112 Chapitre 4. Techniques multi-utilisateursTab. 4.1: Algorithme MU-cBER1. Initialisation√1ω u (1) =Lk = 1[1 0 . . .0 } {{ }M zéros1 0 . . .0 } {{ }M zéros1 · · ·] Tet pu (1) = ε ≪ 1 ∀u2. Pour i = 1, 2, . . ., N ω(a) Calcul de N u (b), D u (b), γ u (b) et f(4.4) et (4.9), en utilisant ω u (k) et p u (k)( )γ u (b) selon les équations (4.10), (4.11),(b) Calcul de la matrice A(k) selon l’équation (4.27), en utilisant les quantitéscalculées à l’étape précédente(c) Calcul de λ(k), solution du système linéaire A(k)λ(k) = 1 U(d) Calcul des matrices R u (k) et R INTu (k), en utilisant λ(k) et ω u (k)(e) Calcul de ∆ ωu (k) selon l’équation (4.37)(f) Mise à jour de ω u (k)ω u (k) = ω u (k) + µ ∆ ωu (k)∀u(g) Normalisation de ω u (k)ω u (k) = ∥ω u(k)∥ω u (k) ∥ ∀u( )3. Mise à jour de N u (b), D u (b), γ u (b) et f γ u (b) , en utilisant ω u (k +1) = ω u (k)(4. Calcul de g u pu (k) ) {selon l’équation (4.29) et E f ( γ u (b) ) }∣x u (b)∣∣∣∣pu=p u(k)5. Mise à jour des puissances d’émission p u (k)p u (k + 1) = p u (k) + α {g u(pu (k) )E f ( γ u (b) ) x u (b)∀u}∣ ∣∣∣∣pu=p u(k)(6. Condition d’arrêt sur les contraintes g u pu (k) )) ∣ g(a) Si maxu(p u(k) ∣∣∣u ∣ c u> ǫ MU-cBER , alors k = k + 1 et retour à l’étape 2(b) Sinon, arrêt.
4.4. Algorithme MU-cBER 113De façon analogue au cas mono-utilisateur, on peut réécrire l’équation d’adaptation(4.35) commeω j (k + 1) = ω j (k) + µ ∆ ωj (k) , (4.36)avec∆ ωj (k) =((∥R INT−1Rjj (k))(k) ω j (k)−1Rj − ω j (k) . (4.37)j (k))(k) ω j (k)∥R INTOn observe que ces deux premières étapes de l’algorithme sont couplées par lesquantités λ j (k) et ω j (k). De plus, il faut prendre des valeurs faibles pour µ de façon àgarantir la convergence de l’algorithme. On propose donc de prendre µ =0,1 et d’itérerplusieurs fois entre les deux premières étapes de l’algorithme pour faire converger àla fois λ j (k) et ω j (k). Ainsi, à puissances d’émission p j (k) fixées, la mise à jour desprécodeurs ω j (k) change un peu les RSIB γ j (k) qui, à leur tour, changent un peules λ j (k). Ce petit changement des λ j (k) conduit aussi a un petit changement desmatrices R j (k) et R INTj (k) et, par conséquent, à de nouveaux ω j (k) qui sont prochesde ceux du départ.Les deux premières étapes de l’algorithme peuvent être vues comme un algorithmequ’à partir d’un jeu de puissances d’émission p j (k) est capable de trouver lesprécodeurs ω j (k + 1) et les multiplicateurs de Lagrange λ j (k + 1) « optimaux » dansle sens d’annuler la dérivée du critère par rapport à ω j et à p j . La seule dérivée quipourrait être non-nulle serait celle par rapport à λ j . Les contraintes ne seraient doncpas respectées. Alors, on aurait trouvé une solution, donnée par ω j (k + 1) et p j (k),qui serait optimale pour des cibles particulières, mais pas celles recherchées.La troisième étape de l’algorithme correspond donc à la mise à jour des puissancesd’émission pour respecter les contraintes. Comme il a déjà été mentionné, on proposedeux approximations pour effectuer cette mise à jour, à savoir ne considérer que l’influencede la puissance d’émission qui intervient au numérateur dans l’expression (4.4)et linéariser la fonction Q pour trouver la valeur approximée de la puissance pourrespecter la contrainte. Ainsi, on en arrive à l’équation suivante pour la mise à jourdes puissances d’émission(g j pj (k) )p j (k + 1) = p j (k) + α {, (4.38)Ef ( γ j (b) ) x j (b)}∣ ∣∣∣∣pj=p j (k)où α est le pas d’adaptation et on utilise les nouveaux { précodeurs ω}k (k +1) pour calculerla contrainte g j(pj (k) ) et la dérivée ∂g j∂p j= − Ef ( γ j (b) ) x j (b). Le pas d’adaptationα a été introduit pour éviter la divergence de l’algorithme, vu que la méthodede Newton peut ne pas converger selon l’initialisation choisie [24].La mise à jour des puissances d’émission constitue la troisième et dernière étapede l’algorithme MU-cBER. Après cette étape, on a mis à jour les précodeurs et les