DOSSIERliée à la production de froid, il y a encore des marges de progrès”.Dans <strong>le</strong> secteur de la distribution (<strong>le</strong> froid commercial),“<strong>le</strong>s progrès restent insuffisants car <strong>le</strong> niveau de décision ne sesitue pas au plan régional mais national”.Ce constat est aussi celui de l’Ademe (Agence de l’environnementet de la maîtrise de l’énergie). “L’attitude des entreprisesévolue sous une doub<strong>le</strong> pression, cel<strong>le</strong> de la rég<strong>le</strong>mentation oucel<strong>le</strong> des relations d’affaires, explique Stéphane Lecointe. C’estune prise de conscience un peu forcée, l’environnement au senslarge est vu comme une contrainte. Mais pour certains, c’est uneopportunité d’activité et, sur la région <strong>Bretagne</strong>, <strong>le</strong>s éco-activitéssont en nette expansion”.Dans <strong>le</strong>s industries agro-alimentaires, la principa<strong>le</strong> motivationreste de fabriquer un produit parfaitement compatib<strong>le</strong>avec <strong>le</strong>s normes de sécurité et de qualité, “c’est la contraintela plus forte qui l’emporte.”Crédit photo : Laure Maud, Green is Beautifuldes certifications. De l’Iso 14001, on est passé à une approcheplus transversa<strong>le</strong> avec <strong>le</strong>s normes santé sécurité environnement(OHSAS). Cette démarche convient mieux aux plus petitesentreprises car sa mise en place ne demande pas de moyenssomptuaires et el<strong>le</strong> est bien adaptée pour permettre au dirigeantde prendre un peu de recul par rapport à l’activité. Dans <strong>le</strong>urmajorité, tous <strong>le</strong>s chefs d’entreprise ont compris que <strong>le</strong> n’importequoi coûte trop cher en matière de déchets ou d’eau,même si c’est en matière d’économies d’énergie qu’il reste <strong>le</strong>plus à faire”. Et de constater : “quand l’énergie représente unposte important, l’entreprise s’y intéresse, quand c’est noyédans <strong>le</strong>s comptes, el<strong>le</strong> paie”.La tail<strong>le</strong> des PME bretonnes limite ainsi la constitution d’équipesspécialisées sur <strong>le</strong> sujet du développement durab<strong>le</strong>. Cettedémarche relève en général du chef d’entreprise ou d’un ingénieurqualité qui y consacrent <strong>le</strong> temps qu’ils peuvent.Comme <strong>le</strong> rappel<strong>le</strong> l’ingénieur de l’Agence, “<strong>le</strong> programmePerformance <strong>Bretagne</strong> Environnement+ 2 a permis de constituerdans <strong>le</strong>s PME un réseau de correspondants environnement(issus généra<strong>le</strong>ment de la qualité), qui progressent ensemb<strong>le</strong> encompétence.” Comme souvent en <strong>Bretagne</strong>, c’est <strong>le</strong> réseau quiemporte la conviction et amène <strong>le</strong> changement.■ Clotilde Chéron1Le guide de la gestion de l’eau mis au pointpar <strong>le</strong>s CCI de <strong>Bretagne</strong> en association avec l’agence de l’eauLoire-<strong>Bretagne</strong> est téléchargeab<strong>le</strong> sur <strong>le</strong> site www.bretagne.cci.fr2Performance <strong>Bretagne</strong> environnement plus : opération régiona<strong>le</strong>lancée en 1994 et dont <strong>le</strong>s résultats sont : 1 700 entreprises bretonnesconstituées en réseau, 2 600 correspondants environnementaux formés,1 000 autodiagnostics réalisés. www.performance-bretagne.netDes progrès encore insuffisants“Le CO 2 est devenu l’indicateur phare, tout <strong>le</strong> monde veut y al<strong>le</strong>rde son bilan carbone, bilan global d’impact (consommationd’énergie, transports et déplacements, déchets…) qui connaîtdepuis deux ans un gros succès. Notons aussi une évolution34BRETAGNE ÉCONOMIQUE • N°192 • AVRIL 2009
SOLUTIONS MAILEVA DE LA POSTE : L’ÉDITION DE VOTRE COURRIER AU QUOTIDIENCustos sécurise ses envois avec Mai<strong>le</strong>vaCustos SAS développe une activitéde téléassistance aux personnesâgées, à domici<strong>le</strong> ou en institution.Eligib<strong>le</strong>, depuis 2008, aux “Servicesà la personne”, l’entreprise a <strong>le</strong>devoir d’adresser un reçu fiscal à ses7 000 abonnés. David Daniel,Responsab<strong>le</strong> développement, aconfié à Mai<strong>le</strong>va <strong>le</strong> soin de réussircette mission.Fanny Honoré, chargée de compte à La Poste,et David Daniel, responsab<strong>le</strong> développement chez CustosPUBLI-INFO“Créée en 1978, Custos est uneémanation de l’Association Bretonne deRéadaptation, rachetée en 1998 parScutum, groupe français de prestations ensécurité é<strong>le</strong>ctronique et télésurveillance,explique David Daniel. Basée à Rennes,l’entreprise emploie 15 personnes, essentiel<strong>le</strong>mentdes personnes à mobilitéréduite, pour un CA de 1,65 million d’euros.El<strong>le</strong> intervient sur tout <strong>le</strong> territoire etagit sous l’égide du Conseil Général pourqui el<strong>le</strong> assure une délégation de servicepublic. Les 7 000 abonnés de Custossont équipés d’un boîtier et d’unmédaillon ou déc<strong>le</strong>ncheur radio. Leurmoyenne d’âge est de 83 ans et ce sontà 80 % des femmes. En cas d’appel de<strong>le</strong>ur part, une liaison interphone <strong>le</strong>s meten relation avec un télé assistant “enmoins de 10 secondes” précise DavidDaniel “Nous traitons 200 000 appelspar an dont 15 à 20 000 nécessitentl’intervention de la famil<strong>le</strong>, du voisin oud’un ami. Nous sommes de plus en plusune réponse à l’iso<strong>le</strong>ment des plus faib<strong>le</strong>set nos télé assistants ont un rô<strong>le</strong> d’écouteessentiel, 7 jours sur 7 et 24 h sur 24 !Nous n’avons pas <strong>le</strong> droit à l’erreur.”Cette indispensab<strong>le</strong> rigueur s’estretrouvée dans <strong>le</strong> choix de Mai<strong>le</strong>va, début2009, d’adresser <strong>le</strong>s 7 000 attestationsfisca<strong>le</strong>s au titre de l’année 2008. “Il n’étaiten aucun cas envisageab<strong>le</strong> d’assurernous-mêmes un tel envoi. Nous avonstrès vite opté pour la solution courrier degestion Mai<strong>le</strong>va proposée par <strong>le</strong> GroupeLa Poste. En effet, nous faisons déjà appelà cette dernière pour l’envoi et <strong>le</strong> retourannuel, par Colissimo, de nos 3 400boîtiers. Nous sommes abonnés à <strong>le</strong>ur“service plus” à savoir une remisede notre courrier entre 8 et 9h, chaquematin. De plus, avec Fanny Honoré,notre interlocutrice commercia<strong>le</strong>, nousbénéficions de conseils pertinents.”“La première démarche” enchaînela Chargée de comptes à La Poste, a étéla mise à jour de <strong>le</strong>ur fichier abonnés.” Ilfaut savoir que Custos a 2 000 nouveauxabonnés par an et en résilie presqueautant, 1 800. “C’est pourquoi, en lienétroit avec 2 personnes de l’entreprise,nous avons mis à jour chaque adresse etpour certains cas, recherché <strong>le</strong>s tiers pour<strong>le</strong>ur envoyer <strong>le</strong> reçu fiscal.” Une fois cettepremière étape opérée, il <strong>le</strong>ur a fallu entrer<strong>le</strong>s champs de personnalisation. Dansun courrier de gestion comme celui-ci, ilssont au nombre de 10. Autant dire que <strong>le</strong>travail en amont de la fusion estprimordial et affaire de spécialiste. “Aprèsavoir récupéré <strong>le</strong> fichier Excel à jourdes adresses destinataires, <strong>le</strong> logo, lasignature é<strong>le</strong>ctronique et bien sûr <strong>le</strong> fichierdu message de Custos, nous <strong>le</strong>ur avonsproposé une mise en page tenant surdeux feuil<strong>le</strong>s. La première expliquant <strong>le</strong>sraisons de l’envoi du reçu fiscal et laseconde détaillant <strong>le</strong> montant desprestations ouvrant droit à réductiond’impôt. Après validation de <strong>le</strong>ur part àtravers un simp<strong>le</strong> échange de mail, nousnous sommes occupés du reste grâceà la Solution Mai<strong>le</strong>va, à savoir fusion,impression, mise sous pli, affranchissementet la gestion des NPAI (N’habitePas à l’Adresse Indiquée) du courrier.”“Le gain de temps et la fiabilitéde la formu<strong>le</strong> nous font gagner de l’argent,conclut David Daniel. D’autant qu’avec7 000 envois, nous avons bénéficié d’untarif inférieur à 0,50 centimes d’euro par<strong>le</strong>ttre. Peu de prestataires sont capab<strong>le</strong>sde nous offrir ce niveau de service !”Pour toute demande de diagnostic ou renseignementsur <strong>le</strong>s solutions Courrier du groupe La Poste,n’hésitez pas à composer <strong>le</strong> 36-34(0,34 euro TTC la minute à partir d’un téléphone fixe)