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En France La cellule relais est chargée d’accueillir, d’informer et d’orienter les porteurs de projet, d’assurer le secrétariatdu comité technique de suivi. Ses missions sont contractualisées avec le MIIINDS.Le bilan proposé est le résultat de 10 mois d’activité.Tableau n o IV-13 : Crédits disponibles et état de leur consommationBudget globaldu projetBudget restantà engager au1 er janvier 20008Engagé au 30 septembre 2008Composante 1Soutien des associationsde migrants dans leurs initiativespour le développement localComposante 2Mobilisation de la diasporahautement qualifiéeComposante 3Accompagnementdes initiatives économiquesComposante 4Animation et accompagnementdu projet740 000 740 000 204 901 28 %548 000 548 000 138 741 25 %272 000 272 000 8 141 3 %440 000 356 864 278 068 78 %2 000 000 1 916 864 629 851 33 %Graphique n o IV-14 : Répartition des crédits par composante (en %)Animation du projet22 %Développement local37 %Accompagnements desinitiatives économiques14 %Mobilisation de la diasporahautement qualifiée27 %2.1.3.1 – Appui aux porteurs de projet de développement localLes projets soutenus sont des projets à caractère collectif initiés par les migrants et qui : participent à l’amélioration des conditions de vie et d’insertion socio-économique des populations, privilégient les réalisations concrètes, entre autres dans les secteurs suivants : développement rural,hydraulique, énergie ;188
privilégient une maîtrise d’ouvrage par les collectivités locales et les acteurs de la société civile (associations),afin de garantir une forte implication des bénéficiaires et un renforcement de la capacité des acteurs.Au total, seuls 3 projets de développement local ont été validés, qui concernent, sur la Grande Comoreexclusivement, des actions de développement rural et des ouvrages hydrauliques pour un montant globald’engagements de 204 901 €.2.1.3.2 – Mobilisation de la diaspora hautement qualifiéeLe projet mobilise l’expertise et les compétences de la diaspora comorienne en France pour la créationd’activités porteuses de développement aux Comores. À travers cette composante peuvent être accompagnéestoutes les initiatives associant, sur un mode partenarial, d’une part la diaspora hautement qualifiéeétablie en France métropolitaine, à Mayotte et à la Réunion, d’autre part les institutions comoriennes(publiques, parapubliques ou privées) qu’elle est à même de faire bénéficier de ses compétences.Cet accompagnement consiste à financer la mobilité des experts comoriens amenés à intervenir dans lesinitiatives retenues pour des missions de courte et moyenne durée aux Comores. Le financement nécessaireà l’intervention de l’expert peut également être pris en compte.Six projets ont été retenus notamment au bénéfice de l’université des Comores et de l’institut universitairede technologie de Moroni, du ministère du Tourisme de Grande Comore et d’une association locale. Ilsconcernent des appuis à des filières d’enseignement et l’inventaire des potentialités touristiques de GrandeComore. Le montant total alloué pour ces actions s’élève à 138 741 €.2.1.3.3 – Accompagnement des initiatives économiquesUn accompagnement est proposé aux migrants porteurs de projet pour le développement d’activitéséconomiques aux Comores. L’accompagnement proposé par le programme consiste dans le financementd’études de faisabilité du projet, de la formation du porteur et du suivi de l’activité sur 12 mois suivant ledémarrage du projet.Six projets sont en cours d’instruction au 30 septembre 2008, lesquels concernent les secteurs d’activitédes services, de la pêche et de l’aviculture.Afin de favoriser le développement de ces projets et de structurer l’accompagnement des porteurs deprojet, plusieurs actions ont été entreprises en 2008 : expérimentation, en partenariat avec trois banques de la place en matière de financement des projetslabellisés “développement solidaire” ; réunions de travail relatives à la mise en place d’une ligne de crédit ou d’un fonds de garantie localen faveur des porteurs de projets labellisés, d’une part, et, d’autre part, d’un mécanisme de transfert defonds interbancaire franco-comorien (cf. réunions Banque centrale des Comores – institutions bancaireset financières locales – PCUC) ; mise en œuvre de la convention de partenariat avec la chambre de commerce franco-comorienne(CCFC), opérateur local, pour l’accompagnement des porteurs de projet sur place.2.2 – Extension du codéveloppement à de nouveaux paysLe programme-cadre de codéveloppement prévoit d’appuyer des actions portées par les migrants versplusieurs pays (Cap-Vert, Guinée Conakry, Guinée-Bissau, Haïti, Madagascar et Vanuatu).Ce sont les ambassades qui gèrent ces actions à partir des délégations de crédits du ministère : 6 dossiers ont été validés à Haïti pour un montant de 203 000 € ; 3 projets ont été validés au Cap-Vert pour un montant de 164 000 € ; 1 projet a été validé en Guinée-Bissau pour un montant de 60 000 €.189
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