</strong>stitués dans le cadre d’unprocessus qui garantit leur indépendance à l’égard <strong>de</strong>s pouvoirs exécutifs.• Leur nomination est pour une pério<strong>de</strong> suffisamment longue <strong>et</strong> déterminée afin qu’ilspuissent remplir leur mandat sans crainte <strong>de</strong> représailles.• Ils ne peuvent faire l’obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> poursuites judiciaires pour tout acte passé ou présent quirésulte <strong>de</strong> l’exercice normal <strong>de</strong> leurs fonctions.


Pratiques <strong>exemplaires</strong>• Le Parlement nomme, reconduit dans ses fonctions ou <strong>de</strong>stitue le dirigeant <strong>de</strong> l’ISC. Leprési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République, avec le consentement <strong>de</strong> la Commission <strong>de</strong>s nominations,nomme les membres <strong>de</strong> la commission proprement dite (le prési<strong>de</strong>nt <strong>et</strong> les<strong>de</strong>ux commissaires). Les membres <strong>de</strong> la Commission peuvent être <strong>de</strong>stituésuniquement dans le cadre d’une procédure <strong>de</strong> <strong>de</strong>stitution.• Le gouverneur en conseil, sur la recommandation (non l’approbation) <strong>de</strong> la chambre <strong>de</strong>sreprésentants, nomme le vérificateur général. L’ISC considère que la recommandationéquivaut, dans la pratique, à une approbation, car le gouverneur général n’a pas <strong>de</strong> rolepolitique <strong>et</strong> qu’il y a <strong>de</strong>s conventions visant l’acceptation <strong>de</strong>s avis.• Le chef d’État, avec l’approbation du Parlement, nomme, reconduit dans ses fonctionsou <strong>de</strong>stitue le dirigeant <strong>de</strong> l’ISC. Le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République nomme le vérificateurgénéral, qui occupera ses fonctions jusqu’à l’âge <strong>de</strong> la r<strong>et</strong>raite. Le vérificateur généralne peut pas être mis à la r<strong>et</strong>raite ni <strong>de</strong>stitué - sauf pour <strong>de</strong>s motifs semblables à ceuxqui peuvent être évoqués dans le cadre d’une procédure pour <strong>de</strong>stituer un juge d’uneinstance supérieure, notamment l’incapacité physique ou mentale ou le manquement au<strong>de</strong>voir.• Le prési<strong>de</strong>nt, sur l’avis <strong>et</strong> avec le consentement <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux tiers du Congrès, nomme ledirigeant <strong>de</strong> l’ISC. Le Congrès peut, pour un motif valable, <strong>de</strong>stituer le dirigeant <strong>de</strong> l’ISCen obtenant également l’appui <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux tiers <strong>de</strong> ses membres.• Le gouvernement nomme le vérificateur général — non pas le Parlement ni le chefd’État. Afin d’accroître l’indépendance du processus <strong>de</strong> nomination <strong>et</strong> <strong>de</strong> supprimertoute influence, réelle ou ressentie, <strong>de</strong>s pouvoirs exécutifs, un comité consultatifcomposé <strong>de</strong> hauts fonctionnaires <strong>et</strong> membres d’organisations externes apparentées(par exemple, la fondation nationale <strong>de</strong> vérification, <strong>de</strong>s experts-comptables, <strong>de</strong>sprofessionnels <strong>de</strong> la vérification <strong>et</strong> <strong>de</strong>s associations professionnelles) est établi. Lecomité consultatif procè<strong>de</strong> à l’examen préliminaire <strong>de</strong>s candidats, puis formule <strong>de</strong>srecommandations à l’intention du ministre responsable. Le ministre recomman<strong>de</strong>ensuite un candidat au Premier ministre.• Le chef d’État, qui n’est pas le chef du gouvernement <strong>et</strong> qui est élu à la majorité par lescitoyens, nomme le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Cour <strong>de</strong>s comptes.• Les membres d’une institution supérieure <strong>de</strong> contrôle collégiale (Cour <strong>de</strong>s comptes) sontrecrutés par voie <strong>de</strong> concours public <strong>et</strong> sélectionnés par un comité indépendant. Lesconditions <strong>et</strong> les critères auxquels doivent satisfaire les candidats sont définis par la loi.• La Constitution ne traite pas d’immunité juridique, dans le cours normal <strong>de</strong> sesfonctions, en ce qui a trait au vérificateur général. L’ISC essaie <strong>de</strong> prévenir lespoursuites au moyen d’un processus d’autorisation qui comprend ce qui suit :o une l<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> déclaration <strong>de</strong> la direction;o une discussion continue <strong>de</strong>s constatations au cours <strong>de</strong> l’audit pour régler lesproblèmes à mesure qu’ils se présentent, si possible;o une réunion finale pour discuter <strong>de</strong> constatations dont on ne s’est pas occupé aucours <strong>de</strong> l’audit;o une l<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> recommandations (l’entité a trois semaines pour la lire <strong>et</strong> faire <strong>de</strong>scommentaires) dont on tient compte lorsque le rapport est écrit;o dans le cas <strong>de</strong>s vérifications <strong>de</strong> gestion (optimisation <strong>de</strong>s ressources), uneébauche du rapport est envoyée à l’entité pour ses commentaires, commentairesdont on tient compte lorsque le rapport est en cours d’achèvement <strong>et</strong> qui sontcommuniqués dans un chapitre du rapport;


o dans le cas <strong>de</strong>s audits <strong>de</strong>s états financiers, une copie <strong>de</strong> l’ébauche du rapport estprésentée à la direction au cours d’une <strong>de</strong> courtoisie <strong>de</strong> sorte que la direction aencore une occasion <strong>de</strong> produire <strong>de</strong>s elements probant qi peuvent entraîner ler<strong>et</strong>rait d’éléments ligigieux du rapport;• Le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Cour (ISC collégiale)o est nommé par un décr<strong>et</strong> du Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République, après que ce <strong>de</strong>rnier aitreçu une proposition <strong>de</strong> candidature du prési<strong>de</strong>nt du conseil <strong>de</strong>s ministres qui aluimême reçu l’opinion <strong>de</strong> la prési<strong>de</strong>nce du conseil <strong>de</strong> la Cour (ISC);o doit être choisi parmi les magistrats <strong>de</strong> la Cour qui ont occupé <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong>prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> chambre pendant au moins cinq ans ou qui ont occupé <strong>de</strong>s fonctionséquivalentes dans un organisme constitutionnel national ou dans <strong>de</strong>s institutions <strong>de</strong>l’Union européenne;o une fois nommé, occupe les fonctions du poste jusqu’à l’âge <strong>de</strong> la r<strong>et</strong>raite <strong>et</strong> nepeut pas être <strong>de</strong>stitué <strong>de</strong> ses fonctions.• Le dirigeant <strong>de</strong> l’ISC est nommé par le Bureau pour une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> sept ans : aprèsqu’une proposition ait été faite par le prési<strong>de</strong>nt du Parlement, un vote secr<strong>et</strong> est tenu <strong>et</strong>la personne proposée est nommée par une majorité <strong>de</strong>s votes du Parlement.Principe 3Un mandat suffisamment large <strong>et</strong> une entière discrétion dans l’exercice <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> l’ISC.<strong>Lignes</strong> <strong>directrices</strong>Les ISC <strong>de</strong>vraient être habilitées à contrôler les éléments suivants :• l’utilisation <strong>de</strong> fonds, <strong>de</strong> ressources ou d’actifs publics par un bénéficiaire, quelle qu’ensoit la nature juridique;• la perception <strong>de</strong>s rec<strong>et</strong>tes publiques qui sont dues au gouvernement;• la légalité <strong>et</strong> la régularité <strong>de</strong>s comptes du gouvernement <strong>et</strong> <strong>de</strong>s entités;• la qualité <strong>de</strong> la gestion financière <strong>et</strong> <strong>de</strong>s rapports financiers;• l’économie, l’efficience <strong>et</strong> l’efficacité <strong>de</strong>s activités gouvernementales.Sauf lorsqu’un texte législatif l’exige expressément, les ISC ne contrôlent pas les politiquesgouvernementales ou celles <strong>de</strong>s entités publiques. Elles se limitent à contrôler la mise enoeuvre <strong>de</strong>s politiques.Les ISC sont respectueuses <strong>de</strong>s lois adoptées par le Parlement qui les concernent, mais ce<strong>de</strong>rnier <strong>et</strong> l’organe exécutif ne peuvent ni la diriger ni faire preuve d’ingérence :• dans la sélection <strong>de</strong>s questions à contrôler;


• dans la planification, la programmation, l’exécution <strong>de</strong> leurs travaux, la communication<strong>de</strong>s résultats, <strong>et</strong> le suivi <strong>de</strong> leurs contrôles;• dans l’organisation <strong>et</strong> la gestion <strong>de</strong> leur bureau;• dans la mise en application <strong>de</strong>s sanctions imposées, le cas échéant.Les ISC ne <strong>de</strong>vraient pas participer, ni être perçues comme participant, d’aucune façon à lagestion <strong>de</strong>s organisations qu’elles contrôlent.Les ISC <strong>de</strong>vraient veiller à ce que leurs personnels n’entr<strong>et</strong>iennent pas <strong>de</strong> relations trop étroitesavec les entités qu’elles contrôlent afin <strong>de</strong> préserver leur objectivité <strong>et</strong> d’être perçues commeobjectives.Les ISC <strong>de</strong>vraient avoir un plein pouvoir discrétionnaire dans l’exercice <strong>de</strong> leurs responsabilités,<strong>et</strong> elles collaborent avec les gouvernements ou les entités publiques qui s’emploient à améliorerl’utilisation <strong>et</strong> la gestion <strong>de</strong>s fonds publics.Les ISC <strong>de</strong>vraient utiliser <strong>de</strong>s normes professionnelles <strong>et</strong> <strong>de</strong> contrôle appropriées <strong>et</strong> un co<strong>de</strong> <strong>de</strong>déontologie, tous fondés sur les documents officiels <strong>de</strong> l’INTOSAI, <strong>de</strong> la Fédérationinternationale <strong>de</strong>s comptables ou <strong>de</strong> tout autre organisme <strong>de</strong> normalisation.Les ISC <strong>de</strong>vraient soum<strong>et</strong>tre un rapport d’activité annuel au Parlement <strong>et</strong> à d’autres organismesd’État, comme l’exigent la Constitution, les lois ou les textes législatifs, <strong>et</strong> elles <strong>de</strong>vraient lerendre public.Pratiques <strong>exemplaires</strong>• L’indépendance <strong>de</strong> l’organisation peut être protégée en inscrivant son importance dansla culture <strong>de</strong> l’organisation, notamment dans le cadre <strong>de</strong> cours <strong>de</strong> formation. Les ISCforment leurs personnels <strong>et</strong> soulignent les normes <strong>de</strong> qualités <strong>et</strong> <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>mentapplicables. Il faut déployer <strong>de</strong>s efforts importants pour s’assurer que les travaux <strong>de</strong>contrôle sont effectués en toute autonomie, objectivité <strong>et</strong> sans parti pris.• Pour une ISC, les termes « gaspillage » <strong>et</strong> « extravagance » se rapportent à l’économie<strong>et</strong> à l’efficience <strong>de</strong>s vérifications <strong>de</strong> gestion (optimisation <strong>de</strong>s ressources) mais pasnécessairement à l’efficacité. La gestion <strong>de</strong> l’efficacité se fait en rapprochant les critères<strong>de</strong> vérification ou les normes aux activités. Comme les entités vérifiées sont consultéesau moment <strong>de</strong> la détermination <strong>de</strong>s critères, leur approbation <strong>de</strong>s critères estconsidérée comme une reconnaissance indirecte que l’efficacité du programme a étéexaminée.• On (le Parlement) <strong>de</strong>man<strong>de</strong> parfois aux employés <strong>de</strong>s ISC <strong>de</strong> travailler en étroitecollaboration avec les dirigeants (par exemple sur les comités <strong>de</strong> soumissions) pourassurer le respect <strong>de</strong>s procédures. C<strong>et</strong>te exigence peut sembler entraîner un conflitd’intérêt. L’ISC peut toutefois conserver son indépendance en s’assurant que lesvérificateurs agissent seulement comme observateurs <strong>et</strong> ne participent pas auprocessus <strong>de</strong> prise <strong>de</strong> décision.


Principe 4Accès sans restriction à l’information.<strong>Lignes</strong> <strong>directrices</strong>Les ISC doivent disposer <strong>de</strong>s pouvoirs nécessaires pour obtenir un accès inconditionnel, direct<strong>et</strong> libre, en temps voulu à tous les documents <strong>et</strong> à l’information dont elles ont besoin pours’acquitter pleinement <strong>de</strong> leurs responsabilités légales.Practiques <strong>exemplaires</strong>• L’ISC reçoit régulièrement copie <strong>de</strong> toutes les décisions rendues par le Cabin<strong>et</strong>. C<strong>et</strong>teinformation l’ai<strong>de</strong> à choisir les suj<strong>et</strong>s <strong>de</strong> ses contrôles <strong>et</strong> à mieux comprendre lesactivités financières du gouvernement.• Au cours <strong>de</strong>s contrôles d’importants organismes <strong>et</strong> entreprises publics, un magistrat <strong>de</strong>la Cour (qui est nommé par le conseil <strong>de</strong> la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> la Cour, pour agir commedélégué) a le droit d’assister aux réunions <strong>de</strong> l’assemblée <strong>de</strong> l’organisme public, duconseil d’administration, du comité <strong>de</strong> direction <strong>et</strong> du conseil <strong>de</strong>s contrôleurs. Celaperm<strong>et</strong> au magistrat (qui n’a pas le droit <strong>de</strong> vote) d’être au fait <strong>de</strong> toutes les activités <strong>de</strong>l’organisme public <strong>et</strong> d’avoir plein accès à l’information.Principe 5Le droit <strong>et</strong> l’obligation <strong>de</strong> faire rapport sur leurs travaux.<strong>Lignes</strong> <strong>directrices</strong>Les ISC doivent avoir toute latitu<strong>de</strong> pour faire rapport sur les résultats <strong>de</strong> leurs travaux. Elles<strong>de</strong>vraient être tenues en vertu <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> faire rapport au moins une fois par année sur lesconstatations <strong>de</strong> leurs travaux.Pratiques <strong>exemplaires</strong>• Le vérificateur général doit soum<strong>et</strong>tre un rapport annuel directement auprès dusouverain (le roi) qui ordonnera que le rapport soit déposé au Parlement. La Loi sur lecontrôle perm<strong>et</strong> au vérificateur général <strong>de</strong> faire rapport sur ses constatations à n’importequel moment <strong>de</strong> l’année. Les constatations qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt une action immédiate,comme le détournement <strong>de</strong> fonds publics <strong>et</strong> l’abus <strong>de</strong> pouvoir, sont rapportéesdirectement aux autorités compétentes pour enquête immédiate. Les auteurs <strong>de</strong> telsactes pourraient être passibles <strong>de</strong> sanctions ou <strong>de</strong> mesures punitives.• L’ISC n’est pas obligée par la loi <strong>de</strong> rendre public chacun <strong>de</strong> ses rapports <strong>de</strong> contrôle,• l’économie, sauf dans son l’efficience rapport annuel <strong>et</strong> l’efficacité au prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s activités ou à l’assemblée du gouvernement nationale. <strong>et</strong> <strong>de</strong>s Toutefois, entités<strong>de</strong>puis publiques. 2003, l’ISC a rendu tous ses rapports accessibles au public dans son site Web.


Principe 6La liberté <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r du contenu <strong>et</strong> <strong>de</strong> la date <strong>de</strong> leurs rapports <strong>de</strong> contrôle, <strong>de</strong> les publier <strong>et</strong> <strong>de</strong>les diffuser.<strong>Lignes</strong> <strong>directrices</strong>Les ISC peuvent déci<strong>de</strong>r du contenu <strong>de</strong> leurs rapports <strong>de</strong> contrôle.Les ISC peuvent formuler <strong>de</strong>s observations <strong>et</strong> <strong>de</strong>s recommandations dans leurs rapports <strong>de</strong>contrôle, en tenant compte, s’il y a lieu, <strong>de</strong>s vues <strong>de</strong> l’entité contrôlée.Un texte législatif prévoit <strong>de</strong>s exigences minimales pour la communication <strong>de</strong> rapports <strong>de</strong>contrôle préparés par les ISC <strong>et</strong>, le cas échéant, certaines questions qui doivent faire l’obj<strong>et</strong>d’une opinion ou d’une attestation officielle.Les ISC ont toute latitu<strong>de</strong> pour déci<strong>de</strong>r du moment où elles font leurs rapports <strong>de</strong> contrôle, sauflorsque la loi établit <strong>de</strong>s exigences particulières à c<strong>et</strong> égard.Les ISC peuvent répondre à <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s particulières formulées par le Parlement dans sonensemble (ou une <strong>de</strong> ses commissions) ou le gouvernement en vue d’effectuer <strong>de</strong>s enquêtesou <strong>de</strong>s contrôles.Les ISC ont toute latitu<strong>de</strong> pour déci<strong>de</strong>r <strong>de</strong> publier <strong>et</strong> <strong>de</strong> diffuser leurs rapports lorsqu’ils ont étédéposés officiellement auprès <strong>de</strong>s autorités compétentes ou remis officiellement à ces<strong>de</strong>rnières, comme l’exige la loi..Pratiques <strong>exemplaires</strong>Même si la Loi sur le contrôle ne dit pas que les opinions communiquées à la Chambre <strong>de</strong>sdéputés peuvent être diffusées auprès du public, dans le rapport <strong>de</strong> l’ISC, le Comité du budg<strong>et</strong><strong>de</strong> la Chambre <strong>de</strong>s députés peut déci<strong>de</strong>r que les opinions sont une partie obligatoire <strong>de</strong>srapports du gouvernement, dont on doit débattre publiquement.Principe 7L’existence <strong>de</strong> mécanismes efficaces <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>s recommandations <strong>de</strong>s ISC.<strong>Lignes</strong> <strong>directrices</strong>Les ISC soum<strong>et</strong>tent leurs rapports <strong>de</strong> contrôle au Parlement (ou à l’une <strong>de</strong> ses commissions)ou au conseil d’administration <strong>de</strong> l’entité contrôlée, selon le cas, pour qu’il les examine <strong>et</strong> qu’ileffectue un suivi <strong>de</strong>s recommandations exigeant <strong>de</strong>s mesures correctives.Les ISC possè<strong>de</strong>nt leur propre système interne <strong>de</strong> suivi pour veiller à ce que les entitéscontrôlées donnent suite <strong>de</strong> façon satisfaisante à leurs observations <strong>et</strong> à leursrecommandations ou à celles du Parlement (ou <strong>de</strong> l’une <strong>de</strong> ses commissions) ou <strong>de</strong> leur conseild’administration, selon le cas.


Les ISC soum<strong>et</strong>tent leurs rapports <strong>de</strong> suivi au Parlement (ou à l’une <strong>de</strong> ses commissions) ou auconseil d’administration <strong>de</strong> l’entité contrôlée, selon le cas, afin qu’il les examine <strong>et</strong> prenne <strong>de</strong>smesures, <strong>et</strong> ce, même lorsqu’elles ont, en vertu <strong>de</strong> la loi, le pouvoir d’effectuer <strong>de</strong>s suivis <strong>et</strong> <strong>de</strong>prendre <strong>de</strong>s sanctions.Pratiques <strong>exemplaires</strong>• Absence <strong>de</strong> suivi. Le processus instauré confie aux dirigeants <strong>de</strong>s ministères laresponsabilité première <strong>de</strong> donner suite aux questions qui sont soulevées par l’ISC.Le dirigeant du ministère <strong>de</strong>s Finances fait obligationo aux ministres <strong>de</strong> continuer d’examiner les actions menées au sein <strong>de</strong> leur ministèrepour donner suite aux recommandations formulées par l’ISC;o <strong>de</strong> communiquer régulièrement à l’ISC <strong>et</strong> au comité <strong>de</strong>s comptes publics <strong>de</strong>l’information à c<strong>et</strong> égard.• Aucun pouvoir légal d’effectuer un suivi ou d’imposer <strong>de</strong>s sanctions. Une ISCa présenté <strong>de</strong>ux observations sur ce suj<strong>et</strong>.o Les suivis peuvent être amorcés au gré du vérificateur général <strong>et</strong>, parfois, à la<strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’un comité parlementaire permanent. En l’absence d’un mécanismeofficiel <strong>de</strong> suivi <strong>et</strong> d’un comité <strong>de</strong>s comptes publics, les comités parlementairespermanents peuvent examiner les rapports au cas par cas. Si l’ISC entr<strong>et</strong>ient <strong>de</strong>srapports étroits avec les comités parlementaires, elle peut donner <strong>de</strong>s briefings auxcomités sur les rapports. Comme ces séances d’information sont souventpubliques, l’ISC peut attirer l’attention sur les recommandations.o Pour faire en sorte que les rapports <strong>de</strong> l’ISC suscitent l’attention <strong>de</strong>s pouvoirsexécutifs, un mécanisme officieux a été mis en place. Il prévoit <strong>de</strong>s réunionspériodiques entre le vérificateur général <strong>et</strong> les dirigeants <strong>de</strong>s trois ministèrescentraux (le ministère du Premier ministre <strong>et</strong> <strong>de</strong> son Cabin<strong>et</strong>, le Trésor <strong>et</strong> laCommission <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> l’État).• Un pays a fait remarquer que le vérificateur général discute <strong>de</strong>s recommandations <strong>de</strong>l’ISC avec le ministre concerné <strong>et</strong> prend les mesures appropriées si le ministère hésite àsuivre les recommandations. Dans certains cas, on fait un suivi <strong>de</strong>s problèmes au cours<strong>de</strong> l’année suivante <strong>de</strong> contrôle <strong>et</strong> <strong>de</strong>s mesures plus énergiques sont recommandées.• Dans le cas d’une ISC, alors qu’aucun suivi n’est requis aux termes <strong>de</strong> la Loi sur lecontrôle, il y a <strong>de</strong>s mécanismes pour veiller à ce que les ministères <strong>et</strong> les organismesdonnent suite aux recommandations.• Les agents <strong>de</strong> contrôle sont requis <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre sur pied un Comité <strong>de</strong> la gestion financière<strong>et</strong> <strong>de</strong>s comptes, qu’ils prési<strong>de</strong>nt, pour faire le suivi <strong>de</strong>s recommandations <strong>de</strong> contrôle <strong>et</strong>veiller à ce que les mesures correctives requises soit prises dans les ministères <strong>et</strong> lesorganismes.• L’ISC fera rapport, dans un rapport <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> suivi, sur l’état <strong>de</strong>s questionssoulevées dans le contrôle précé<strong>de</strong>nt. De plus, le Bureau du Premier ministre a crée leComité <strong>de</strong> l’intégrité <strong>de</strong> la gestion, un comité <strong>de</strong> haut niveau, pour débattre <strong>de</strong>squestions <strong>de</strong> vérification soulevées par le Bureau du vérificateur général.


• Comme élément clé <strong>de</strong> notre système <strong>de</strong> suivi, nous tenons une réunion après lecontrôle avec les organismes contrôlés, le ministère <strong>de</strong> la Planification <strong>et</strong> du Budg<strong>et</strong>, <strong>et</strong>le ministère <strong>de</strong> l’Administration du gouvernement <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’Intérieur, pour discuter <strong>de</strong>moyens réalistes pour donner suite aux recommandations du contrôle <strong>et</strong> pour prendreles décisions concernant le budg<strong>et</strong> <strong>et</strong> le personnel. L’ISC se prépare également àajouter les réponses <strong>de</strong> l’organisme gouvernemental aux recommandations dans sapage Web <strong>et</strong> à m<strong>et</strong>tre la page à jour régulièrement.• L’ISC n’a aucune autorité pour s’assurer que les entités règlent les anomalies <strong>et</strong>donnent suite aux recommandations <strong>et</strong> le Comité <strong>de</strong>s comptes publics est inactif. L’ISCdonne suite à une suggestion <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre sur pied un p<strong>et</strong>it comité <strong>de</strong> secrétairespermanents dans le Bureau du Premier ministre <strong>et</strong> d’organiser une réunion entre leministre <strong>de</strong>s Finances, le directeur du contrôle <strong>et</strong> l’entité contrôlée, pour remédier auxanomalies relevées dans le rapport <strong>de</strong> contrôle.• La Cour fait rapport au Parlement annuellement <strong>et</strong> peut également déposer <strong>de</strong>s rapportsspéciaux. Le rapport <strong>de</strong> la Cour est soumis aux audiences du Sous-comité du Comité dubudg<strong>et</strong>, où l’on <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aux hauts-fonctionnaires <strong>de</strong>s ministères <strong>de</strong> répondre auxquestions. Le Comité du budg<strong>et</strong> accepte les recommandations présentées dans lerapport <strong>de</strong> la Cour <strong>et</strong> exige <strong>de</strong>s ministères qu’ils m<strong>et</strong>tent en oeuvre les recommandationsà l’intérieur d’une pério<strong>de</strong> spécifique <strong>et</strong> <strong>de</strong> faire rapport à la Cour ou au Comité.Principe 8Autonomie financière <strong>et</strong> <strong>de</strong> gestion/d’administration <strong>et</strong> accès aux ressources humaines,matérielles <strong>et</strong> financières appropriées.<strong>Lignes</strong> <strong>directrices</strong>Les ISC doivent disposer <strong>de</strong>s ressources humaines, matérielles <strong>et</strong> financières nécessaires <strong>et</strong>raisonnables. Les pouvoirs exécutifs ne <strong>de</strong>vraient pas contrôler ni encadrer l’accès à cesressources. Les ISC gèrent leur propre budg<strong>et</strong> <strong>et</strong> peuvent l’affecter <strong>de</strong> la manière qu’ellesjugent appropriée.Le Parlement (ou une <strong>de</strong> ses commissions) est chargé <strong>de</strong> veiller à ce que les ISC disposent <strong>de</strong>sressources nécessaires pour remplir leur mandat.Les ISC ont le droit <strong>de</strong> faire appel directement au Parlement lorsque les ressources fourniessont insuffisantes pour leur perm<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> remplir leur mandat.


Pratiques <strong>exemplaires</strong>• Absence <strong>de</strong> mécanisme d’appel officiel au Parlement en cas d’insuffisance <strong>de</strong>sressources allouées. Il est cependant possible <strong>de</strong> présenter un rapport au Parlement,en plus du processus budgétaire normal.• Le processus <strong>de</strong> préparation du budg<strong>et</strong> n’est pas suffisamment indépendant niimpartial. À l’heure actuelle, le budg<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’ISC est négocié avec les représentantsd’organismes gouvernementaux, qui sont par ailleurs contrôlés par l’ISC. Le niveauadéquat <strong>de</strong> financement pour l’ISC doit être déterminé dans le cadre d’un processusobjectif, qui le m<strong>et</strong> à l’abri <strong>de</strong> toute influence possible — réelle ou ressentie. Dans lemême temps, le processus doit perm<strong>et</strong>tre un examen attentif du niveau <strong>de</strong> financement<strong>de</strong> l’ISC <strong>et</strong> <strong>de</strong> ses résultats, afin <strong>de</strong> favoriser la reddition <strong>de</strong> comptes.• Pour bénéficier du <strong>de</strong>gré d’indépendance souhaité, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’assembléelégislative nomme un comité parlementaire qui agit à titre d’organisme <strong>de</strong> surveillance<strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> financement annuel présentées par l’ISC. Ce comité reçoit les<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> financement ainsi que les analyses établies par le gouvernement pour ces<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s. Il peut alors solliciter les commentaires à la fois <strong>de</strong> l’ISC <strong>et</strong> dugouvernement, <strong>et</strong> l’avis d’experts-conseils externes. Il formule ensuite <strong>de</strong>srecommandations à l’intention du Trésor.• L’ISC verse désormais directement les salaires <strong>et</strong> les in<strong>de</strong>mnités aux contrôleurssur place. Les organismes ne peuvent pas exiger que <strong>de</strong>s contrôleurs attitréss’installent dans leurs bureaux, car ils <strong>de</strong>viendraient alors pratiquement <strong>de</strong>s contrôleursinternes. L’ISC a donc cessé d’installer sur place ses équipes <strong>de</strong> vérification <strong>et</strong> préfèredétacher <strong>de</strong>s équipes qui sont installées au sein <strong>de</strong> l’ISC.• L’ISC exerce son pouvoir discrétionnaire sur les crédits budgétaires qui lui sontalloués. L’ISC reçoit une somme forfaitaire dans le budg<strong>et</strong> général <strong>de</strong> l’État (vote <strong>de</strong>première catégorie). L’affectation <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te somme entre les divers postes <strong>de</strong> dépensesest déterminée par le dirigeant <strong>de</strong> l’ISC.• L’ISC a un pouvoir discrétionnaire pour affecter les fonds, mais on se <strong>de</strong>man<strong>de</strong> sil’assemblée législative a approuvé suffisamment <strong>de</strong> fonds. Si les fonds approuvés nerépon<strong>de</strong>nt pas aux besoins réels, <strong>de</strong>s présentations sont faites au ministère <strong>de</strong>sfinances, puis au Premier ministre, <strong>et</strong> finalement, s’il n’y a pas <strong>de</strong> réaction positive, auComité <strong>de</strong>s comptes publics.• Une ISC suit la procédure budgétaire suivante :o L’ISC soum<strong>et</strong> une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> fonds annuelle au ministre <strong>de</strong>s Finances.o Le ministre <strong>de</strong>s Finances transm<strong>et</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aux ministres du Cabin<strong>et</strong> sanschangements.o Les ministres du Cabin<strong>et</strong> négocient la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> budg<strong>et</strong> avec les représentantsdu gouvernement (que l’ISC contrôle). Le Cabin<strong>et</strong> est autorisé à amen<strong>de</strong>r la<strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> fonds <strong>de</strong> l’ISC, mais le vérificateur général participe à la réunion duCabin<strong>et</strong> à titre <strong>de</strong> conseiller.o Le Cabin<strong>et</strong> approuve la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> budg<strong>et</strong> <strong>et</strong> le Comité <strong>de</strong>s dépenses publiques<strong>et</strong> du contrôle l’étudie <strong>et</strong> donne une opinion.o Si le Parlement approuve l’opinion du Comité, l’indépendance <strong>de</strong> l’ISC est assurée.

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