les orientations de la politique de l'immigration - La Documentation ...
les orientations de la politique de l'immigration - La Documentation ... les orientations de la politique de l'immigration - La Documentation ...
3 – L’aide à la réinsertionAu titre de l’action n o 2 du programme 301, l’ANAEM intervient dans l’aide au montage, l’accompagnementet le suivi des projets économiques portés par des migrants créateurs d’entreprise ainsi que dansune aide financière au démarrage des projets.Pour 2008, une convention est prévue entre le ministère et l’ANAEM pour cette action qui prévoit un montantmaximal de 2 500 000 €.Pour 2009, au vu des résultats atteints en 2008, la dotation pourra atteindre 3 500 000 € et sera complétéepar un cofinancement du Fonds européen pour les réfugiés (FER) à hauteur de 1 800 000 €.L’augmentation importante des crédits affectés à ce programme d’aide à la réinstallation est liée à l’extensionde son champ géographique (Maghreb et Afrique centrale notamment) et à la volonté de soutenirun nombre plus important de projets économiques portés par des migrants. L’amplification de ses actionsen France, grâce notamment à l’action des opérateurs, devrait contribuer à encourager l’adhésion desmigrants à ce programme.3.1 – Les conditions d’éligibilité au programme et les aides proposéesInitié à partir des années 1990 au Mali et au Sénégal, le champ d’application géographique de ceprogramme a progressivement été étendu par l’ANAEM, pour concerner actuellement les pays suivants :Arménie, Bosnie-Herzégovine, Cameroun, Congo RDC, Géorgie, Guinée Conakry, Moldavie, Roumanie etUkraine.Le régime des aides à la réinstallation reste fixé à ce jour par le protocole d’accord du 23 novembre 2006pour “la mise en œuvre de l’appui aux initiatives économiques de migrants rentrant dans leur pays d’originedans le cadre de programmes de codéveloppement”, signé entre le ministère des Affaires étrangères, leministère de l’Emploi et de la Solidarité (direction de la population et des migrations) et l’ANAEM :– L’éligibilité au programmeSont éligibles à ce programme les migrants porteurs d’un projet de réinstallation qui : ont bénéficié d’une aide au retour (ARV ou ARH) gérée par l’ANAEM ;ou sont revenus spontanément dans leur pays depuis moins de 6 mois, après un séjour d’au moins 2 ansen France.– Le dispositifDans l’ensemble des pays concernés, ces aides incluent : une aide d’un opérateur technique pour l’étude de faisabilité du projet et le suivi de sa réalisationpendant un an, une aide financière au démarrage du projet, à hauteur de 7 000 € maximum.Cet appui peut, selon les pays, être complété par un accompagnement social et une formation professionnelle.– Le financement des aidesDans l’ensemble des pays concernés, l’ANAEM prend en charge les aides financières au démarrage desmicroprojets économiques.192
Ces aides financières au démarrage des projets sont versées par l’ANAEM aux opérateurs locaux chargésd’accompagner la réalisation des projets et de garantir la bonne utilisation des dépenses engagées, àl’issue de comités de sélection des projets sur place, composés de représentants de l’ambassade deFrance et d’acteurs institutionnels et économiques locaux, chargés d’émettre un avis sur la pertinencedes projets et le montant d’aide à attribuer.Selon les pays, l’ANAEM prend également en charge la rémunération des opérateurs techniques ainsi queles frais d’accompagnement social et de formation professionnelle.3.2 – Projets financésAnnée 2007En 2007, 347 aides au démarrage de projet ont été acceptées pour financement par l’ANAEM au bénéficede migrants souhaitant créer une activité économique génératrice de revenus dans leur pays d’origine,ce qui a représenté pour l’ANAEM un engagement financier de 1 454 644 €, auquel s’ajoutent 177 122 €au titre des prestations d’aide au montage et de suivi des projets prises en charge par l’ANAEM, soit autotal la somme de 1 631 766 €.Ces projets ont surtout concerné l’Afrique, dont le Mali, avec 153 projets validés, essentiellement dansles secteurs du commerce (37 %) et du transport (33 %), avec toutefois des projets divers, notamment :exploitation de camion à benne, espace de jeux vidéo, entreprise de construction de bâtiments, ventede produits de première nécessité, vente de peaux de bœuf, exploitation d’un taxi.Le montant moyen du financement s’est élevé au Mali à 4 525 € par projet.Au Sénégal, 28 projets ont été acceptés en financement dans les secteurs suivants : agriculture, élevage,commerce, tourisme, NTIC, consultance, transport et services, pour un montant de financement moyenpar l’ANAEM de 5 553 €.S’agissant de l’Europe de l’Est, le principal pays bénéficiaire est la Roumanie, où 90 projets ont été financés,à hauteur de 3 660 € par projet dans les secteurs suivants : élevage (élevage porcin, bovin et équin) maiségalement dans le commerce et les prestations de services dans le domaine agricole.Premier semestre 2008Au premier semestre 2008, 156 aides au démarrage de projet ont été validées par l’ANAEM, représentantainsi un engagement financier de 749 171 €, auquel s’ajoutent 89 689 € au titre des prestations d’aide aumontage et de suivi des projets prises en charge par l’ANAEM, soit au total la somme de 838 860 € :Les deux principaux pays concernés sont le Mali (49 projets) et la Bosnie-Herzégovine (31 projets).Concernant la Bosnie-Herzégovine, les secteurs d’activité ont essentiellement concerné l’élevage et l’artisanat,incluant notamment des projets de production laitière, d’apiculture, de production sous serre, detorréfaction de café, de fabrication de mobilier et de cybercafés.193
- Page 141 and 142: Chapitre IIIL’intégrationet l’
- Page 143 and 144: À la fin de la conférence les min
- Page 145 and 146: Comment assurer la réussite éduca
- Page 147 and 148: Dans le cadre du parcours d’inté
- Page 149 and 150: cer la coopération et le partenari
- Page 151 and 152: La collaboration de l’ensemble de
- Page 153 and 154: Départements2003Juillet à 2004 20
- Page 155 and 156: L’analyse de l’origine géograp
- Page 157 and 158: le diplôme approfondi de langue fr
- Page 159 and 160: 2.3.1 - Un CAI pour la familleLa lo
- Page 161 and 162: à l’emploi d’étrangers primoa
- Page 163 and 164: 4 - La promotion de la mémoire de
- Page 165 and 166: Par ailleurs, le délai pendant leq
- Page 167 and 168: 5.2.2 - Nombre de décretsDécrets
- Page 169: Sur la base de l’activité consta
- Page 172 and 173: Présentation généraleLa problém
- Page 174 and 175: Concernant l’aide apportée au d
- Page 176 and 177: En ce sens, le programme “dévelo
- Page 178 and 179: La politique de développement soli
- Page 180 and 181: Le plus grand nombre (2/3) des port
- Page 182 and 183: Graphique n o IV-7 : Répartition d
- Page 184 and 185: 70 % des projets sont réalisés da
- Page 186 and 187: nelle en France ou au Mali. Ainsi,
- Page 188 and 189: En France La cellule relais est cha
- Page 190 and 191: L’ambassade d’Haïti a évoqué
- Page 194 and 195: Tableau n o IV-16 : Ventilation par
- Page 196 and 197: des actions de formation profession
- Page 198 and 199: 7.1.2 - Les actions menées avec la
- Page 200 and 201: dernières années au cours desquel
- Page 202 and 203: Présentation généraleOutre-mer,
- Page 204 and 205: À Wallis-et-Futuna, en Polynésie
- Page 206 and 207: Le nombre d’étrangers en situati
- Page 208 and 209: Le centre de rétention administrat
- Page 210 and 211: la signature d’un accord de réad
- Page 212 and 213: Après une forte augmentation du no
- Page 215: Cinquième rapport au ParlementList
- Page 218 and 219: Publication au JORF du 27 mai 2005D
- Page 220 and 221: JO n o 134 du 10 juin 2005Texte n o
- Page 222 and 223: Vu le décret du 17 mai 2007 portan
- Page 225: Secrétariat généraldu Comité in
- Page 229 and 230: 229
- Page 231 and 232: 231
- Page 233: 233
3 – L’ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> réinsertionAu titre <strong>de</strong> l’action n o 2 du programme 301, l’ANAEM intervient dans l’ai<strong>de</strong> au montage, l’accompagnementet le suivi <strong>de</strong>s projets économiques portés par <strong>de</strong>s migrants créateurs d’entreprise ainsi que dansune ai<strong>de</strong> financière au démarrage <strong>de</strong>s projets.Pour 2008, une convention est prévue entre le ministère et l’ANAEM pour cette action qui prévoit un montantmaximal <strong>de</strong> 2 500 000 €.Pour 2009, au vu <strong>de</strong>s résultats atteints en 2008, <strong>la</strong> dotation pourra atteindre 3 500 000 € et sera complétéepar un cofinancement du Fonds européen pour <strong>les</strong> réfugiés (FER) à hauteur <strong>de</strong> 1 800 000 €.L’augmentation importante <strong>de</strong>s crédits affectés à ce programme d’ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> réinstal<strong>la</strong>tion est liée à l’extension<strong>de</strong> son champ géographique (Maghreb et Afrique centrale notamment) et à <strong>la</strong> volonté <strong>de</strong> soutenirun nombre plus important <strong>de</strong> projets économiques portés par <strong>de</strong>s migrants. L’amplification <strong>de</strong> ses actionsen France, grâce notamment à l’action <strong>de</strong>s opérateurs, <strong>de</strong>vrait contribuer à encourager l’adhésion <strong>de</strong>smigrants à ce programme.3.1 – Les conditions d’éligibilité au programme et <strong>les</strong> ai<strong>de</strong>s proposéesInitié à partir <strong>de</strong>s années 1990 au Mali et au Sénégal, le champ d’application géographique <strong>de</strong> ceprogramme a progressivement été étendu par l’ANAEM, pour concerner actuellement <strong>les</strong> pays suivants :Arménie, Bosnie-Herzégovine, Cameroun, Congo RDC, Géorgie, Guinée Conakry, Moldavie, Roumanie etUkraine.Le régime <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s à <strong>la</strong> réinstal<strong>la</strong>tion reste fixé à ce jour par le protocole d’accord du 23 novembre 2006pour “<strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’appui aux initiatives économiques <strong>de</strong> migrants rentrant dans leur pays d’originedans le cadre <strong>de</strong> programmes <strong>de</strong> codéveloppement”, signé entre le ministère <strong>de</strong>s Affaires étrangères, leministère <strong>de</strong> l’Emploi et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Solidarité (direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion et <strong>de</strong>s migrations) et l’ANAEM :– L’éligibilité au programmeSont éligib<strong>les</strong> à ce programme <strong>les</strong> migrants porteurs d’un projet <strong>de</strong> réinstal<strong>la</strong>tion qui : ont bénéficié d’une ai<strong>de</strong> au retour (ARV ou ARH) gérée par l’ANAEM ;ou sont revenus spontanément dans leur pays <strong>de</strong>puis moins <strong>de</strong> 6 mois, après un séjour d’au moins 2 ansen France.– Le dispositifDans l’ensemble <strong>de</strong>s pays concernés, ces ai<strong>de</strong>s incluent : une ai<strong>de</strong> d’un opérateur technique pour l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> faisabilité du projet et le suivi <strong>de</strong> sa réalisationpendant un an, une ai<strong>de</strong> financière au démarrage du projet, à hauteur <strong>de</strong> 7 000 € maximum.Cet appui peut, selon <strong>les</strong> pays, être complété par un accompagnement social et une formation professionnelle.– Le financement <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>sDans l’ensemble <strong>de</strong>s pays concernés, l’ANAEM prend en charge <strong>les</strong> ai<strong>de</strong>s financières au démarrage <strong>de</strong>smicroprojets économiques.192