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des actions de formation professionnelle (4 projets), des actions d’appui pour le renforcement des capacités en gestion urbaine et en bonne gouvernance(5 projets).En 2009 sera lancé un appel à projets conjoint MAEE/MIIINDS. Un montant de 500 000 € est d’ores et déjàprévu pour financer les projets qui seront sélectionnés.Une convention-cadre accompagnant l’action d’une collectivité locale (département des Yvelines) permettraen outre de venir en soutien des projets de développement solidaire initiés par les migrants résidant dansce département. Une convention analogue est intervenue fin 2008 avec le département de l’Hérault.6 – Les transferts de fondsLa mobilisation de l’épargne des migrants vers l’investissement productif est un enjeu que la Franceregarde comme essentiel et qui se décline autour de trois axes :6.1 – Mieux connaître l’environnement des transfertsSi le phénomène des transferts de fonds des migrants, qui représentent davantage que l’aide publique audéveloppement, est mieux connu dans certaines régions du monde, ce n’est pas le cas en Afrique.C’est pourquoi la France a été à l’initiative de la première enquête détaillée sur les transferts de fonds desimmigrés africains vers leur pays d’origine. Cette étude, réalisée par la Banque africaine de développementet présentée en janvier dernier à Paris, ne concernait que 4 pays : Maroc, Mali, Sénégal, Comores.Le MIIINDS a donc décidé de devenir cofinanceur, à hauteur de 375 000 €, de l’effort multilatéral pilotépar la Banque mondiale avec la Banque africaine de développement pour affiner nos connaissancessur les montants et l’utilisation des transferts financiers réalisés par les migrants en Afrique, ainsi que surles canaux utilisés pour ces mouvements financiers.6.2 – Diminuer le coût des transfertsL’AFD a été mandatée par le CICID du 19 juin 2006 pour mettre en œuvre un observatoire des coûts destransferts financiers internationaux. Le site www.envoidargent.fr a été ouvert en octobre 2007 avec unedouzaine de partenaires (banques et sociétés de transfert) et cinq pays : Maroc, Tunisie, Mali, Sénégal etComores.Conçu comme un outil Web statique, ce comparateur permet aux banques inscrites sur le site de déclarer : les coûts des transferts dans les pays couverts par le comparateur, les types de transferts proposés, les conditions de transfert pratiquées par ces établissements financiers (tarifs, délais et garanties).En 2008, la liste des pays couverts a été étendue au Bénin. Cette liste est appelée à couvrir les pays aveclesquels un accord de gestion concertée des flux migratoires et de développement solidaire a été signé.Pour rendre le site plus attractif et en assurer la promotion, le MIIINDS a décidé de soutenir l’Agence françaisede développement sur un projet de refonte du site pour le migrer d’un simple comparateur Webvers un portail Web intégrant, outre le comparateur Web, un support de communication s’adressant auxmigrants et à la diaspora.196
6.3 – Défiscaliser et bonifier l’épargne des migrantsLe compte épargne codéveloppement, créé par l’article 1 er de la loi du 24 juillet 2006 relative à l’immigrationet à l’intégration, est destiné à recevoir l’épargne de ressortissants de certains pays en développementafin de financer des opérations concourant au développement économique de ces pays.Ce compte est assorti d’un avantage fiscal incitatif pour les personnes assujetties à l’impôt sur le revenu.Faisant suite à la convention signée entre l’Etat et le groupe des Caisses d’épargne en septembre 2007pour la commercialisation de ce produit, une autre convention a été finalisée avec un autre établissementbancaire, l’Union tunisienne de Banques. Cette dernière envisage une commercialisation pour le débutde l’année 2009. Il s’agit indéniablement d’un produit novateur et spécifique à la France, dont la diffusion,qui ne peut être que progressive, reposera sur le degré de mobilisation des banques.Créé par la loi du 20 novembre 2007 relative à la maîtrise de l’immigration, à l’intégration et à l’asile, lelivret d’épargne pour le codéveloppement est aussi destiné à recevoir l’épargne de ressortissants decertains pays en développement. À l’issue d’une phase d’épargne d’au moins trois ans, les titulaires dulivret qui contractent un prêt pour financer des opérations d’investissement dans les pays signataires d’unaccord avec la France prévoyant la distribution de ce livret bénéficient d’une prime d’épargne plafonnée.Un premier accord a été conclu le 28 avril 2008 avec la Tunisie, mais n’est pas encore ratifié. Le décretd’application nécessaire pour rendre le dispositif opérationnel a été publié le 28 juin 2008.7 – Les actions multilatéralesLa France poursuit l’inscription de sa politique de développement solidaire avec les pays sources d’immigrationdans une dimension multilatérale par la promotion de ses positions sur la scène internationale etau travers de la mise en place d’un fonds fiduciaire.7.1 – La promotion des positions françaises sur la scène internationale7.1.1 – La participation aux dialogues régionaux et interrégionaux entre pays d’origine, pays detransit et pays d’accueil sur la migration et le développementDepuis 2006, un certain nombre de dialogues réunissent des pays pour échanger sur la thématique “migrationet développement”. La France est plus particulièrement impliquée dans trois dialogues qui, à différentsniveaux, sont organisés autour de l’approche globale des phénomènes migratoires et contribuent à nouerdes partenariats nouveaux entre pays d’origine et pays de destination. Ces trois dialogues sont : au niveau mondial, le deuxième forum global Migration et Développement qui a eu lieu à Manille du27 au 30 octobre 2008. Ce forum a fait suite à celui qui s’est tenu à Bruxelles en juillet 2007 après le dialoguede haut niveau sur la migration et le développement organisé à New York par les Nations unies enseptembre 2006 ; au niveau méditerranéen, le dialogue 5 + 5 sur les migrations en Méditerranée occidentale présidé cetteannée par le Portugal. Une conférence ministérielle s’est tenue à Evora (Portugal) en avril 2008 ; au niveau euro-africain, la conférence ministérielle euro-africaine de Paris sur la migration et le développementqui, faisant suite à la conférence de Rabat de juillet 2006, a réuni à Paris le 25 novembre 2008 32Etats d’Afrique de l’Ouest avec les 27 Etats membres de l’UE, la Commission européenne et une vingtained’organisations internationales.197
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6.3 – Défiscaliser et bonifier l’épargne <strong>de</strong>s migrantsLe compte épargne codéveloppement, créé par l’article 1 er <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 24 juillet 2006 re<strong>la</strong>tive à l’immigrationet à l’intégration, est <strong>de</strong>stiné à recevoir l’épargne <strong>de</strong> ressortissants <strong>de</strong> certains pays en développementafin <strong>de</strong> financer <strong>de</strong>s opérations concourant au développement économique <strong>de</strong> ces pays.Ce compte est assorti d’un avantage fiscal incitatif pour <strong>les</strong> personnes assujetties à l’impôt sur le revenu.Faisant suite à <strong>la</strong> convention signée entre l’Etat et le groupe <strong>de</strong>s Caisses d’épargne en septembre 2007pour <strong>la</strong> commercialisation <strong>de</strong> ce produit, une autre convention a été finalisée avec un autre établissementbancaire, l’Union tunisienne <strong>de</strong> Banques. Cette <strong>de</strong>rnière envisage une commercialisation pour le début<strong>de</strong> l’année 2009. Il s’agit indéniablement d’un produit novateur et spécifique à <strong>la</strong> France, dont <strong>la</strong> diffusion,qui ne peut être que progressive, reposera sur le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> mobilisation <strong>de</strong>s banques.Créé par <strong>la</strong> loi du 20 novembre 2007 re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> maîtrise <strong>de</strong> l’immigration, à l’intégration et à l’asile, lelivret d’épargne pour le codéveloppement est aussi <strong>de</strong>stiné à recevoir l’épargne <strong>de</strong> ressortissants <strong>de</strong>certains pays en développement. À l’issue d’une phase d’épargne d’au moins trois ans, <strong>les</strong> titu<strong>la</strong>ires dulivret qui contractent un prêt pour financer <strong>de</strong>s opérations d’investissement dans <strong>les</strong> pays signataires d’unaccord avec <strong>la</strong> France prévoyant <strong>la</strong> distribution <strong>de</strong> ce livret bénéficient d’une prime d’épargne p<strong>la</strong>fonnée.Un premier accord a été conclu le 28 avril 2008 avec <strong>la</strong> Tunisie, mais n’est pas encore ratifié. Le décretd’application nécessaire pour rendre le dispositif opérationnel a été publié le 28 juin 2008.7 – Les actions multi<strong>la</strong>téra<strong>les</strong><strong>La</strong> France poursuit l’inscription <strong>de</strong> sa <strong>politique</strong> <strong>de</strong> développement solidaire avec <strong>les</strong> pays sources d’immigrationdans une dimension multi<strong>la</strong>térale par <strong>la</strong> promotion <strong>de</strong> ses positions sur <strong>la</strong> scène internationale etau travers <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’un fonds fiduciaire.7.1 – <strong>La</strong> promotion <strong>de</strong>s positions françaises sur <strong>la</strong> scène internationale7.1.1 – <strong>La</strong> participation aux dialogues régionaux et interrégionaux entre pays d’origine, pays <strong>de</strong>transit et pays d’accueil sur <strong>la</strong> migration et le développementDepuis 2006, un certain nombre <strong>de</strong> dialogues réunissent <strong>de</strong>s pays pour échanger sur <strong>la</strong> thématique “migrationet développement”. <strong>La</strong> France est plus particulièrement impliquée dans trois dialogues qui, à différentsniveaux, sont organisés autour <strong>de</strong> l’approche globale <strong>de</strong>s phénomènes migratoires et contribuent à nouer<strong>de</strong>s partenariats nouveaux entre pays d’origine et pays <strong>de</strong> <strong>de</strong>stination. Ces trois dialogues sont : au niveau mondial, le <strong>de</strong>uxième forum global Migration et Développement qui a eu lieu à Manille du27 au 30 octobre 2008. Ce forum a fait suite à celui qui s’est tenu à Bruxel<strong>les</strong> en juillet 2007 après le dialogue<strong>de</strong> haut niveau sur <strong>la</strong> migration et le développement organisé à New York par <strong>les</strong> Nations unies enseptembre 2006 ; au niveau méditerranéen, le dialogue 5 + 5 sur <strong>les</strong> migrations en Méditerranée occi<strong>de</strong>ntale présidé cetteannée par le Portugal. Une conférence ministérielle s’est tenue à Evora (Portugal) en avril 2008 ; au niveau euro-africain, <strong>la</strong> conférence ministérielle euro-africaine <strong>de</strong> Paris sur <strong>la</strong> migration et le développementqui, faisant suite à <strong>la</strong> conférence <strong>de</strong> Rabat <strong>de</strong> juillet 2006, a réuni à Paris le 25 novembre 2008 32Etats d’Afrique <strong>de</strong> l’Ouest avec <strong>les</strong> 27 Etats membres <strong>de</strong> l’UE, <strong>la</strong> Commission européenne et une vingtained’organisations internationa<strong>les</strong>.197