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les orientations de la politique de l'immigration - La Documentation ...

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L’année 2006 avait été marquée par une nette augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> capacité <strong>de</strong> rétention, avec l’ouverture<strong>de</strong> centres importants comme Marseille-Le Canet, Toulouse-Cornebarrieu ou Lille-Lesquin 2, qui ont <strong>la</strong>rgementcompensé <strong>les</strong> fermetures enregistrées. Le nombre <strong>de</strong> personnes p<strong>la</strong>cées avait connu une franchehausse par rapport à 2005 (12,2 %). <strong>La</strong> baisse <strong>de</strong> 9 points du taux d’occupation moyen doit être re<strong>la</strong>tivisée,du fait <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en service <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ces réservées aux femmes célibataires et aux famil<strong>les</strong>, nettementsous-occupées par rapport aux p<strong>la</strong>ces réservées aux hommes seuls. Pour l’année 2007, <strong>les</strong> ouvertures <strong>de</strong>nouveaux centres se sont poursuivies : Nîmes, Metz, Rennes, Perpignan. <strong>La</strong> capacité d’accueil sur l’annéea été augmentée <strong>de</strong> 311 p<strong>la</strong>ces soit une augmentation <strong>de</strong> 22,5 %. <strong>La</strong> durée moyenne <strong>de</strong> rétention tend<strong>de</strong>puis 2005 à se stabiliser autour d’une dizaine <strong>de</strong> jours. Pour mémoire <strong>la</strong> durée maximale <strong>de</strong> rétentionest <strong>de</strong> 32 jours. Au premier semestre 2008 <strong>la</strong> baisse <strong>de</strong> <strong>la</strong> capacité théorique trouve son explication dans<strong>la</strong> fermeture <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> Paris Vincennes I et II détruits à <strong>la</strong> suite d’un incendie.2.1.2 – Les indicateurs <strong>de</strong> constat <strong>de</strong> situation2.1.2.1 – Indicateur n o 3 : nombre <strong>de</strong> déboutés du droit d’asileLes <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’asile participent indirectement <strong>de</strong> l’évolution du nombre d’étrangers en situation irrégulièreen France.On estime en effet qu’une forte proportion <strong>de</strong>s étrangers <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’asile restent sur le territoire françaisaprès s’être vu opposer un refus par l’OFPRA et, le cas échéant, par <strong>la</strong> Cour nationale du droit d’asile(CNDA). <strong>La</strong> proportion <strong>de</strong>s déboutés qui restent sur le territoire français et <strong>la</strong> part <strong>de</strong>s déboutés parmi <strong>les</strong>étrangers en situation illégale ne sont cependant pas quantifiab<strong>les</strong>.Graphique n o I3-1670 000Nombre <strong>de</strong> déboutés du droit d'asile60 00060 00050 00040 00036 00038 80029 60030 00022 400 24 500 27 70018 500 17 90018 40024 70020 00014 400 14 20017 800 17 20010 00013 2001992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007Source : SGCICI-OFPRANB : L’indicateur du nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’asile déboutés est le nombre <strong>de</strong> déboutés sur décision <strong>de</strong> <strong>la</strong> CNDA majoré par applicationd’un coefficient égal à 1,132, qui permet <strong>de</strong> prendre forfaitairement en compte <strong>les</strong> déboutés <strong>de</strong> l’OFPRA qui ne déposent pas<strong>de</strong> recours en appel. Le résultat est arrondi à <strong>la</strong> centaine <strong>la</strong> plus proche 1 .1. En 2007, l’OFPRA a eu un taux d’accord d’une protection internationale <strong>de</strong> 11,6 %, soit 3 401 décisions positives. Pour <strong>la</strong> même année,87,5 % <strong>de</strong>s décisions refusant d’accor<strong>de</strong>r le statut <strong>de</strong> réfugié ont fait l’objet d’un recours <strong>de</strong>vant <strong>la</strong> CNDA, représentant 22 676 recours.Le bon indicateur, en évolution, <strong>de</strong> <strong>la</strong> création annuelle <strong>de</strong> déboutés est le nombre <strong>de</strong> décisions <strong>de</strong> rejet <strong>de</strong> <strong>la</strong> CNDA. Pour obtenir unindicateur également significatif en niveau il faut majorer le nombre <strong>de</strong> déboutés CNDA <strong>de</strong> l’année d’une estimation du nombre <strong>de</strong>déboutés <strong>de</strong> l’OFPRA qui n’ont pas déposé <strong>de</strong> recours à <strong>la</strong> CNDA. Soit l’application d’un coefficient multiplicateur égal à (69,231375+ 9,125)/69,231375 c’est-à-dire 1,132. Il paraît judicieux d’arrondir le résultat à <strong>la</strong> centaine <strong>la</strong> plus proche.93

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