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Developed by Vitra in SwitzerlandDesign: Antonio CitterioUn seul concept – plus de 8 000 sièges: Avec l’ID Chair Concept, chacun trouve le siège de bureau pivotant qui lui convient.Ergonomique – ils le sont tous. Une étude de l’école supérieure technique ETH Zurich le confirme. Et les entreprises profitentd’une esthétique qui crée une harmonie d’ensemble et du Green User Agreement, une offre de services exhaustifs dans l’esprit dudéveloppement durable pour garantir une utilisation de longue durée de l’ID Chair Concept.www.vitra.com/idDisponible chez les revendeurs suivants: Alost Buro Project Anvers Vitrapoint Antwerpen Belsele Burocomfort Bruges KriteriaBruxelles Vitrapoint Brussels, Forma, Pami Hasselt Stulens Kapellen Kree Interieur Londerzeel Kantoff Lovendegem Colpaert LuxembourgBurotrend Malines Bulo Kantoormeu<strong>be</strong>len Namur Berhin Overpelt Pami Waregem Buro Modern Vitra Belgium T. 02 725 84 00 www.vitra.com


éDITORIALEn pleine mutation …Des tendances majeures culturelles, économiques, technologiques etécologiques incitent l’environnement de travail à évoluer et influencent saconception.L’allocation des espaces de travail - des m 2 de bureaux - est de plus en plusfonction de la nature du travail exercé par chaque collaborateur et de son tempsde présence sur son lieu de travail. Des exemples récents d’implantation debureaux, tant pour des entreprises du secteur privé que pour des organismes etadministrations publics, indiquent la tendance: le nombre de postes de travail crééest inférieur au nombre de personnes travaillant dans ces bureaux. Le corollaire dece choix ? Le partage des bureaux selon le concept du ‘Flex desk’, l’adoption d’une‘Clean desk policy’, des choix de bureautique évoluée, la digitalisation systématiquedes documents avec l’adoption d’un classement et archivage dynamique… etc.Cette évolution de l’aménagement physique des bureaux est la conséquence d’uneévolution des mentalités, des méthodes de gestion et de la culture d’entreprise. Parl’adoption d’un management par objectifs, une gestion liée aux résultats avec uneplus grande responsabilisation des travailleurs, le contrôle exercé via la présencephysique des personnes dans les bureaux n’est plus une condition impérative aubon accomplissement du travail. Le télétravail, à domicile, ou dans des bureauxsatellites décentralisés, gagne dès lors en popularité d’autant que les technologiesde communication et infrastructures IT permettent de travailler à distance defaçon performante. La congestion du trafic automobile qui accroît les problèmesde mobilité et augmente le temps perdu pour se rendre sur son lieu de travail,renforce l’attractivité du télétravail. Dès lors, la diminution du temps effectif deprésence dans les bureaux accroît l’importance de la fonction de ces bureaux entant qu’espaces de réunion, de rencontre et de socialisation. Les responsables desressources humaines manifestent un intérêt grandissant pour l’aménagement deces espaces de travail. Pour le recrutement de jeunes talents de la génération Y,une conception et design des espaces de bureaux dynamique renforce l’attractivitéde l’entreprise.La gestion financière de l’immobilier reste un des moteurs principaux de cetteévolution. La situation de vacance du marché des immeubles de bureaux àBruxelles et en périphérie est un catalyseur. Avec une suroffre sur le marché -une disponibilité de 1,6 million de m 2 de bureaux - de nombreuses entreprisessaisissent l’opportunité de la situation pour renégocier leurs baux ou relocaliserailleurs leurs bureaux. Elles procèdent alors à une analyse en profondeur du coûtde location et utilisation des bâtiments, du taux d’occupation effectif des bureauxet calculent la superficie dont elles ont réellement <strong>be</strong>soin.L’évolution physique et technologique des espaces de travail est aussi motivée parl’engagement sociétal et environnemental de l’entreprise. Le facility manager sevoit confier la mission de réduire l‘empreinte écologique et les coûts énergétiquesliés au fonctionnement de l’entreprise. Un de ses challenges: l’automatisation desinstallations techniques pour rendre les bâtiments plus intelligents, pour que laréponse à la demande en chauffage, refroidissement, éclairage et sécurité soit laplus juste.Didier Van den EyndeDirecteur des publicationsredaction@profacility.<strong>be</strong>Profacility MAGAZINE n° 30 MAi 2011 3


0816SoMMairEPRO-FM08 Profil D’UN facility MaNaGErFrank Roosen – Carglass :un facility management transparentcomme le verre13 forMatioNPremier Master <strong>be</strong>lge en FMPRO-REAL ESTATE16 iMMoBiliEr DE BUrEaUXMarcHÉ locatif À BrUXEllESUn début d’année en demi-teinte18 NEWSUrbanisme, projets etdéveloppements immobiliers14 NEWSL’actualité du Facility ManagementEfficiency in buildings & facility managementPRO-SERVICES62 Profil DE foUrNiSSEUr :Cegeka : garder la technologiesous contrôle65 MoBility : car PolicyProfitable à l’utilisateur et à l’entrepriseBusiness Interactive Media sprl - Profacility magazine n° 30 • Trimestriel d’information • avril-mai-juin- 2011 • Edition francophone • 6,50 EUR • Bureau de dépôt Leuven Mail • P30409866 NEWSL’actualité des prestatairesphoto © Laars KaaeVue de l’atrium du ‘aller Media Building’ decopenhague : l’installation lumineuse des artistessuédois Bigert & Bergström se colore en fonctiondes prévisions météorologiques pour le joursuivant.TÉLÉCHARGEZ DES DOCUMENTS DE RÉFÉ-RENCE EN RAPPORT AVEC LES ARTICLESPUBLIÉS DANS CE NUMÉRO SURWWW.PROFACILITY.BE/REFERENCES4 Profacility MaGaZiNE N° 30 Mai 2011


2644PRO-BUILDINGDOSSIER ‘THE NEW WORKPLACE’20 ÉtUDE DE caS | alKEN MaES, MaliNESÀ la recherche de visibilité et de mobilité26 ÉtUDE DE caSGDf SUEZ toWEr, BrUXEllESRelocalisation et regroupementGDF SUEZ saisit l’occasion34 ÉtUDE DE caSBaXtEr, BraiNE-l’allEUDPas de place pour l’improvisation39 NEWSWorkplace Showroom44 ÉtUDE DE caSallEr MEDia, coPENHaGUEDesign durable du poste de travail avecaccent sur l’utilisateur de demain50 ÉtUDE DE caS | ElEctrolUX, EVErEElectrolux mise sur l’ouverture54 ÉtUDE DE caS | r+V VErSicHErUNG aGAttention aux oreilles !60 tENDaNcE | clEaN DESK PolicySans papier mais pas sans âmeAutres articles de référence sur le thème de ce dossier, publiés précédemment dans lemagazine Profacility. À télécharger sur www.profacility.<strong>be</strong>/biblioBuilding & Workplace Design | Villa Voka (Courtrai) (21/03/2011)Controverse | Open office : 50 ans de malentendu (07/02/2011)Culture d’entreprise | Travailler avec la génération Y (29/11/2010)Meeting & mobility | La téléconférence au pied du mur (15/10/2010)Building & Workplace Design | Étude de cas :Hôpital OLV (Alost) (27/09/2010)Tendances | Business centers et bureaux équipés – concepten évolution rapide (23/09/2010)Building & Workplace Design | Étude de cas :GSK Biologicals (Wavre) (14/06/2010)Workplace Design | Étude de cas :Motown, Mercedes-Benz Belux (Bruxelles) (07/05/2010)Workplace Design | Étude de cas : Norpac (Lille) (21/04/2010)Workplace Design | Étude de cas : Royal Atrium – STIB(Bruxelles) (07/04/2010)Tendance | Le réceptionniste virtuel (02/04/2010)Workplace Design | Étude de cas : Concentra (Anvers)(31/03/2010)Workplace Design | Solutions design en équipementsacoustiques (25/03/2010)Services aux occupants | Conciergerie d’entreprise(10/03/2010)Immotique | Epargne Automatique (25/02/2010)Bâtiments passifs | La quête de l’efficacité énergétique


La passion de la perfectionEn quête aussi de la solutionéconomique parfaite ?i n f o r m a t i o n m a n a g e m e n t6 Profacility MAGAZINE n° 30 MAi 2011w w w . m e r a k . b e


onale nécessaire. Parfois, nous travaillonsaussi avec un seul partenaire telque Crawford pour les portes, parce quecelui-ci peut présenter les garanties souhaitées.»De préférence des relations à long termeCarglass ® veut clairement s’en tenir à soncore business – le vitrage de voitures –et c’est pourquoi l’outsourcing constitueun choix évident. En tant qu’entreprise,elle souhaite offrir aux clients, dans unesituation désagréable telle qu’un bris devitre, un service dit « inoubliable » etinvestit pour cela considérablement dansles mesures de satisfaction de la clientèle.Carglass® doit être le premier choixdu client. Frank Roosen recherche, auniveau du facility management, ce mêmeesprit de service auprès de ses partenairessous-traitants. « Nous souhaitons quela relation de confiance soit entretenue,que les accords soient respectés et quetout soit mis en œuvre pour créer un sentimentde satisfaction. »Les liens solides de la collaboration constituentchez Carglass ® un fil rouge à traverstout le phénomène facilitaire. C’estainsi qu’une coopération est engagéerégulièrement avec deux à trois architecteset que deux entreprises de constructiongénérales sont sélectionnées. « Avecune division facilitaire très modeste, ilest encore plus important de sélectionnersoigneusement les partenaires pourl’outsourcing », souligne Frank Roosen.« Je me sais bien entouré par de bonsprestataires de service et ils se sentent icichez eux, comme s’ils faisaient partie deCarglass ® . La notion de partenariat à longterme signifie vraiment quelque chosechez Carglass ® . »Aujourd’hui, l’on se montre généralementréactif par rapport aux problèmessignalés au helpdesk. Le but est quele facility management intervienne defaçon plus proactive en effectuant parexemple un check-up des bâtiments chaqueannée ou tous les deux ans.En 2007, Carglass ® a ouvert à Verviersun concept store où tous les aspectsde la nouvelle corporate identity sontréunis. Aujourd’hui, une dizained’implantations déjà ont été « restylées »selon cette norme.« À Verviers, de nouvelles techniquesd’éclairage LED sont testées et lorsqu’elles seront approuvées, nous procéderonsà l’application générale dans toutesnos filiales », poursuit Frank Roosen.Rénovation pour look neufToutes les implantations Carglass ® sontlouées et cela signifie pour Frank Roosenun portefeuille très varié de contratsqui doivent être gérés. « Parfois, il s’agitde petits investisseurs privés, parfois dedéveloppeurs et de promoteurs, voire degrands groupes d’investissement », indique-t-il.En 2007/2008, un imposant projet derénovation a été lancé pour un grandnombre d’implantations. Pour le managementdu projet de « remodeling »,Carglass ® peut compter sur l’aide d’unpartenaire externe : Maarten Van Wesen<strong>be</strong>ecket son entreprise WIT. Cette abréviationsignifie « Whatever It Tales » etc’est exactement ce qu’attend Carglass ®pour arriver à d’excellents résultats.Un nouveau look corporate est à la basede l’opération. Frank Roosen : « Dansnos campagnes médias, nous indiquonstoujours notre numéro de téléphone gratuit.Une équipe très orientée service deplus de 75 personnes se tient prête 24heures sur 24 pour aider les clients. Maisle drive-in spontané de clients avec brisde vitre est aussi toujours très important.Pour certaines filiales, cela va jusqu’à40 %. Une image attractive des bâtimentset une image de marque clairementreconnaissable sont dès lors indispensables.La rénovation place l’accueildu client au centre des préoccupations,et va de pair avec une offre de servicesencore accrue. L’accueil comporte uncoin agréable pour l’attente avec lecture,un coin travail pour les utilisateurs delaptop avec prises et accès internet, unTop mondialdistributeur de boissons ; même un vélode prêt fait partie de l’équipement ! »Les filiales pour lesquelles une rénovationest envisagée selon les règles dunouveau look corporate font d’abordl’objet d’un audit. Avec tout d’abord untest d’image qui examine si la situationet la visibilité suffisent par rapport auxnouveaux objectifs. Suit alors une analyseopérationnelle dans laquelle le parkingdisponible, la taille de l’atelier etl’espace réception sont pris en compte.Ces facettes de l’audit sont évaluéestant par le Sales & Marketing que par ledépartement Operations. Lorsque le feuvert est donné, le bâtiment est soumis àun test CO 2qui examine les prestationsénergétiques. Cette partie de l’audit estconfiée à un partenaire externe. FrankRoosen : « Nous recevons un rapportde 25 pages dans lequel tous les investissementspossibles contribuant àl’amélioration de la PEB sont listés avec,à côté, leur faisabilité et leur temps deremboursement. Ce rapport constitueun matériel de discussion précieux pourun entretien avec le propriétaire/loueurdu bâtiment. »Carglass ® a l’habitude de négocier avecle loueur en vue d’obtenir une prestationénergétique améliorée. « Pournous, utilisateur, cela signifie avoirl’assurance d’un climat de travail agréable.Par le biais d’économies sur les coûtsd’énergie, nous compensons un montantde location un peu plus élevé. »Carglass ® appartient au groupe international Belron ® , la 3e branche de la société familialeD’Ieteren avec la distribution automobile et la location de voitures (Avis). Belron ® , danslequel D’Ieteren possède depuis 1999 une part de 92,7 % du capital, peut être considéréecomme la plus grande entreprise mondiale sur le plan de la réparation et du remplacementde vitres automobiles. Dans le monde, on dénombre 1.800 implantations, complétées par8.500 équipes de service mobiles réparties sur 33 pays et 5 continents. Au total, Belron ®compte pas moins de 25.000 collaborateurs. Carglass ® et Belron ® sont les enseignesvisibles dans une grande partie de l’Europe, aux USA, en Amérique du sud, en Australie etNouvelle-Zélande, en Chine et en Russie. En Belgique, Carglass ® compte 43 filiales et unecentaine de véhicules de service. La société a des accords avec presque toutes les grandessociétés de leasing et compagnies d’assurances pour un traitement fluide des formalités.Dix ans de facility managementFrank Roosen a démarré sa carrière chez Carglass ® en 1994 en tant que BranchManager dans une filiale bruxelloise. En 2000, il rejoint le siège principal de Carglass ®à Hasselt où il devient bras droit de l’Operations Manager. À ce moment-là, la fonctionde facility manager n’existait pas encore dans l’entreprise. À l’époque, il perçoit déjàl’importance du helpdesk en tant que partie de ses attributions. Cette expérience luimontre que la plupart des problèmes signalés avaient trait aux bâtiments.Conséquence : la création, en 2002, de la fonction de facility manager. Près de 5 ans plustard, Frank Roosen est épaulé par une assistante. Après quoi, un project manager indépendantest venu en renfort pour le remodeling des implantations. Aujourd’hui, il existedes plans concrets pour l’engagement d’une quatrième force vive au service facilitaire.Profacility MAGAZINE N° 30 MaI 2011 9


Un nouveau look corporate est à la base d’un grand projet de rénovation qui se concentre sur uneimage attrayante et une image de marque clairement reconnaissable (filiale de La Louvière).Green BrandL’objectif affiché est de profiler Carglass ®comme « Green Branda et ceci sur leplan international. « Nous nous imposonsune norme plus sévère que la trèsdiscutée norme Kyoto », explique FrankRoosen. « Concrètement, le but est deréduire nos émissions de CO 2de 30 %à l’horizon 2015 par rapport à 2008. Ladifficulté ici est que l’on ne peut agirdans notre entreprise que sur deux éléments: les bâtiments et le parc pour leservice mobile. »Pour ce qui est des bâtiments, il estassez simple de décider que les vieuxbâtiments avec de mauvaises prestationsénergétiques soient démolis, maisun grand nombre de bâtiments ne sontpas vraiment mauvais tout en n’étantplus en ligne avec la philosophie GreenBrand. Les bâtiments sont aussi gérablesavec une flexibilité limitée. Il n’y a passeulement les contrats de location encours mais aussi la valeur commercialed’une implantation donnée qui empêchentdans un certain nombre de casde procéder rapidement à la rénovationécologique.Dans le cas de rénovations d’implantations,le vieux mobilier n’est jamaisenvoyé aux déchets. Nos propres collaborateurspeuvent lui donner une nouvelledestination ou alors il est donné àdes organisations pour la bonne cause. »Chez Belron ® (voir cadre), une grandeimportance est attachée à l’échange de<strong>be</strong>st practices. De nombreux groupes detravail internationaux sont créés pouréchanger des expériences relatives à lapolitique d’achat, à la limitation des émissionsde CO 2, au facility management,etc. Mais sur le plan national aussi, il y ades échanges entre les divisions. « Leséchanges internationaux sont passionnants», souligne Frank Roosen. « Parfois,un collègue est déjà très loin dansquelque chose que vous commencez àpeine. L’échange d’expériences permetalors de gagner <strong>be</strong>aucoup de temps etévite de faire les choses en double. »Les différences internationales existentaussi : c’est ainsi que le problème duCO 2dans un pays comme l’Espagne esttrès différent de chez nous. L’isolationde l’enveloppe externe semble nepas exister là-bas. En ce qui concernel’approche one-stop-shopping, FrankRoosen constate que les Pays-Bas l’onttrès rapidement introduit mais reprennentun peu leurs distances maintenantpar rapport à cela.Mission à long termeFacility management et ESRÀ la question sur les évolutions ayantparticulièrement frappé Frank Roosences dernières années, il ne doit pasréfléchir longtemps : « L’importancegrandissante d’une image écologique etqui se manifeste partout ! », constatet-il.« Partout, on considère le cycle devie total des produits. Carglass ® soignelui aussi son image écologique avec,notamment, des livraisons quotidiennesau départ du siège de Hasselt associéesà l’enlèvement des vitres automobilesà remplacer afin de les rassemblerà Hasselt pour un recyclage en bouteillesde vin. Lors du processus de sélectionde nos fournisseurs, cette imageverte joue tout autant. Le fait que nospartenaires entreprennent durablementconstitue pour Carglass ® une conditionsine qua non ! Leur programme CSR estdemandé à un stade très précoce. Nousconstatons aussi que les grandes entreprisesn’ont aucun mal à ce niveau etmême qu’elles le présentent spontanément.»En ce qui concerne l’avenir du facilitymanagement chez Carglass ® , FrankRoosen voit surtout le greffage de laphilosophie d’entreprise sur le facilitymanagement : « Pour une société axéesur le service telle que la nôtre, les divisionsde support sont cruciales pour laréussite de la mission et le succès ducore business. Le facility managementse soucie de l’évolution de la prestationénergétique, des émissions de CO 2, durayonnement, bref des facteurs environnementauxqui apportent une plusvalueà l’entreprise. » nBien que l’expansion du nombre d’implantations de Carglass ® ne soit plus une priorité,la quête pour des emplacements de qualité se poursuit, tandis que les bâtimentsexistants sont optimalisés. La relocation et l’optimalisation des implantations constituentsans conteste pour Frank Roosen la mission à long terme la plus importante.« Nous cherchons en principe un partenariat à long terme avec les loueurs qui peuventnous présenter de bons emplacements commerciaux. Il n’est pas rare que Carglass ®décide de rester dans une implantation et même d’investir dans l’amélioration del’isolation. Nous créons donc une situation win/win pour le loueur et le locataire. »Carglass ® se présente comme un locataire exemplaire en maintenant les bâtiments enbon état et en investissant si nécessaire dans l’amélioration afin d’éviter un déménagementvers une autre implantation.10 Profacility MAGAZINE N° 30 MaI 2011


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Tour & Taxis I Brussels I 24-25-26 May 2011Real Estate & Facility Managementmeet at ‘Realty’Recently the IFMA (Belgian Federation of professionals involved in Facility Management) and the FAB (Belgian Federation ofArchitects) signed a charter engaging both organisation to take into account - in the design phase of a building - all the factsimpacting the cost of use and environmental cost. As a first step to promote exchanges <strong>be</strong>tween the Real Estate and the FacilityManagement worlds, IFMA is organising two conferences in Brussels during REALTY, the Belgian business-to business realestate trade fair: 24 May | Condition assessment and long-range maintenance budget for buildingsand installations via NEN 2767 26 May | FMIS : 360° control of your Real Estate!IFMA thanks these partners for their support :Online registration via www.realty-brussels.comWhen registering for the Realty Trade fair, you will gain free access to these conferencesProfessional PartnersMedia PartnersFair Partner


14AUF DER HÖHE DES JAHRESInformationen zum Weinbau Karte 1 M 19Im alten Israel wurde viel Wein angebaut. Am <strong>be</strong>stengediehen die Trau<strong>be</strong>n an sonnigen Hängen; dort legteman am liebsten die Wein<strong>be</strong>rge an:Zuerst musste der Boden sorgfältig gepflügt und dasUnkraut entfernt werden. Dann konnten die jungenWeinre<strong>be</strong>n gepflanzt werden. Zum Schutz vor wildenTieren wurde um den Wein<strong>be</strong>rg eine Mauer aus losenSteinen gebaut. Es dauerte einige Jahre, bis die Weinstöckeeine volle Ernte trugen.Die Ar<strong>be</strong>it im Wein<strong>be</strong>rg <strong>be</strong>gann jedes Jahr im Märzoder April. Der Boden musste gründlich gehackt undgekrautet werden. Danach musste man die Weinre<strong>be</strong>n,die im Winter flach auf dem Boden lagen, mitPfählen aufrichten.Informationen zum Weinbau Karte 2 M 20Die starke Sommerhitze ließ die Trau<strong>be</strong>n bis zumSeptem<strong>be</strong>r reifen. Während der Ernte wohnte oft dieganze Bauernfamilie im Wein<strong>be</strong>rg – dort wurde aufeiner Anhöhe eine Art Laubhütte aus Pfählen undZweigen aufgebaut. Hier hielten sich auch die Wächterauf, die den Wein<strong>be</strong>rg vor wilden Tieren und Die<strong>be</strong>nschützten.Die reifen Trau<strong>be</strong>n wurden abgschnitten und in Kör<strong>be</strong>ngesammelt. Während der Erntezeit durfte jeder soviel Trau<strong>be</strong>n essen, wie er wollte. So stand es in denalten Gesetzen. Esel trugen die vollen Erntekör<strong>be</strong> zurKelter. Die Kelter <strong>be</strong>stand meistens aus vier gemauertenBecken, die ein leichtes Gefälle hatten. Die Trau<strong>be</strong>nwurden in die o<strong>be</strong>rste Mulde geschüttet. Ar<strong>be</strong>iterstampften mit bloßen Füßen auf den Trau<strong>be</strong>n herum,um den Saft herauszupressen. Als Schutz vor der glühendenSonne errichtete man ü<strong>be</strong>r der ersten Muldeoft ein Laubdach. Der Saft floss durch ein Loch in derMauer in die nächsten Becken. Sie<strong>be</strong> hielten die Schalenund Stiele zurück. Im letzten Becken sammeltesich der reine Trau<strong>be</strong>nsaft.Aus: Christenlehre/Religionsunterricht – Praxis 2/2000


n’a pas été franchie depuis plusieursannées. 275 € constitue une évaluation<strong>be</strong>aucoup plus réaliste du ‘prime rent’.Taux de vacanceLe taux de vacance global sur le marchébruxellois est resté obstinémentproche de la barre des 12 % au premiertrimestre, même s’il était légèrementen baisse, à 9,4 % dans les quartiers ducentre. Dans les quartiers décentrés, letaux de vacance dépasse les 16 %, avecun record absolu de 437.000 m² d’espacedisponible dans cette zone. Cechiffre est proche du niveau de prise enRelocalisation et nouvelles implantationsoccupation en un an pour l’ensembledu marché bruxellois … Plus d’un tiersdes bureaux disponibles dans les quartiersdécentrés concerne des bâtimentsde plus de quinze ans – des immeublesrelativement obsolètes dans une zoneassez peu populaire. Le taux de vacancedans la périphérie, en revanche, a diminuéau cours du premier trimestre,même s’il est toujours proche de 19 %.PerspectivesOn s’attend à ce que le deuxième trimestresoit meilleur, mais il vaut mieuxne pas accorder top d’importance à laEntreprise/ occupant Localisation - Bâtiment Quartier Bureaux - m 2Infra<strong>be</strong>l South Crystal Midi 6.500 m 2Motion Investment Group/U –Media Platinum Louise 2.680 m 2Secura Regent 37-40 Centre 2.000 m 2SPF Justice Quatre Bras 19 Centre 7.500 m 2Vivaqua Empress Court Centre 16.000 m 2YPTO (filiale SNCB) Ring Station Campus Midi 3.570 m 2Emerson Pegasus Park Diegem 2.950 m 2Stanley BD Pegasus Park Diegem 1.950 m 2date de la transaction entre Axa et laCommission européenne pour 50.000 m²dans l’immeuble ‘The Capital’ : cettetransaction doit se faire depuis longtempset la Vice-présidente du ParlementEuropéen a confirmé qu’elle était officiellelors d’un séminaire organisé parEditions & Séminaires en début d’année.Sur l’ensemble de l’année, le volumede nouveaux immeubles ou immeublesrénovés qui seront livrés sur le marché,sans avoir de preneurs, ne devrait pasdépasser les 55.000 m 2 . Si le renouveauéconomique est <strong>be</strong>l et bien là, cela devraitlogiquement entraîner une baissedes taux de vacance. Le fossé qui esten train de se creuser entre ce que veutle marché (le marché de bureaux traditionnelen tout cas) et l’offre contribuerapeut-être à pousser les loyers à la hausse.En effet, on reconnaît maintenant qu’unepart importante des immeubles vacantsrisque bien de ne jamais revenir sur lemarché des bureaux traditionnels. Lesnouvelles exigences techniques, le désir(et peut-être même l’obligation) d’avoirdes bâtiments plus verts, ajoutés au coûttotal des rénovations, garantira que certainsimmeubles trouveront une nouvellefonction en dehors du secteur dumarché de bureaux. nYara Corporate Village Diegem 5.360 m 2Tempo –TeamErasmus Office ParkDécentralisé Sud(Anderlecht)2.300 m 2Un an après la mise sur le marché du Platinum,avec la prise en occupation récente de 2.675 m 2par Motion Investment Group/U-Media, le tauxd’occupation de l’immeuble atteint désormais87 %. Le niveau des loyers de 210 €/m 2 /anobtenus pour le Platinum mais aussi l’itTower indiquent le retour au ‘prime rent’précédemment atteint pour le quartier Louise.C’est un signe encourageant pour ce quartier qui,de tous les quartiers du centre, présente le tauxde vacance actuel le plus élevé : 14,6 %picture ©georgesdekinder.com*source ; Rapport ‘ DTZ Research ‘Property Times Q1 2011.Nous remercions DTZ Resarch pour leur analyse et chiffresdu marché qui ont été utilisés pour la rédaction de cet article.Profacility MAGAZINE N° 30 mai 2011 17


PRO-REAL ESTATE I URBANISME, ARCHITECTURE ET MOBILITÉ IQuel futur pour le Palais de Justice de Bruxelles ?Le palais de justice doit-il conserver sa fonction originale où doit-il -peut-il - être reconverti et sa fonction judiciaire actuelle exercée ailleurs ? Ledébat sur le changement d’affectation de ce bâtiment classé a été portésur la place publique par la Régie des Bâtiments et le Service PublicFédéral Justice. Ils ont organisé un concours international d’idées surle thème « Brussels Courthouse - Imagine the Future ». Le futur et latransformation de ce bâtiment magistral et symbolique de la ville deBruxelles, a suscité l’intérêt et la créativité d’architectes bien au-delàde nos frontières. 188 projets en provenance de plus de 27 pays ont étésoumis au jury dans deux catégories. Primo, le bâtiment garde totalementou partiellement une fonction judiciaire. Secundo, la Justice quittele palais et le bâtiment est reconverti à d’autres fins. Le jury, présidé parOlivier Bastin, Maître architecte de la Région de Bruxelles-Capitale, a élusix projets, trois lauréats pour chaque scénario.Une idée maitresse des projets de plusieurs lauréats est le réaménagementdu socle du bâtiment en le perçant pour recréer des rues disparueslors de la construction. Le socle du palais de justice deviendrait alorsune zone publique de liaison entre le bas et le haut de la ville, entre larue des Minimes et la rue aux Laines, entre la rue de Wynants et la PlacePoelaert. Ces 15 000 m² d’espaces voûtés seraient aménagés avec descommerces, des espaces culturels et récréatifs.Les projets envisageaient non seulement comment le bâtiment lui-mêmepouvait être transformé mais également les alentours (en particulier laPlace Poelaert, du nom de l’architecte du palais de justice).Le futur du palais de justice de Bruxelles est sujet à des débats politiques,entre ceux qui veulent qu’il reste le premier palais de justice dupays et ceux qui pensent que pour des raisons de sécurité et de coût defonctionnement et maintenance, il n’est plus capable de remplir ce rôle.Il est peu probable qu’une décision soit prise immédiatement mais ilest clair qu’avec les résultats de cette compétition, les idées sont surla table et l’avenir de l’un des bâtiments les plus emblématiques deBelgique est bien à l’ordre du jour.Les idées originales proposées dans les projets sont présentées surwww.brusselscourthousecontest.<strong>be</strong>© Pierre Silande, Mickael Papin“Rue du Palais” : projet lauréat pour le scénario ‘Justice quitte le palais’.Pour les architectes français Pierre Silande et Mickael Papin, auteurs du projet, le palais de justice n’est pas suffisamment connecté avec la ville.Seule la façade donnant sur la place Poelaert offre cette connexion urbaine. Les trois autres façades présentent un socle aveugle. L’espace publicdevant ces façades est saturé par le stationnement des voitures, la vie urbaine s’y arrête. Pierre Silande et Mickael Papin proposent de modifiercela pour rendre une dynamique à ces lieux : la salle des pas perdus et le grand escalier deviennent des lieux de passages, une rue prenant lenom de « rue du Palais » qui relie la ville haute, la ville basse et le quartier des Marolles. La rue est ceinturée de commerces et autour du palaisaux toitures végétales viennent se greffer des immeubles, abritant logements, commerces et bureaux.Retrouvez chaque jour l’actualité du secteur sur www.profacility.<strong>be</strong>/news18 PROFACILITY MAGAZINE N° 30 MAI 2011


DOSSIERThe New WorkplaceChouchouter le travailleur intellectuelLe poste de travail fait aujourd’hui l’objetde toute l’attention du facility manager.Il recèle une forte charge émotionnelleet trouve, en outre, de moins enmoins son ancrage dans le bâtimentde l’entreprise. C’est par lui que passel’augmentation de la productivité et del’efficacité des collaborateurs, deuxnotions clés pour réduire ces coûts quine cessent d’exercer une pression surle facility manager.Le poste de travail réunit désormais lesattentes globales et très individuellesde l’employé dans un puzzle complexe.Il s’attend à un encadrement comprenant,entre autres, un catering sain etvarié, une solution de mobilité touteprête, et pourquoi pas aussi une sallede fitness, de wellness… ou une offrede services complémentaires commeune crèche, un service de repassage.Bref, un lieu de travail avec un niveaude bien-être élevé lie l’employé à l’entrepriseet contribue directement etindirectement à réaliser des économies.Mais notre époque se caractérise parl’individualisme. L’employé souhaitetravailler à la maison ou n’importe oùsur la route à un moment de la journéequi génère le meilleur équilibre entre leprivé et le travail. Techniquement, celane pose pas de problème, mais tous lesefforts du facility manager pour chouchouterles collaborateurs ne sont-ilsdès lors pas perdus ? À moins justementque le nouveau poste de travailn’attire à nouveau l’employé vers l’entreprise?Photo : Valerie ClarySSE - Beeldpuntn Eduard CODDéProfacility MAGAZINE N° 30 MaI 2011 19


DOSSIER I ALKEN-MAES, MALINES Ià la recherche devisibilité et de mobilitéAprès le déménagement des activités de brasserie, le siège principald’Alken-Maes à Waarloos a fait l’objet d’une étude critique. Le bâtimentdatait des années ’80, n’était pas visible et les connexions avec letransport public peu pratiques. De plus, les coûts de rénovation auraientété très élevés alors qu’Alken-Maes NV a pris un tout nouveau départ,ces dernières années, avec la marque de bière Maes comme fondementsolide. Suffisamment de raisons pour partir à la recherche d’une nouvelleimplantation affichant des prestations énergétiques favorables.n Eduard CODDé - Photos : Valerie Clarysse - Beeldpunt20 Profacility MAGAZINE N° 30 Mai 2011


Les salles de réunion pour lesmeetings entre collègues sontintégrées dans les différentsétages.La quête d’un nouvel immeuble a été confiée à unpartenaire immobilier. Au cours des recherches,MCS a également été impliqué afin, d’unepart, de trouver un endroit adapté et, d’autre part,de s’occuper de la planification facilitaire. Le choixest tombé sur le tout nouveau Stephenson Plaza surle terrain industriel de Malines Nord, où trois étagessont désormais loués. Le choix a été motivé par lessolutions de mobilité disponibles (auto, bus et train),la prestation énergétique affichée par le loueur dubâtiment et l’excellente visibilité à partir de l’autorouteE19 Anvers-Bruxelles.Le pouvoir du papier« Chez Alken-Maes, on tient <strong>be</strong>aucoup à nos documentspapiers ! », explique Lam<strong>be</strong>rt Vande<strong>be</strong>rgh, ManagerImmo & Concepten. « Il s’agit notamment de notreservice juridique et des nombreux contrats de locationde notre branche immo pour l’horeca. » Il s’agit dechoses qui doivent être physiquement documentées.Un bureau ‘paperless’ est donc difficile. Un passageéventuel du papier au digital via scanning n’offraitdès lors pas une solution totalement équilibrée. « Uneconclusion à laquelle, tant MCS que nous-mêmes,étions confrontée », se rappelle Lam<strong>be</strong>rt Vande<strong>be</strong>rgh.L’ensemble du projet de déménagement impliquantquelque 150 collaborateurs a été préparé par desgroupes de travail internes, avec des représentationsdes différentes divisions. Les groupes de travail onttraité des sujets tels que le branding, l’IT, le poste detravail, l’archivage et la protection.Tous les services de Waarloos devaient déménagervers la nouvelle implantation, une occasion pour lesréaménager selon la fonction et en faire une organisationplus pratique avec une utilisation plus efficace du lieude travail. Auparavant, le management occupait l’étagesupérieur alors que la préférence a maintenant étédonnée au rapprochement des collaborateurs et descadres.Tous le monde est visibleMCS s’est vue confier la mission d’étudier les processusde travail et ensuite de formuler des propositionspour un nouvel aménagement des postes de travail.Le conseil émis relatif au nouveau travail a été assezradical et a fait froncer pas mal de sourcils du côté deProfacility MAGAZINE N° 30 Mai 2011 21


DOSSIER I ALKEN-MAES, MALINES Ila direction et des groupes de travail. Finalement, MCS(Management Consultancy Software) a imposé le postede travail flexible et le principe du clean desk danscertaines zones.Le directeur Pascal Gilet a estimé important quel’aménagement soit transparent, un reflet de l’ouvertureaffichée par l’entreprise. « Nous n’avons rien à cacher ;je veux voir tout le monde ! », résume-t-il.Les 2 e et 3 e étages rassemblent les postes de travail,complétés par des salles de réunion, des coins café,des coins imprimantes, des pitstops, cockpits et autreslounges. Le 4 e étage regroupe la réception, les salles deréunions, la cantine et un bar agréablement aménagépour les événements clients.Pour l’aménagement, différents types de postes detravail ont été retenus. Les « <strong>be</strong>nches » sont les plusutilisés. Il s’agit de postes de travail communs pour 4collaborateurs.Il y a au total 13 cockpits répartis sur 2 étages. Ilssont prévus pour pouvoir travailler dans le calme etla concentration ou pour mener une conversationtéléphonique confidentielle. Chaque cockpit est dotéd’une connexion Internet.On dénombre 8 lounges pour les réunions nonconfidentielles entre collègues. Ils ne possèdentni portes ni murs, mais sont surtout destinés à nepas déranger les autres collègues à leur poste detravail. Chaque étage compte aussi quelques coinsimprimantes – signalés par une lumière verte – pourl’impression centralisée des documents.Priorité au confort d’assiseLors de la sélection des meubles, le confort d’assisea été une priorité. On a décidé de tester différentesmarques et modèles de sièges et de les confronteraux utilisateurs futurs et au comité pour la sécurité etla santé sur le lieu de travail. « Une bonne douzainede sièges ont participé au test », se rappelle Lam<strong>be</strong>rtVande<strong>be</strong>rgh. « Les tests ont été effectués par des gensaux corpulences et poids très divers, y compris mêmedes collaboratrices enceintes. Très vite, 4 sièges ont étéécartés, notamment des candidats dont on aurait penséqu’ils allaient être sélectionnés sans problème ! »Les critères étaient, outre la qualité de l’assise, la facilitéde réglage et d’utilisation. Lam<strong>be</strong>rt Vande<strong>be</strong>rgh : « Entant que donneur d’ordre, on risque d’accorder tropd’attention à l’esthétique et aux prix des meubles, alorsqu’ici une appréciation objective des utilisateurs a étédéterminante. Les sièges ont été considérés commeun poste d’achat séparé. » La sélection des sièges debureau, de réunion et de visiteurs Steelcase Think aeu un prolongement avec le choix de Steelcase pour lereste du mobilier de l’espace de travail.Le passé s’invite dans le présentLe groupe de travail « branding » sous la directiond’Eef De<strong>be</strong>uf, architecte d’intérieur, s’est penchésur l’habillage du nouveau siège principal d’Alken-Maes NV. Elle a piloté le choix des couleurs et de ladécoration, a déterminé l’ameublement des espaceshors postes de travail. Les meubles ont été trouvés chezun des fournisseurs horeca et apportent de la couleurà l’ensemble.Donnée marquante : les dénominations et l’habillagedes salles de réunion et des cockpits. Les noms des sallesde réunion sont liés aux divisions qui les entourentcomme par ex. Café (division on trade) et Shopping(off trade). Les salles de réunion où les visiteurs etles collaborateurs se rencontrent portent un nom quirenvoie aux produits de l’entreprise. Pour les cockpits,la dénomination est à nouveau liée aux divisions oùils se trouvent : Hop, Mout ou Gist au 3 e étage cadrentparfaitement dans l’atmosphère de la division achat.Des photos murales soigneusement sélectionnées seréférant au passé de l’entreprise contribuent à créerune ambiance agréable dans les salles de réunion et lescockpits.ictPour le nouveau bureau, la division ICT propre adonné la préférence au réseau câblé. Seul le 4 e étage,où se trouvent les salles de réunion pour les relationsexternes, compte un réseau sans fil avec accès pourles visiteurs contribuant à la tenue de réunionsflexibles. Tous les postes de travail ont été revaloriséslors de l’opération de déménagement avec des écransplats qui sont en outre plus économiques d’un pointde vue énergétique. Les imprimantes individuellesappartiennent au passé ; chacun utilise les imprimantescentralisées via les copy corners.À la mi-février 2011, ce fut le grand jour. « À 11 h,chacun était installé et opérationnel dans notrenouveau bâtiment », conclut Lam<strong>be</strong>rt Vande<strong>be</strong>rgh,satisfait. nUn nouveau cadre de travail et de vieUn déménagement est un événement unique pour tout collaborateur », affirme Lam<strong>be</strong>rt Vende<strong>be</strong>rgh,Manager Immo & Concepten. « Cela s’écarte totalement des activités professionnelles quotidiennes.Il faut décider rapidement et sur tant de choses que l’on se demande constamment si on a fait les bonschoix. » Durant les 4 mois qui ont précédé le déménagement, une journée de rangement a été tenuechaque mois. Dès le début de la décision de déménager, on avait déterminé quel espace chacun allaitse voir attribuer pour l’archivage. Alken-Maes NV utilise trois types d’archive : une archive vivante aurez-de-chaussée du Stephenson Plaza, une archive « dormante » à Alken pour les pièces qui doiventlégalement être conservées longtemps et une conservation opérationnelle de documents à proximitédu poste de travail.22 Profacility MAGAZINE N° 30 Mai 2011


les « <strong>be</strong>nches » pour 4 collaborateurs sont les types de postes de travail les plus utilisés.Vu l’importance des documents papiers au sein de l’entreprise,le souhait des utilisateurs était de les conserver à proximité duposte de travail.Chaque étage dispose d’un coin café proposant une sélection de boissonset des sièges agréables.les salles de réunion sont décorées de photos soigneusementsélectionnées qui renvoient au passé de l’entreprise.à côté de la réception, le visiteur a un aperçu de toutes lesmarques de bière distribuées par alken-Maes.le cockpit est destiné à travailler dans le calme et la concentration ou àmener une conversation téléphonique confidentielle.Découvrez la galerie photos complète de ce reportage surwww.profacility.<strong>be</strong>/biblio via la page contenant cet article.Publication à la date du 22/05/2011. les articles sont classésselon la date de parution avec les articles les plus récents en tête.Profacility MaGaZiNE N° 30 Mai 2011 23


PUBLI-VIEWPlace 2.5:le magazine et forum Internet qui inspirentLes choses exceptionnelles doivent aussiêtre communiquées d’une manière exceptionnelle.Les premières grandes réalisationssont pour Sedus la confirmationque le concept Place 2.5 unique – visantà favoriser le bien-être productif dansles bureaux – est réalisable et réaliste.Les plus <strong>be</strong>aux projets de référence et denombreuses informations intéressantesà ce propos paraissent depuis un certaintemps déjà dans un magazine ‘SpecialInterest’ à la réalisation soignée.Ce qui était présenté, il y a encore5 ans, comme un projet virtuel, aadopté une forme concrète au coursde ces dernières années, en ce comprisdes réalisations « in the real world ». C’estainsi par exemple que les départementsPlanning et Service Clientèle de Westfalenainsi que le nouveau centre R&D dela société-mère à Waldshut ont été lespremiers à être réalisés et transformésen véritables environnements de travailPlace 2.5 afin de s’afficher comme preuvesvivantes de la faisabilité. Des projets ontété menés à bien chez des clients commeHellmann Worldwide Logistics, Nostalgic-Art,Econcern et Netlash (à Gand)et approuvés. Le quartier général de lamarque de vêtement Diesel à Milan a étéune des plus <strong>be</strong>lles et des plus imposantesréalisations. Ces expériences positivesliées au concept ont également généréde nouvelles perspectives. L’idée Place2.5 est si complexe et vaste qu’elle touche24 Profacility MAGAZINE N° 30 Mai 2011


les CEO et Facility Managersles gens jusqu’aux plus hauts niveaux demanagement et la chance de réalisationeffective d’un tel projet s’accroît à mesureque le lien avec ces personnes se renforce.Place 2.5 s’adresse dès lors aux chefsd’entreprise qui perçoivent la nécessité dechangement. Un certain nombre de chosesl’attestent : l’Institut Fraunhofer de Stuttgartpar exemple, a prouvé que la qualitéd’un environnement de bureau est indissociablementliée à la motivation des collaborateurset qu’il est possible d’accroître- jusqu’à 36 % d’amélioration -, les prestationsmesurables des collaborateurs.Une étude de Gallup a montré par ailleursque jusqu’à 1/5 e des employés ne sont passatisfaits de leur environnement de travailet le ressentent comme un manque de respect.Dans le pire des cas, ce groupe réagitde façon franchement destructive.Il est donc grand temps que les entrepriseset les bureaux empruntent une autre voie.Place 2.5 dépasse en effet le seul conceptd’aménagement, c’est une véritable philosophie.Ce n’est cependant pas toujoursaussi facile à expliquer et les décisionsnécessaires se situent à un niveau élevé.C’est pourquoi Sedus considère comme samission de sensibiliser les « business leaders» à cette philosophie.Sur cette base, Sedus a créé un magazineenvoyé sous le titre de « Place 2.5 –le magazine du bien-être source de productivité» envoyé à plus de 60.000 CEO etmanagers. Cette revue dévoile tout de ceconcept passionnant au lecteur qui bénéficiede conseils de management et d’informationjusque et y compris des thèmeslifestyle qui peuvent rendre la vie du CEOplus agréable et intéressante.Le magazine est édité et distribué en 6langues et l’intégralité du contenu estrepris sur le forum Internet du mêmenom. Le forum propose aussi des articlesplus détaillés et utilise d’autres outilstels qu’interviews, plans et promenadesvisuelles au sein de super<strong>be</strong>s références.Au total, 10 journalistes de 6 pays écriventrégulièrement pour le forum de nouveauxarticles qui peuvent être consultésen cliquant sur www.place2point5.com.L’objectif de tout cela est d’entrer en dialogueavec des grands décideurs et deschefs d’entreprise et de les sensibiliserau concept Place 2.5. Pour Sedus, c’estune nouvelle façon de communiquer etqui est unique dans le secteur du mobilierde bureau. Alors que le 4 e exemplairesort de presse, Sedus ouvre égalementl’abonnement à la revue aux facility managerset spécialistes des aménagementsde bureaux pour qu’ils puissent visualisercomment cette philosophie d’aménagementpeut modifier la vie en entreprise.Inscription en ligne pour s’abonner aumagazine via www.place2point5.comSEDUS StollKorte Massemensestwg. 58-79230 Wetterenwww.sedus.comwww.place2point5.comerikdekeersmaecker@sedus.comProfacility MaGaZiNE N° 30 Mai 2011 25


DOSSIER I GDF Suez, BruxellES IRelocalisation et regroupement :GDF SUEZ saisit l’occasionProfitant d’une occasion imprévue, le groupe énergétique a trouvé au Quartier Nord deBruxelles l’implantation correspondant idéalement à ses <strong>be</strong>soins de regroupement.Le projet « GDF SUEZ Tower », se déroule en deux phases dont l’une est complètementachevée et entrée en service, et l’autre sort juste de terre.n Patrick Bartholomé - Images : © georgesdekinder.com, sauf mention contraire26 Profacility MAGAZINE N° 30 MaI 2011


Philippe de Roos : « la zone commune, dite “informelle” (coffe corner, kitchenette, appareils de vending, fauteuils, face-à-face…) a été conçue avec une générositévoulue de l’espace, une respiration, qui répondent à une certaine standardisation des zones de travail. »la zone informelle comprend des postes de travail existant en <strong>version</strong>s ouverte et « bubbles », ces derniers destinés aux échanges (éventuellement téléphoniques)plus confidentiels.Découvrez la galerie photos complète de ce reportage surwww.profacility.<strong>be</strong>/biblio via la page contenant cet article.Publication à la date du 22/05/2011. les articles sont classésselon la date de parution avec les articles les plus récents en tête.Un niveau de finition et d’ameublement identique pour tous les posteset tous les services.Profacility MaGaZiNE N° 30 Mai 2011 29


L’étage de la Direction est doté d’un local de Téléprésence immersive de Cisco. Aux dires des utilisateurs, l’effet de cette projection à échelle 1:1 de l’image desinterlocuteurs distants, placés dans un environnement mobilier identique, est « bluffant » de réalisme.Que la salle de réunion et de travail soit intime ou vaste, les écrans muraux omniprésentspermettent de travailler en commun sur des documents numériques. Le bureau « zéropapier » est déjà dans les esprits...Placés délibérément à l’extérieur de la tour des huit ascenseurs,ces panneaux de commande permettent d’indiquerà quel étage on souhaite se rendre. En réponse, le systèmechoisit l’ascenseur le plus proche et l’annonce par une lettre.L’organisation spatiale du vaste restaurant propose des espaces, des aménagements et des mobiliers différents, créant autant d’ambiances diverses, pour éviter l’effetcantine et proposer des modes de convivialité adaptés aux souhaits et aux circonstances.Profacility MAGAZINE N° 30 MaI 2011 31


Une situation optimale pour le Parc de l’Alliance, proche de la gare de Braine-l’Alleud,du ring bruxellois et des aéroports de Charleroi et de Zaventem.Qui dit Recherche & Développement dit aussi sécurité, aveccontrôle d’accès dans le hall d’entrée du bâtiment Mercator.Chaque plateau dispose de sa salle de réunionéquipée d’un mobilier de qualité.Espace d’accueil dans le bâtiment Mercator. On y aperçoit un écran plat destinéà présenter les nouveautés Baxter ainsi que les messages corporate.Une des 7 salles de réunion du Meeting center. Le mobilierest aussi confortable que simple et fonctionnel.Profacility MAGAZINE N° 30 MaI 2011 37


DOSSIER I BAXTER EuROpE, SIègE BRAInE-l’AllEuD Ide gauche à droite:Le concept de restaurationBe... de Sodexo impose descritères qualitatifs élevés.La fraîcheur des coloris retenuspour la cafétéria saute aux yeux.Valeurs partagéesPour la gestion de l’espace catering, Baxter a confié les commandes à Sodexo. Un choix qui doit<strong>be</strong>aucoup à l’approche Be... (Born of evolution) développée par Sodexo très proche du concept BeWell@Baxter, prônant le manger sain, la bonne condition physique et le respect de l’environnement.Le concept Be... se caractérise par une qualité culinaire et nutritionnelle supérieure, l’écoute permanentedes utilisateurs, la convivialité et une approche durable. La production des repas est assurée sursite, le « jetable » est proscrit, les légumes de saison sont de rigueur.des opérations spécifiques sont menées sur la prévention du cancer, sur les dangers du surpoids...La cafétéria accueille le personnel des deux bâtiments, qui a l’obligation de prendre un minimum depause loin de son bureau où il est d’ailleurs interdit de manger !dans le même ordre d’idée, fumer dans le bâtiment ou dans le hall est interdit.Baxter, site du Parc de l’allianceSuperficie totale : 15.800 m 2Bureaux : 6.000 m 2laboratoires : 6.250 m 2Espaces techniques : 2.074 m 2Entrepôt : 1.540 m 2Postes de travail : 535 (maximum)capacité des plateaux : ± 70 personnesdeux bubbles minimum par niveau, soit équipésdes classiques chaises/bureaux, soit équipés detrois fauteuilsParking couvert (personnel) : 377 véhiculesParking extérieur (visiteurs) : 25 véhiculesMeeting center• 7 salles de réunion• 1 salle de téléprésence (équipementsvidéoconférence)• 1 boardroom• 1 salle ViP (boardroom et espace ViP sont contiguset une cloison amovible permet de créer unesalle de réunion pour 40 personnes)intervenantsPropriétaire et développeur du site : Parc del’Alliance S.A. (joint venture 50/50 AXA Belgium –AG Real estate development)architecte : Group SigmaBureau d’étude Stabilité et technique :VK engineeringwww.profacility.<strong>be</strong>/VKarchitecte Paysager : Société MomentanéeAWP+e et Gei Génie Civil S.A.Bureau de contrôle et coordinateur Sécurité :SeCo S.C.Entrepreneur Général :entreprises Koeckel<strong>be</strong>rg S.A.Entrepreneur abords : Krinkels S.A.consultant immobilier : dtZ (damien Lombard)ameublement : Kinnarpswww.profacility.<strong>be</strong>/kinnarpsdécouvrez la galerie de photos complète de cereportage sur www.profacility.<strong>be</strong>/biblio sur la pageprésentant cet article. Les articles sont classésdans la bibliothèque par date de parution. Vousretrouverez cet article à la date du 22/05/2011.38 Profacility MaGaZiNE N° 30 Mai 2011


DOSSIER I SHOWROOM IChassisInnovant, universel, sympathique.Son nom lui-même l’évoque : le procédé de fabrication de la chaise Chassis s’inspire directement de la technologieSpace Frame utilisée dans l’automobile. La structure d’un seul tenant, réalisée par emboutissage d’une tôled’acier mince, est extrêmement résistante. Elle reçoit quatre pieds fixés par soudure sur des embases intégrées.Ce principe constructif associe élasticité contrôlée, durabilité et précision minimaliste d’un procédé industrielaussi efficace qu’élégant. La chaise Chassis est empilable par quatre et a un poids de 5,4 kg seulement - lescomposants intégralement recyclables ! Par son dessin, son confort et sa robustesse, la chaise Chassis se prêteidéalement à l’aménagement de restaurants d’entreprises, de salles de réunion ou d’ateliers, sans oublier lesespaces de détente et d’échange.Design Stefan Diezwww.wilkhahn.<strong>be</strong>/chassis40 Profacility MaGaZiNE N° 30 Mai 2011


SitTableA table !Dans la vision du concepteur Ben van Berkel, du bureau international d’architectesUN Studio, un environnement de qualité stimule le bien-être mental et corporel desutilisateurs. Les gens communiquent en effet de différentes manières comme le montrele concept de SitTable. La SitTable fait penser à la table comme lieu de rencontre social,mais va en même temps plus loin en permettant un mix de fonctions. En tant que tablede lecture dans des bibliothèques, comme élément de travail et de relaxation dans deslounges d’aéroports, dans les salles d’attentes, à l’école,… la SitTable affiche une formehybride qui combine le meilleur de 2 meubles. Le concept de qualité supérieure crée unnouveau monde très spécifique pour ses utilisateurs, et les engage à imaginer autrementl’organisation spatiale !Design UNStudio, Ben van Berkelwww.sv.<strong>be</strong>Cocozéconomique et ‘léger’Cette nouvelle collection de spots intégrables reflète parfaitement ce que représente Wever &Ducré : l’éclairage architectural. La série Cocoz, réalisée en blanc ou noir et de forme rondeou carrée, présente une finition avec un léger accent doré ou chromé. Les types de lampespossibles sont les LED, les halogènes et les lampes halogènes métalliques à vapeur. Afinde répondre aux <strong>be</strong>soins de notre époque, Wever & Ducré lance aussi le Cocoz Eco sur lemarché : un éclairage peu énergivore équipé de lampes économiques. Cette série est axéesur le marché des projets : chaînes d’hôtels, immeubles de bureaux, centres commerciaux…Design Frank Janssenswww.wever-ducre.comU.FormPersonal touchU.Form. Des lignes puissantes et sobres. Une forme élégante.Minimaliste, mais avec la flexibilité d’un poste de travailmodulaire et l’espace laissé pour une touche personnelle.Concentration, co-working, brainstorming,… Ce poste detravail multifonctionnel est équipé pour être combiné avec lesoutils de communication les plus modernes, et possède unemultitude de possibilités de rangement. U.Form donne à votrepersonnalité l’espace qu’elle mérite.www.pami.<strong>be</strong>Profacility MAGAZINE N° 30 mai 2011 41


➍➎rez-de-chaussée1. Espaces de travail duo2. Bureaux individuels3. Bureaux individuels surdeux hauteurs différentes4. Espace discussion5. Coffee corner➌➋➊➌➎➏➑Illustrations : DINTERIEUR SPRL➐1 er étage6. Bureaux individuels7. Espace discussioninformelle8. Salle de réunion42 Profacility MAGAZINE N° 30 Mai 2011


PUBLI-VIEWSmart Work Center Wemmel (Bruxelles)ouvre ses portes le 17 juinSi vous empruntez régulièrement le Ring de Bruxelles, vous aurez certainement remarqué leshow-room de Kinnarps Belgium à hauteur de la sortie 9. Depuis l’an passé, un volume verticals’élève au-dessus du bâtiment existant. Un des 10 premiers Smart Work Centers de Belgique,un Partenariat Privé Public entre des investisseurs privés et la Région Wallonne, va ouvrir le 17juin 2011 dans ce nouveau complexe d’entreprises.Le « Smart Working » est la dernièretendance dans le Nouveau Travail,tendance qui dissocie la « prestation» du temps et du lieu. Avec le SmartWorking, on ne part plus du principe qu’iln’est possible de bien prester que dansun environnement de travail classique.C’est le résultat obtenu qui compte, pas lamanière d’y arriver.Les développements technologiques etsociaux constituent le moteur du NouveauTravail. D’une part, les nouvelles évolutionssur le plan de l’IT permettent de travaillerpartout et toujours, hors bureau classiqueet, d’autre part, les développements socioéconomiquesobligent les employeurs etles indépendants à utiliser, par exemple,un Smart Work Center. La congestion desroutes par exemple. Le temps passé dansla voiture est pour l’essentiel du tempsperdu ou qu’il faut compenser à d’autresmoments. Une des solutions pour réduirele fléau des embouteillages est de commencerla journée de travail avant demonter dans la voiture. Ceci est possibleà la maison, mais aussi dans un SmartWork Center situé à proximité où tous leséquipements sont présents pour pouvoirtravailler de façon efficace sans pour celaêtre présent physiquement au bureau. Et,qui plus est, c’est bénéfique pour l’environnement.Le problème des embouteillages n’est certainementpas le seul motif pour penser auNouveau Travail sous la forme de SmartWork Centers. Il est au moins aussi importantde réduire les coûts et d’exploiter efficacementles m 2 disponibles. L’utilisationd’un Smart Work Center peut égalementêtre financièrement très intéressante pourl’entreprise. Lorsqu’une entreprise croît, ilfaut attirer du personnel. Un dirigeant desociété qui ne peut à ce moment investirdans de nouveaux locaux pour son personnel,peut choisir de loger ses collaborateursdans des Smart Work Centers. Depréférence près du lieu d’habitation de son(ses) collaborateur(s) ou sur la route endirection des clients.Il est possible, dans un Smart Work Center,de louer un poste de travail flexible parheure, par jour, par mois ou annuellement(les prix sont dégressifs). En fonction del’offre de services présents, tels qu’internet,imprimantes, fax, salles de réunion,parking, etc. les Smart Work Centers recevrontdifférents ‘ratings’ (2 étoiles, 3 étoiles,etc.). Le Smart Work Center Wemmel estactuellement le seul complexe situé le longdu Ring de Bruxelles, une implantationparticulièrement intéressante pour celuiqui veut fuir les effroyables files sur le ring.Edouard Kint du Smart Work Center Wemmeldonne à « smart » encore une autresignification : un poste de travail agréable,presque chaleureux où l’on se sent un peucomme chez soi. Photos au mur, tapis auxcouleurs joyeuses, abat-jour en tissus,coins détente, etc., sont quelques élémentsque l’on retrouve dans l’aménagement.Le rez-de-chaussée comporte despostes de travail duo, le « sofa de travail »Le Mur, de petits espaces de réunion et uncoin café. Une salle de réunion plus grandese trouve au 1 er étage, en plus de postes detravail individuels. Le 2 e étage compte unespace pour séminaire totalement équipé.Il est possible de prendre le lunch dans lacafétéria du 3 e étage, avec terrasse ensoleillée.Avec en prime une vue imprenablesur les environs.Plus d’infos bientôt surwww.smartworkcenters.<strong>be</strong> ou au 02/456 0 456Profacility MAGAZINE N° 30 Mai 2011 43


DOSSIER I AllER MEDIA, Copenhague IDes coins détente chaleureux avec vue sur le port de Copenhagueinvitent à la communication avec les collègues.Les collaborateurs peuvent s’installer partout dans le bâtimentpour travailler selon leurs aspirations. Bienvenue à la génération Y.photo : Kontraframephoto : Lars Kaaephoto : Lars Kaae44 Profacility MAGAZINE N° 30 Mai 2011


Design durable du postede travail avec accent surl’utilisateur de demainLe développement d’un bâtiment durable visant seulement à limiter l’empreinte écologiquene suffit plus. Le <strong>be</strong>soin porte aujourd’hui sur le développement d’un poste de travaildurable qui tienne compte de tous les aspects : la configuration du bâtiment lui-même,son impact sur l’environnement et l’organisation de l’entreprise sans oublier les collaborateursactuels et futurs. L’intégration holistique de la durabilité axée sur l’écologie et dudesign des postes de travail actuels débouche sur un espace de travail durable et motivantavec des valeurs tournées vers le futur.n Eduard CoDDéLe siège principal d’Aller Mediaconstitue une carte de visite architecturalemarquante dans le portde Copenhague au Danemark.Profacility MAGAZINE N° 30 Mai 2011 45


DOSSIER I AllER MEDIA, Copenhague ILe choix des matériaux et de la couleur mise sur la chaleur domestiqueet s’inspire des paysages scandinaves au moment deschangements de saison.foto: Lars Kaae46 Profacility MAGAZINE N° 30 Mai 2011


Aller Media a été créée en 1873 et est devenuel’une des principales maisons d’édition despays scandinaves. Elle publie des magazines,des livres imprimés, des livres sonores et proposeplusieurs publications Internet. Le nouveau sièged’Aller Media a été érigé à Copenhague au Danemarket regroupe les diverses branches de l’éditeur.PLH Arkitekter A/S de Copenhague (DK) a conseilléle maître d’œuvre dans le processus global, partantd’une analyse des <strong>be</strong>soins en passant par desworkshops visionnaires en lien avec la préparationdu programme de construction stratégique et dudesign stratégique du poste de travail, sans oublierle concept d’intérieur détaillé pour l’ensemble dubâtiment. Aller Media a été couronné par la ville deCopenhague pour la qualité architecturale exceptionnelledu bâtiment.Design du poste de travail intégré et durableLe design intégré du poste de travail tient compted’un bon éclairage avec, évidemment, une préférencepour la lumière incidente du jour. Le lay-outdu lieu de travail tient aussi bien compte des <strong>be</strong>soinsindividuels que de ceux des équipes et de l’organisation.Ceci implique une attention spéciale pour uneacoustique agréable, une qualité de vie saine avec unapport suffisant d’air frais sans courant d’air et unetempérature agréable.Un design intégré et durable du poste de travailapporte une contribution importante à la CSR del’entreprise, stimule l’interactivité et la communication,attire de jeunes talents et renforce la fidélité descollaborateurs à la société, une assurance sur l’avenirpour cette dernière. La flexibilité du poste de travailet la gestion des coûts constituent d’autres avantagessur le long terme.Axé sur l’utilisateurLe siège d’Aller Media a été conçu en se basant surles utilisateurs et leurs activités. Le concept d’intérieurrelativement ouvert est en harmonie avec l’organisationet les processus de fonctionnement tandisque l’espace disponible est lui aussi utilisable defaçon très flexible. L’aménagement des espaces detravail peut être rapidement adapté en fonction desnouveaux <strong>be</strong>soins qui peuvent naître par le développementsystématique de la maison d’édition en tantqu’organisation et producteur de publications.Les postes de travail sont adaptés aux attentes personnellesdes utilisateurs et explicitement axés surdavantage de collaboration et de communication.Ceci débouche sur un design intérieur varié avecdes types de postes de travail très divers. Les coinsdétente chaleureux avec vue sur le plan d’eau et unesorte de banc qui autorise le travail dans des attitudestrès variées mais non conventionnelles sont les plusremarquables ; bienvenue à la génération Y !Confort domestiqueLe choix des couleurs et des matériaux du bâtimentest inspiré par les paysages scandinaves et le changementde saison, avec leurs formations rocheusescaractéristiques, leurs forêts, la mer et les marais.Les matériaux et textures superficielles sont de couleursombre qui correspond le mieux au travail principalementvisuel des collaborateurs et créent ainsiun cadre reposant pour les activités quotidiennes ausein de la maison d’édition. Les nuances de couleursvarient entre froides, douces et chaudes. Les balustradesondulantes aux terrasses menant vers l’atriumont une finition en bois de chêne qui diffuse une chaleurdouce lorsqu’une lumière légère l’effleure.Les escaliers et coursives qui traversent l’atriumdégagent une fraîcheur et une légèreté grâce auxteintes vertes et blanches des surfaces vitrées transparentesqui les bordent.Intégration artistiqueAutre donnée remarquable : l’intégration de l’art.Une compétition a été lancée pour la création d’uneœuvre d’art censée attirer les regards dans l’atriumcentral.« Tomorrow weather » (le temps de demain) est uneinstallation de lumières qui représentent les moléculesdans l’atmosphère. La couleur des lumièreschange constamment en fonction du temps prévupour le lendemain. Pour rendre cela possible, unlien direct a été établi avec l’Institut Météorologiquedanois qui pilote l’installation. L’installation hélicoïdales’étend sur les différents étages où l’atriumdonne sur le plan d’eau. L’œuvre d’art est ainsi bienvisible de l’intérieur et de l’extérieur.Evolution du FM par rapport au poste de travailEn 1990, l’accent a été mis sur les économies pourtout ce qui concerne l’entretien et l’exploitationdes immeubles de bureau. A ce moment-là, lessalaires représentaient 65 % des coûts totaux paremployé. L’espace nécessaire et l’IT s’octroyaient,chacun, 10 % des coûts.En 2000, le facility management est devenustratégique et l’aménagement d’un poste detravail attrayant et efficace a commencé à fairel’objet d’une attention particulière. Aujourd’hui, lefacility manager est toujours prié d’économiser,d’offrir aux employés un poste de travail attractifet sain et de contribuer, en outre, à une imagepositive de l’entreprise dans le cadre de la CSR.Profacility MAGAZINE N° 30 Mai 2011 47


DOSSIER I AllER MEDIA, Copenhague ITranchant comme un couteauLes formes triangulaires légèrement penchées dubâtiment reflètent la lame aiguisée d’un couteau etmet remarquablement l’accent sur l’extrémité dusite Havneholmen qui s’étend dans la zone portuairede la ville et est entouré d’eau de deux côtés.Le bâtiment est porté par un socle en granite donnantnaissance à une esplanade tandis que le rezde-chausséeest surélevé par rapport au niveau dusol. Les façades sont érigées en verre et en granitenorvégien. Le bâtiment s’affiche clairement commeune œuvre d’art totale dont chaque détail est minutieusementpensé. Ceci vaut notamment pour lesmesures écologiques.La construction durable s’exprime par son intégrationdans l’environnement urbain afin de limiter lesdéplacements des collaborateurs. Le design prendses distances avec les façades de bureau allongéesclassiques et opte pour une construction plus compacteautour d’un atrium, ce qui contribue à desprestations énergétiques meilleures et un bon apportde lumière dans tous les recoins du bâtiment.L’atrium dessiné comme une aile s’étend à traversle bâtiment et s’ouvre sur le ciel et la mer. Par <strong>be</strong>autemps, l’utilisation de la lumière artificielle estainsi totalement superflue. Les différents niveauxse retirent progressivement de manière à créer uneimpression très variée, oscillant entre intime et renferméà largement ouvert s’étendant vers l’eau avecun panorama dégagé sur le port à partir des « terrasses».Pour le refroidissement, on utilise l’eau de mer environnante.L’apport de lumière naturelle est régulépar des écrans externes.Pour Steen Enrico Andersen, directeur et architectechez PLH Arkitekter A/S de Copenhague, le faitd’accorder la construction durable avec une attitudedurable des utilisateurs du bâtiment constituele défi de demain. De plus, il est important que lavision durable sur le design du poste de travail nese limite pas aux projets de nouvelles constructions,mais que l’on explore aussi la manière dont on peut« durabiliser » les postes de travail existants ou lemoyen d’oser prendre la décision de les changer. nAller Media Building, acteurs du projetMaître d’œuvre : Carl Aller Etablissement (CAE)Superficie brute : 18.000 m 2Parking : 10.000 m 2‘Partner in charge’: Steen Enrico Andersen,PLH Arkitekter A/S, Kopenhagen (DK)Project manager: Kim Ringvei (architect)Architecte : PLH Arjitekter A/S, Copenhague (DK)Implantation : Havneholm, Copenhague (DK)Bureau d’étude : Søren Jensen RådgivendeIngeniørfirma, Århus C (DK)Entreprise générale : E. Pihl & Søn A.S.,Lyngby (DK)Construction acier : CSK Stålindustri A/S,Thisted (DK)Toitures : KBK Tagentreprise A/S, Kvistgård (DK)Constructions intérieures (sols techniques, plafondssurbaissés, parois de séparation en verre) :Lindner AG, Arnstorf (D)Installation électrique, infrastructure réseau etantennes : ABA og ABDL, Glostrup (DK)Climatisation : BMS systemet - dominus, Herning /Åbyhøj / Karlslunde (DK)Durée de construction : 2006–2009Pour le refroidissement, on utilisel’eau de mer environnante.photo : Jan Lykke48 Profacility MAGAZINE N° 30 Mai 2011


ÉLECTRIFICATIONSTRUCTURÉEA.&H. MEYERNOUS VOUS OFFRONS DES CONCEPTSD’ÉLECTRIFICATION SUR MESURE!Selon vos exigences individuelles, nous combinons lesproduits de nos six différents secteurs de produits pourréaliser votre concept d’électrification sur mesure.Tous nos produits sont faciles à monter et peuvent êtreinstallées de manière flexible et sans problèmes en raisondes connecteurs utilisés.Avec les produits A. & H. Meyer, vous travaillez toujours selonla devise : Plug and Play!ATEM NV/SABedrijvenpark De Veert 4B-2830 WillebroekT +32 (0)3 866 18 00F +32 (0)3 866 18 28www.atem.<strong>be</strong>A. & H. MEYER GmbHLeuchten und BüroelektrikFermke 8D-32694 DörentrupT +49 (0)5265 9488-0F +49 (0)5265 9488-11www.ah-meyer.de


DOSSIER I ELECTROLUX, SIège <strong>be</strong>nELUX, EVERE IElectroluxmise sur l’ouvertureÀ la recherche d’une implantation pour son siège Benelux, Electroluxa arrêté son choix sur un immeuble de bureaux existant à Haren.Sa rénovation en profondeur a été placée sous le signe d’une plus grandeouverture et d’une efficacité énergétique améliorée. Exode et Banimmo sesont acquittés de cette tâche avec brio.n Stijn VanbiervlietElectrolux avait un double objectif pour sonnouveau siège. D’une part, l’aménagementdevait contribuer à une culture de travailouverte et, d’autre part, la consommation d’énergiedevait baisser. Il fallait en outre pouvoir ajouterune aile pour le show-room et agrandir le magasin.Le fait qu’un bâtiment existant ait été adapté pourla partie bureaux a été un choix délibéré. Lors desa construction dans les années ’80, les prestationsénergétiques jouaient déjà un rôle important. Il nefallait donc pas partir de zéro.Open spaceChristophe Erkens, Directeur d’Exode Architecture :« Alors que l’on travaillait auparavant en grande partieavec des petits bureaux fermés, le nombre de paroisde séparation est désormais limité dans le bâtiment.Nous avons donc opté pour le principe de l’openspace. Les postes de travail sont disposés contre lesvitres qui suivent le contour du bâtiment, tandis queles meeting-rooms, break out areas, coins café, lelocal pour les archives et les sanitaires se trouventdans la zone centrale. Malgré l’aménagement strictde l’espace bureau, une ambiance chaleureuse règnequand même à l’intérieur grâce au choix de couleursdans la zone centrale, à la décoration et aux galeriesde lumière ». Les matériaux utilisés contribuent àl’ouverture. Les armoires basses entre les « îlots » etles parois vitrées des salles de réunion et des bureauxde direction garantissent une excellente visibilité.« Et lorsque les collaborateurs veulent téléphoner,ils peuvent s’isoler dans les “bubble rooms” entreles bureaux et la zone centrale. On évite ainsiles nuisances sonores. Pour améliorer l’isolationacoustique, la structure en béton est habillée depanneaux absorbants », explique Christophe Erkens.TransparenceLors du briefing initial, le souhait explicited’Electrolux était que le vieux bâtiment restereconnaissable. Il était donc clair que la transparenceserait le mot clé, non seulement au niveau del’aménagement, mais aussi sur le plan de la finition.C’est ainsi que toutes les installations techniquessont restées visibles. Damien Darche, responsablede projet du propriétaire Banimmo : « La structurede ce bâtiment influence la température del’environnement de travail. Du fait que l’air circuledans les éléments en béton creux, une constructionouverte est en effet exigée. Ce principe “Energon” –un héritage du locataire précédent – a été repris parElectrolux. »Economies d’énergieLe bâtiment n’a pas seulement été réaménagé. Lesprestations énergétiques ont aussi été largementaméliorées. Un bâtiment “écologique” a un impactpositif sur l’image de la société et sur les coûtsénergétiques. Damien Darche : « Nous avonsintroduit toute une série de mesures d’économied’énergie et d’adaptations aux installationstechniques. C’est ainsi que 80 % de la chaleurest récupérée grâce à une unité d’extraction dechaleur avec échangeur rotatif. Nous utilisons aussides détecteurs de mouvement et la luminositédes lampes est adaptée en fonction de la lumièreextérieure. Les anciens groupes frigorifiques ont étéremplacés par des unités avec un COP (Coefficientof Performance) de 3,08 et le chauffage électriquea fait place à un chauffage central écologique.De plus, l’étanchéité à l’air du bâtiment atteint 0,5m 3 /h/m 2 . Enfin, l’eau de pluie est récupérée pourle rinçage des toilettes et l’arrosage des jardins. »La combinaison de ces interventions efficaces d’unpoint de vue énergétique a entraîné la réduction duniveau E de 145 à 60 (avec une valeur K de 36) etla consommation d’énergie primaire a été ramenéeà 75 %. Mission accomplie donc. n50 Profacility MAGAZINE N° 30 MaI 2011


Aménagement du bâtiment, acteurs du projetBâtiment : Siège Benelux d’Electrolux à EverePhasage du projectRénovation bâtiment existant : Phase 1Construction neuve : phase 2SuperficieBâtiment existant : 6328 m 2Bâtiment neuf : 1908 m 2Superficie totale brute : 8236 m 2Nombre de postes de travail : 373Coût renovation/neuf : 9.000.000 €Propriétaire : Banimmo n.v. / Raket Invest n.v.Maître d’oeuvre : Immo-ProProjectmanagement & coordination :Immo-Pro Locataire ElectroluxArchitecte : Exode Architecturewww.profacility.<strong>be</strong>/exodeEntreprise générale :Louis De Waele (bâtiment neuf - phase 2)Bureaux d’étude : VK (Stabilité)www.profacility.<strong>be</strong>/vkConcept Control (Techniques Spéciales)Fournisseurs/sous-traitantsIsolation sonore : Rockfon (phase 1)Ascenseurs : KoneAudio-video : Play AV (phase 1)Constructions métalliques : Constructie-Industrie(nouvelle construction - phase 2)Contrôle d’accès, éclairage, électricité : CollignonPlâtre faux plafond & murs :Demo-Clean (phase 1)Faux plafonds & murs amovibles :Clips Trennwände (phase 1)HVac : ImtechMenuiserie & lambrissage : Sogepar (phase 1)Protection solaire : Anders (profil Schüco phase 1)Peintures : IrisSols rehaussés : Welsy-LindnerTapis : Sepcco (tapis Interface)Galeries de lumière : Anders – profil Schüco(bâtiment existant - phase 1)Fenêtres : Anders (bâtiment existant - phase 1)Constructie-Industrie : (nouvelle construction -phase 2)Mobilier : Forma (phase 1)Lors du briefing intial, Electroluxavait exprimé le souhait trèsclair que l’ancien bâtiment reste« lisible » après l’achèvementdes travaux de rénovation.Profacility MAGAZINE N° 30 MaI 2011 51


PUBLI-VIEW“Optimise your space“ avecCompactus Office Electro<strong>version</strong> basseCompactus Office Electrofinition verreLe slogan “Optimisez votre espace”s’applique à tous les produits Bruynzeel.C’est pourquoi nous sommes fiers deprésenter les systèmes Compactus ® OfficeElectro. En tenant compte des <strong>be</strong>soins denos clients et en participant aux dernièrestendances, Bruynzeel s’engage dans unnouveau concept.Compactus ® Office Electro: zoom surl’économie d’espaceLe Compactus ® Office Electro estun système de rangement mobile fonctionnantà l’électricité pour une ergonomieoptimale.Les étagères de rangements mobilesoffrent de nombreux avantages par rapportaux armoires de bureau statiques qui exigent<strong>be</strong>aucoup de place pour pouvoir accéderaux éléments stockés. Les armoiresmobiles se déplacent une par une ou à plusieurssimultanément, créant un couloir deconsultation uniquement là où nécessaire.Chaque mètre carré de bureau est onéreux.Toute opportunité d’économiser un espaceaussi précieux est donc la bienvenue, qu’ils’agisse de créer davantage d’espaces derangements ou un poste de travail supplémentaire.Ces armoires peuvent aussi être utiliséespour délimiter différents espaces de travail.Vous préférez maintenir le caractère openspacede la pièce ? Il vous suffit alors d’opterpour la <strong>version</strong> plus basse.Une conception sur-mesure !Les systèmes de rangement Bruynzeel nese contentent pas de vous faire gagner dela place. Ils sont aussi parfaitement inté-52 Profacility MAGAZINE N° 30 MAi 2011


Bruynzeel Storage SystemsCompactus Office Electroavec printCompactus Office Electrodans un espace ouvertgrés dans votre concept de bureau global.La finition de ces systèmes peut être réaliséeen verre, en acier ou en bois, dansdes couleurs complémentaires avec ladécoration intérieure de votre bureau. Vouspouvez aussi aller plus loin en choisissantune solution qui mettra votre identité envaleur de manière originale, intégrant parexemple votre logo sur les panneaux definition. Autant d’expressions visuelles quicontribuent à créer un environnement detravail inspirant.Un environnement de travail agréableÊtes-vous confronté à une acoustiquemédiocre ? Nos armoires peuvent êtreéquipées de panneaux insonorisants, cequi contribue à créer une atmosphère detravail agréable.De l’espace pour l’inspiration!Une armoire Bruynzeel éclairée avec desLED apportera le design dans votre bureau.La technologie LED continue à se développerrapidement. Il en va de même pour nosconcepts innovants.La qualité BruynzeelPeu importe le système de rangement utilisé,Bruynzeel vous offrira toujours uneimportante valeur ajoutée : la qualité.Nos produits sont conformes à toutesles normes internationales de qualitéaccordées par des experts indépendants.Récompensé par les certificats ISO 9001,ISO 14001 et RAL pour sa large gamme deproduits, les solutions Electro comprises,Bruynzeel occupe une place unique sur lemarché.Bruynzeel Storage Systems fait partie dugroupe Constructor, résolument tournéevers l’international et comptant de nombreuxbureaux de vente en Europe.Bruynzeel, toujours attentif à la satisfactiondu clientChez Bruynzeel, nous nous concentronssur la satisfaction du client. Dans cetteoptique, nous passons chaque détail enrevue avec nos clients pour développer lasolution parfaite. Une solution qui satisfaitefficacement et élégamment les <strong>be</strong>soinsd’un environnement de travail dynamique,et qui a été produite grâce à des processusrespectueux de l’environnement.Voulez-vous découvrir les solutions Bruynzeelpour vos propres <strong>be</strong>soins de rangement? Rendez-vous surwww.bruynzeelstorage.<strong>be</strong>.BRUYNZEEL STORAGE SYSTEMBureau & Design Center B 50Esplanade du Heysel1020 BruxellesTEL 0032 (0)2 479 42 42FAX 0032 (0)2 479 82 82info@bruynzeel-storage-systems.<strong>be</strong>www.bruynzeelstorage.<strong>be</strong>Profacility MAGAZINE N° 30 MAi 2011 53


DOSSIER I R+V VERSIchERung, WIESBADEN ILes employés ont choisid’appliquer à chaque étage unautre thème pour l’impressiondes panneaux acoustiques.photo : © A. Stehle, Mainz54 Profacility MAGAZINE N° 30 MaI 2011


Attention aux oreillesUn poste de travail élégant avec un mobilier attrayant, un siège confortableet un ict qui fonctionne parfaitement, c’est bien mais ce n’est pas suffisant.Le confort acoustique vécu par l’employé ou qui en est précisément privéà son poste de travail constitue un facteur important pour sa productivité.Ce projet de déménagement a justement tenu compte de cet élément à unniveau très précoce du processus.n Eduard coddéLes 400 collaborateurs du Project Building deR+V Versicherung étaient mal logés. Le bâtimentétait malsain, disposait d’une mauvaiseclimatisation et d’un réseau IT dépassé. En 2008, unenouvelle implantation a été recherchée tout en réfléchissantà une nouvelle construction. Dans le voisinagedu siège principal de la compagnie d’assurance,un immeuble loué jusque là par Linde, s’est libéré.Près de deux ans ont été consacrés à la préparation dunouvel environnement de travail, avant de procéderau déménagement définitif fin 2010.PlanningIl s’agit de 2 étages pour quelque 80 employés parniveau. Chaque étage affiche le même lay-out avecun mix de postes de travail fixes dans les coins etdes « <strong>be</strong>nches » pour 4 membres des nombreuseséquipes fixes. Les <strong>be</strong>nches forment aussi une solutionidéale pour les équipes souvent composées temporairement.Auparavant, on rapprochait simplement lestables, mais ceci générait une mauvaise situation detravail en termes d’acoustique.L’aménagement retenu résulte d’une analyse qui avaitdéjà été effectuée en 2008 avec une fonctionnalitéoptimale pour objectif.Accompagnement acoustiqueUn planificateur externe a été consulté dans unstade précoce du processus. Klaus Bals, responsablecommercial régional de Sedus Stoll AG a rejoint leprojet un an avant le déménagement. Lorsque touteincertitude fut levée concernant le nouveau bâtiment,l’acoustique a été étudiée sur le lieu de travail.Klaus Bals : « Le bâtiment était vide. Avec des fenêtrestout autour et une hauteur de plafond de 3 m. Heureusement,il s’agissait déjà d’un plafond d’une bonnequalité acoustique et le tapis de sol contribuait aussià des prestations acoustiques assez bonnes. » Celase traduisait dans des temps de résonance de 0,8 à1,0 s, soit la limite supérieure de ce qui est considérécomme acceptable. En remplissant l’espace, le niveausonore a encore reculé.Dans une phase avancée de conception, des calculsstatiques ont été réalisés pour déterminer de façonoptimale la taille, le nombre et le placement despanneaux acoustiques. Les groupes d’utilisateursindividuels devaient être protégés acoustiquement.Le choix est tombé sur les panneaux « mooia » avecune largeur de 4,80 m et une hauteur de 2,80 m.La hauteur de chaque deuxième panneau est limitéeà 2 m afin de ne pas gêner le fonctionnementdes ouvertures d’évacuation de l’airco. Au centre despanneaux se trouve un cœur absorbant le bruit, composéd’une mousse développée spécialement pour lacause. Au total, 250 panneaux sont installés.Efficace et plein d’ambianceAprès le placement des panneaux « mooia », le niveausonore a baissé, au repos, à 40 dBA – le fonctionnementde l’airco produit déjà 42 dBA – et 52 dBA dansle cas d’une discussion de groupe à proximité. Pourles aménagements de bureaux open space dans lesquelsun grand nombre de personnes collaborent, destemps de résonance de 0,6 à 0,8 s sont recommandés.Les panneaux ont réduit les temps de résonancede plus de 25 % dans la zone vocale (fréquence). Ilsatteignent maintenant 0,61 et moins.Les éléments acoustiques isolés de base assurentune division effective avec le respect nécessaire dela vie privée et un confort acoustique. Une vingtainede motifs ont été présentés aux groupes de travailau lieu du nuancier standard pour l’exécution despanneaux. Des dessins propres pouvaient aussi êtreintégrés. Finalement, un thème a été retenu sur unebase démocratique pour chacun des étages. Les panneauxtextiles ont été imprimés des deux côtés etsont insérés dans un cadre en aluminium de qualitésupérieure. Des supports dans le sol garantissent lastabilité nécessaire. nConstruction et aménagement, acteurs du projetDonneur d’ordre : R+V Versicherung AGBâtiment : Project Building,Wiesbaden (D)Architecte : bgf+ Architekten,Wiesbaden (D)Concept & planning : C. Herbig, TOPofficeManagement, Stuttgart (D)Superficie : 5500 m²Réalisation : 2010Produits Sedus dans le projet :mooia, temptation C, early bird,invitation, no limits, containerProfacility MAGAZINE N° 30 MaI 2011 55


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PUBLI-reportageMaster Key : the missing linkEntre locataires sortant, entrant, et propriétaire, la communication est parfois brouillée, parmanque de temps, de personnel adéquat ou de simple écoute mutuelle. Les intérêts sonten apparence opposés et les divergences de vue se soldent alors par l’application rigide (etcoûteuse) des conditions du bail. Or il est possible de faire se rencontrer les intérêts de tous.Encore faut-il qu’un intermédiaire compétent joue ce rôle de médiation.En accord avec le nouvel occupant, certainsaménagements de l’ancien locataire peuventêtre conservés et reconditionnés – une sourced’économies.Le stripping consiste à démonter tout ce quiest nécessaire pour remettre les lieux dansleur état d’origine.Les réparations par Master Key et la remiseen conformité permettent d’éviter des frais(amendes, coût excessif des coûts de réparationpar des entreprises extérieures).« Quand une entreprise quitte un plateau debureau ou un bâtiment, elle se trouve face àdes contraintes liées au lieu qu’elle quitte,alors que les défis de la nouvelle localisationréclament toute son attention », constateLaurence Foor, Business Development Managerde Master Key. Ces contraintes sont laremise en l’état originel des espaces, l’évacuationd’un mobilier obsolète ou inadaptéaux nouveaux concepts de workplace design(open space, dynamic office, réductiondes surfaces occupées). Il en résulte alorsnombre de gaspillages qui font naître un sentimentde révolte chez notre interlocutrice, etune série de frais qui pourraient être évités.Et aucune des parties concernées n’est vraimentdisposés, ni disponible, pour prendre ceproblème à bras-le-corps. Master Key se proposede le faire, en générant des économiestrès significatives pour le locataire sortant,tout en assurant sa propre rentabilité.Un dialogue à trois« Nous intervenons après le déménagement,qu’il ait été effectué par notre partenairePotiez-Deman ou par un tiers, explique LaurenceFoor. L’essentiel est de se parler pourcomparer les attentes des uns et des autres.Le point de départ est la différence constatéeentre l’état des lieux d’entrée et celui de sortie.Puis il faut concilier les <strong>be</strong>soins du nouveaulocataire avec les exigences du propriétaireet l’attitude du locataire sortant. Préfère-t-ilpayer (cher) sa tranquillité : remise en étatcomplète et amendes liées ? Ou passer <strong>be</strong>aucoupmoins cher et nous confier une missionde rationalisation ? Nous pouvons définir avecle nouveau locataire quels sont les aménagementset cloisonnements à laisser en place(et à rénover par nos soins). Nous pouvonsaussi nous charger d’un stripping complet. »Ce terme désigne l’opération qui consisteà rendre aux lieux leur état de plateaunu : cloisons, faux-plafonds, faux-planchers,câblages, mobiliers, extincteurs, copieurs,matériels divers sont éliminés et les surfacesrénovées. Master Key récupère au maximumles matériaux, comme la laine isolante, réutiliséedans le secteur de la construction par unpartenaire, l’entreprise générale de travauxCraft, appartenant au même groupe. Le strippingest effectué par le personnel propre àMaster Key, tandis que la rénovation est assuréepar du personnel qualifié de Craft. « Nouseffectuons parfois quelques transformationssimples à la demande du nouveau locataire,mais notre métier n’est pas la conception desespaces de travail. Nous nous considéronscomme chef d’orchestre, chargé d’assurerl’harmonie et l’économie de moyens entre lesintervenants. Le chaînon qui manquait… »Importance de la planificationDans tous les cas de figure, Laurence Foorrecommande une planification largementanticipée : « Il faut nous consulter 6 à 8 moisavant le déménagement, plus si c’est un grosbâtiment, et en tout cas la dernière année dubail. C’est la meilleure façon d’assurer unecoordination, d’optimaliser la récupération,de diminuer les frais. Car il ne faut pas oublierque l’écologie a un coût. Trier, démonter, recycleret détruire de façon responsable prenddu temps. Nous avons tous les partenairesnécessaires, notre propre parc de conteneurs,et nous pouvons fournir tous les certificatsrequis quant au devenir du matériel “office” etdes matériaux que nous recyclons. »Master Key - Smart Office StrippingChaussée de Mons, 602 - 1070 BruxellesLaurence Foor: +32 477 46 75 14www.master-key.<strong>be</strong> - lfoor@master-key.<strong>be</strong>Profacility MAGAZINE N° 30 Mai 2011 59


DOSSIER I Dynamic office I Clean DESk policy ISans papiermais pas sans âmeMême les controverses vieillissent vite. Celle qui sévissait au bureau entreles tenants de l’ordre et les amateurs d’un désordre (supposé) organisés’éteint peu à peu faute de combattants. La cause de cette disparition : le« dynamic office » et son corollaire, la « clean desk policy ».n Patrick Bartholomédoc. Global/Marc DetiffeAvec 8 postes de travail pour 10employés, le travail au nouveausiège de la STIB passe nécessairementpar une politique declean desk.Les travailleurs nomades, hôtes de passagedans un univers « flex office » ne se posentplus la question de l’ordre ou du désordre deleur bureau : quand le nombre de postes de travailest inférieur au nombre de personnes employées,quand les places dans l’open space sont attribuéestemporairement, en fonction de la constitutiond’équipes de projet variables, la « clean desk policy »devient une condition sine qua non de fonctionnement.Pas de bureau à soi, pas de documentationpapier, d’effets personnels, de plantes vertes,de photos d’enfants et de pots à crayon… doncplus question d’ordre ou de désordre, mais un videabsolu qui confine à « l’impermanence » du zen.Le corollaire indispensable à un tel mode de travailest évidemment la dématérialisation de quasi toutedocumentation, du courrier entrant, des archives, desdocuments de projets. S’il faut malgré tout conserverdes documents imprimés, les employés ne disposentplus de « leurs » classeurs dans « leur » espace maisconstituent des dossiers d’équipe. Objectif : réduirela quantité de papier (on n’imprime plus les mêmesdocuments plusieurs fois), instaurer une disciplinede partage de documents et de ressources et améliorerl’efficacité. Car l’avancement d’un projet n’estpas bloqué par l’absence d’une personne. La cleandesk policy améliore également la confidentialité,l’image de l’entreprise, et abaisse les coûts.Les collègues fondent le sentimentd’appartenanceDématérialisation est-elle synonyme de déshumanisation? Pas forcément : « À mes yeux, ce sont lescollègues qui fondent le sentiment d’appartenance,pas ma chaise ou mon pot de fleurs », répond cetinformaticien parisien qui accorde en revanche<strong>be</strong>aucoup d’importance à la machine à café. Selonlui, « l’essentiel est d’avoir des locaux confortables.Ce n’est pas indispensable qu’ils soient attribués oupersonnalisés. »La génération Y semble donc mûre pour la cleandesk policy. Pour les autres, un effort d’adaptationest à prévoir. Mais le succès de l’espèce humainen’est-il pas dû à sa capacité à s’adapter aux changementsde son environnement ?60 Profacility MAGAZINE N° 30 Mai 2011


En route vers le bureau sans papierVoici deux ans que la STIB a rassemblé en un seullieu, le Royal Atrium, (voir le reportage dans ProfacilityN°25 – mars 2010 et sur www.profacility.<strong>be</strong>/biblio), des services autrefois dispersés sur plusieurssites. Avec 8 postes de travail pour 10 employés, lenouvel espace de travail est organisé selon le principedu flex office, un changement de culture qui a demandéune certaine préparation. Sofie Van Der Zanden,responsable du service Entretien technique bâtiments& complexes, nous en explique les premières étapes :« Avant le déménagement, plusieurs cleaning daysthématiques ont été organisés. Les personnes concernéesétaient invitées à éliminer les documents partypes : contrats, courrier, etc. Des règles ont été établieset communiquées pour définir qui garde queldocument pendant combien d’années. Toutes lesautres copies pouvaient être détruites. Nous avonsainsi éliminé 52 tonnes de papier… Au moment dedéménager, chacun pouvait emporter 5 cartons aumaximum et avait doit à 3,5 m linéaire d’étagères dansle nouveau bâtiment. Plus un casier personnel de 50x 50 cm, pouvant recevoir un PC portable, quelqueseffets personnels et documents confidentiels. Le changementde mode de fonctionnement a été accepté parune grosse majorité de personnes. Tous les hésitantsont rapidement adopté la clean desk policy, et moinsde 5 % de personnes, qui y étaient opposées, sontrestées sur leurs positions. Et ce n’est pas lié à l’âgedes employés, plutôt à leur personnalité. On voit desjeunes qui ont du mal à accepter cette organisation. »Charte de convivialitéÀ l’arrivée dans le Royal Atrium, chaque personne areçu un « guide » pratique du nouveau lieu, avec lesindications sur le mode d’emploi du téléphone, l’implantationdes services, le mode de réservation dessalles, la clean desk policy… Une charte de convivialitéest affichée dans tous les coffee corners del’entreprise. « Dans la durée, il est important de garderla motivation de tous au même niveau, constateS. Van Der Zanden. C’est pourquoi des cleaningdays continuent à être organisés, afin d’encouragerles gens à conserver le moins possible d’archives.La clean desk policy continue d’être de stricte application.Tout au plus a-t-on vu réapparaître l’une oul’autre plante verte dans l’une ou l’autre Directionun peu moins stricte sur ce point. Nous sommesdésormais dans un environnement paper poor avecpour objectif d’atteindre le niveau paperless. Notreservice Maintenance mène une expérience pilotede DMS (document management system) qui seraéventuellement étendu à toute l’entreprise. Toutcourrier postal entrant sera scanné et tout courriersortant géré par un secrétariat central, imprimé etposté uniquement si nécessaire. Chaque expéditeurdisposera d’une copie numérique de tous ses envoisvia le DMS. » nOosooji !Dans les entreprises quin’ont pas encore optépour le « dynamic » ou« flex office » et toutce qu’il implique entermes d’aménagementet d’informatique, unpremier pas pourraitêtre fait en adoptantla pratique japonaisedu oosooji (« le grandnettoyage »). En pratique,au jour convenu, tousles employés viennentau travail avec de vieuxhabits et se mettent àranger le bureau tousensemble. C’est aussil’occasion de décider dece qu’on garde et de cequ’on élimine. Prévoir delouer des conteneurs ensuffisance…Fabricant de cloisons amovibles FlushPAN-ALL nvDie<strong>be</strong>ke 139500 Geraards<strong>be</strong>rgenBelgiquet +32 54 41 24 71f +32 54 41 85 06e info@pan-all.<strong>be</strong>www.pan-all.<strong>be</strong>Profacility MAGAZINE N° 30 Mai 2011 61ADV_A5.indd 1 05-03-2009 11:09:28


PRO-SERVICES I Profil de fournisseur IGarder la technologiesous contrôleL’équipement technologiquestandard moyen dont unemployé peut aujourd’huibénéficier à son poste detravail est relativementuniforme : un ordinateuret un téléphone, de plus enplus avec une fonctionnalitémobile. Le plus grand défi ?L’équipement standard doitaujourd’hui être utilisablepartout et tout le temps.n Eduard CoddéQu’il s’agisse d’une compagnied’assurances ou d’un servicepublic, l’équipement techniqued’un lieu de travail ne sera pas très différent.« L’outsourcing total de l’ICT estune donnée encore assez récente sur lemarché <strong>be</strong>lge, mais qui commence à sedévelopper », constate Paul Cornelisse,Managing Director Outsourcing chezCegeka. « Dans les pays anglo-saxons, ilest habituel d’avoir largement recours àl’outsourcing pour tout ce qui concernel’ICT. Celui qui ne passe pas par là esttout simplement hors du coup ! »Cegeka Outsourcing examine le postede travail avec l’œil de l’utilisateurfinal. Il propose l’outsourcing pour tousles domaines et croit surtout dans uneconstruction progressive de la relation deconfiance afin d’arriver, en Belgique aussi,à un outsourcing massif de l’ICT surle long terme. Aujourd’hui, l’outsourcingreprésente déjà un tiers du chiffre d’affairestotal du groupe Cegeka.Offre complète de servicesLe groupe Cegeka couvre la totalité del’offre ICT. D’une part, des secteurs spécifiques(entre autres Social & Public,Healthcare, institutions financières) sonttraités avec des solutions IT commeApplication Solutions et ProfessionalServices. D’autre part, Cegeka diffuse largementsur le marché une Infrastructuregénérique et des services d’Outsourcing.Cegeka Outsourcing fournit des servicespour l’infrastructure, l’équipement duposte de travail, l’hé<strong>be</strong>rgement et la gestiontechnique des applications professionnelles.Pour ce qui concerne l’infrastructure,il s’agit surtout de LAN (Local AreaNetwork), WAN (Wide Area Network),de la gestion des serveurs et de la miseà disposition de capacité de stockage.IT et télécoms sont toujours plus confondus.Côté télécom, c’est la collaborationentre les variantes fixe, mobile et VoIP(téléphonie Internet) qui est appliquée.Les activités Service Desk et ServiceManagement sont, chez Cegeka, davantageune attitude qu’un service. Elles doiventveiller qu’il y ait une bonne liaisonentre les processus et les systèmes quiassistent les utilisateurs sur leur lieu detravail. Il faut se montrer très efficace auniveau de la constatation du problème,de son analyse et de l’apport d’une solutionsous forme d’assistance à l’utilisateurconcerné ou de modification de ce qui acausé le problème.« Dans le cas de l’outsourcing, il s’agitsouvent d’une chaîne de services IT soustraitésqui pose le défi d’une gestion correctede cette chaîne », remarque PaulCornelisse. « Tous les services sous-traitésou non doivent s’accorder parfaitement.Si seule une partie des services est soustraitée,ceci est moins évident et demandeune attention supplémentaire. » En Belgique,il est habituel que les entreprisessous-traitent de façon éparpillée. Dansce cas, une régie de coordination pourla gestion de l’organisation des contratsinternes et externes s’impose. Lorsqu’unesociété décide de jouer elle-même le rôlePaul Cornelisse,Managing Director Outsourcing de Cegeka.62 Profacility MAGAZINE n° 30 MAi 2011


de régie pour les différents fournisseurs,il est essentiel d’examiner de façon trèscritique tous les accords et SLA et de lesnotifier pour tous les partenaires. »Centre de donnéesLe service d’un centre de données estaujourd’hui ressenti comme évidentpar un nombre croissant d’entreprises.Depuis les années ’90 déjà, Cegeka proposedes centres de données, en l’occurrencepour l’hé<strong>be</strong>rgement des environnementsde postes de travail ainsi que pourdes applications professionnelles.La bonne volonté des clients pour l’outsourcingde leurs données professionnellesévolue progressivement. Par le passé,le client abritait souvent ses serveursdans son propre « centre de données » etle gérait en outre totalement seul. Dansune phase suivante, les entreprises choisissentde confier une partie de la gestiondes serveurs et d’autres composants IT dece centre de données à des partenairesIT. De plus en plus, ceci se produit à distance(« remote »). Dans une phase ultérieure,les services des postes de travail etles applications professionnelles serontgérés dans des centres de données et pardes collaborateurs des partenaires IT.On passera alors très vite à une approchepurement axée sur les résultats garantissantau client une capacité, une disponibilitéet une qualité pour un prix déterminéà l’avance.« Les centres de données sont devenus deplus en plus efficaces au cours de ces dernièresannées, de sorte que cela vaut demoins en moins la peine pour les entreprises,notamment les PME, de mettresur pied leur propre centre », argumentePaul Cornelisse. « Nous nous trouvonsactuellement dans une phase de développementtechnologique dans laquellel’optimalisation et la virtualisation desserveurs sont monnaie courante alors quele cloud computing est en plein boom.Le client sait de moins en moins oùtournent les applications mais est assuréd’une capacité de serveur maximale pourun prix optimal. »Le poste de travail n’est plus ancréAujourd’hui, le poste de travail doit êtredisponible partout et toujours. « Pourl’employé, il est important de disposertoujours du même environnement detravail familier sur l’écran d’ordinateurquels que soient le lieu et le type de postede travail (desktop, laptop, iPAD, etc.) surlequel il se logge. Il doit pouvoir retrouveret utiliser directement les applicationscourantes, avoir accès facilementà l’information nécessaire pour pouvoirtravailler », décrit Paul Cornelisse. « Cecipose des exigences toujours plus élevéessurtout sur le plan de l’organisation etde la protection, ce qui génère parfoisquelques doutes de la part des entreprisesà propos de l’outsourcing. Cela dit, c’estaussi une bonne raison d’outsourcer dansla mesure où le développement est difficileà suivre au sein d’une entreprise etqu’il est totalement étranger à son corebusiness.Les possibilités techniques offertes parle développement actuel en matière demachines ne constituent en tout cas pasune restriction pour Cegeka. Paul Cornelisse: « L’organisation du travail est unetoute autre donnée. La société doit, enqualité d’employeur, veiller à ce que lescollaborateurs puissent travailler partoutet voient apparaître une image toujoursidentique sur leurs machines. Il est nécessairede bien réfléchir aux “policies” quidéterminent précisément qui a accès àquelle information. »Cegeka Outsourcing propose desservices pour l’infrastructure,l’équipement du poste de travail,l’hé<strong>be</strong>rgement et la gestion techniquedes applications professionnelles.à l’aise avec l’outsourcing ITService critiqueLe service ICT sur le lieu de travail estsouvent le plus délicat en raison ducontact direct du prestataire IT (plusspécifiquement le Service Desk) avecl’utilisateur final. Au moindre mécontentementconcernant le fonctionnementsuivent logiquement des plaintes.Un fournisseur de services ICT sur lelieu du travail risque dès lors d’être jugéplus négativement qu’un partenaire pourd’autres services ICT moins visibles.Cependant, l’évaluation d’un service ICTsur le lieu de travail dépend de nombreuxfacteurs qui sont en dehors de la compétencedirecte du prestataire.C’est ainsi qu’il y a la connaissance portantsur l’utilisation des appareils et desapplications par l’utilisateur final et quela qualité de l’application avec laquelleon travaille joue un rôle. Avec le postede travail qui n’est plus fixe, la qualitéde la liaison avec le réseau d’entrepriseest cruciale et dépend souvent de serviceproviders sur lesquels on n’a pas de prisedirecte (par ex. les réseaux de télécommunicationmobiles).Paul Cornelisse conclut : « La technologieICT se développe ; le défi résidedans la manière dont les organisationsmettent la technologie à disposition desutilisateurs. Au sein des entreprises, lesdécisionnaires ont souvent des visionsdifférentes. Il n’est pas rare que l’employésoit plus prompt que la société ne le leurpermet à intégrer de nouvelles possibilitésICT ! » nCegeka est une entreprise ICT <strong>be</strong>lge créée en 1992 et qui compte 1500 personnes.La société a rapidement intégré le top 3 des acteurs du secteur, ce qui lui a valu par trois foisles Gazelles Trends Awards. Cegeka a aussi décroché le prix Ambiorix 2010 de l’organisationpatronale VKW Limburg. A noter que Cegeka a connu, au cours de la dernière période decrise, une croissance remarquable, contrairement à la tendance du secteur. C’est un desprincipaux hé<strong>be</strong>rgeurs de systèmes informatiques de Belgique et des Pays-Bas, avec descentres de données à Hasselt, Louvain et Veenendaal (NL). Cegeka affiche une augmentationdu chiffre d’affaires de 10 à 15 % par an, pour un chiffre d’affaires total de 156 millions d’eurosen 2010. Le marché néerlandais représente une part de 20 à 25 %. Depuis janvier 2011,la structure d’entreprise a été réaménagée en 3 divisions : la Belgique avec une brancheflamande et une branche wallonne, les Pays-Bas et une division spécifique pour l’outsourcing.La croissance continue des activités d’outsourcing a été l’occasion de mettre en placeune division spécifique opérationnelle au niveau international. Cegeka voit un grand potentieldans l’outsourcing de l’IT. Cegeka propose l’implémentation et l’intégration d’infrastructuresICT, de managed services, l’outsourcing, le support à l’utilisateur et le conseil. En Belgique,les clients des secteurs des soins de santé, public, logistique, du retail, de l’industrie, de lasécurité sociale et financier font appel aux services de Cegeka. Pour les Pays-Bas, les activitésse concentrent sur le secteur des soins, les coopératives d’habitation et les PME.Profacility MAGAZINE n° 30 MAi 2011 63


PRO-SERVICES I Profil de fournisseur IRetour d’expérience : MSC BelgiumRetour d’expérience : Argenta« To the point and no-nonsense », c’est ainsi que travailleArgenta – le 5 e plus grand groupe bancaire et d’assurancesde Belgique – et c’est aussi ce qu’il demande à son partenaireinformatique. « Une solide connaissance et une cultured’entreprise à l’avenant ont débouché sur cette relation departenariat avec Cegeka », déclarent Joris Van der Auwera,responsable pour les opérations et Kris Wauters, directeurgestion et analyse de projet.La collaboration a commencé avec un logiciel sur mainframepour le service du personnel et dure déjà depuis 20 ans.Aujourd’hui, Cegeka assure des services de détachement, desprojets de développement dans un modèle de co-sourcing,jusque et y compris l’outsourcing de services d’infrastructureet de centre de données.Gert Dreesen,CIO de l’agence maritime MSC Belgium.Pendant des années, tous les logiciels étaient développés, ausein de l’agence maritime MSC Belgium, en interne, et l’équipeinformatique représentait 10 % de l’effectif ! La gestion du localinformatique est cependant devenue de plus en plus complexetout comme le développement d’applications. À cause de cela, ilfallait jusqu’à 6 mois pour fournir de nouveaux projets de logiciel.« Inacceptable » a estimé une nouvelle équipe de directionqui a analysé les processus internes avec un regard critique.Après analyse, il est apparu que l’infrastructure informatiquede la salle des ordinateurs ne constituait pas une bonne basemalgré sa technologie de pointe. Il manquait un plan à longterme. De nouveaux <strong>be</strong>soins, attisés par la crise économique,ont poussé à trouver des solutions rapidement exploitables.Conséquence : l’outsourcing complet de la gestion de l’infrastructure.Gert Dreesen, CIO : « Le business doit piloter l’ICT etpas l’inverse ! Aujourd’hui, MSC possède un SLA et le partenaireinformatique doit veiller à ce que tout tourne. Avantages complémentaires: nous avons accès à de nouveaux systèmes et denouvelles technologies ».MSC a été longtemps client hardware chez MSP, repris en 2008par Cegeka. « Cegeka va “to the point” et cherche avant tout unesolution qui séduit le client. Avec les autres contacts, nous avionsdavantage l’impression de n’être qu’un numéro », expliqueGert Dreesen.La direction a reçu un business case avec un aperçu duhardware, du software et des informaticiens nécessaires pourcouvrir tous les <strong>be</strong>soins sur une période de 6 ans. En sous-traitantla gestion de l’infrastructure, l’entreprise pouvait à nouveause concentrer sur les projets de logiciels intelligents qui aidentl’organisation dans son fonctionnement quotidien.Les indépendants du vaste réseau Argenta comptant plus de500 bureaux disposent de leur propre infrastructure informatique.Une infrastructure sur laquelle tourne le logiciel bancairequi a aussi été développé par Cegeka. Kris Wauters :« Plus récemment, nous avons collaboré avec Cegeka pourun grand projet concernant le logiciel d’utilisation pour lagestion et la vente de polices automobiles, d’habitation etfamiliales. L’ancien logiciel ne permettait pas un traitementcommercial fluide des produits d’assurance. » De plus, lemanagement était partisan d’une application polyvalentequi, bien que destinée aux occupants des bureaux, soit aussiutilisable en ligne par les clients via Internet. Argenta a choisiCegeka parce que ce dernier présentait la meilleure propositiond’un point de vue conceptuel. De plus, Cegeka a réussi àmener à bien le projet d’assurance dans un délai relativementcomprimé grâce à la méthodologie de son Software Factory.Kris Wauters : « Ce projet a en tout cas intensifié notre relationnotamment aussi en raison de la méthode de travail etdes tarifs de Cegeka. »Kris Wauters,Directeur gestion et analyse de projet d’Argenta.64 Profacility MAGAZINE n° 30 MAi 2011


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