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Évaluation du Programme de revitalisation des vieux quartiers (PRVQ)

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50Globalement, parmi les 43 municipalités ciblées par le <strong>PRVQ</strong>, 67 % souhaitent participer aux phasessubséquentes <strong>du</strong> <strong>PRVQ</strong>. Presque toutes ces 43 municipalités, soit 93 %, se sont déjà engagées dansla <strong>revitalisation</strong> urbaine en participant à un programme spécifique <strong>de</strong> <strong>revitalisation</strong>, à <strong>de</strong>sprogrammes <strong>de</strong> crédits <strong>de</strong> taxes ou autres.3.2.2 Deman<strong>de</strong>s et besoins <strong>de</strong> <strong>revitalisation</strong> dans les municipalités cibléesD’après le sondage effectué auprès <strong>de</strong>s municipalités ciblées par le <strong>PRVQ</strong>, la perception <strong>de</strong>s besoins<strong>de</strong> <strong>revitalisation</strong> varie selon la collaboration d’une municipalité. Par exemple, celles qui participentau <strong>PRVQ</strong> <strong>de</strong>puis son lancement ou <strong>du</strong> moins à une <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux premières phases considèrent que leursbesoins <strong>de</strong> <strong>revitalisation</strong> sont très importants (59 %) et importants (37 %), ce qui est cohérent avecleur volonté <strong>de</strong> participer très majoritairement (81 %) aux phases subséquentes.Parmi les municipalités qui n’ont pas pris part au <strong>PRVQ</strong>, principalement en raison <strong>de</strong> l’absence <strong>de</strong>fonds municipaux, 75 % perçoivent que les besoins <strong>de</strong> <strong>revitalisation</strong> sont tout <strong>de</strong> même importants.D’ailleurs cette donnée démontre que le ciblage par le <strong>PRVQ</strong> <strong>de</strong> municipalités aux prises avec <strong>de</strong>sbesoins <strong>de</strong> <strong>revitalisation</strong> reflète bien une réalité qu’un tel programme tente d’abor<strong>de</strong>r.En comparant le nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s reçues et le nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s acceptées par municipalité(voir le tableau 10), il appert que la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’effectuer <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> <strong>revitalisation</strong> a excédé <strong>de</strong>beaucoup l’offre ou encore la somme <strong>de</strong>s fonds municipaux réservés à ce programme. Lesinformations recueillies par municipalité révèlent qu’à l’exception <strong>de</strong> trois ou quatre municipalités,cette situation est commune à toutes les municipalités ayant participé au <strong>PRVQ</strong>.Nonobstant le fait que, parmi les 10 338 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>revitalisation</strong> soumises dans les 32 villesparticipantes, une certaine proportion ont pu s’avérer inadmissibles, il <strong>de</strong>meure que la mise enapplication <strong>du</strong> <strong>PRVQ</strong> a fait valoir l’existence <strong>de</strong> besoins importants <strong>de</strong> <strong>revitalisation</strong> au sein <strong>de</strong>s<strong>vieux</strong> <strong>quartiers</strong> <strong>de</strong> ces municipalités, en plus <strong>de</strong> révéler que la subvention allouée dans les phases Iet II <strong>du</strong> programme n’est parvenue à combler qu’en partie la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en <strong>revitalisation</strong>.Les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s acceptées à la fin d’octobre 1999 par les municipalités pour les phases I et II sechiffrent approximativement à 4 599. Les dossiers payés par la SHQ en date <strong>du</strong> 31 mars 1999, soit7 mois plus tôt, totalisaient alors 3 042. L’importance <strong>du</strong> déficit au regard <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s nonacceptées, telles qu’elles sont dénombrées au tableau 10, témoigne <strong>de</strong>s besoins <strong>de</strong> <strong>revitalisation</strong> qu’ilreste à satisfaire dans les municipalités et aussi <strong>de</strong> l’intérêt qu’ont les propriétaires <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs <strong>de</strong>procé<strong>de</strong>r avec l’ai<strong>de</strong> gouvernementale à l’amélioration <strong>de</strong> la condition <strong>de</strong> leurs logements dans les<strong>vieux</strong> <strong>quartiers</strong>.Par ailleurs, toutes les municipalités ont établi une limite maximale <strong>de</strong> subvention par logementrénové. Pour un peu plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s municipalités participantes, soit 17 sur 32, cette limitereprésente un montant fixe par unité <strong>de</strong> logement rénové et, pour les 15 autres, la limite est variable.Ceci se tra<strong>du</strong>it selon le cas par un calcul <strong>de</strong> la subvention basé sur le nombre <strong>de</strong> chambres, latypologie <strong>du</strong> bâtiment, le nombre <strong>de</strong> pièces dans un logement, le nombre <strong>de</strong> logements dans unbâtiment et parfois même selon la superficie.<strong>Programme</strong> <strong>de</strong> <strong>revitalisation</strong> <strong>de</strong>s <strong>vieux</strong> <strong>quartiers</strong>

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