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Le centre de rétention administrative, déclassé en 2007 en local de rétention, a fait l’objet de travaux demise aux normes qui se sont terminés au cours du premier trimestre 2008 et qui lui ont permis de retrouverl’appellation de centre de rétention administrative. Il est géré par la police aux frontières et a une capacitéde 38 places. Un projet d’extension de la capacité d’accueil est à l’étude.L’unité opérationnelle de coordination du groupe d’intervention régionale (GIR) constituée de 11 personnesest devenue permanente depuis novembre 2006, afin notamment d’améliorer la lutte contre le financementde l’orpaillage clandestin et les réseaux d’aide à l’immigration clandestine. Ses résultats sont trèsencourageants.L’action diplomatiqueUn accord de réadmission avec le Suriname a été signé le 30 novembre 2004 à Paris. Il a pour objet principalde permettre que les ressortissants du Guyana soient reconduits à la frontière de leur pays par lesautorités surinamiennes, reprenant ainsi leur coopération avec les autorités françaises, interrompue enjanvier 2001.Si à ce jour les arrangements administratifs n’ont pas été signés, la réadmission des Surinamiens sefait sans difficultés notables et le principe de l’installation d’une antenne consulaire du Suriname àSaint-Laurent-du-Maroni est acquis. Par ailleurs, le 29 juin 2006, un accord relatif à la “coopération transfrontalièreen matière policière” a été signé, qui a permis de mettre en place des patrouilles communes,des échanges d’information et le détachement d’un fonctionnaire dans le pays voisin. La ministre desAffaires étrangères du Suriname s’est engagée, en mai 2008, à relancer dès que possible la procédurede ratification surinamienne.L’accord de réadmission franco-brésilien (signé à Paris le 28 mai 1996) est entré en vigueur le 24 août 2001après son approbation par le Parlement brésilien. Une meilleure coopération avec le consulat général duBrésil à Cayenne a été constatée, ainsi que des effets tangibles sur les reconduites à la frontière à partirde la Guyane vers le Brésil.La dernière commission mixte transfrontalière franco-brésilienne (CMT) du 12 juin 2008 a été l’occasion deconstater un renforcement tangible de la coopération entre les forces de police et les douanes. S’agissantnotamment de la lutte contre les pêches illicites, il apparaît que les opérations de vive force entreprises fin2007 ont été efficaces. Les deux Etats sont convenus que l’arrêt de la pêche illicite serait le préalable aulancement de tout dispositif de coopération régionale à part entière en matière de pêche.Il est à noter, en outre, qu’en matière de lutte contre l’immigration clandestine et plus généralementen matière de coopération policière et douanière, lors de la dernière CMT, la France et le Brésil se sontengagés à conclure avant la fin de l’année 2008 un accord prévoyant la création d’un poste de contrôleintégré dans le cadre de la construction du pont sur l’Oyapock. Il pourrait prendre la forme d’un bureaude contrôles nationaux juxtaposés (BCNJ). Un autre accord devrait être conclu simultanément et prévoirla création d’un centre de coopération policière (et, le cas échéant, douanière) dont l’objectif serait defaciliter l’échange d’informations.Avec le Guyana, la négociation d’un accord de réadmission a débuté en juillet 2001. La France a tout misen œuvre pour qu’un consulat honoraire guyanais puisse ouvrir à Cayenne afin de permettre l’éloignementeffectif des immigrés clandestins ressortissants de cet Etat. Cependant l’absence d’accord n’empêchepas le bon déroulement des reconduites vers ce pays.Le projet d’accord a pour objectif d’assurer la réadmission, sans formalités, des Guyanais dont la nationalitéest établie. Les discussions ont repris fin 2005 mais la signature est suspendue à la décision des autoritésguyanaises.208
Tableau n o V-8 : Nombre d’éloignements effectués en Guyane2002 2003 2004 2005 2006 2007Évolution2007/2006Évolution2007/2002Éloignements 4 244 4 852 5 318 5 942 8 145 9 031 + 10,8 % + 112 %2.2 – L’immigration dans les départements des Caraïbes2.2.1 – L’immigration en GuadeloupeL’immigration légaleAu 31 décembre 2007, 18 123 étrangers majeurs résidaient régulièrement en Guadeloupe (îles du Nordincluses). 711 étrangers ont obtenu un titre de séjour.La demande d’asileLa très forte progression de 2004 et de 2005 est enrayée. Le 9 janvier 2006, une antenne de l’OFPRA aété ouverte à Basse-Terre en Guadeloupe pour faire face à l’accroissement du nombre des demandes,notamment haïtiennes, et diminuer leur délai de traitement. Cette antenne instruit également les demandesd’asile déposées en Martinique et en Guyane via des missions foraines.Tableau n o V-9 : Les demandes d’asile en Guadeloupe2003 2004 2005 2006 2007Premières demandesNondisponibleNondisponible3 612 537 261dont Haïtiens 1 472 3 491 537 237Décisions 32 297 2 357 2 200 393Accords 1 11 51 132 28RejetsSource : OFPRA31(dont 29Haïtiens)1 286 2 306 2 068 365NB : Les décisions ne correspondent pas forcément à des demandes déposées la même année, maispeuvent porter sur des demandes formulées au cours des années antérieures.La protection contre l’immigration irrégulièreLa Guadeloupe, en raison de sa prospérité économique, présente une forte attractivité pour l’immigrationclandestine provenant essentiellement d’Haïti et de la Dominique. Cette immigration utilise la voie maritime,par nature difficilement contrôlable en raison de l’étendue et du relief des côtes.En 2007, 1 826 mesures de reconduite à la frontière ont été exécutées contre 1 964 en 2006 soit une baissede 7 %. Les Haïtiens représentent 67 % des reconduits, les Dominiquais 16 % et les Dominicains 7 %.Les résultats obtenus sont le fruit de la mise en œuvre de plusieurs mesures opérationnelles, législatives etréglementaires, et de l’amélioration de la coopération internationale et notamment : l’extension à la Guadeloupe du caractère non suspensif des recours en annulation contre les arrêtésde reconduite à la frontière, déjà en vigueur en Guyane et à Saint-Martin ;209
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Le centre <strong>de</strong> rétention administrative, déc<strong>la</strong>ssé en 2007 en local <strong>de</strong> rétention, a fait l’objet <strong>de</strong> travaux <strong>de</strong>mise aux normes qui se sont terminés au cours du premier trimestre 2008 et qui lui ont permis <strong>de</strong> retrouverl’appel<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> centre <strong>de</strong> rétention administrative. Il est géré par <strong>la</strong> police aux frontières et a une capacité<strong>de</strong> 38 p<strong>la</strong>ces. Un projet d’extension <strong>de</strong> <strong>la</strong> capacité d’accueil est à l’étu<strong>de</strong>.L’unité opérationnelle <strong>de</strong> coordination du groupe d’intervention régionale (GIR) constituée <strong>de</strong> 11 personnesest <strong>de</strong>venue permanente <strong>de</strong>puis novembre 2006, afin notamment d’améliorer <strong>la</strong> lutte contre le financement<strong>de</strong> l’orpail<strong>la</strong>ge c<strong>la</strong>n<strong>de</strong>stin et <strong>les</strong> réseaux d’ai<strong>de</strong> à l’immigration c<strong>la</strong>n<strong>de</strong>stine. Ses résultats sont trèsencourageants.L’action diplomatiqueUn accord <strong>de</strong> réadmission avec le Suriname a été signé le 30 novembre 2004 à Paris. Il a pour objet principal<strong>de</strong> permettre que <strong>les</strong> ressortissants du Guyana soient reconduits à <strong>la</strong> frontière <strong>de</strong> leur pays par <strong>les</strong>autorités surinamiennes, reprenant ainsi leur coopération avec <strong>les</strong> autorités françaises, interrompue enjanvier 2001.Si à ce jour <strong>les</strong> arrangements administratifs n’ont pas été signés, <strong>la</strong> réadmission <strong>de</strong>s Surinamiens sefait sans difficultés notab<strong>les</strong> et le principe <strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>tion d’une antenne consu<strong>la</strong>ire du Suriname àSaint-<strong>La</strong>urent-du-Maroni est acquis. Par ailleurs, le 29 juin 2006, un accord re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> “coopération transfrontalièreen matière policière” a été signé, qui a permis <strong>de</strong> mettre en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s patrouil<strong>les</strong> communes,<strong>de</strong>s échanges d’information et le détachement d’un fonctionnaire dans le pays voisin. <strong>La</strong> ministre <strong>de</strong>sAffaires étrangères du Suriname s’est engagée, en mai 2008, à re<strong>la</strong>ncer dès que possible <strong>la</strong> procédure<strong>de</strong> ratification surinamienne.L’accord <strong>de</strong> réadmission franco-brésilien (signé à Paris le 28 mai 1996) est entré en vigueur le 24 août 2001après son approbation par le Parlement brésilien. Une meilleure coopération avec le consu<strong>la</strong>t général duBrésil à Cayenne a été constatée, ainsi que <strong>de</strong>s effets tangib<strong>les</strong> sur <strong>les</strong> reconduites à <strong>la</strong> frontière à partir<strong>de</strong> <strong>la</strong> Guyane vers le Brésil.<strong>La</strong> <strong>de</strong>rnière commission mixte transfrontalière franco-brésilienne (CMT) du 12 juin 2008 a été l’occasion <strong>de</strong>constater un renforcement tangible <strong>de</strong> <strong>la</strong> coopération entre <strong>les</strong> forces <strong>de</strong> police et <strong>les</strong> douanes. S’agissantnotamment <strong>de</strong> <strong>la</strong> lutte contre <strong>les</strong> pêches illicites, il apparaît que <strong>les</strong> opérations <strong>de</strong> vive force entreprises fin2007 ont été efficaces. Les <strong>de</strong>ux Etats sont convenus que l’arrêt <strong>de</strong> <strong>la</strong> pêche illicite serait le préa<strong>la</strong>ble au<strong>la</strong>ncement <strong>de</strong> tout dispositif <strong>de</strong> coopération régionale à part entière en matière <strong>de</strong> pêche.Il est à noter, en outre, qu’en matière <strong>de</strong> lutte contre l’immigration c<strong>la</strong>n<strong>de</strong>stine et plus généralementen matière <strong>de</strong> coopération policière et douanière, lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière CMT, <strong>la</strong> France et le Brésil se sontengagés à conclure avant <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> l’année 2008 un accord prévoyant <strong>la</strong> création d’un poste <strong>de</strong> contrôleintégré dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> construction du pont sur l’Oyapock. Il pourrait prendre <strong>la</strong> forme d’un bureau<strong>de</strong> contrô<strong>les</strong> nationaux juxtaposés (BCNJ). Un autre accord <strong>de</strong>vrait être conclu simultanément et prévoir<strong>la</strong> création d’un centre <strong>de</strong> coopération policière (et, le cas échéant, douanière) dont l’objectif serait <strong>de</strong>faciliter l’échange d’informations.Avec le Guyana, <strong>la</strong> négociation d’un accord <strong>de</strong> réadmission a débuté en juillet 2001. <strong>La</strong> France a tout misen œuvre pour qu’un consu<strong>la</strong>t honoraire guyanais puisse ouvrir à Cayenne afin <strong>de</strong> permettre l’éloignementeffectif <strong>de</strong>s immigrés c<strong>la</strong>n<strong>de</strong>stins ressortissants <strong>de</strong> cet Etat. Cependant l’absence d’accord n’empêchepas le bon déroulement <strong>de</strong>s reconduites vers ce pays.Le projet d’accord a pour objectif d’assurer <strong>la</strong> réadmission, sans formalités, <strong>de</strong>s Guyanais dont <strong>la</strong> nationalitéest établie. Les discussions ont repris fin 2005 mais <strong>la</strong> signature est suspendue à <strong>la</strong> décision <strong>de</strong>s autoritésguyanaises.208