12.07.2015 Views

guide technique fraise - Chambre d'Agriculture de Lot-et-Garonne

guide technique fraise - Chambre d'Agriculture de Lot-et-Garonne

guide technique fraise - Chambre d'Agriculture de Lot-et-Garonne

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Généralités - RéglementationSource: Mémento pour la conversion à l'AgricultureBiologique – Avril 2005 – CA47Contact: Marie Vidal 05 53 77 83 12Les principes fondamentaux <strong>de</strong> l'agriculturebiologiqueNe pas utiliser <strong>de</strong> produits chimiques <strong>de</strong> synthèseFavoriser l'équilibre sol – plante – animauxRespecter le lien au solLes moyens <strong>technique</strong>s qui en découlent :- Pour la fertilité du sol:ooooRotations longues <strong>et</strong> variées,Introduction d'engrais vert <strong>et</strong> <strong>de</strong> légumineuse,Incorporation dans le sol <strong>de</strong> matière organique,compostée ou non,Apports complémentaires d'engrais organiquesou minéraux autorisés dans le cahier <strong>de</strong>scharges.- Pour la lutte contre les parasites:o Choix d'espèces <strong>et</strong> <strong>de</strong> variétés appropriées,o Rotations longues,o Désherbage mécanique, thermique ou manuel,o Utilisation d'auxiliaires,o Utilisation <strong>de</strong> produits autorisés dans le cahier<strong>de</strong>s charges, d'origine végétale (pyrèthre,roténone) ou minérale (cuivre, soufre).3 points à respecter1) - LA REGLEMENTATION EUROPEENNEProduction selon le règlement CEE n°2092/91 modifié +restrictions françaises sur les productions animales(règlement français dit CC REPAB-F du 28/08/2000).Quelques points réglementaires•SemencesObligation d'utiliser <strong>de</strong>s plants <strong>et</strong> semences produits selonles règles <strong>de</strong> l'agriculture biologique. Il existe une base <strong>de</strong>données élaborée par le GNIS <strong>et</strong> regroupant pardépartement les variétés disponibles <strong>et</strong> les fournisseurs :www.semences-biologiques.org•MixitéLa production sur une exploitation d'une même espèceanimale ou d'une même variété végétale en conventionnel<strong>et</strong> en biologique est interdite. Les productionsconventionnelles <strong>et</strong> bio doivent être strictement différentes(variétés différentiables <strong>de</strong> visu au moins à la récolte;espèces différentes pour les animaux sauf pour lesvolailles qui doivent toutes être en bio)•Liste <strong>de</strong>s produits autorisés (engrais, amen<strong>de</strong>mentsdu sol, pestici<strong>de</strong>s… : annexe II <strong>de</strong> la réglementation)•Productions animales- Alimentation issue <strong>de</strong> l'agriculture biologique <strong>et</strong>excluant tout OGM,- Accès obligatoire aux pâturages <strong>et</strong> au parcours,- Produits phytothérapeutiques <strong>et</strong> homéopathiquespréconisés, traitements allopathiques tolérés à titrecuratif en respectant le nombre <strong>de</strong> traitementspécifique par espèce,- Respect du bien-être <strong>de</strong>s animaux (logement),- Spécificité par espèces (ex. alimentation : 50 %doivent être produits sur l'exploitation pour lesherbivores; 40 % pour les porcs <strong>et</strong> volailles).2) - LA PERIODE DE CONVERSIONLa conversion peut concerner une partie ou la totalité<strong>de</strong> l'exploitation.La pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> conversion est spécifique à chaqueproduction : pendant c<strong>et</strong>te pério<strong>de</strong>, le producteur appliquela réglementation AB, mais les produits <strong>et</strong> récoltes nepeuvent pas être valorisés, ni vendus en bio. Ici, sontseulement présentées les productions végétales.Productions végétalesDébut <strong>de</strong> la conversion = date d'engagement auprèsd'un organisme certificateurPour les culturesannuellesRécolte en année 1 =>vente en conventionnelRécolte en année 2 =>vente en "conversion versl'agriculture biologique"Semis <strong>et</strong> récolte après la 2 eannée => vente en BioLa récolte est bio s'il y aau moins 24 mois entre ledébut <strong>de</strong> la conversion <strong>et</strong>la date <strong>de</strong> semisPour les culturespérennesRécolte en année 1 =>vente en conventionnelRécolte en année 2 <strong>et</strong> 3 =>vente en "conversion versl'agriculture biologique"Récolte après la 3 e année=> vente en bioLa récolte est bio s'il y aau moins 36 mois entre ledébut <strong>de</strong> la conversion <strong>et</strong>la récolte3) - LE CONTRÔLE ET LA CERTIFICATIONL'agriculteur doit s'engager auprès d'un organismecertificateur en effectuant une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>certification. C<strong>et</strong> organisme contrôle annuellementl'exploitation : les frais sont à la charge du producteur.Au terme <strong>de</strong> visite(s) <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> l'exploitation,l'agriculteur se voit délivrer par l'organisme : Une licence qui atteste l'engagement à respecter laréglementation <strong>de</strong> l'Agriculture Biologique, Un certificat donnant à l'agriculteur le droit <strong>de</strong>commercialiser ses produits sous l'appellation AB. Pour les producteurs en conversion, l'organismecertificateur délivre une attestation d'engagement,ainsi que <strong>de</strong>s certificats <strong>de</strong> conversion pour les productionsen 2 e année <strong>de</strong> conversion.2


Le début <strong>de</strong> la conversion en bio correspond à la dated'engagement auprès d'un organisme certificateur.Liste <strong>de</strong>s principaux organismes certificateursexerçant en Aquitaine :AGROCERT4 rue Albert Garry 47200 Marman<strong>de</strong>05 53 20 93 04ECOCERTBP 47 32600 L'Isle Jourdain05 62 07 34 24QUALITE FranceLe Jan<strong>et</strong> 35150 Brie02 99 47 38 31Chaque année l'agriculteur doit également notifier sonactivité auprès <strong>de</strong> l'Agence Bio.C<strong>et</strong>te notification doit avoir lieu avant le 30 avril.(Agence Bio : 6 rue Lavoisier – 93100 MONTREUIL –01.48.70.48.30.)AgronomieLe fraisier redoute:- les sols trop argileux, lourds <strong>et</strong> froids, ou troplimoneux <strong>et</strong> battants, tassés <strong>et</strong> asphyxiants, plus queles sols sableux pauvres <strong>et</strong> filtrants;- Les sols calcaires à eff<strong>et</strong> chlorosant (teneur > à 3%<strong>de</strong> calcaire actif) surtout pour garigu<strong>et</strong>te;- Les excès <strong>de</strong> salinité.Une <strong>fraise</strong>raie trouve son pH optimal entre 5,5 à 6,5 <strong>et</strong> <strong>de</strong>manière plus précise <strong>de</strong> 5,8 à 6,2.Besoins totaux du fraisierLes références suivantes sont pour Garigu<strong>et</strong>te avec unren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> 30 t/ha.Eléments N P2O5 K2O CaO MgOBesoins en 180 110 265 125 45Kg/haSource : La <strong>fraise</strong>, Maîtrise <strong>de</strong> la production,monographiedu CTIFL Mars 1997L'équilibre d'absorption peut – être écrit comme suitN P2O5 K2O Ca0 MgO1 0,6 1,5 0,7 0,25Rôle <strong>de</strong>s éléments minérauxAZOTE (N)=constituant <strong>de</strong>s protéines <strong>de</strong>s tissus du végétal=facteur clé <strong>de</strong> la croissance <strong>et</strong> du développement duvégétalCarence- du nombre <strong>de</strong> feuilles <strong>et</strong> <strong>de</strong> la surface <strong>de</strong>s limbes- <strong>de</strong> l'émission <strong>de</strong> stolons- Le feuillage jaunit- Accélération du vieillissement <strong>de</strong>s jeunes feuillesExcès- développement foliaire qui peut–être en excès avecune plante mal équilibrée (végétation/fructification)= excès <strong>de</strong> végétation- à la sensibilité aux maladies comme le botrytis oul'oïdium- du taux <strong>de</strong> sucre <strong>de</strong>s fruits <strong>et</strong> <strong>de</strong> l'acidité <strong>de</strong>sfruits- <strong>de</strong> leur ferm<strong>et</strong>éPOTASSIUM (K)= actif sur la photosynthèse, la formation <strong>de</strong>sprotéines.= favorise les économies d'eau au niveau <strong>de</strong> la plante= accélère le transfert <strong>de</strong>s gluci<strong>de</strong>s vers les fruits <strong>et</strong>racines= intervient dans le transport <strong>de</strong>s nitrates= antagoniste du calcium <strong>et</strong> du magnésiumL'absorption du K augmente avec la température <strong>et</strong> enpério<strong>de</strong> <strong>de</strong> fructification.Carence- surface foliaire- 1 ers symptômes: sur les feuilles adultes, les <strong>de</strong>nts <strong>de</strong>sfolioles <strong>de</strong>viennent rouge-marron, c<strong>et</strong>te couleurprogresse vers la base dans les zones internervairesExcès- absorption du calcium- défauts d'alimentation du bore <strong>et</strong> du magnésiumUn déséquilibre K/Ca en faveur du K peut se traduire parun appauvrissement en Ca du fruit avec une moins bonneaptitu<strong>de</strong> à la conservation.PHOSPHORE (P)= constituant <strong>de</strong> composés essentiels pour la synthèse<strong>de</strong>s protéines qui constituent les tissus végétaux(feuilles <strong>et</strong> racines)= rôle dans les transferts d'énergie au sein <strong>de</strong> la plante.L'absorption est importante en pério<strong>de</strong> végétative: lors dudéveloppement <strong>de</strong>s plantes après plantation <strong>et</strong> à lareprise, sortie hiver. Lors <strong>de</strong> la floraison, les besoins en Psont aussi importants. Dans les sols à pH basiques, lesphosphates sont insolubles. Des températures basses(environ 7°C) entraînent une mauvaise absorption <strong>de</strong> c<strong>et</strong>élément.Carence- les feuilles âgées prennent une couleur vert foncéavec refl<strong>et</strong> métallique- face inférieure <strong>de</strong>s feuilles <strong>de</strong>vient rouge.CALCIUM (Ca)= constituant <strong>de</strong>s parois cellulaires= rôle dans la qualité <strong>de</strong>s fruits (ferm<strong>et</strong>é, équilibresucre/acidité). Migration passive avec le flux d'eaudépendant du climat (hygrométrie ambiante) <strong>et</strong> <strong>de</strong>3


l'irrigation (apports réguliers <strong>et</strong> cohérents par rapport àla <strong>de</strong>man<strong>de</strong> climatique)Carence- 1 ères apparitions sur les jeunes feuilles. Les folioles secrispent <strong>et</strong> se nécrosent à la pointe- <strong>de</strong>s gouttel<strong>et</strong>tes d'exsudat peuvent apparaître sur lespétioles avec <strong>de</strong>s tâches brun foncé- sensibilité <strong>de</strong>s fruits aux attaques fongiques- aptitu<strong>de</strong> à la conservation <strong>de</strong>s fruitsLa carence est souvent induite <strong>et</strong> non réelle (manque <strong>de</strong>calcium dans le sol). Les conditions <strong>de</strong> sol <strong>et</strong>/ou le climatdéfavorables peuvent induire ces carences:- excès <strong>de</strong> salinité <strong>et</strong> déséquilibres nutritifs- déficiences en eau- système racinaire endommagé- climat très humi<strong>de</strong> ou très secExcès- <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s fruits (baisse du taux <strong>de</strong> sucres <strong>et</strong><strong>de</strong> l'acidité d’aci<strong>de</strong>s)MAGNESIUM (Mg)= constituant <strong>de</strong> la chlorophylle= indispensable à la photosynthèse= améliore la couleur <strong>et</strong> la brillance <strong>de</strong>s fruitsCarence- brunissement du pourtour puis entre les nervures <strong>de</strong>svieilles feuillesLe bore (B), le soufre (S), le fer (Fe), le cuivre (Cu), le zinc(Zn) <strong>et</strong> le manganèse (Mn) sont <strong>de</strong>s oligo-élémentsimportants pour les fraisiers.Physiologie du fraisierSource : Monographie CTIFL-CIREF «variétés » (Mars 1997)CYCLE DU FRAISIEREtat <strong>de</strong> la plante selon la saisonLa <strong>fraise</strong> : Plant <strong>et</strong>SAISON ETE AUTOMNE HIVER PRINTEMPSPhotopério<strong>de</strong><strong>et</strong> climatETAT DE LAPLANTEJours longs<strong>et</strong>températuresélevéesCroissancevégétativeEmission <strong>de</strong>stolonsJoursdécroissants <strong>et</strong>températuresdécroissantesRalentissement<strong>de</strong> la croissanceactiveInitiation florale,début <strong>de</strong>développement<strong>de</strong>s hampesfloralesAccumulation<strong>de</strong>s réservesJours courts<strong>et</strong>températuresbassesArrêt <strong>de</strong> lacroissanceEntrée endormanceLevée <strong>de</strong>dormanceJours courts(croissants) <strong>et</strong>augmentation <strong>de</strong>stempératuresReprise <strong>de</strong> lacroissanceDéveloppement <strong>de</strong>shampes floralesinitiées à l'automneFloraison –fructificationReprise <strong>de</strong>l'initiation floraleda,s certains casElaboration INRAL’INITIATION FLORALE« La floraison au printemps est le résultat d’un longprocessus débuté à l’automne au moment <strong>de</strong> l’initiationflorale quand les bourgeons sont passés <strong>de</strong> l’état végétatifà l’état reproducteur. Les méristèmes <strong>et</strong> bourgeons sontles organes <strong>de</strong> base qui vont se différencier pour donner,soit <strong>de</strong>s fleurs, soit <strong>de</strong>s feuilles soit <strong>de</strong>s stolons.L’initiation florale est décrite selon 3 phases successives :1- L’induction florale : pour qu’un méristème passe<strong>de</strong> l’état végétatif à l’état floral, il faut d’abordque le feuillage cesse <strong>de</strong> produire ou produise enmoindre quantité une substance, sans doute <strong>de</strong>la famille <strong>de</strong>s gibbérellines, qui migre <strong>de</strong>s feuillesadultes vers les bourgeons <strong>et</strong> inhibe les phasessuivantes.2- L’initiation florale proprement dite est la pério<strong>de</strong><strong>de</strong> transformation du méristème, c’est la phase laplus courte <strong>et</strong> la plus mal connue.3- La différenciation florale : formation <strong>de</strong>s organesfloraux.« Les facteurs favorables à chaque phase ne sont pasforcément les mêmes. Par exemple, une carence azotéeou un déficit hydrique est favorable à l’induction floralemais défavorable à la différenciation florale ».« L’initiation florale est fonction <strong>de</strong>s conditions du milieu <strong>et</strong><strong>de</strong> l’état même <strong>de</strong> la plante, <strong>et</strong> donc du bourgeon.- Etat du bourgeon : En général, un méristèmeproduira 1 à 4 ébauches florales avant d’être initié.- Conditions du milieu : "La photopério<strong>de</strong> (longueur dujour) <strong>et</strong> la température sont les facteurs les plusimportants."Choix <strong>de</strong>s parcelles / Etat sanitaireLa rotation est largement conseillée pour une bonnegestion sanitaire <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s parcelles <strong>de</strong> sonexploitation. En pratique, il ne convient pas d’établir une<strong>fraise</strong>raie moins <strong>de</strong> 3 à 4 ans après la précé<strong>de</strong>nte. C<strong>et</strong>tefréquence est cependant à moduler selon le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong>fertilité naturelle du sol, sa structure <strong>et</strong> son état sanitaire àla fin <strong>de</strong> la production précé<strong>de</strong>nte.Remarque : Plusieurs parasites du fraisiers comme leVerticillium, le Phytophthora (champignons pathogènes),mais aussi <strong>de</strong>s némato<strong>de</strong>s ou autres ravageurs du sol…peuvent rester présents dans le sol jusqu’à 10 à 12 ans !Sur sols neufs, le risque principal est l’infestation par <strong>de</strong>sinsectes du sol, tels que les taupins ou les noctuellesterricoles.Certains précé<strong>de</strong>nts culturaux du fraisier sont favorables<strong>et</strong> d’autres ne le sont pas.(Cf. tableau 1 – page suivante)4


Tableau 1PRECEDENTSFAVORABLESPrairies permanentesAttention aux larves d’insectes dusolLibèrent 40 à 100 unités d’azotePrairies temporaires <strong>de</strong>graminées (Raygrass) libèrent20 à 40 unités d’azoteCulture dérobée d’automnesauf haricotCulture <strong>de</strong> céréalesL’enfouissement <strong>de</strong>s paillesbloque 20 unités d’azoteSols <strong>de</strong> défriches amendéstravaillés <strong>et</strong> assainisAttention aux pourridés,Rhizoctonia, némato<strong>de</strong>sMaïsAttention à la décomposition <strong>de</strong>schaumesBloque jusqu’à 30 unités d’azotePRECEDENTSDEFAVORABLESLégumineuses (pois, vesce,haricot, luzerne). Risque <strong>de</strong>Verticillium <strong>et</strong> <strong>de</strong> RhizoctoniaLibèrent jusqu’à 30 unités d’azoteCultures <strong>de</strong> solanées (tomates,pommes <strong>de</strong> terre, tabac, aubergine,poivron)Verticillium, Rhizoctonia, Pythium,Fusarium…Libèrent jusqu’à 20 unités d’azoteArbres fruitiers <strong>et</strong> pépinièresfruitières, framboisiers. Risque<strong>de</strong> Phytophthora cactorum <strong>et</strong>pourridiésCultures légumières ou horticoles(bulbes, oignons, poireaux,asperges, b<strong>et</strong>teraves, carottes).Risque <strong>de</strong> némato<strong>de</strong>s, Pythium,Fusarium, RhizoctoniaSols <strong>de</strong> défriches directesAttention aux déséquilibres physicochimiquesSource : La <strong>fraise</strong>, Maîtrise <strong>de</strong> la production, monographie duCTIFL Mars 1997Travail du solPour une culture <strong>de</strong> fraisier <strong>de</strong> printemps, le travails’effectue au printemps, environ 2 mois avant plantation(mai-juin). Il doit perm<strong>et</strong>tre d’obtenir une terre :- ameublie sur 40 cm <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur,- drainante en profon<strong>de</strong>ur sans semelle <strong>de</strong> labourrisquant un engorgement en hiver,- <strong>de</strong> structure grumeleuse avec <strong>de</strong>s agrégats <strong>de</strong> terrefine mais non émi<strong>et</strong>tée ou à l’inverse motteuse,- suffisamment tassée en profon<strong>de</strong>ur <strong>et</strong> souple ensurface.L’utilisation du rotavator est fortement déconseillée (ildétruit la structure en émi<strong>et</strong>tant le sol <strong>et</strong> crée une semelledure en profon<strong>de</strong>ur).Les outils intéressants semblent être ceux munis <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts.Fumure <strong>de</strong> fondL’analyse chimique du sol est très fortement conseilléepour un raisonnement essentiel d’optimisation <strong>de</strong> lafumure <strong>de</strong> fond (économie d’intrants tout en répondantaux réels besoins <strong>de</strong> la plante).Quelques adresses <strong>de</strong> laboratoiresGESTASOLTourasse Nord47320 BOURRANTel : 05 53 88 00 48EUROPE SOLS75 voie du Toec31300 TOULOUSETel : 05 61 16 15 00LCA39, rue Montaigne33290BLANQUEFORTTel : 05 56 35 58 60Il n’y a pas <strong>de</strong> règle générale pour les quantités d’engraisà apporter avant plantation. Raisonnez vos apports enfonction <strong>de</strong> la nature du sol, <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong>l’analyse <strong>de</strong> terre, <strong>de</strong> votre précé<strong>de</strong>nt cultural. Unexcès <strong>de</strong> vigueur au moment <strong>de</strong> l’induction florale (finaoût - courant septembre) pénalise la qualité <strong>et</strong> laquantité <strong>de</strong> fleurs émises au printemps.En agriculture biologique, l’azote provient <strong>de</strong> différentessources organiques:- Minéralisation <strong>de</strong> l’humus- Minéralisation <strong>de</strong> la Matière Organique : résidus duprécé<strong>de</strong>nt cultural- Amen<strong>de</strong>ments organiques <strong>et</strong>/ou engrais organiques.En agriculture biologique, la fumure <strong>de</strong> fond azotée peutêtreapportée essentiellement sous la forme organique(amen<strong>de</strong>ment ou engrais). Ce type d'apport:*Améliore la structure du sol*Apporte <strong>de</strong>s éléments fertilisants par uneminéralisation plus ou moins lente <strong>de</strong> la MatièreOrganique en fonction <strong>de</strong> :- la teneur en Matières Organiques du sol,- du climat (température du sol),- <strong>de</strong> l’activité microbiologique,- du pH du sol.*se libère progressivement.Des engrais minéraux naturels vont perm<strong>et</strong>tre d'apporter<strong>de</strong>s éléments comme le phosphore, la potasse, lemagnésium, le calcium,…<strong>et</strong> sont autorisés par le cahier<strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> l'agriculture biologique (ex: carbonate <strong>de</strong>calcium, phosphate naturel tendre, gypse,…)Un mois avant la plantation (pas moins au risque <strong>de</strong> brûlerles racines), apporter du compost <strong>de</strong> bovin (ouamen<strong>de</strong>ment organique du commerce) compléter avec <strong>de</strong>stourteaux <strong>de</strong> ricin (ou autres), du patentkali (6% MgO,30% K2O) <strong>et</strong> <strong>de</strong>s oligo-éléments pour apporter:- 50 à 80 unités/ha d'azote (fumier <strong>de</strong> bovin,…)- 60 à 100 unités <strong>de</strong> phosphore (poudre d'os,corne,…)- 180 à 250 unités/ha <strong>de</strong> potasse sous la forme <strong>de</strong>patentkaliEn fonction <strong>de</strong> l'analyse <strong>de</strong> sol, pour les éléments commele magnésium <strong>et</strong> le bore, apporter:- 30 à 40 unités <strong>de</strong> MgO (kiésérite = sulfate <strong>de</strong>magnésie 25% MgO; 50% SO3)- 5 à 10 kg/ha <strong>de</strong> Bore sous la forme <strong>de</strong> solubore.Cependant, attention aux excès.En ce qui concerne le fumier <strong>de</strong> ferme, il doit être apportéà l’automne précé<strong>de</strong>nt la culture ou, pour le fumier biencomposté, au minimum 3 à 4 mois avant plantation.Apport : 20 T/Ha maximum (éviter le fumier <strong>de</strong> mouton <strong>et</strong>les lisiers <strong>de</strong> porc qui libèrent trop d’azote : risquesimportants <strong>de</strong> brûlures racinaires <strong>et</strong> <strong>de</strong> mauvaiseimplantation du système racinaire).Remarques: avant tout apport <strong>et</strong> en cas <strong>de</strong> doute, il estconseillé <strong>de</strong> consulter l'organisme certificateur.Préparation <strong>de</strong> la parcelleLimiter la longueur <strong>de</strong>s rangs en grands tunnels : ne pas dépasser 50 à 60 m afin<strong>de</strong> faciliter l’aération <strong>de</strong> l’abri, pour les chenilles : ne pas dépasser 80 m, au risqued’augmenter fortement l’hétérogénéité <strong>de</strong>s débits dugoutte à goutte.5


Sous chenilles, pour <strong>de</strong>s variétés vigoureuses, lemonorang est vivement conseillé (écart entre plants: 20cm). En monorang, faîtes attention à la position <strong>de</strong> la ligne<strong>de</strong> goutteurs par rapport à l'orientation <strong>de</strong> la parcelle(placer la ligne côté sud).ButtesButtes <strong>de</strong> 1,20 m à 1,40 m <strong>de</strong> large espacées <strong>de</strong> 0,7 à 1 m(passe-pieds). Les buttes hautes présentent un grandintérêt pour l'implantation <strong>de</strong>s fraisiers: le sol est travaillésur une plus gran<strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur <strong>et</strong> la répartition <strong>de</strong> l'eauest meilleure qu'en buttes classiques. Raisonnercependant la hauteur <strong>de</strong>s buttes en fonction <strong>de</strong> votre<strong>de</strong>gré <strong>de</strong> mécanisation <strong>et</strong> <strong>de</strong> votre matériel (planteuse,…).Avant le paillage, positionner <strong>de</strong> l'ortho-phosphate <strong>de</strong> ferpour lutter contre les limaces (produit commercialFERRAMOL <strong>de</strong> neudorff autorisé par le cahier <strong>de</strong>s chargesAB. Les doses conseillées sont <strong>de</strong> 15 kg/ha en préventif <strong>et</strong>30 à 50 kg/ha en curatif).Paillage plastique <strong>et</strong> irrigationPaillage spécial <strong>fraise</strong> noir <strong>de</strong> 40 à 50 µm perforé <strong>de</strong> 35 X35 ou autres perforations.Installation d'une ligne <strong>de</strong> goutte-à-goutte entre les rangsavec <strong>de</strong>s goutteurs espacés <strong>de</strong> 20 à 30 cm <strong>et</strong> réseaud'aspersion.DensitéPlants frigo ou mottes30000 à 40000 plants/ha soit 3 à 4 plants/m²Trayplants50000 à 60000 plants/ha soit 5 à 6 plants/m²VariétésChoix variétal 2006A voir avec votre OP, les bureaux commerciaux <strong>et</strong> enfonction <strong>de</strong> votre stratégie <strong>de</strong> production <strong>et</strong> <strong>de</strong> votrefonctionnement commercial.Cf. Bilan variétal BGSO 2005-2006Qualité <strong>de</strong>s plantsLes plants doivent être <strong>de</strong>s plants produits en agriculturebiologique. Il est nécessaire <strong>de</strong> consulter la base <strong>de</strong>données du GNIS pour connaître la disponibilité <strong>de</strong>s plantsbio. Si ils sont indisponibles en bio, <strong>de</strong>s dérogationspeuvent être accordées au cas par cas par l'organisme <strong>de</strong>contrôle pour <strong>de</strong>s plants non traités.Le CIREF, l'OP Sud Ouest Bio <strong>et</strong> PB2H ont travaillé sur laméthodologie <strong>de</strong> production <strong>de</strong> plants mottes <strong>et</strong> trayplantsbio <strong>de</strong>puis 2001. A ce jour, quelques entreprises peuventfournir du plant bio ou non traité.Conservez toutes les étiqu<strong>et</strong>tes <strong>de</strong> certification dumatériel végétal pour votre traçabilité (en cas <strong>de</strong>litige avec le pépiniériste ou parce qu'elles sont<strong>de</strong>mandées par votre organisme certificateur oubien par votre organisation <strong>de</strong> producteurs).Nécrose physiologique <strong>de</strong> Garigu<strong>et</strong>teC<strong>et</strong>te nécrose peut apparaître en frigo <strong>et</strong> évoluer. Plus laplantation est tardive, plus les risques <strong>de</strong> problème <strong>de</strong>reprise sont importants. Le cœur doit avoir au moins unquart <strong>de</strong> sa surface blanche <strong>et</strong> surtout les vaisseauxconducteurs <strong>de</strong> sève intacts.PlantationLes dates optimales <strong>de</strong> plantation dans notre région sonten :*plants frigo: 1 ère quinzaine <strong>de</strong> juill<strong>et</strong>*plants frais: mi-août*plants mottes: 20 juill<strong>et</strong>-20 août maximumLa plantation est une étape très importante pour assurervotre production <strong>de</strong> l'année suivante. En eff<strong>et</strong>, une bonnereprise <strong>et</strong> une bonne installation du système racinairedurant l'été <strong>et</strong> l'automne sont les bases pour :- une alimentation correcte du système aérien,- une mise en réserve optimale dans les cœurs pourpasser la pério<strong>de</strong> hivernale <strong>et</strong> avoir une bonne repriseen sortie d'hiver,- la floraison printannière qui est le résultat d'unprocessus débuté à l'automne, au moment <strong>de</strong>l'initiation florale quand les bourgeons passent <strong>de</strong>l'état végétatif à l'état reproducteur ou floral.AVANT PLANTATIONAvant plantation, prenez le temps d'observerrigoureusement quelques plants :1- Vérifier les racines par observation extérieure <strong>et</strong>en grattant jusqu'à observer le fil<strong>et</strong> conducteur àl'intérieur <strong>de</strong>s racines. Pour les plants mottes, <strong>de</strong>sracines blanches <strong>et</strong> poussantes sont signe <strong>de</strong>bonne qualité du plant au niveau racinaire.2- Vérifier les cœurs en coupant quelques plantsdans différentes caisses.3- Eliminer les plants présentant soit• un cylindre central rouge <strong>de</strong>s racines enpartie terminale = Phytophthora fragariae,• <strong>de</strong>s striures brunâtres à rouge au niveau <strong>de</strong>la zone vasculaire = anthracnose,• une pourriture du cœur,• une nécrose du rhizome rouge brique –nécrose <strong>de</strong> la zone vasculaire avec "ported'entrée" du champignon = Phytophthoracactorum,• le cœur vitreux = dégât <strong>de</strong> gel1-Plants frigoIl faut s'assurer <strong>de</strong> l'état <strong>de</strong>s plants. Les plants ne peuventêtre stockés à température négative (-2°C) que s'ils ontété livrés encore gelés par camion frigo. Sinon, stockage à+2°C (caisse ouverte, dans une ambiance humi<strong>de</strong>)pendant 4 ou 5 jours maximum avant plantation.A la réception, contrôler le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> gel par ouverture <strong>de</strong>cœurs. Quelques stries marrons n'ont pas <strong>de</strong>conséquence. Il faut surveiller que les vaisseaux soient enbon état: bannir les lots dont la zone vasculaire se détachedu cortex.6


Pratiques avant la plantation- Laisser dégeler les plants lentement à l’ombre <strong>et</strong> àl’abri du vent (pour éviter leur <strong>de</strong>ssèchement).- Afin d’éviter toute déshydratation au moment <strong>de</strong> laplantation, il est possible <strong>de</strong> plonger les plants dans<strong>de</strong> l’eau pure.- Pour limiter le risque <strong>de</strong> r<strong>et</strong>ournement lors <strong>de</strong> laplantation, les racines les plus longues peuvent êtreraccourcies à 15 cm minimum.2-Plants frais à racines nues (arrachis)- Ils doivent être mis en place dans un délaimaximum <strong>de</strong> 48 heures après arrachage <strong>de</strong>pépinière.- Veiller à gar<strong>de</strong>r les racines bien humectées jusqu’àla mise en place.- A la plantation, le plant frais est en pleine pousse.Afin d’éviter un arrêt <strong>de</strong> végétation, les racines <strong>et</strong>les feuilles doivent être conservées dans leurintégralité.3-Plants mottesA leur réception- Vérifier la puissance racinaire <strong>de</strong>s plants, les racinesdoivent bien avoir colonisé la motte. De plus, ellesdoivent être blanches (pas <strong>de</strong> nécroses).- Vérifier l’état du bourgeon qui doit être vert <strong>et</strong>turgescent.- Veiller à maintenir la motte bien humi<strong>de</strong> jusqu’à laplantation. Ne jamais planter une motte sèche(refaire le plein d’eau si nécessaire). Il est trèsdifficile <strong>de</strong> rattraper une motte asséchée.- Observer l'état sanitaire <strong>de</strong>s plants (acariens <strong>et</strong>oïdium). Voir paragraphe "Maladies <strong>et</strong>ravageurs".PLANTATION- Veiller à avoir un sol humi<strong>de</strong>. L’objectif étant <strong>de</strong>maintenir l’humidité du sol à son optimum (ni trop,ni trop peu). Cela correspond à la capacité auchamp.- Pour éviter leur <strong>de</strong>ssèchement, les plants nedoivent pas être posés sur le sol ou le paillageavant plantation.- IMPORTANT: Plantez à la bonne profon<strong>de</strong>ur enveillant à ce que le coll<strong>et</strong> soit au niveau du sol(tenir compte du tassement possible du terrain parl’arrosage : il risque <strong>de</strong> déchausser les plants ; dansce cas, enterrer le coll<strong>et</strong> <strong>de</strong> 1 à 2 cm ). La base <strong>de</strong>sracines ne doit pas apparaître hors du sol car c’estau-<strong>de</strong>ssus que prennent naissance les nouvellesracines. Le bourgeon du plant doit être bien dégagéafin d’éviter le pourrissement du cœur <strong>et</strong> <strong>de</strong>sjeunes feuilles.- Eviter que les racines soient recourbées.- Tasser la terre autour du plant.Remarques- Pour les plants à racines nues (frais ou frigo),veiller à ce que les racines soient bien déployéesdans le sol <strong>et</strong> au contact <strong>de</strong> la terre : elles nedoivent pas être mises en mèche touffue maisouvertes en éventail. Utiliser un plantoir plat plutôtque rond.- Pour les plants en mottes, utiliser un plantoirconique ou type emporte-pièce. Placer la mottedans le trou en veillant bien à l’appuyersuffisamment pour assurer un contact parfait avecle sol. Il ne faut jamais le recouvrir <strong>de</strong> terre.APRES PLANTATIONDifférents points <strong>technique</strong>s sont essentiels pour unebonne reprise.IrrigationL’eau est le facteur essentiel <strong>de</strong> la reprise. Au fur <strong>et</strong>à mesure <strong>de</strong> votre plantation, essayer <strong>de</strong> lancer l’irrigationpour éviter un stress thermique <strong>de</strong>s plantes. Si vous nepouvez pas, en attendant la mise en route <strong>de</strong> l’aspersion,il est conseillé d’apporter <strong>de</strong> l’eau au pied/pied. Celaperm<strong>et</strong> <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre la terre au contact <strong>de</strong>s racines <strong>et</strong>d’éviter le <strong>de</strong>ssèchement du plant = contact sol/systèmeracinaire.Plants à racines nues (frais ou frigo)Bien avant la naissance <strong>de</strong>s premières radicelles <strong>et</strong> <strong>de</strong>snouvelles racines (qui a lieu au bout d’une dizaine <strong>de</strong>jours), les plants frigo ém<strong>et</strong>tent <strong>de</strong>ux feuilles <strong>de</strong> couleurclaire, ces feuilles poussent sur les réserves du plant. Celane signifie donc pas que le plant a repris. Les plantssont très vulnérables pendant 2 à 3 semaines. Il enest <strong>de</strong> même pour les plants frais dépourvus <strong>de</strong> réserves :les feuilles adultes doivent rester fonctionnelles car ce sontelles qui assurent la reprise. Pour les plants à racinesnues, l’aspersion après plantation est indispensablejusqu’à la reprise complète (8 à 10 jours après laplantation). Il faut maintenir un sol frais <strong>et</strong> humi<strong>de</strong> dansles 10 premiers centimètres.Vérifier que les rampes d’ arrosage croisent bien.Bassiner les plants aux heures chau<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la journée pourfaire baisser la température.Plants en mottesLe stress <strong>de</strong> la plantation est moins important pour c<strong>et</strong>ype <strong>de</strong> plants. Il faut veiller à maintenir une bonnehumidité dans la butte (l’irrigation par goutte-à-goutte estun bon moyen). L’aspersion est importante pour rafraîchirles plants lorsque les températures sont élevées.Cependant, il faut veiller à ce que les racines trouvent unenvironnement favorable dans le sol (humidité) pour queles racines « sortent » <strong>de</strong> la motte.Pour une meilleure irrigation, le goutte-à-gouttedoit être en place dès la préparation <strong>de</strong> laplantation. Il perm<strong>et</strong> une économie d’eau <strong>et</strong> unmeilleur enracinement (en eff<strong>et</strong>, l’eau est positionnéeaux endroits où elle est vraiment nécessaire).Ainsi, il est conseillé <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre l’aspersion <strong>et</strong> le goutte àgoutte pendant environ 3 semaines après plantationenviron.7


Points à surveiller sur votre <strong>fraise</strong>raie :• Faire le point 3 à 5 jours après plantation : repérertoutes les hétérogénéités <strong>de</strong> reprise (surveillerl’humidité du sol, le sol mal tassé…).• 1 semaine après plantation, s’assurer qu’il y a bienémission <strong>de</strong> radicelles blanches.• Regar<strong>de</strong>r l’émission <strong>de</strong> racines au coll<strong>et</strong> au boutd’un mois <strong>et</strong> <strong>de</strong>mi.Le plant n’est autonome que lorsque les racines ducoll<strong>et</strong> ont poussé.Si quelques plants déficients, chétifs ou morts sontobservés, différentes solutions sont envisageables :- laisser courir un stolon dans le trou vi<strong>de</strong>,- ou repiquer <strong>de</strong>s plants frigo très rapi<strong>de</strong>ment ou <strong>de</strong>splants frais avant le 15 août pour ne pas voir trop<strong>de</strong> différence.Fertilisation par goutte-à-goutte à l’automneCf. Résultats essais expérimentaux Ctifl § Fertilisation <strong>de</strong>printemps – page suivante.Problèmes sanitairesIMPORTANTAcariens : faire <strong>de</strong>s observations régulières. Présencesurtout à la surface inférieure <strong>de</strong>s feuilles. Application <strong>de</strong>soufre.Oïdium : intervenir en préventif. Dès que les nuits serafraîchissent, généralement <strong>de</strong> mi à fin août, faîtes <strong>de</strong>sinterventions soufrées. Un risque <strong>de</strong> pénaliser laproduction <strong>de</strong> cœurs <strong>et</strong> donc le ren<strong>de</strong>ment est présent sielles ne sont pas faîtes.Le soufre, produit industriel simple, est utilisable jusqu'au31 décembre 2005 par dérogation qui <strong>de</strong>vraitnormalement être reconduite.Entr<strong>et</strong>ien <strong>de</strong> la cultureCoupe <strong>de</strong>s fleurs <strong>et</strong> stolonsLors <strong>de</strong> l'été <strong>et</strong> du début d'automne, coupe <strong>de</strong>s fleurs <strong>et</strong><strong>de</strong>s stolons en 2 à 3 passages. Ne pas fatiguer les plantsavec <strong>de</strong>s mises en fruits.TailleFin décembre à février, n<strong>et</strong>toyage <strong>de</strong>s pieds avecenlèvement <strong>de</strong>s vieilles feuilles par n<strong>et</strong>toyage manuel oumécanique par ton<strong>de</strong>use. Attention <strong>de</strong> ne pas passer tropprès <strong>de</strong>s cœurs au risque <strong>de</strong> les casser.CouvertureLorsque les heures <strong>de</strong> froid sont atteintes (Cf. sitehttp://www.fruits-<strong>et</strong>legumes.n<strong>et</strong>/Agrom<strong>et</strong>eo/BesoinsFroidFraise1/BesoinsFroid.asp qui donnent les informations sur les besoins en froidpar variété <strong>et</strong> du cumul <strong>de</strong>s heures <strong>de</strong> froid par jour) <strong>et</strong> <strong>de</strong>votre stratégie, couvrir les fraisiers avec la couvertureplastique (chenilles, Tunnels).PaillageMise <strong>de</strong> la paille céréales dans les passe-pieds (5 à 8 t/ha)3 semaines environ avant le début récolte.Fertilisation <strong>de</strong> printempsDepuis trois ans, <strong>de</strong>s essais expérimentaux surremontantes ont été menés par le Ctifl pour étudier <strong>de</strong>sproduits organiques utilisés en agrobiologie. Trois pointsont été examinés:- Composition <strong>et</strong> stabilité <strong>de</strong> produits utilisables enferti-irrigation- Minéralisation <strong>de</strong> certains produits- Expérimentation <strong>de</strong> leur intérêt d'utilisation encours <strong>de</strong> cultureLes analyses chimiques <strong>de</strong> 4 produits organiques que sontle purin d'ortie, la vinasse <strong>de</strong> b<strong>et</strong>terave, l'orgafor <strong>et</strong> lecédabior font ressortir que:- "Le purin d'ortie ne contient que <strong>de</strong> très faiblesquantités d'éléments fertilisants (


Irrigation1- Vérifiez la performance <strong>de</strong> votre installation d'irrigationlocalisée (Deman<strong>de</strong>z la fiche du GIE fruits <strong>et</strong> légumesd'Aquitaine <strong>et</strong> <strong>de</strong> la <strong>Chambre</strong> <strong>d'Agriculture</strong> Régionaled'Aquitaine contact 47: J. PRIM 05 53 77 83 34)2- Suivi à la tarière, tensiomètres, messages "Appui auxirriguants", suivi <strong>de</strong> l'ACMG. Cf. l'action agricole Fruitière <strong>et</strong>Légumière du Grand Sud Ouest n°75 supplément n°1 au1162 d'avril 2005.Gestion du climat <strong>de</strong>s abrisEn pério<strong>de</strong> humi<strong>de</strong> <strong>et</strong> en fonction <strong>de</strong>s abris, bien aérer lesabris au risque d'avoir un développement important <strong>de</strong>botrytis, tant au niveau <strong>de</strong> la végétation <strong>et</strong> <strong>de</strong>s cœursqu'au niveau <strong>de</strong>s fruits.Maladies <strong>et</strong> ravageursVolume bouillie: varie <strong>de</strong> 400 à 800 l/ha en fonction dusta<strong>de</strong> <strong>de</strong> la plante, <strong>de</strong> l'appareil d'application.La prophylaxie est indispensable pour limiter lesinfestations.Fournisseurs <strong>de</strong> plants bio ou nontraitésNom CoordonnéespépiniéristeLEBRUN Tél: 02 41 51 74 44Fax: 02 41 38 12 96e-mail:jplebrun49@yahoo.frPB2H 06 72 70 16 24DARBONNE Distributeur local <strong>de</strong>plants hollandais05 53 54 90 71MaladiesravageursTaupins, versblancsNémato<strong>de</strong>sChampignonspathogènesOïdiumXanthomonasPhytophthoracactorum <strong>et</strong>fragariaeVerticilliumBotrytisPuceronsNoctuellesdéfoliatricesTâches rouges<strong>et</strong> pourpresListe non exhaustive <strong>et</strong> évolutiveTraitements / ApplicationsTourteau <strong>de</strong> neem ou <strong>de</strong> ricinAppâts avec <strong>de</strong>s ron<strong>de</strong>lles <strong>de</strong> pomme <strong>de</strong>terrePrécé<strong>de</strong>nt tagètesDésinfection vapeur Inconvénients cher <strong>et</strong>longInterculture: engrais vert ex: sorghofourragerSoufre fleur ou microniséDérogation jusqu'au 31 décembre 2005Dose/ha: 3 kg/haCuivre type cuivrol 0,6 à 2,5 kgs/ha oubouillie bor<strong>de</strong>laise RSR 12,5 kgs/haTricho<strong>de</strong>rmaGestion climatiqueBiophytoz L23,5 l/ha Bien mouiller. Traiter le soir carphotodégradableBacillus thuringiensisCuivre type héliocuivreSoufre type héliosoufre+ solith (lithotamme = algue marine+ oligoéléments)= adjuvant adoucissantl'agressivité du Cuivre ou du soufre sur laplante. Utiliser au moins 1 mois avantrécolte. Tâche les plantes. Dose: 1 à 2 l/haAleuro<strong>de</strong>s Mycotal 1 g/lVolume <strong>de</strong> bouillie> 1000 l/ha18 à 28°C, 70% minimumd'hygrométrie durant 3jours après l'applicationNe pas faire <strong>de</strong> fongici<strong>de</strong>s3 jours avant <strong>et</strong> aprèsl'applicationAcariens SoufreLimaces Orthophosphate <strong>de</strong> ferRongeurs Pièges englués9

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!