Le dépistage prénatal du syndrome de Down et d'autres ... - INESSS
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<strong>Le</strong>s résultats faux négatifs risquent d’avoir<strong>de</strong>s conséquences psychologiques chez les parents,lesquels pourraient également éprouver plus <strong>de</strong> difficultésà s’adapter au rôle parental, même plusieursannées après la naissance d’un enfant atteint.Toutefois, très peu d’étu<strong>de</strong>s ont été menées sur lesuj<strong>et</strong>. Par ailleurs, les résultats faux négatifs semblentminer la confiance <strong>du</strong> public envers le dépistage. Siles femmes sont nombreuses à accepter le dépistageprénatal <strong>du</strong> <strong>syndrome</strong> <strong>de</strong> <strong>Down</strong>, elles semblent insuffisammentrenseignées pour prendre une décisionéclairée quant à leur participation, au moment venu.Elles accor<strong>de</strong>nt cependant une importance fondamentaleà la qualité <strong>de</strong> ce type d’informations.<strong>Le</strong> point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s professionnels <strong>de</strong> la santéUne étu<strong>de</strong> finlandaise signale que la plupart<strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins, indépendamment <strong>de</strong> leur spécialité,croient que le dépistage sérique <strong>du</strong> <strong>syndrome</strong> <strong>de</strong><strong>Down</strong> <strong>et</strong> le dépistage échographique <strong>de</strong>s malformationsdoivent être proposés à toutes les femmesenceintes, afin <strong>de</strong> prévenir la naissance d’un enfanthandicapé ou d’offrir aux parents la possibilité <strong>de</strong>mieux se préparer à la naissance d’un enfant atteint,<strong>et</strong> <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire les coûts associés à la prise en charge<strong>de</strong>s personnes handicapées. Ces <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong>dépistage étaient déjà pratiqués en Finlan<strong>de</strong> aumoment <strong>de</strong> l’enquête. <strong>Le</strong>s répondants indiquent toutefoisque, à leur avis, ces dépistages comportent <strong>de</strong>uxdésavantages majeurs, à savoir l’angoisse que suscitentchez les femmes les résultats faux positifs <strong>et</strong> lapression qu’on exerce sur elles pour les inciter àavorter à un moment où la grossesse est déjàavancée, ce qui est éprouvant sur le plan affectif. Laplupart <strong>de</strong>s répondants ne croient pas que ledépistage prénatal <strong>du</strong> <strong>syndrome</strong> <strong>de</strong> <strong>Down</strong> augmenteles attitu<strong>de</strong>s négatives envers les personnes atteintes,mais, pour certains autres, il le pourrait. <strong>Le</strong>s nouvellesmodalités <strong>de</strong> dépistage offrent l’avantage <strong>de</strong> l’accessibilité,d’une meilleure sélection <strong>de</strong>s candidates àl’amniocentèse ainsi qu’une option additionnelle pourles femmes <strong>de</strong> 35 ans <strong>et</strong> plus, peu enclines à se soum<strong>et</strong>treà un test diagnostique effractif.Position <strong>de</strong>s associations professionnelles<strong>et</strong> directives cliniquesL’American College of Obst<strong>et</strong>ricians andGynecologists (ACOG) considérait, en 1999, que ledépistage prénatal <strong>de</strong>s anomalies chromosomiques,cardiaques ou autres, au premier trimestre, en utilisantla mesure <strong>de</strong> la clarté nucale seule ou combinéeaux marqueurs sériques, bien que prom<strong>et</strong>teur, resteencore au sta<strong>de</strong> expérimental. D’une part, la technique<strong>de</strong> mesure <strong>et</strong> la définition même <strong>de</strong> la clarténucale doivent être standardisées <strong>et</strong>, d’autre part, ilfaut attendre que <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s viennent confirmer l’efficacitéréelle <strong>du</strong> dépistage avant d’en recomman<strong>de</strong>rl’utilisation clinique systématique. À ce jour, c<strong>et</strong>teposition n’a pas été modifiée par l’ACOG. En 1999,le Comité <strong>de</strong> génétique <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s obstétriciens<strong>et</strong> gynécologues <strong>du</strong> Canada (SOGC) recommandaitque soient mis sur pied, à travers le pays, <strong>de</strong>sprogrammes <strong>de</strong> dépistage sérique <strong>du</strong> <strong>syndrome</strong> <strong>de</strong><strong>Down</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong>s malformations <strong>du</strong> tube neural au <strong>de</strong>uxièm<strong>et</strong>rimestre <strong>de</strong> la grossesse, <strong>et</strong> que ces programmessoient assortis <strong>de</strong> mécanismes favorisantla formation continue <strong>de</strong>s professionnels <strong>de</strong> la santé<strong>et</strong> <strong>de</strong>s consommateurs, ainsi que l’évaluation <strong>et</strong> l’assurance<strong>de</strong> la qualité <strong>du</strong> programme.<strong>Le</strong>s lignes directrices canadiennes concernantle diagnostic prénatal établissent que « le dépistage<strong>de</strong>s anomalies chromosomiques basé sur les marqueursbiochimiques ne <strong>de</strong>vrait être envisagé quedans le cadre d’un programme où ce dépistage <strong>et</strong> lediagnostic prénatal peuvent être faits <strong>de</strong> manièreapprofondie <strong>et</strong> comprendre l’interprétation, l’é<strong>du</strong>cationXLE DÉPISTAGE PRÉNATAL DU SYNDROME DE DOWN ET D’AUTRES ANEUPLOÏDIESAU PREMIER TRIMESTRE DE LA GROSSESSE