Évaluation du Programme de revitalisation des vieux quartiers (PRVQ)

65logement s’élève à 97 %. Il importe toutefois de noter que la situation à Montréal diffère du restedu Québec du fait que la majorité, soit 54 %, des propriétaires occupants enquêtés, sont propriétairesd’immeubles (surtout de type condos) achetés neufs et construits grâce au PRVQ. Il demeurenéanmoins que, de façon générale, le taux élevé de conservation du même propriétaire, combiné aufait que 38 % des propriétaires interrogés disent être propriétaires de leur immeuble depuis plus de10 ans, semble confirmer avec certitude que très peu de propriétaires occupants ont utilisé le PRVQcomme un tremplin pour vendre leur immeuble.D’autre part, malgré que seulement 60 répondants étaient des propriétaires d’immeubles locatifs, lagrande majorité de ceux-ci ont signifié que le PRVQ a eu peu de répercussions sur le tauxd’occupation de leur immeuble (83 %) ou sur le taux de déménagement de leurs locataires (80 %).GRAPHIQUE 1Proportion des ménages locataires, selon la région,qui habitaient le logement avant les rénovationseffectuées au cours des phases I et II du PRVQTotal60 %Ailleurs78 %Québec56 %Montréal29 %0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%Source : Sondage pour l’évaluation du PRVQ, SOM recherches et sondage, 1999.LocatairesParmi les 861 locataires enquêtés, la période d’occupation d’un logement varie beaucoup selon lesrégions. À Montréal, près des deux tiers des locataires interrogés habitaient leur logement depuisseulement deux ans ou moins, alors qu’à l’extérieur des villes de Montréal et de Québec cetteProgramme de revitalisation des vieux quartiers