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DOSSIERSUPER U À LANVALLAY (22)Diviser par deux l’impact CO 2 Suite page 30Inauguré en novembre 2008, le Super Ude Lanvallay emploie 60 personnes surune surface de vente de 2 400 m 2 . “Dèsla conception du bâtiment, j’ai voulu fairece qui était en ma mesure pour limiterl’impact de l’activité du magasin sur l’environnement,bien sûr dans les limites dece qui était acceptable sur le plan économique,souligne Magali Queré,co-gérante. J’ai été soutenue dans madémarche par mon fournisseur, Axima, quivoulait faire du magasin une “vitrine” pourla Bretagne. Il a ainsi proposé de changerle fluide frigorifique dans le systèmede génération du froid et a pris en chargele surcoût (5 à 6 % du budget) lié à cetteinstallation.” Le magasin a divisé pardeux son impact CO2 d’abord en utilisantune centrale à froid négatif, puis enrécupérant la chaleur des deux centralesfroid pour chauffer les eaux chaudessanitaires. Des économies ont aussi étéréalisées sur l’éclairage : enseigne enLED, éclairage redescendu d’un mètre surles rayons et les produits.Magasin indépendant, le Super U bénéficiedes services d’une filiale de SystèmeU spécialisée dans le traitement desdéchets : “on recycle les piles, le polyester,les cintres, les plastiques… c’est uneorganisation mais ça se fait très bien”.La récupération des eaux de pluiepermet en outre d’alimenter la stationde lavage. Affaire de conviction, ladémarche a été présentée dans lesprospectus d’ouverture et dans lacommunication régulière du magasin“mais on en ignore l’impact sur laclientèle…”28mation, les déchets représentent 55 % du poisson et sontrevendus à un partenaire agréé producteur de pet-food. Enmatière d’emballages, les caisses en polystyrène sont compactéesen pains puis revendues. Depuis 1999, notre démarched’éco-conception des emballages associe tous les services etnos clients distributeurs. Nous assurons ainsi une formed’éducation du client, mais le choix final lui appartient puisqu’ontravaille sous MDD (marque de distributeur)”.Les Danois nous les envient !BRETAGNE ÉCONOMIQUE • N°192 • AVRIL 2009La démarche écologique de Méraliance remonte à 1994Le secteur de l’équipement du bâtiment a su aussi saisir l’opportunitédu développement durable. Filiale du groupe danoisDanfoss depuis 2003, Deléage est le leader français du plancherrayonnant électrique et distribue lespompes à chaleur de la société mère. Ilemploie 70 personnes à Saint-Malo etéquipe l’équivalent de 1 200 maisons parmois sur le marché national. En 2006, unincendie a détruit totalement l’atelier. Lestravaux de reconstruction ont démarréen 2007 sur un nouveau terrain. “Unegrande solidarité s’est manifestée lors dusinistre et nous avons décidé de faire travaillerau maximum les artisans locaux,explique Bruno Guérin, responsableQualité, Sécurité, Environnement. Le projetreprésente un investissement de 6,2millions d’euros, qui a été réinjecté à 90 %dans l’économie locale. Cela a permis àcertains artisans comme l’électricien dechanger de dimension. Son devis étaitaussi 15 % moins cher que celui desgrandes sociétés.”Pour obtenir les trois certifications Iso9001, Iso 14001 et OHSAS 18001, le projeta privilégié la sécurité : charpente enbéton entièrement recyclable, isolationdes murs et des plafonds très renforcée,vitrage à haute performance énergétique.Trois pompes à chaleur couvrent intégralement les besoins enchauffage et eau chaude. Le bardage double peau contribueà l’esthétique du bâtiment. Pour le confort au travail, le bureaud’études a optimisé la lumière naturelle et les éclairages sontgérés par la domotique “ce qui permet des économies de70 % par rapport à un éclairage standard”. Grâce au récupérateurd’eau de pluie de 120 m 3 , “70 salariés ne dépensent pasplus qu’un pavillon de 120 m 2 occupé par 4 personnes”. Enfin,sur ce chantier économe, 9 000 m 2 de terre végétale ont ététransférés à un agriculteur.“Nous sommes engagés dans une démarche d’amélioration