ACTUALITÉSDEVELOPPEMENT■ Me<strong>le</strong>n s’instal<strong>le</strong> à Quimper et vise 20 recrutements.Après s’être positionnée au départ de Trégueux (22), la sociétéspécialisée dans <strong>le</strong>s chaudières à granulés de bois (2 millionsd’euros de CA en 2008 contre 1,2 million d’euro en 2007)ouvre un bureau à Quimper.” Portée par l’engouement pour cemode de chauffage, Me<strong>le</strong>n, qui travail<strong>le</strong> avec de gros distributeurstels que Glon Sanders ou Le Gouessant pour l’approvisionnementen granulés de bois, tab<strong>le</strong> déjà à Quimper “surune quinzaine, voire une vingtaine de collaborateursselon son développement.Marché visé ? Le 29et <strong>le</strong> 56. Nous recherchonsd’ail<strong>le</strong>urs des profils techniques.”Si l’entreprise ne ditpas non, à terme, à un développementvia la franchise,“aujourd’hui nous souhaitonsdévelopper nous-mêmesnotre concept afin de maîtriserparfaitement notre systèmede fonctionnement etgarantir <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>ures prestationsdu marché”, expliqueLaurent Carré, responsab<strong>le</strong>marketing.Contact : 0820 300 301■ A la veil<strong>le</strong> de ses 20 ans, Expansion 5 s’apprête àfranchir <strong>le</strong>s frontières. Reprise en 1989 par WilliamScavardo, l’entreprise basée à P<strong>le</strong>rin (22) n’a cessé de croître.“En 2008, nous avons enregistré une hausse de 22 % de notreCA et <strong>le</strong>s premiers mois de l’année confirment cette tendance.De 10 millions d’euros nous devrions passer à 14 millions deCA consolidé à fin 2009 pour un effectif total de 400 personnes.”A croire que la grande distribution et particulièrement<strong>le</strong>s centres Lec<strong>le</strong>rc – 90 % de la clientè<strong>le</strong> de l’entreprise avec200 points de ventes – attirent plus encore <strong>le</strong>s consommateurs,en cette période de crise. Expansion 5 met à la dispositiondes grandes surfaces alimentaires des forces de ventespécialisées dans <strong>le</strong> brun (TV, son-image ) et <strong>le</strong> blanc (é<strong>le</strong>ctroménager).Pour organiser au mieux ses activités, WilliamScavardo a créé, en 2007, trois filia<strong>le</strong>s complémentairesà Expansion 5 (2 sites à Paris et Plérin). Ta<strong>le</strong>ntsIngénierie emploie des vendeurs itinérants, polyva<strong>le</strong>nts,formateurs en blanc et brun, mis à la dispositiondes enseignes pour doper <strong>le</strong>s ventes de <strong>le</strong>urs rayonsspécialisés et requérant un personnel formé.Expansion SAV emploie 90 salariés en charge de livreret d’instal<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s matériels chez <strong>le</strong>s clients de cesgrandes surfaces “J’ai externalisé toutes <strong>le</strong>s centra<strong>le</strong>sSAV des Lec<strong>le</strong>rc !” Cette complémentarité de l’offre,force de ventes externalisée, SAV et formation (merchandising,chal<strong>le</strong>nges, etc) lui permet d’envisageraujourd’hui de suivre ses clients à l’international :Al<strong>le</strong>magne, Pologne, Espagne et Portugal.Contact : 02 96 74 75 728BRETAGNE ÉCONOMIQUE • N°192 • AVRIL 2009
Régis BoironREPRISE TRANSMISSION■ Les Craquelins de Saint-Malo changent de main. A 40 ans, Régis Boiron, anciendirecteur régional d’Oséo Bourgogne, vient de racheter <strong>le</strong>s Craquelins de Saint-Malo. “Jesuis issu d’une famil<strong>le</strong> d’entrepreneurs de l’agro-alimentaire, <strong>le</strong>s Vergers Boiron à Va<strong>le</strong>nce,PME spécialisée dans <strong>le</strong> domaine des fruits, coulis et purées de fruits surgelés à destinationdes professionnels. Mon premier contact avec Nathalie Guérin, la cédante, remonte à juil<strong>le</strong>t2008. El<strong>le</strong> avait el<strong>le</strong>-même racheté <strong>le</strong>s Craquelins de Saint-Malo en 1994”. Avec un CA de2,4 millions d’euros et un effectif de 35 personnes, l’entreprise malouine fabrique, depuis1923, un véritab<strong>le</strong> produit du terroir. “Craquelins traditionnels, Mini-Malo, Mini-Craquelinsenrobés, nous allons développer notre gamme et la faire évoluer pour proposer un produitplus diététique, plus léger, notamment à l’occasion de l’apéritif. On pense à proposer unegamme bio”. Distribués dans toutes <strong>le</strong>s grandes enseignes de distribution, essentiel<strong>le</strong>mentsur <strong>le</strong> Grand Ouest, <strong>le</strong>s craquelins seront à terme présents sur tout <strong>le</strong> territoire. Régis Boiron souhaite éga<strong>le</strong>ment se tourner versl’export, <strong>le</strong>s pays anglo-saxons dans un premier temps. Dès 2003, une activité de pâtisserie surgelée haut de gamme a étédéveloppée en complément de cel<strong>le</strong> des craquelins. El<strong>le</strong> visait, jusque là, <strong>le</strong>s professionnels comme <strong>le</strong> Four à Idées ou Pomona.“Avec ce produit, nous allons éga<strong>le</strong>ment innover, nous ancrer dans <strong>le</strong> haut de gamme et à terme créer notre propre marque.”Les craquelins représentent aujourd’hui 60 % de l’activité de l’entreprise, la pâtisserie surgelée haut de gamme, 40 %.ACTUALITÉSDEVELOPPEMENTmutation dans la typologie des compétences en interne.”Attaché à travail<strong>le</strong>r en synergie avec <strong>Bretagne</strong> Pô<strong>le</strong> Naval et àdéfendre <strong>le</strong>s partenariats (au profit de tout l’écosystème),Timolor (éga<strong>le</strong>ment présente à Cherbourg) travail<strong>le</strong> ceprintemps au rachat d’une structure “sur un autre territoire etdotée d’une expertise complémentaire” confie <strong>le</strong> dirigeant.Contact : 02 97 87 15 00■ 12 millions d’euros de CA (31.03.09) pour Timolor,qui vise une opération de croissance externe.Aujourd’hui déployée entre Lorient et Saint-Nazaire où el<strong>le</strong> estproche de ses donneurs d’ordre (STX et Gaz de France), laPME (160 équiva<strong>le</strong>nts temps p<strong>le</strong>in) s’illustre dans l’équipement,“la nava<strong>le</strong> comme l’industrie”, rappel<strong>le</strong> Bruno Pivaindirigeant. “Nos 5 000 m 2 d’ateliers à Lorient sont dédiés àl’industrie, à la réparation nava<strong>le</strong>, au carénage et aux grosprojets off shore. Nos 2 000 m 2 de Loire-Atlantique serépartissant entre ateliers, bureaux et restauration.” Avec <strong>le</strong>développement et un bureau d’études qui occupe 5 personnes,Timolor a toujours fait jouer sa va<strong>le</strong>ur ajoutée. Enjeu :“apporter des améliorations aux produits existants ou développerdes produits propres.” D’ici la fin du 1er semestre, unenouvel<strong>le</strong> recrue sera ainsi intégrée. “Ingénieurs et techniciens,nous allons tab<strong>le</strong>r sur de très bons niveaux mais progressivement,en fonction des projets qui vont sortir dans l’éolien,l’off-shore ou dans <strong>le</strong> domaine industriel, en nous faisantréférencer auprès de partenaires étrangers.” La R&D ayant icipour vocation à assurer “toute la maîtrise d’oeuvre via uneBRETAGNE ÉCONOMIQUE • N°192 • AVRIL 20099