Ãvaluation du Programme de revitalisation des vieux quartiers (PRVQ)
Ãvaluation du Programme de revitalisation des vieux quartiers (PRVQ) Ãvaluation du Programme de revitalisation des vieux quartiers (PRVQ)
73CONCLUSIONLa SHQ a entrepris l’évaluation du Programme de revitalisation des vieux quartiers au cours del’année 1999. Cette évaluation s’est basée, dans un premier temps, sur une analyse des donnéesadministratives compilées par la SHQ à partir des renseignements disponibles à l’interne et desinformations qui lui ont été transmises par chacune des municipalités ayant participé aux phases Iet II du PRVQ. Dans un second temps, l’évaluation s’est précisée avec l’analyse des résultats d’unepremière enquête, réalisée en novembre 1999, auprès des municipalités ayant pris part soit à l’uneou à l’autre des deux premières phases du programme et puis d’une seconde enquête, effectuée ennovembre et en décembre 1999, auprès de 1 487 occupants (propriétaires-occupants et locataires)de logements rénovés ou construits depuis le lancement du programme en 1996 jusqu’au 31 mars1999.Il ressort de l’analyse, des données administratives relatives au PRVQ, que les sommes payées et lestravaux effectués dans le cadre du PRVQ ont contribué avant tout à améliorer le stock de logementsexistant dans les vieux quartiers ciblés. L’utilisation de seulement 8 % de la subvention de la SHQpar les municipalités, pour stimuler la réalisation de travaux de revitalisation complémentaires dutype mise en valeur du quartier indique effectivement que ces activités demeurent complémentaireset que les activités de rénovation résidentielle, qui accaparent 92 % de la subvention de la SHQ,constituent la priorité pour les municipalités participantes. Ainsi, tel que souhaité, la majeure partiedes subventions gouvernementales et municipales de même que l’essentiel des investissementsprivés ont été affectés de façon marquée aux activités de rénovation résidentielle.En se basant sur le fort pourcentage de satisfaction des locataires et des propriétaires-occupants (plusde 80 %) à l’égard de leur logement et de leur quartier, il est fondé d’affirmer que le programme aréussi de toute évidence à améliorer les conditions de logement d’une partie de la population résidantdans les quartiers ciblés. Cette satisfaction est signifiée autant par ceux qui habitaient leur domicileavant la réalisation des travaux de rénovation que par les nouveaux occupants.La clientèle aidée par le PRVQ se compose majoritairement de ménages ayant des besoins impérieuxde logements. Cette affirmation se fonde sur les résultats de l’enquête de la maison de rechercheSOM qui fait valoir qu’il y a une proportion élevée de ménages défavorisés en particulier chez leslocataires, soit 44 % (voire 51 % en excluant ceux qui ont refusé de répondre), qui déclarent unrevenu annuel inférieur à 20 000 $.Le revenu médian de l’ensemble des répondants se chiffre dans cette enquête à 27 000 $, mais il fautconsidérer que ce profil général camoufle bien des situations disparates. Chez les propriétaires, lesrevenus tendent à être supérieurs essentiellement en raison de la composition du ménage et du niveaude scolarité plus élevé. Cependant, étant donné que ce sont les propriétaires qui doivent assumer aumoins le tiers du coût total des travaux, il est inévitable que ceux-ci aient une capacité financièresuffisante pour payer leur part. D’ailleurs, la contribution financière très marquée des propriétaires,qui correspond à 68 % de l’ensemble des sommes investies pour la réalisation des travaux effectuésdans le cadre du PRVQ, atteste certes de l’intérêt que ceux-ci accordent à la réalisation de travauxde revitalisation, mais aussi de l’importance capitale que représentent les investissements privés dansla revitalisation des vieux quartiers. Le fait aussi que 60 % des propriétaires affirment que leurProgramme de revitalisation des vieux quartiers
74décision d’effectuer des travaux de rénovation a été conditionnelle à l’obtention de la subvention dela SHQ confirme l’influence qu’a eue le PRVQ en tant qu’élément déclencheur de travauxd’amélioration des conditions de logement et de mise en valeur des quartiers ciblés.Plus de 80 % des municipalités sondées disent qu’elles apprécient la latitude qui leur est offerte dansla gestion du PRVQ. Les programmes municipaux de revitalisation élaborés par chacune desmunicipalités participantes ont permis à celles-ci de cibler des quartiers nécessitant en priorité uneintervention de revitalisation, de privilégier certaines interventions, de déterminer des critèresadditionnels d’admissibilité des projets au PRVQ et d’introduire en somme des mesures de gestionet de contrôle adaptées à leur milieu. La très grande majorité des municipalités sondées, qu’ellesaient participé ou non au PRVQ, considèrent que leurs besoins de revitalisation sont importants.Cela démontre bien que le ciblage des municipalités aux prises avec des besoins de revitalisationcorrespond à une réalité à laquelle un tel programme tente de répondre.Dans les 32 villes participantes, 9 173 logements ont été rénovés ou construits dans les phases I etII, en date du 31 mars 1999. Une subvention moyenne de 3 176 $ a été versée par la SHQ pourl’ensemble de ces logements. Plus particulièrement, les activités de remise en état d’un logementet de recyclage ont accaparé 73 % des sommes investies dans le PRVQ ou encore 78 % de lasubvention de la SHQ pour finalement toucher 85 % des logements rénovés ou construits grâce à ceprogramme.Au total, 10 338 demandes de revitalisation ont été soumises dans les 32 villes participantes et,malgré une certaine proportion de demandes inadmissibles, la mise en application du PRVQ a faitvaloir l’existence de besoins importants de revitalisation dans les vieux quartiers de cesmunicipalités. À la fin d’octobre 1999 les municipalités avaient donné suite à 4 599 demandes.L’ampleur de ce déficit au regard des demandes non acceptées confirme de plus l’importance desbesoins de revitalisation qu’il reste à combler. Les municipalités qui ont déjà participé à une desdeux premières phases du programme désirent pour la plupart poursuivre, tandis que celles qui n’yont jamais pris part évoquent l’absence de fonds municipaux et non l’absence de besoins derevitalisation, comme motif de leur non-participation. D’ailleurs, presque toutes les 43 municipalitésciblées (93 %) ont déjà participé à une forme ou une autre de revitalisation urbaine.En ce qui a trait aux effets d’entraînement occasionnés par le PRVQ, les municipalités considèrentque le nombre de logements tend à augmenter (43 %) ou à rester stable (41 %), mais non à diminueraprès les interventions effectuées dans le cadre de ce programme. À la question concernantl’accroissement du nombre de commerces après les interventions de revitalisation, 72 % desmunicipalités perçoivent qu’il a été faible ou encore qu’il n’y a eu aucune augmentation. Un autre22 % se disent incapables d’évaluer l’effet du PRVQ sur la santé économique des quartiers ciblés.Il demeure néanmoins que, pour la plupart, il n’y a pas eu de régression du nombre de commercesaprès les travaux de revitalisation effectués dans ces quartiers. D’autre part, la majorité (78 %)considèrent que le programme a donné lieu à une croissance importante de l’investissement privédans les quartiers visés, ne serait-ce qu’au niveau des sommes investies pour effectuer les travauxde revitalisation. Les municipalités ont aussi coté très fortement (93 %) les effets d’entraînementProgramme de revitalisation des vieux quartiers
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74décision d’effectuer <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> rénovation a été conditionnelle à l’obtention <strong>de</strong> la subvention <strong>de</strong>la SHQ confirme l’influence qu’a eue le <strong>PRVQ</strong> en tant qu’élément déclencheur <strong>de</strong> travauxd’amélioration <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> logement et <strong>de</strong> mise en valeur <strong>de</strong>s <strong>quartiers</strong> ciblés.Plus <strong>de</strong> 80 % <strong>de</strong>s municipalités sondées disent qu’elles apprécient la latitu<strong>de</strong> qui leur est offerte dansla gestion <strong>du</strong> <strong>PRVQ</strong>. Les programmes municipaux <strong>de</strong> <strong>revitalisation</strong> élaborés par chacune <strong>de</strong>smunicipalités participantes ont permis à celles-ci <strong>de</strong> cibler <strong>de</strong>s <strong>quartiers</strong> nécessitant en priorité uneintervention <strong>de</strong> <strong>revitalisation</strong>, <strong>de</strong> privilégier certaines interventions, <strong>de</strong> déterminer <strong>de</strong>s critèresadditionnels d’admissibilité <strong>de</strong>s projets au <strong>PRVQ</strong> et d’intro<strong>du</strong>ire en somme <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> gestionet <strong>de</strong> contrôle adaptées à leur milieu. La très gran<strong>de</strong> majorité <strong>de</strong>s municipalités sondées, qu’ellesaient participé ou non au <strong>PRVQ</strong>, considèrent que leurs besoins <strong>de</strong> <strong>revitalisation</strong> sont importants.Cela démontre bien que le ciblage <strong>de</strong>s municipalités aux prises avec <strong>de</strong>s besoins <strong>de</strong> <strong>revitalisation</strong>correspond à une réalité à laquelle un tel programme tente <strong>de</strong> répondre.Dans les 32 villes participantes, 9 173 logements ont été rénovés ou construits dans les phases I etII, en date <strong>du</strong> 31 mars 1999. Une subvention moyenne <strong>de</strong> 3 176 $ a été versée par la SHQ pourl’ensemble <strong>de</strong> ces logements. Plus particulièrement, les activités <strong>de</strong> remise en état d’un logementet <strong>de</strong> recyclage ont accaparé 73 % <strong>de</strong>s sommes investies dans le <strong>PRVQ</strong> ou encore 78 % <strong>de</strong> lasubvention <strong>de</strong> la SHQ pour finalement toucher 85 % <strong>de</strong>s logements rénovés ou construits grâce à ceprogramme.Au total, 10 338 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>revitalisation</strong> ont été soumises dans les 32 villes participantes et,malgré une certaine proportion <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s inadmissibles, la mise en application <strong>du</strong> <strong>PRVQ</strong> a faitvaloir l’existence <strong>de</strong> besoins importants <strong>de</strong> <strong>revitalisation</strong> dans les <strong>vieux</strong> <strong>quartiers</strong> <strong>de</strong> cesmunicipalités. À la fin d’octobre 1999 les municipalités avaient donné suite à 4 599 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s.L’ampleur <strong>de</strong> ce déficit au regard <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s non acceptées confirme <strong>de</strong> plus l’importance <strong>de</strong>sbesoins <strong>de</strong> <strong>revitalisation</strong> qu’il reste à combler. Les municipalités qui ont déjà participé à une <strong>de</strong>s<strong>de</strong>ux premières phases <strong>du</strong> programme désirent pour la plupart poursuivre, tandis que celles qui n’yont jamais pris part évoquent l’absence <strong>de</strong> fonds municipaux et non l’absence <strong>de</strong> besoins <strong>de</strong><strong>revitalisation</strong>, comme motif <strong>de</strong> leur non-participation. D’ailleurs, presque toutes les 43 municipalitésciblées (93 %) ont déjà participé à une forme ou une autre <strong>de</strong> <strong>revitalisation</strong> urbaine.En ce qui a trait aux effets d’entraînement occasionnés par le <strong>PRVQ</strong>, les municipalités considèrentque le nombre <strong>de</strong> logements tend à augmenter (43 %) ou à rester stable (41 %), mais non à diminueraprès les interventions effectuées dans le cadre <strong>de</strong> ce programme. À la question concernantl’accroissement <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> commerces après les interventions <strong>de</strong> <strong>revitalisation</strong>, 72 % <strong>de</strong>smunicipalités perçoivent qu’il a été faible ou encore qu’il n’y a eu aucune augmentation. Un autre22 % se disent incapables d’évaluer l’effet <strong>du</strong> <strong>PRVQ</strong> sur la santé économique <strong>de</strong>s <strong>quartiers</strong> ciblés.Il <strong>de</strong>meure néanmoins que, pour la plupart, il n’y a pas eu <strong>de</strong> régression <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> commercesaprès les travaux <strong>de</strong> <strong>revitalisation</strong> effectués dans ces <strong>quartiers</strong>. D’autre part, la majorité (78 %)considèrent que le programme a donné lieu à une croissance importante <strong>de</strong> l’investissement privédans les <strong>quartiers</strong> visés, ne serait-ce qu’au niveau <strong>de</strong>s sommes investies pour effectuer les travaux<strong>de</strong> <strong>revitalisation</strong>. Les municipalités ont aussi coté très fortement (93 %) les effets d’entraînement<strong>Programme</strong> <strong>de</strong> <strong>revitalisation</strong> <strong>de</strong>s <strong>vieux</strong> <strong>quartiers</strong>