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Douane et Profession n°127 - UNSA Douanes

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DOUANESDOUANE ET PROFESSIONN°127(N’oubliez pas notre n° de téléphone 01 48 11 33 80ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES :l’<strong>UNSA</strong> RÉUSSITSA PERCÉE AUX DOUANES !Les élections sont passées, les douaniers ont fait leur choix. Deux syndicats progressentn<strong>et</strong>tement : la CGT <strong>et</strong> l’<strong>UNSA</strong>-<strong>Douane</strong>s, mais pour des raisons diamétralement opposées. D’un côtécertains agents ont fait le choix de la contestation <strong>et</strong> de l’opposition frontale en s’arc-boutant surune conception douanière traditionnelle, de l’autre en choisissant l’<strong>UNSA</strong>-<strong>Douane</strong>s, ils ont opté enfaveur d’un véritable contre-proj<strong>et</strong> novateur pour c<strong>et</strong>te administration séculaire. Notre syndicat sevoit conforté dans sa vision d’une douane recentrée sur ses missions de contrôles, sur uneconception du cœur de métier totalement différente de la version DG, sur son refus des baissesd’emplois <strong>et</strong> de la réduction considérable du maillage territorial.L’<strong>UNSA</strong>-<strong>Douane</strong>s remercie sincèrement toutes les électrices <strong>et</strong> tous les électeurs qui lui ontaccordé leur confiance, le 11 mars dernier.Maintenant, il faut r<strong>et</strong>rousser nos manches <strong>et</strong> nous m<strong>et</strong>tre au travail pour faire partager nos idéesà tous ceux qui, lors de ces élections, n’ont pas voté, à tous ceux que le syndicalisme rebute oulaisse indifférent. Notre devoir est de leur dire : ne restez pas passifs, investissez vous <strong>et</strong>rejoignez nous, si tous vous souhaitez que les choses changent.Ensemble, nous pèserons plus fortement sur les choix <strong>et</strong> les orientations futurs pour c<strong>et</strong>teadministration qui le vaut bien.Le secrétaire généralL. DOUMONT


RÉSULTATS DÉFINITIFS DES ÉLECTIONSPROFESSIONNELLES AU MINEFI :L’<strong>UNSA</strong>-DOUANES EN RÉELS PROGRÈSLe mécontentement social généralisé, ainsi que les attaques répétées contre les fonctionnaires <strong>et</strong> lesservices publics ont fait le jeu du syndicat contestataire par excellence. En eff<strong>et</strong> c’est la CGT qui recueille les votesprotestataires, en particulier ceux des nombreux déçus de la CFDT qui a signé l’accord sur les r<strong>et</strong>raites. Et ainsi, laCGT devient première fédération des Finances devant la FDSU, elle est également première en <strong>Douane</strong>, à laConcurrence, Répression des Fraudes, à l’INSEE <strong>et</strong> à la Centrale, seconde aux Impôts <strong>et</strong> au Trésor avec un total de39.138 voix.Voici le palmarès des Fédérations Finances tel qu’il s’établit après les élections du 11 mars 2004.• CGT 26,47% 39.138 voix• FDSU 25,28% 37.378 voix• FO 21,63% 31.977 voix• CFDT 12,11% 17.913 voix• FSAFI-<strong>UNSA</strong> 4,41% 6.516 voix• CFTC 4,14% 6.117 voix• CGC 2,56% 3.782 voixLes 15 sièges au CTPM seront répartis de la façon suivante : 5 CGT - 4 FDSU - 4 FO <strong>et</strong> 2 CFDTLa grande perdante est la CFDT qui abandonne plus de 4 points par rapport aux élections paritaires de 2000<strong>et</strong> paye cash sa politique d’accompagnement social du gouvernement, elle enregistre des baisses sérieuses dansl’ensemble des directions du ministère.Passons à l’analyse de ces élections en <strong>Douane</strong>. Après le dépouillement du bureau de vote central du 25 marsdernier, voici comment s’établit le classement des organisations syndicales au niveau national :Syndicats Pourcentage national Voix r Élections 2000 en %CGT 30,26 4.542 + 2, 44CFDT 17,87 2.682 - 4,04FO 13,91 2.087 + 0,26<strong>UNSA</strong> DOUANES 13,57 2.037 + 1,63SOLIDAIRES 12,77 1.917 - 1,29SNCD 9,09 1.364 + 0,97CFTC 2,53 379 + 0,03Le taux de participation est de 81,8%, il est légèrement en r<strong>et</strong>rait par rapport aux autres grandes directions duministère. Celui d’expression est de 78,3%, soit une perte de 3,5% en bull<strong>et</strong>ins blancs ou nuls.Sur les 19.163 électeurs inscrits, 3481 agents des douanes n’ont pas voté, <strong>et</strong> 674 ont vu le urs bull<strong>et</strong>insannulés. Bref, un total de 4155 agents des douanes soit 21,7% des électeurs inscrits ne se sont pas prononcés, <strong>et</strong>c<strong>et</strong>te presque majorité silencieuse (rappelez-vous la CGT <strong>Douane</strong>s ne comptabilise que 4542 voix) constitueassurément le plus important syndicat des <strong>Douane</strong>s, dommage qu’elle renonce de s’exprimer alors même quel’avenir de notre administration est en train de se jouer !L’<strong>UNSA</strong>-<strong>Douane</strong>s enregistre la plus forte progression après celle de la CGT, mais à cinquante voix près,soit à 0,34% de FO, nous demeurons quatrième organisation syndicale douanière.L’<strong>UNSA</strong>-<strong>Douane</strong>s ayant recueilli un peu plus de voix en catégorie B que FO, lui ravit un siège en CAPC n°5.


Ainsi nous avons trois élus en CAP centrale. Il s’agit pour la :CAPC n°5 en Contrôleurs Principaux :Titulaire : Mme Catherine AUDAP (Bordeaux)Suppléant : M. Benoît MOTERA (Léman)Contrôleurs 1ère classeTitulaire : M. Gilles LAGNEAU (Mulhouse)Suppléant : M. Henri CALATAYUT (Centre)CAPC n°6 en A C P 2 :Titulaire : M. Hervé POLLET (Poitiers)Suppléant : M. Philippe HUGUENIN (Perpignan)Les 10 sièges du CTP Central de la <strong>Douane</strong> seront répartis ainsi :CGT : 4 - CFDT : 2 - FO : 1 - <strong>UNSA</strong> : 1 - Solidaires : 1 - <strong>et</strong> SNCD : 1Au niveau local, l’<strong>UNSA</strong>-<strong>Douane</strong>s comme en 2000 fait mieux qu’au national <strong>et</strong> enregistre la plus forte hausse, cequi lui perm<strong>et</strong> de passer au troisième rang, coiffant FO de 0,25%. Le classement s’établit comme suit :Syndicats Pourcentage local Voix r Élections 2000 en%CGT 33,90 4725 + 1,08CFDT 18,08 2520 - 4,85<strong>UNSA</strong> DOUANES 14,46 2015 + 1,22FO 14,21 1981 - 0,23SOLIDAIRES 11,53 1607 + 0,96SNCD 5,70 794 + 0,32CFTC 0 0 - 0,62Ceci confirme le renforcement de l’implantation de l’<strong>UNSA</strong>-<strong>Douane</strong>s, <strong>et</strong> son développement dans de nouveauxsecteurs, même si du Nord-Ouest au Nord-Est elle compte encore de grandes faiblesses. Mais si Paris ne s’est pasconstruit en un jour, il en est de même pour établir une force syndicale conséquente.Alors encouragés par ces succès, rem<strong>et</strong>tons nous sans perdre un instant à notre ouvrage c’est-à-dire rallier aucourant autonome un nombre de plus en plus important d’agents des <strong>Douane</strong>s pour tenter de sauver c<strong>et</strong>teadministration en train de courir à sa perte. Que tous ceux qui partagent nos idées sur la <strong>Douane</strong> <strong>et</strong> notre façon devoir, nous suivent.


Enfin, avec un tel dispositif, tous les agents sans exception, de l’agent administratif ou de service technique au chefde service interrégional, seront notés étant donné qu’ils ont tous des objectifs à atteindre, c’est bien là la moindredes choses vu la chaîne hiérarchique.Mais cela risque bien vite de créer une ambiance délétère dans la plupart des services où déjà les conditions d<strong>et</strong>ravail sont difficiles <strong>et</strong> pénibles, sans parler du rôle délicat que l’administration va faire jouer à l’évaluateurnotateurchef direct ! Bref, selon l’<strong>UNSA</strong>-<strong>Douane</strong>s on était sur un baril de poudre, l’administration vient d’yallumer la mèche. Attention, danger ! Explosion sociale.A PARITÉ, PARITÉ ET DEMIOU PLUTOT PARITÉ UN TIERSLes élections professionnelles viennent de se dérouler dans l’ensemble du MINEFI pour désigner les représentantsdu personnel au sein des commissions administratives paritaires, c’est-à-dire formées d’un nombre égal dereprésentants de chaque partie, autant de représentants de l’administration que d’élus du personnel. Mais le terme« parité » est usité également entre les hommes <strong>et</strong> les femmes signifiant une égalité parfaite entre les sexes, afind’éviter toute discrimination en la matière. Une loi n°2001-397 du 9 mai 2001 relative à l’égalité professionnelleentre les femmes <strong>et</strong> les hommes prend diverses dispositions pour y parvenir. Son article 24 prévoit de compléterl’article 12 de la loi n°84-16 portant dispositions statutaires relatives à la Fonction publique de l’Etat par un alinéaainsi rédigé :« Afin de concourir à une représentation équilibrée entre les femmes <strong>et</strong> les hommes les membres desorganismes consultatifs représentant l’administration sont choisis compte tenu d’une proportion dereprésentants appartenant à chacun des sexes fixée par décr<strong>et</strong> en Conseil d’Etat ».Ce fut chose faite avec le décr<strong>et</strong> n°2002-766 du 3 mai 2002 qui dans ses articles 6, 7 <strong>et</strong> 8 dispose tant pour lesCAP, CTP <strong>et</strong> CHS :« Pour la désignation de ses représentants l’administration doit respecter une proportion minimale d’untiers de personnes de chaque sexe. C<strong>et</strong>te proportion est calculée sur l’ensemble des membresreprésentant l’administration, titulaires <strong>et</strong> suppléants ».Après avoir rappelé les règles que l’administration a l’obligation de respecter <strong>et</strong> qui s’imposent à elle, l’<strong>UNSA</strong>-<strong>Douane</strong>s espère que le MINEFI en tiendra compte dans l’établissement des parités administratives <strong>et</strong> respecterascrupuleusement ce nouveau quota féminin, surtout que c’est la première fois qu’il entrera en application au seindes différentes directions des Finances. Affaire à suivre avec la plus grande attention… !La féminisation de la parité administrative perm<strong>et</strong>tra peut être d’introduire plus de douceur, de psychologie, desensibilité, <strong>et</strong> d’intuition dans les organismes consultatifs. Il y en a grands besoins actuellement. Vive les femmes !NOUVELLES PELE-MELERETENUE SUPPLÉMENTAIRE POUR BONIFICATION DU CINQUIÈMEPar décr<strong>et</strong> n°2004-157 du 16 février 2003, le taux de la r<strong>et</strong>enue supplémentaire pour c<strong>et</strong>te bonification a été fixé à1,5%. Jusqu’au 31 décembre 2003, les agents de la surveillance étaient soumis à un taux de r<strong>et</strong>enue pension civile de8,85%.A compter du 1er janvier 2004, ce taux s’élève à 10,35%. Ce nouveaux taux s’appliquera sur la paie du mois de mars, demême que la régularisation des mois de janvier <strong>et</strong> de février.De nombreux agents, qui ne pourront comptabiliser 15 ans de service surveillance, l’ont mauvaise, <strong>et</strong> comprennent fort malde se voir appliquer c<strong>et</strong>te r<strong>et</strong>enue supplémentaire alors qu’ils ne bénéficieront jamais de la bonification du cinquième !Certains se disent même prêts à intenter un recours devant le tribunal administratif. C’est oublier bien vite le systèmefrançais de protection sociale fondé sur la répartition, c’est-à-dire la solidarité intergénérations, les actifs finançant parleur cotisation la r<strong>et</strong>raite de leurs parents <strong>et</strong> non la leur. Ce seront leurs enfants qui financeront la leur !C’est pourquoi, il n’y a aucune possibilité de se soustraire à c<strong>et</strong>te r<strong>et</strong>enue au titre de ce sacro-saint principe de larépartition dès que l’on fait partie de la catégorie d’agents destinataires de la mesure, mais pas forcément bénéficiaires !Ou alors il faut renoncer à ce fameux principe de répartition, de solidarité intergénérationnelle, <strong>et</strong> opter comme dans lespays anglo-saxons pour un pur <strong>et</strong> dur système de capitalisation où chacun paye sa protection sociale <strong>et</strong> où les plus richespourront se payer la meilleure. Le chacun pour soi n’est jamais la bonne solution. Ce n’est assurément pas le choix del’<strong>UNSA</strong>-<strong>Douane</strong>s qui se bat pour une société plus juste, plus équitable, plus charitable.


LA DOUANE DESTRUCTURÉE SERT A DESRESTRUCTURATIONSQui l’aurait cru ? Aucun agent des <strong>Douane</strong>s assurément ! Alors que même la <strong>Douane</strong> avec le pseudo-planmodernisation 2005 est en train d’être démantelée, réduite à sa portion congrue pour de simplesproblèmes d’économies budgétaires, se débat dans de grandes difficultés pour reclasser son personneldans des conditions acceptables, voilà que le gouvernement se sert de c<strong>et</strong>te administration pour intégrerdu personnel de GIAT-Industrie, le Premier ministre s’étant engagé à ce qu’une partie des personnelsconcernés soit redéployée au sein du MINEFI. C’est ainsi qu’à raison de 4 agents par an, la <strong>Douane</strong>devrait en recruter 13 d’ici 2006 comme mécaniciens auto ou navals.Il en est de même pour les experts techniques des DRIRE du fait de l’externalisation des activités decontrôle technique des poids lourds. La <strong>Douane</strong> doit accueillir une cinquantaine d’agents qui ont vocationà intégrer les deux premiers niveaux de la catégorie B. L’administration a prévu de les intégrer dans lesservices techniques automobiles (7), ainsi que dans les brigades de surveillance (41) principalementpositionnées sur des axes routiers majeurs, afin de piloter les cellules visites camions <strong>et</strong> semi-remorques.Ces agents seront mis à disposition <strong>et</strong> viendront en surnombre dans l’effectif des directions au cours dupremier semestre 2005. C<strong>et</strong>te intégration sera accompagnée de la mise en place d’un dispositif deformation leur perm<strong>et</strong>tant d’acquérir une culture douanière <strong>et</strong> les connaissances indispensables àl’exercice de leur nouveau métier.Ces redéploiements de personnel au sein de la <strong>Douane</strong> ont au moins le mérite de fournir des mécaniciensque l’administration avait le plus grand mal à recruter.FIN DU JO VERSION PAPIER ?Une ordonnance du 20 février 2004 accorde à compter du 1er juin 2004 à la version électronique duJORF la même valeur juridique que celle de la version papier. Avec c<strong>et</strong>te réforme, l’Etat espère réaliserd’importantes économies en diminuant le nombre de ses abonnements au JO papier.Actuellement les exemplaires papier du JO destinés à l’administration représentent 6,2 tonnes de papierlivrées dans les services de l’Etat <strong>et</strong> 1,4 M d’euros de frais d’affranchissement à l’année. Si cela risque desauver quelques centaines d’hectares de forêt, cela pourrait être néfaste <strong>et</strong> dommageable pourl’Imprimerie Nationale <strong>et</strong> entraîner de douloureuses restructurations.ÉLABORATION D’UNE CHARTED’ACCUEIL DES USAGERS EN DOUANEDans le cadre de la démarche d’amélioration de la qualité des services publics, le Premier ministre asouhaité faire élaborer une charte générique de l’accueil des usagers destinée à tous les servicesadministratifs de l’Etat accueillant du public. Le 1er janvier 2005 chaque service administratif devra avoiraffiché c<strong>et</strong>te charte <strong>et</strong> mis à la disposition des usagers des dépliants sur ses engagements.C’est le BIC qui sera chargé pour la <strong>Douane</strong> de la mise en œuvre de c<strong>et</strong>te démarche de qualité de l’accueildans les services <strong>et</strong> bureaux.GRATUITÉ DE LA JUSTICE ADMINISTRATIVE(Décr<strong>et</strong> n°2003-1257 du 26/12/2003)A compter du 1er janvier 2004, l’ordonnance n°2003-1235 du 22 décembre 2003 (JORF du 24/12/03)relative à des mesures de simplification en matière fiscale dans son article 2 instaure la fin du droit d<strong>et</strong>imbre sur toute requête présentée devant une juridiction administrative (tribunaux administratifs, coursadministratives d’Appel <strong>et</strong> Conseil d’Etat).


TABLEAU COMPLÉMENTAIRE OU BIS POUR LA CATÉGORIE BLes contrôleurs stagiaires ont obtenu la possibilité de s’inscrire sur le tableau bis jusqu’au 29 février 2004.Par conséquent, la CAPC de formation des tableaux de mutation se réunissant le 20 janvier dernier étaitdans l’impossibilité de l’examiner, <strong>et</strong> il est donc prévu de le soum<strong>et</strong>tre à l’approbation de la prochaineCAPC catégorie B, le 6 mai prochain. En contrepartie, les stagiaires ne peuvent pas s’inscrire en RC autableau normal des mutations. En 2005, le problème sera réglé puisqu’il n’y aura plus de tableau « bis ».FUSION DES IMPÔTS ET DE LA DOUANE EN GRANDE-BRETAGNEOU « DOUANE 2008 » !Le Ministre britannique des Finances a annoncé le 17 mars dernier la prochaine fusion du service desimpôts <strong>et</strong> du service des douanes ce qui se traduira par la suppression de 10.500 emplois d’ici 2008.UNE LOI SUR LES FONCTIONSPUBLIQUES EN 2004Jean-Paul DELEVOYE avait annoncé le 18 novembre lors des débats à l’Assemblée nationale sur lesstratégies ministérielles de réforme, un proj<strong>et</strong> de loi destiné à améliorer la gestion des ressourceshumaines dans la Fonction publique française. Ce proj<strong>et</strong> de loi présenté au Conseil des Ministres au débutde l’année 2004 comporterait entre autre un assouplissement des règles de passage entre secteur public <strong>et</strong>secteur privé (pantouflage), une facilitation de la mobilité entre les trois fonctions publiques, <strong>et</strong>l’ouverture de la Fonction publique aux ressortissants européens. Peut-être qu’elle abordera également leproblème des traitements des fonctionnaires, de la rémunération au mérite, d’un avancement accéléré enfonction des compétences <strong>et</strong> des performances, <strong>et</strong>c… ?Peut-être annoncera-t-elle la naissance d’une nouvelle Fonction publique en brisant le soit disant carcandu statut général en faisant imploser la grille indiciaire ? Il faut s’attendre à tout !Bref, M. DELEVOYE souhaitait que ce proj<strong>et</strong> de loi ait comme objectif politique de rendre son attractivitéà l’administration <strong>et</strong> au service public. En sera-t-il de même pour M. DUTREIL ?SERVICE MINIMUM OU CONTINUITÉDU SERVICE PUBLICLe 5 décembre, 6 syndicats de cheminots (CGT, FO, CFTC, SUD-Rail, <strong>UNSA</strong>, FGAAC) ont adressé unel<strong>et</strong>tre au Premier ministre pour l’avertir qu’ils n’accepteraient aucune remise en cause du droit de grève <strong>et</strong>s’opposeraient à la mise en place d’un service minimum qui en serait l’instrument. Ce n’est pas une loisur le service minimum qui fera disparaître par enchantement les mécontentements sociaux conduisant àdes mouvements de grève. Le gouvernement paraît l’avoir compris, puisqu’à la solution arbitraire d’uneloi, il préfèrerait adopter la solution de négociations partagées <strong>et</strong> acceptées avec les partenaires sociaux.C’est pourquoi serait privilégié un dispositif d’alerte ou d’alarme sociale dans certains secteurs(transports, voirie, courrier…) avec la mise en place d’un préavis de 10 jours avant le déclenchement d’unconflit, pour laisser aux parties en présence le temps d’engager le dialogue social <strong>et</strong> de trouver dessolutions satisfaisantes. Pour le nouveau gouvernement, ce sera le premier écueil social à franchir.


PRETS BONIFIÉS ET AIDES A L’INSTALLATIONDU MINEFI EN 2004PRESTATIONPrêt pour faciliter l’installationAide à la première installation en zone1Aide à la première installation en zone2Prêt immobilier à moyen terme ALPAFPrêt immobilier à long terme ALPAFCONDITIONSMONTANT-REMBOURSEMENTL’agent a le choix entre 3 montants de prêts à0% remboursables par mensualités de 50,50 €(incluant 1% de frais de dossier), après undifféré de 3 mois :• 600 € remboursables en 12 mensualités,• 1300 € remboursables en 26 mensualités,• 2000 € remboursables en 40 mensualités.Aide sur 3 ans. Pour un agent logé dans le parcsocial : 1350 € la 1ère année, 900 € la 2èmeannée <strong>et</strong> 650 € la 3ème année (total : 2900 €).Pour un agent logé dans le parc privé : 1650 €1ère année, 1200 € la 2ème année <strong>et</strong> 950 € la3ème année (total : 3800 €).Aide sur 1 an. Pour un agent logé dans le parcsocial : 1000 €. Pour un agent logé dans le parcprivé 1300 €.De 1525 à 7623 € sans intérêt (frais de dossier :2%) remboursables sur 66 ou 78 mois suivant leniveau des revenus, après un différé de 3 mois.Pour la zone 1 * : de 7623 à 22868 € maximum,remboursables sur une durée de 9 à 20 ansmaximum.Pour la zone 2 *: de 7623 à 15245 € maximum,remboursables sur une durée de 9 à 15 ansmaximum. Les frais de dossier sont de 0,5% TTCdu capital emprunté <strong>et</strong> ne peuvent êtresupérieurs à 500 €.Prêt à l’amélioration de l’habitatALPAFPrêt adaptation du logement deshandicapésPlafonné à 1480 € maximum (le prêt ne peutdépasser 80% du montant du devis), sans intérêt,remboursables en 40 mensualités après undifféré de 6 mois (frais de dossier : 1%).De 1525 à 7623 € maximum, sans intérêt;remboursables en 78 mois après un différé de 3mois (frais de dossier 2%).


• Zone 1 : Ile de France, Alpes-Maritimes, Haute Savoie, certaines communes de l’Ain <strong>et</strong> du Var• Zone 2 : Autres territoires métropolitains plus les DOMNOUVEAUX PRIX DES REPAS DANS LES RESTAURANTS ADMINISTRATIFSA compter du 1er mas 2004, les tarifs des prestations servies dans les restaurants administratifs sontrevalorisés ainsi :Prix du repas (entrée, plat, fromage ou dessert)pour un agent des Finances rémunéré à un indice réel majoré inférieur à 269……... 2,30 €compris entre 269 <strong>et</strong> 378 inclus………………………………………………………………………. 2,82 €compris entre 379 <strong>et</strong> 465 inclus…………………………………………………………………….... 3,12 €compris entre 466 <strong>et</strong> 641 inclus………………………………………………………………………. 4,22 €compris entre 642 <strong>et</strong> 733 inclus………………………………………………………………………. 5,20 €supérieur à 733………………………………………………………………………………………………. 5,60 €R<strong>et</strong>raités du MINEFI ………………………………………………………………………………………... 4,78 €Agents finances invités…………………………………………………………………………………….. 4,22 €Extérieurs………………………………………………………………………………….…………………….. 9,29 €POUR LES ÉVALUATEURS, CRÉATION D’UNGUIDE PRATIQUE DE FIXATIONEtant donné la grande simplicité du nouveau système de notation, l’administration est obligée dedistribuer un guide pratique aux futurs évaluateurs-notateurs afin de les aider pour la détermination desobjectifs <strong>et</strong> leur formalisation. Voici quelques extraits pas piqués des hann<strong>et</strong>ons.« L’objectif est la concrétisation d’un proj<strong>et</strong>. Il peut être collectif ou individuel. La formalisation desobjectifs individuels se base sur les objectifs collectifs définis dans le cadre du pilotage opérationnel ».La notation ne reprend que les objectifs individuels annuels.« L’objectif individuel est donc la contribution individuelle à l’objectif collectif, précisée au niveau dechaque agent. Les objectifs doivent être réalistes <strong>et</strong> réalisables, c’est-à-dire en rapport avec les fonctions<strong>et</strong> attributions de chaque agent tout en tenant compte de l’environnement <strong>et</strong> des conditions de travail(effectif, organisation, moyens…).Ils doivent rester accessibles <strong>et</strong> à la portée de l’agent. Les objectifs sont fixés contradictoirement au coursde l’entr<strong>et</strong>ien-évaluation.Les objectifs doivent être clairs afin que l’agent se les approprie <strong>et</strong> s’engage à les remplir <strong>et</strong> à atteindre lesrésultats attendus.La fixation des objectifs s’inscrit dans une logique de progression de l’agent à laquelle il doit être associélors de l’entr<strong>et</strong>ien. Ils doivent être fixés en prenant en considération le plan d’action du service <strong>et</strong> lacontribution de chacun à sa réalisation.Un ensemble de deux ou trois objectifs apparaît raisonnable, un seul, le cas échéant, pouvant suffire.La réalisation des objectifs n’est pas le seul élément d’appréciation pour noter, mais le jugement doitégalement porter sur tous les aspects de la manière de servir d’un agent ».Tout cela vaut son pesant d’or !L’<strong>UNSA</strong>-<strong>Douane</strong>s se demande véritablement si ce guide sera aussi utile <strong>et</strong> pratique pour l’encadrementdirect, que l’administration veut bien le laisser entendre ?Tous les agents titulaires d’un grade au 31 décembre 2003 <strong>et</strong> en activité sont concernés par la fixation desobjectifs 2004. Bref, tous les agents qui reprendront leur activité avant le 1 er juill<strong>et</strong> 2004 se verront fixerdes objectifs. C’est sur ces bases que les agents seront évalués en 2005.


C’est pourquoi ils se verront proposer obligatoirement un entr<strong>et</strong>ien afin de finaliser les objectifs 2004.Libres à eux d’y participer physiquement ou d’y répondre par écrit. S’ils ne souhaitent pas y répondre <strong>et</strong>le renvoyer signé avec leurs observations, cela risque d’être pénalisant pour ces agents, les objectifsseront réputés officiellement avoir été fixés contradictoirement.L’<strong>UNSA</strong>-<strong>Douane</strong>s sur des problèmes strictement individuels, se refuse à lancer des mots d’ordre général(type boycott) <strong>et</strong> laisse chaque agent se déterminer en son âme <strong>et</strong> conscience, mais s’efforcera deconseiller, de soutenir <strong>et</strong> d’aider dans l’épreuve de l’entr<strong>et</strong>ien d’évaluation tout agent qui demandera notreassistance. Les agents sont rattachés à la direction où ils sont affectés lors de ces entr<strong>et</strong>iens conduits parles supérieurs hiérarchiques directs des services où ils sont en poste.CRISE DES SYNDICATS ALLEMANDSDepuis la chute du mur de Berlin, les syndicats allemands ont perdu au total plus d’un tiersde leurs adhérents, passant de 12 M à 7,7 M. IG METALL à enregistré en 2003 unedéfection de 90.000 cotisants. Seulement 23% des Allemands disent avoir encore uneimage positive de leurs syndicats. C<strong>et</strong>te désaffection est attribuée en premier lieu à lacrise économique <strong>et</strong> à la montée du chômage, puis à la réforme de la protection sociale,enfin la surqualification des salariés en décalage avec le langage <strong>et</strong> les stratégies desresponsables syndicaux classiques, c<strong>et</strong>te nouvelle population n’ayant pas du tout la mêmeculture du monde du travail que la génération précédente. Les syndicats n’arrivent plus àmobiliser c<strong>et</strong>te population. La grande manifestation contre le démantèlement de l’Etatsocial, à laquelle ils avaient appelé en mai dernier, a rassemblé péniblement moins de100.000 personnes.Ce qui se passe actuellement Outre-Rhin ressemble étrangement à ce qu’est en trainde vivre la France. Serait-ce à dire que les deux Nations, leaders de l’Union européenne,frisent une crise sociale majeure en dehors de toute canalisation officielle du profondmécontentement de la grande majorité des travailleurs ?Face au grand chambardement de nos sociétés, les syndicats n’arrivent plus à suivre lerythme d’enfer <strong>et</strong> à s’opposer aux multiples coups de boutoirs assénés par le gouvernementafin d’anéantir les avantages sociaux chèrement acquis par les luttes syndicales de nospères !L’<strong>UNSA</strong>-<strong>Douane</strong>s crie attention danger, ceux qui sèment le vent, récoltent latempête, <strong>et</strong> sans relais officiels de la contestation sociale, c’est la porte ouverte à larévolution <strong>et</strong> à l’anarchie !UN SERVICE PUBLIC RENTABLE ET PERFORMANT :LA JAUGESuite à la mise en mouvement de Bercy lancée par l’ancien ministre de l’économie des Finances <strong>et</strong>de l’Industrie, M. MER, plusieurs chantiers avaient été ouverts en <strong>Douane</strong> sur certaines filièrescomme les bordereaux de détaxe, les laboratoires, la garantie <strong>et</strong> la jauge des navires afin de jugerde leur utilité, de leur efficacité <strong>et</strong> de leur rentabilité, dans l’objectif soit de les simplifier ou lesmoderniser, soit de les externaliser au secteur privé.A l’<strong>UNSA</strong>-<strong>Douane</strong>s, il semblait que le sort du service de la jauge était scellé, vu que, depuis déjàplusieurs années dès le plan AUVIGNE ce service avait été condamné, alors même que la


convention internationale de la jauge de 1969 prévoit que c<strong>et</strong>te mission relève de la puissancepublique !Quelle ne fut pas la bonne surprise d’apprendre, lors du groupe de travail du 23 mars dernier, quel’équipe proj<strong>et</strong> estimait, après comparaison avec d’autres systèmes étrangers, que le mesurage desnavires mis en place par la <strong>Douane</strong> française était approprié, rentable, <strong>et</strong> donnait entièresatisfaction aux usagers.La France est le seul pays où la procédure de jaugeage ne soit pas payante.Le service de la jauge en <strong>Douane</strong>, c’est 3600 certificats délivrés par an avec 6 échelons régionaux répartisde manière judicieuse sur le territoire pour un coût de fonctionnement de 2 M d’euros avec un effectif réelde seulement 33 agents spécialisés.Le transfert de c<strong>et</strong>te activité à une autre administration aurait un coût prohibitif tant en matièred’infrastructures que de formation professionnelle. L’équipe-proj<strong>et</strong> propose de pérenniser le service de lajauge à la DGDDI en rationalisant <strong>et</strong> optimalisant ses activités par l’allègement des formalités, par laréduction des coûts de moitié, par la réaffectation des moyens en plaçant les jaugeurs sous l’autorité de 6bureaux de douane <strong>et</strong> en les rattachant au service de la navigation, <strong>et</strong> enfin par l’amélioration de la qualitédu service rendu.La balle est maintenant dans le camp du nouveau ministre des Finances, auquel revient le dernier motpour terminer ce chantier !RAPPEL DES PRINCIPALES RÈGLESDE RESTRUCTURATIONSLes agents en poste dans les résidences supprimés bénéficient d’une PRIORITÉABSOLUE pour les emplois vacants de leur direction <strong>et</strong> d’une PRIORITÉ RELATIVEpour ceux de leur interrégion de rattachement. Ils ont jusqu’au 31 décembre 2005 pour êtreréaffectés. Plus tôt les souhaits de mutation des agents seront exprimés, plus ils auront dechance d’obtenir satisfaction, les possibilités de réaffectation s’amenuisant avec le temps.La règle du délai de 3 ans de service avant d’effectuer un changement de branche, demême que celle de 5 ans pour quitter la spécialité tombe.Bien entendu la date butoir du 31 décembre n’implique pas que toutes les résidencesfermeront uniquement à c<strong>et</strong>te date. Tout dépendra si l’unité supprimée reste viable <strong>et</strong>opérationnelle en effectif, si l’on n’arrive pas en fin de bail, si le bureau ne doit pas êtrerécupéré pour d’autres services s’il n’y a pas une majorité de départs en r<strong>et</strong>raite, <strong>et</strong>c…Les cellules sociales régionales sont composées du DA, du chef du personnel <strong>et</strong> del’inspecteur divisionnaire concerné, elles se rendront sur les postes supprimés <strong>et</strong>discuteront avec chaque agent concerné cas par cas, des possibilités de réaffectation enfonction de ses desiderata.Elles sont chargées d’informer, de conseiller <strong>et</strong> d’orienter les agents sur les modalités deredéploiement <strong>et</strong> sur toutes les mesures sociales d’accompagnement.


Ceux qui souhaitent changer de résidence courant 2005 sont invités à faire connaîtreleurs souhaits sur papier libre, afin que dans la mesure du possible l’administration puisseleur conserver les vacances nécessaires.Une fois obtenu l’avis de mutation, l’agent restructuré doit monter auprès du servicecomptabilité son dossier IEM <strong>et</strong> CIE avec tous les documents justificatifs. Il est transmisau bureau A1 qui effectue sa recevabilité, puis le transm<strong>et</strong> à la rec<strong>et</strong>te régionale de Parispour mandatement.La cellule sociale locale se chargera du recours exceptionnel d’un montant maximalde 907 euros destiné à aider les agents rencontrant des difficultés de trésorerie du fait deleur déploiement. Ils devront monter leur dossier auprès du correspondant social. Il serapayé au niveau régional.APRÈS LES NOTATEURS-ÉVALUATEURS RECHERCHE D’UNAUDITEUR-ÉVALUATEURÉvaluateur paraît devenir un métier à la mode dans l’administration. Après nos notateurs-évaluateurs en<strong>Douane</strong>, une enquête recherche un candidat douanier pour un poste d’auditeur-évaluateur auprès de ladirection de la sûr<strong>et</strong>é d’ADP. C<strong>et</strong> agent aura la responsabilité d’évaluer les différentes procédures desûr<strong>et</strong>é, leur mise en œuvre sur les sites aéroportuaires, éventuellement de les aménager ou d’en proposerde nouvelles.Avec la menace terroriste pesant sur l’Union Européenne, c<strong>et</strong>te mission devient de la plus hauteimportance <strong>et</strong> fait supporter une très lourde responsabilité à celui qui en aura la charge.POLITIQUE DE RÉCESSIONPOUR LES MISES A DISPOSITIONDans une note administrative n°2708 du 9 mars 2004, la direction générale des <strong>Douane</strong>srappelle sa ligne politique au regard des mises à disposition. C’est la DG qui est seule maître d’œuvreen la matière. En conséquence, aucune démarche <strong>et</strong> aucun engagement d’affectation ne pourront être entrepris sansl’autorisation de la sous-direction A. La DG n’accorde les mises à disposition qu’en fonction de l’intérêt présenté pour la<strong>Douane</strong> à faire occuper de tels postes dans d’autres administrations ou dans les institutions européennes. Il faut que cesMAD lui soient utiles, lui rendent des services appréciables.De plus, elle avoue dans c<strong>et</strong>te même note que « les mesures décidées en matière de restructuration contraignent lesservices centraux à des arbitrages en ce qui concerne la répartition des personnels <strong>et</strong> à limiter, de ce fait, lesmises à disposition ».A dire vrai, les mises à disposition seront désormais délivrées au compte-gouttes. C<strong>et</strong>te note corrobore le fait que la DGessaye de récupérer un maximum d’agents mis à disposition. La mutuelle des <strong>Douane</strong>s a déjà dû rendre 12 agents. (cfarticle DP n°125 « La DGDDI cherche personnel désespérément »). Comme quoi elle ne peut pas cacher qu’elle connaît unegrande détresse en effectif !NIET, NIET, TOUJOURS NIETC’est à croire que notre bon Directeur Général ne sait que dire NON. Alors que l’<strong>UNSA</strong>-<strong>Douane</strong>s a demandéofficiellement au Directeur Général l’extension du bénéfice de la bonification pour services aériens (article R.20 duCPCM) pour les mécaniciens-sol (PNNT) lors des vols d’essais, de tests, de convoyage ou de dépannage, <strong>et</strong>c… Voici laréponse officielle du DG.1°) effectuer un service aérien commandé est du seul ressort <strong>et</strong> compétence du personnel navigant,2°) les vols ouvrant droit à la bonification sont précisément définis <strong>et</strong> présentent une dangerosité particulière,


3°) les PNNT ne sont que des passagers, en aucune façon ils ne sont membres d’équipages.En conséquence, ils ne peuvent prétendre, à quelque titre que ce soit, au bénéfice des bonifications pour services aérienscommandés. A bon entendeur, salut !AUTORISATION DE TRANSMISSION D’INFORMATIONS SYNDICALES PAR MESSAGERIEELECTRONIQUE <strong>UNSA</strong>-DOUANES""""""Je soussigné (e) M,Mme,Mlle…………………..Nom, prénom…………………………………….Direction régionale ……………………………..Service……………………………………………Autorise le syndicat <strong>UNSA</strong>-<strong>Douane</strong>s à me communiquer les informations syndicales sur mon adresse :Intran<strong>et</strong> (coordonnées de l’adresse intran<strong>et</strong>) : …………………………………………………….Intern<strong>et</strong> (coordonnées de l’adresse intern<strong>et</strong> :…………………………………………………….Je pourrais résilier c<strong>et</strong>te autorisation à tout moment en écrivant au siège del’<strong>UNSA</strong>-<strong>Douane</strong>s69 rue André Karman93300 AUBERVILLIERS

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