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10 Chapitre 2. Antenne multi-capteurs en émissionperformances que l’utilisation d’un filtre adapté avec diversité de réception.Cela s’explique par le fait que les canaux pour lesquels le MLSE présente unedégradation par rapport au filtre adapté sont des canaux qui ont une transmittanceéquivalente M |h m (b)| 2 élevée. Alors, même avec une dégradation,∑lam=1performance du MLSE pour ces canaux reste dans le même niveau que pour lesautres canaux avec transmittance équivalente plus faible, qui présentent aussimoins de dégradation. Finalement, la performance globale est équivalente à celledu filtre adapté.Space-Time Block Codes (STBC) [46] – utilise une matrice de codage pourcombiner M symboles en M flux de symboles codés. Chaque flux est transmispar un capteur et subit un fading différent. Le récepteur combine ainsi le signalreçu de façon à retrouver les symboles émis et profite de la diversité du canal. Lecode le plus connu est le code d’Alamouti [1], qui est un code orthogonal 2 × 2et possède un rendement 1, i.e., ne mène à aucune perte de débit. Cependant, ilest prouvé dans [45] qu’Alamouti est un point singulier et que, pour M > 2 etdes symboles complexes, il n’existe pas de code orthogonal à rendement 1. Deplus, les auteurs prouvent que, dans ces conditions, il existe au moins des codesorthogonaux à rendement 0, 5. Néanmoins, pour M = 3 et M = 4, les auteursarrivent à des codes orthogonaux à rendement 3/4.Il est important d’observer que ces deux techniques (DTD et STBC) atteignentfull diversity (diversité maximale) [34, 51]. Cela veut dire que le récepteur est capablede récupérer la puissance de toutes les copies, i.e., la puissance reçue est donnée parla puissance d’émission multipliée par la somme en puissance des coefficients du canalM∑|h m (b)| 2 .m=12.3.2 Diversité de transmission en boucle ferméeLes techniques de diversité de transmission en boucle fermée sont basées sur l’estimationde certaines caractéristiques du canal descendant par le terminal mobile, quirenvoie ces informations à la SB par le moyen d’une voie de retour. Le type d’informationrenvoyée à la SB varie d’une technique à l’autre, e.g. la réponse impulsionnelledu canal descendant, la matrice de covariance du canal descendant ou le capteur avecle plus grand RSB. La SB utilise donc cette information pour réaliser la diversitéde transmission. Dans la suite, on présente quelques unes de ces techniques, maisnous n’avons aucunement l’intention de faire une révision exhaustive de toutes lestechniques existantes.Selective Transmit Diversity (STD) [12] – dans cette technique, le mobile estimela transmittance de chaque canal h m (b) et renvoie à la SB le numéro ducapteur qui possède la plus grande transmittance. La SB utilise donc ce seulcapteur pour émettre. Le but est de pouvoir suivre les variations du fading dechaque canal h m (b) de façon à profiter toujours de celui qui est dans la meilleure

2.3. Stratégies de diversité de transmission (DT) 11condition. Pour que cette technique mène à une réduction significative du fading,les canaux entre capteurs doivent être le plus décorrélés possible et la voiede retour doit être suffisamment rapide pour pouvoir suivre les variations ducanal. Ainsi, la probabilité qu’au moins un canal soit dans une bonne conditionest augmentée.Transmit Adaptive Array (TxAA) [37] – dans ce schéma, le mobile estime tousles coefficients h m (b), calcule le filtre purement spatial qui maximise la puissancereçue par le mobile et renvoie à la SB une version quantifiée de ce filtre optimum.Le filtre optimum au sens de la maximisation de la puissance reçue est le filtreadapté au canal. L’avantage de cette technique est que la SB peut compenserles phases du canal descendant, annulant complètement le fading. Autrementdit, cette technique permet de sommer les coefficients h m (b) en puissance defaçon à récupérer toute la puissance de signal présente dans le canal, i.e. lecanal équivalent vaut ˜h(b)√ ∑M = ∣m=1 hm (b) ∣ 2 . Cette technique est équivalenteà la formation de voie classique (filtre spatial adapté en émission) réalisée defaçon instantanée et, dans la littérature, elle est considérée abusivement commeune technique de diversité.L’utilisation d’une voie de retour a, cependant, quelques limitations. D’abord, laSB doit envoyer une séquence pilote par chaque antenne pour que le mobile soit capabled’estimer chaque lien. Cela réduit le débit de la voie descendante, ce qui vaà l’encontre du but recherché, à savoir l’augmentation de débit, surtout de la voiedescendante. La voie de retour mène aussi à une perte de débit pour la voie montante,qui doit renvoyer l’information relative au canal à la SB. Néanmoins, il y a uninconvénient majeur dans l’utilisation d’une voie de retour, à savoir le retard entrel’estimation du canal par le mobile et son utilisation par la SB. Ce retard rend l’approchereposant sur la voie de retour peu robuste en pratique car il est bien probableque l’estimation de canal soit obsolète au moment où la SB utilise les informationsreçues par la voie de retour pour émettre. En effet, il suffit du déplacement d’unefraction de longueur d’onde pour que les phases des canaux changent de manièresignificative, ce qui mène à une condition de fading complètement différente. Ainsi, ilest montré dans [49] que la diversité de transmission en boucle fermée n’est meilleureque la diversité de transmission en boucle ouverte que lorsque la vitesse du mobileest faible.Les techniques de diversité spatiale classiques exigent que les capteurs soient suffisammentéloignés de façon que leur corrélation soit négligeable. Cela a comme effetune radiation omni-directionnelle de la puissance, une fois que ces techniques n’essaientpas de maximiser la puissance reçue par l’utilisateur d’intérêt et ne tiennent pascompte de l’interférence générée par le signal émis vers d’autres cellules ou d’autresutilisateurs. D’autre part, la formation de voie en émission prend en compte les interférencesgénérées et de la concentration de la puissance vers l’utilisateur d’intérêt.

10 Chapitre 2. Antenne multi-capteurs en émissionperformances que l’utilisation d’un filtre adapté avec diversité de réception.Cela s’explique par le fait que les canaux pour lesquels le MLSE présente unedégradation par rapport au filtre adapté sont des canaux qui ont une transmittanceéquivalente M |h m (b)| 2 élevée. Alors, même avec une dégradation,∑lam=1performance du MLSE pour ces canaux reste dans le même niveau que pour lesautres canaux avec transmittance équivalente plus faible, qui présentent aussimoins de dégradation. Finalement, la performance globale est équivalente à celledu filtre adapté.Space-Time Block Codes (STBC) [46] – utilise une matrice de codage pourcombiner M symboles en M flux de symboles codés. Chaque flux est transmispar un capteur et subit un fading différent. Le récepteur combine ainsi le signalreçu de façon à retrouver les symboles émis et pr<strong>of</strong>ite de la diversité du canal. Lecode le plus connu est le code d’Alamouti [1], qui est un code orthogonal 2 × 2et possède un rendement 1, i.e., ne mène à aucune perte de débit. Cependant, ilest prouvé dans [45] qu’Alamouti est un point singulier et que, pour M > 2 etdes symboles complexes, il n’existe pas de code orthogonal à rendement 1. Deplus, les auteurs prouvent que, dans ces conditions, il existe au moins des codesorthogonaux à rendement 0, 5. Néanmoins, pour M = 3 et M = 4, les auteursarrivent à des codes orthogonaux à rendement 3/4.Il est important d’observer que ces deux techniques (DTD et STBC) atteignentfull diversity (diversité maximale) [34, 51]. Cela veut dire que le récepteur est capablede récupérer la puissance de toutes les copies, i.e., la puissance reçue est donnée parla puissance d’émission multipliée par la somme en puissance des coefficients du canalM∑|h m (b)| 2 .m=12.3.2 Diversité de transmission en boucle ferméeLes techniques de diversité de transmission en boucle fermée sont basées sur l’estimationde certaines caractéristiques du canal descendant par le terminal mobile, quirenvoie ces informations à la SB par le moyen d’une voie de retour. Le type d’informationrenvoyée à la SB varie d’une technique à l’autre, e.g. la réponse impulsionnelledu canal descendant, la matrice de covariance du canal descendant ou le capteur avecle plus grand RSB. La SB utilise donc cette information pour réaliser la diversitéde transmission. Dans la suite, on présente quelques unes de ces techniques, maisnous n’avons aucunement l’intention de faire une révision exhaustive de toutes lestechniques existantes.Selective Transmit Diversity (STD) [12] – dans cette technique, le mobile estimela transmittance de chaque canal h m (b) et renvoie à la SB le numéro ducapteur qui possède la plus grande transmittance. La SB utilise donc ce seulcapteur pour émettre. Le but est de pouvoir suivre les variations du fading dechaque canal h m (b) de façon à pr<strong>of</strong>iter toujours de celui qui est dans la meilleure

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