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Évaluation du Programme de revitalisation des vieux quartiers (PRVQ)

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63La valeur <strong>de</strong>s logements rénovés inscrite au rôle d’évaluation municipale tend <strong>de</strong> plus à être mo<strong>de</strong>ste.En fait, 50 % <strong>de</strong>s propriétaires occupants ont répon<strong>du</strong> que leur immeuble est évalué à moins <strong>de</strong>85 000 $. Il faut toutefois se rappeler que les propriétaires non occupants sont exclus <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>. ÀMontréal, la situation immobilière est quelque peu différente alors que 54 % <strong>de</strong>s immeubles oùrési<strong>de</strong>nt les propriétaires occupants sont évalués entre 85 000 $ et 150 000 $.Globalement, dans le cas <strong>de</strong>s propriétaires-occupants, 45 % habitent <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nces unifamiliales,44 % <strong>de</strong>s condos et 11 % <strong>de</strong>s immeubles à revenus (il faut noter ici que cette <strong>de</strong>rnière proportionn’est pas représentative <strong>du</strong> parc immobilier rénové puisque les propriétaires non occupants n’ont pasété enquêtés). À Montréal, 85 % <strong>de</strong>s propriétaires-occupants habitent <strong>de</strong>s condos, à Québec cetteproportion est <strong>de</strong> 69 % alors que dans les autres villes participantes, ce phénomène s’observe moins(26 %). Dans ces autres villes, les propriétaires occupants habitent une rési<strong>de</strong>nce unifamiliale dansune proportion <strong>de</strong> 61 %. Partout au Québec, les immeubles évalués à plus <strong>de</strong> 200 000 $ sont presqueexclusivement <strong>de</strong>s immeubles à revenus.3.3.3 Impact sur le coût <strong>de</strong>s loyersCompte tenu <strong>de</strong> la situation qui prévalait avant la réalisation <strong>de</strong>s travaux subventionnés par le <strong>PRVQ</strong>,les locataires enquêtés considèrent que les répercussions <strong>de</strong> ce programme sur le coût <strong>de</strong> leur loyeront été minimes, affectant ainsi très peu l’abordabilité <strong>de</strong> leur logement. Ainsi, en comparant le coût<strong>de</strong>s logements avant les travaux avec le coût actuel pour ceux qui habitaient déjà le logement, ceslocataires ont connu une augmentation moyenne <strong>de</strong> 20 $ <strong>du</strong> coût mensuel <strong>de</strong> leur loyer, soit un peuplus <strong>de</strong> 4 %. L’enquête révèle par ailleurs que le coût moyen <strong>du</strong> loyer est le même pour ceux quihabitaient le même logement avant les travaux <strong>de</strong> rénovation que pour ceux qui n’y habitaient pas.L’augmentation <strong>de</strong>s loyers, après les travaux, paraît donc très raisonnable.Il semble par contre que les travaux <strong>de</strong> rénovation ont eu l’effet d’éliminer quelques logements trèséconomiques, puisque 18 % <strong>de</strong>s gens payaient 300 $ ou moins pour se loger avant les travaux et quecette proportion n’est plus que <strong>de</strong> 12 % présentement. Le tableau 15 présente la répartition <strong>de</strong>slocataires selon le coût mensuel payé pour se loger.<strong>Programme</strong> <strong>de</strong> <strong>revitalisation</strong> <strong>de</strong>s <strong>vieux</strong> <strong>quartiers</strong>

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