Évaluation du Programme de revitalisation des vieux quartiers (PRVQ)

68et l’insonorisation constituent les deux aspects qui occasionnent près de 20 % d’insatisfaits chez lesoccupants enquêtés. Les locataires sont insatisfaits dans une proportion de 10 % du chauffage et del’isolation ainsi que de la qualité et de la quantité des espaces et aménagements extérieurs.Au sujet du rapport qualité-prix, l’évaluation démontre que non seulement la qualité des logementsest bien appréciée autant de la part des propriétaires que de la part des locataires, mais qu’il y a euaussi un souci de maintenir des prix raisonnables. D’ailleurs, moins de 10 % des répondants sedisent insatisfaits du rapport qualité-prix. Les locataires, dans les plus petits centres, évaluentencore plus positivement le rapport qualité-prix de leur logement que ceux des grands centresurbains. De plus, les locataires qui habitent leur logement depuis plus longtemps sont ceux qui semontrent le plus satisfaits.3.3.9 Impacts sur la qualité de vie dans le quartierMême si la qualité de vie dans leur quartier est évaluée un peu moins positivement que la qualitémême de leur logement, la satisfaction de l’ensemble des répondants par rapport aux divers aspectsdu quartier demeure encore fort positive avec des notes moyennes entre 72 % et 80 %.Le nombre et la qualité des commerces ainsi que les services offerts à proximité sont les deuxaspects évalués le plus positivement. À l’inverse, ce sont l’environnement visuel et la sécurité quisont cotés les moins positivement. Des écarts très importants s’observent entre les régions : parexemple, pour la qualité de vie, la note moyenne à Montréal est de seulement 3,4 sur un maximumde 5, mais elle est de 4,1 en région et de 3,9 à Québec, ce qui s’apparente davantage à la cotemoyenne de 3,88.Pour ce qui est de l’état actuel de la qualité de vie dans le quartier, 46 % des répondants considèrentque la qualité de vie dans leur quartier n’a pas changé au cours des dernières années. Cependant, ilreste qu’il y en a beaucoup plus, soit 42 %, qui disent que la qualité de vie s’est améliorée par rapportà ceux qui disent qu’elle s’est détériorée (8 %).Pour l’avenir, 32 % se montrent optimistes, 5 % sont pessimistes et 56 % sont d’avis que la situationn’évoluera pas beaucoup. En somme, très peu de gens prévoient que la situation se détériorera d’icicinq ans. De façon générale, on craint davantage à Montréal (8 %) qu’à Québec (3 %) ou ailleurs(5 %) pour l’évolution future de la qualité de vie dans le quartier.Concernant la perception qu’ont les répondants à l’égard des retombées du PRVQ sur la qualité devie dans le quartier, il faut retenir qu’elle est très positive. En effet, 80 % des gens disent que lePRVQ a eu un impact positif sur la qualité de vie dans leur quartier. Un peu moins des trois quartsdes locataires sont de cet avis alors que, dans le cas des propriétaires, c’est presque 90 %. Très peude personnes (2 %) ont signifié que le PRVQ avait eu un impact négatif sur la qualité de vie dansle quartier. Cette faible proportion de gens qui y voient un effet négatif est très vraisemblablementliée au fait qu’on n’a pu éviter à peu près systématiquement les abus au niveau des hausses de loyers.Programme de revitalisation des vieux quartiers