Procès Verbal - Site DIP-PÔLES

PROJETSéance PlénièreGroupes de travail GT-14, GT-15 et GT-16Vendredi 15 décembre 2006(DHE - 43, route du Pont-Butin)Présences : selon liste de présences annexéeM. Praplan ouvre la séance et remercie les participants pour le travail effectué en dépit de lapression qui leur est parfois mise. Il se réfère au document de travail confidentiel qui a été remisaux participants et qui va servir d'étalon aux discussions. Il rappelle que ce qui est important pourle groupe aujourd'hui c'est d'examiner si il y a concordance entre les différentes demandes.Un Projet de Loi s'établit sur plusieurs années ; pour 2007 on a parlé du "chausse-pied" pour2008-2009, voire plus, on doit réussir à obtenir une couverture financière. M. Praplan rencontrerale Chef du Département dans une semaine et il souhaite pouvoir lui donner un ordre de grandeurdu montant nécessaire à la mise en application du projet DIP-PÔLES, plus particulièrement de lacréation des trois centres de formation qui nous concernent.M. Praplan propose que chaque élément soit repris séparément sur la base des documentspréparés par les différentes parties.1. Horlogerie - présentation de M. CasuttLe problème qui se pose est lié à l'ouverture d'une classe accélérée dès la rentrée 2007. Unatelier de première année est nécessaire et, actuellement, il n'y en a pas de disponible. Parchance, il y a actuellement une très petite volée d'élèves qui seront en 4 ème année l'an prochainet on pourrait prévoir des classes "multi degrés" pour la rentrée prochaine (4 ème et 3 ème annéeensemble) ce qui libérerait un atelier et permettrait d'accueillir la nouvelle classe d'horlogersformation accélérée.Pour la rentrée de 2008, il est clair qu'il sera impossible de les regrouper. On auraimpérativement besoin d'un local supplémentaire. En étudiant un peu les possibilités, nous avonsconstaté qu'au rez-de-chaussée supérieur de l'école il y a deux ateliers assez grands et unesalle d'info. L'idée proposée serait de modifier ces trois salles pour en faire trois ateliers.M. Praplan demande à MM. Bettiol et Mumenthaler si ils arrivent sur la base de ces éléments àémettre un chiffrage.M. Bettiol estime difficile de chiffrer ce projet comme cela à vue. Il est difficile d'annoncer deschiffres à la "louche" ou à la "pelle mécanique" car lorsqu'on a annoncé des chiffres ils restentimprimés. Si ce qui figure dans le document confidentiel correspond aux attentes, on va pouvoircommencer à chiffrer en sachant qu'on va plus ou moins dans le juste. Une estimation oui, maisen ayant quelque chose d'assez ficelé.Concernant l'établissement du premier Projet de Loi, M. Praplan préfère avoir une surestimationau départ.Selon M. Mumenthaler, l'horlogerie n'est pas le secteur qui pose le plus de problèmes puisqu'onvoit que les modifications se limitent aux locaux existants dans l'école d'horlogerie.2. Electronique - présentation de M. BaysM. Bays rappelle la situation actuelle de l'électronique. Cette section se trouve sur deux lieux, àButin et à Ternier, principalement pour les métiers du multimédia. Dans les choix de- 1 -

PROJETdéménagements, le regroupement des métiers de l'électronique à Butin est apparu comme étantla solution la moins coûteuse.En plus du déménagement, il y a lieu de tenir compte de la nouvelle classe d'électroniciensaccélérée. Cette nouvelle formation nécessitera deux ateliers qui sont actuellement occupés parl'informatique. L'électronique qui occupera ces ateliers utilise à peu près les mêmes ressourcesque l'informatique ; tels qu'ils sont équipés actuellement ils y aura très peu de frais à envisager.M. Bays commente un tableau sur lequel figurent les locaux qui sont actuellement occupés parl'informatique et qui devraient être libérés aux échéances prévues pour permettre l'installation del'électronique.La problématique de locaux se situe principalement dans l'atelier RS 03 dont la superficie estd'environ 200 m2 occupé actuellement par l'informatique. L'idée serait de subdiviser ce local entrois zones pour obtenir deux laboratoires et un local assistant.M. Favre relève qu' il s'agit d'un puzzle. C'est un enchaînement, l'électronique ne peut sedéplacer à un endroit à la condition que l'informatique libère le local et ainsi de suite .3. Informatique - présentation de M. MartinezActuellement l'informatique se situe sur deux sites, Rhône et Butin, le but est de regrouper surdeux sites Rhône et Tour C à Ternier.Pour la rentrée 2007, ce sera une rentrée au "chausse-pied", l'informatique se débrouillera avecles locaux qu'elle a actuellement . A partir de la rentrée 2008, c'est le début des déménagementspour Ternier. L'informatique quitte Butin prioritairement pour permettre à l'électronique de Ternierd'occuper ses locaux .Pour Rhône, le projet est en deux parties. Il y a la partie actuellement existante, ce qui impliqueun réaménagement interne donc minime. En deuxième lieu, il y a l'extension proposée pour 2009ce qui représente les 300m2 qui doivent être libérés de Butin. Cette extension est liée à lalibération des locaux par Derendinger.Concernant les locaux Derendinger, M. Bettiol informe les participants qu'une réponse a étédonnée par le DCTI. L'Etat est bien au bénéfice d'un droit de superficie sur cette parcelle quiéchoit dans 48 ans. Toutefois, Derendinger est locataire de l'Etat , son bail échoit le 30 avril 2007avec un préavis de12 mois. C'est un bail qui se renouvelle de 5 ans en 5 ans, donc jusqu'à 2012rien n'est envisageable.Le gros problème pour l'informatique est de trouver 500m2. Cette question sera repriseultérieurement dans la séance.4. Mécatronique - présentation de M. GiulianiLes plans ont été communiqués à M. Mumenthaler. Il y a un peu de retard car c'est le seulbâtiment qui n'es pas informatisé. Début janvier, tous les plans seront terminés. La sectionmécanique est assez à l'aise par rapport à ses collègues au niveau de la place. Il s'agit plus d'unjeu de dominos. Pour la nouvelle classe accélérée de l'année prochaine ce n'est pas unproblème de place mais d'enseignants.Concernant le local de 230 m2 où étaient déposées des citernes, M. Giuliani demande si ilpourrait être utilisé comme dépôt ?- 2 -

PROJET5. Chimie - présentation de M. RobinPar rapport à ce qui avait été retenu lors de la précédente séance, la stratégie est assez simple :au 5 ème étage du bâtiment A de la Prairie, l'idée est de transformer quatre salles sèches en deuxgrands laboratoires avec une zone centrale. M. Robin a vu cette question avec M. Bettiol et M.Mumenthaler ; des devis ont été demandés.6. Métiers du dessin - présentation de M. DutoitPremier paramètre , et non des moins importants, il apparaît après une analyse assez détailléedu projet de transfert des dessinateurs et des réalisateurs publicitaires que les surfaces necorrespondent pas, on ne pourra pas les déménager à Wenger.C'est une information toute récente qui date d'hier. A partir de là, tout ce qui avait été imaginédans la Tour B sur le fond va rester mais ce sera des autres salles que ce qui avait été prévu, ilfaut donc reprendre le problème avec cette nouvelle donnée.M. Mérat demande si les salles sèches utilisées par le SCAI dans la Tour B de Ternier et lesateliers qu'ils occupent au premier étage de la Tour D restent à leur disposition ?Selon M. Praplan ces locaux devraient rester à leur disposition. Il faut imaginer la nécessité depouvoir intégrer les élèves du SCAI dans les différents pôles.Les ateliers de Ternier ne posent pas de problème. En ce qui concerne les salles qui se trouventau 5 ème étage de la Tour B, comme ce sont des classes d'insertion et non pas d'atelier doncpurement scolaires, M. Mérat se demande s'il serait peut-être possible d'aménager des ateliersde dessinateurs dans les étages de la Tour B.M. Dutoit va reprendre les nouveaux éléments et voir ce qu'il est possible de faire.M. Francescato précise que le 2 ème étage du bâtiment Wenger est actuellement occupé au ¾ parles architectes. Le 3 ème étage va être complètement libéré en juin 2007, le 4 ème étage en juin2009. Le 1 er étage où se situent les labos de physique va être libéré à partir de juin 2009.En conséquence, avant 2009 les dessinateurs et réalisateurs publicitaires ne pourront pas êtreinstallés à la Prairie.M. Praplan demande à ce qu'une réunion ait lieu entre M. Francescato, M. Hebler et M. Dutoitpour regarder sérieusement ce problème. On retient le besoin de 5 salles sèches pour lesclasses d'insertion.M. Hebler fait une présentation du projet qu'il a élaboré sur la base des besoins annoncés.Le projet d'extension proposé tient compte des besoins de tous les métiers du bâtiment. Il s'agitd'un exercice que M. Hebler a pris l'initiative de faire sous "programme des locaux global" dontune copie a été remise aux participants. Il s'agit d'un programme confortable qui s'inscrit dansune vision d'avenir.L'espace disponible dans la Tour B ne correspond qu'à 1700 m2, ce qui laisse un manque deplus de 2'000 m2 pour les métiers du bâtiments.Avec un simple aménagement sur la toiture des ateliers de Ternier on trouverait un peu plus de5'000 m2. On a avec cette proposition, qui est juste un exercice de style, la possibilité de mettredes salles dites légères (salles sèches ou laboratoires) pour ne pas avoir de grossesinterventions sur la structure existante. Ceci va néanmoins poser des problèmes, notammentd'éclairage, mais des patios peuvent être envisagés et toutes sortes de solutions techniquespeuvent être proposées ce qui sera du ressort des architectes qui seront mandatés.- 3 -

PROJETLa proposition présentée correspond à une surface utile d'environ 5'500 m2 ce qui correspond àla surface que l' EET occupe à l'EIG. On règle ainsi la totalité des besoins en surface. Ce projetimplique également de repenser les rocades au niveau des trois pôles.La réflexion devra se faire rapidement car pour la réalisation d'une telle construction on connaîtles délais, non seulement pour faire passer le projet auprès des députés, mais également pourl'élaboration d'un exposé des motifs qui devra se faire en concertation, ce dernier ne pouvant pasvenir que du pôle construction.L'avantage d'un tel projet est qu'il nous permet de travailler par étape et qu'il est tout à faitmodulable. De plus, pour l'Etat cette solution est intéressante puisqu'il n'y a pas de terrain àtrouver, il n'y a pas de négociations à entamer avec d'autres propriétaires , les bases deconstructions sont existantes, il s'agit d'une surélévation.Ce projet remet en question pas mal de choses, mais compte tenu des difficultés rencontrées partout le monde, M. Hebler pense que cette solution pourrait donner satisfaction à tous.M. Hebler rappelle à M. Praplan qu'il sera important dans ses négociations avec les HES derappeler que si l'on a pas ces locaux on sera obligé de continuer à occuper le site de la Prairie enfaisant des rocades.M. Bieler relève que c'est un volume important à réaliser mais en même temps c'est le prix àpayer pour récupérer l'équivalent occupé à la Prairie soit environ 4000m2.M. Hebler précise que le surplus de surface peut se justifier par le fait qu'il s'agissait àl'EETd'étudiants mobiles qui n'avaient pas une classe attribuée contrairement à un apprenti qui ason poste de travail. Les salles de l'EET étaient occupées en tournus, ce qui n'est pas réalisableavec les postes de travail des apprentis ce qui implique qu'on dispose de plus de surface.M. Favre relève le grand intérêt du projet présenté et estime que si on avait eu une telleproposition plus rapidement d'autres stratégies auraient pu être mises en place.La perspective ouverte par ce projet amènera vraisemblablement toutes les parties à trouver desarrangements temporaires.La solution du "chausse-pied" n'est pas gênante pour 2007, mais pour 2008 ce n'est pluspossible, exception faite si l'on a une vue précise à long terme. Dans ce cas, on envisage dessolutions intermédiaires dans des containers ou autres.Selon M. Martinez qu'il s'agisse du projet Deredinger ou du projet présenté, des solutionsintermédiaires devront être trouvées pour 3 ou 4 ans, Comme par-exemple transformer plus desalles sèches dans la Tour C, sachant qu'il est plus facile de trouver des salles sèchesprovisoirement .Le besoin étant de 24 salles sèches, si le projet n'est pas accepté, il ne restera que la solution defaire des demandes auprès des divers cycles d'orientation environnants.M. Praplan voudrait savoir combien de salles sèches précisément sont nécessaires pour 2007 ?.M. Favre relève qu'on ne peut pas faire une projection plus précise au stade actuel. Le nombreréel se précisera lors de l'établissement des horaires. Seule une estimation est possible.M. Desponds rappelle que s'il s'agit d'élèves duals, il y a des salles sèches qui resterontdisponibles, mais sans faire d'horaires on ne peut pas quantifier.M. Praplan demande qu'une projection soit rapidement mise à disposition.M. Bieler prend le chiffre de 7 en compte pour 2007.- 4 -

PROJET7. Hôtellerie restauration - M. DespondsConcernant son pôle, M. Desponds relève qu'il ne va pas y avoir de changements notables, il yaura suffisamment de salles. Dans la liste des travaux à prévoir, il y a l'accueil qu'il souhaiteraitaménager au rez-de-chaussée ce qui semble plus logique et quelques aménagements mineursqui sont décrits dans le document confidentiel.En ce qui concerne l'utilisation des salles sèches, il confirme que c'est lors de l'établissement deshoraires qu'on pourra définir la disponibilité de certaines salles.M. Bieler apprécie et remercie M. Hebler pour son projet, mais si ce dernier doit remettre encause tout ce qui a été fait jusqu'à maintenant, il se demande si il y a lieu de poursuivre ladiscussion sur certains détails.M. Praplan demande à M. Bieler si il estime que ce projet peut être mis en place d'ici les deux outrois ans à venir.Trois ans selon M. Bieler ce n'est pas possible il faut partir avec un délai minimum de 5 ans.8. SynthèseM. Praplan fait une synthèse de la situation :• Le bâtiment Butin est dédié à deux types de formations : l'horlogerie et l'électronique. Lestransformations demandées sont légitimes.• En ce qui concerne la mécanique, il y a une unité des demandes. Les travaux doiventdonc être effectués.• On a un problème lié à l'informatique avec Derendiger et des solutions provisoiresdoivent encore être imaginées. On pourrait également avoir recours à des containersprovisoires.• L'autre grand problème c'est le pôle construction dont on a toujours pas de projetprésenté. On attend donc la finalisation de cette réflexion.• Il y a également le SCAI, pour qui il faudrait trouver des solutions concernant les salllessèches. Comme ils sont plus mobiles ça devrait être plus simple.M. Bieler confirme que ce qui lui plaît dans le projet de M. Hebler c'est que ce dernier résout leproblème de plusieurs personnes, et qu'il s'agit d'un seul projet au lieu d'imaginer diversessolutions à droite et à gauche.M. Hebler souhaite que chacun puisse donner ses buts pour permettre de préparer un exposédes motifs qui soit sérieux.M. Praplan rappelle qu'il a une séance prévue avec MM. Bettiol, Bieler, Mumenthaler, etM. Steffen pour faire une analyse de la séance et des suites à donner.M. Martinez continue ses travaux pour l'informatique, MM. Dutoit et Hebler vont étudier uneplanification pour le pôle de la construction.Une séance de coordination sera convoquée dès que de nouveaux éléments seront soumis.La séance est levée.- 5 -

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