De nouvelles inno- vations attendues - SIG Combibloc

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30.11.2012 Views

Cultures Pour beaucoup d’Occidentaux les menus des cartes paraissent insolites, mais pas de panique, des menus hyper exotiques tels que la chair de serpent, ou de chien sont aussi en Chine des mets raffinés et par ailleurs souvent les conséquences des périodes de disette. Questions de goût L’art culinaire chinois, l’un des plus raffinés et l’un des plus riches du monde, est aujourd’hui encore exercé en Chine, presque comme dans la nuit des temps. Il est célèbre dans le monde entier pour sa variété, son respect de la tradition et il est le reflet de l’art de vivre chinois qui est le fondement des relations sociales au quotidien dans ce pays. Les Chinois prennent, en général, trois repas chauds par jour. Les aliments de base sont la carotte, le tofu, la farine de maïs broyé, le riz et d’autres types de céréales. Les pâtes aussi sont largement répandues dans le pays mais le Man tou (pain cuit à l’étouffée) est un aliment de base plutôt consommé dans le nord. Les plats composés de viande de bœuf, de porc et de poulet ou de poisson sont également très appréciés. La Chine est presque aussi vaste que l’Europe et présente des variations clima- sig.biz/combibloc 01/03 tiques semblables. Ainsi on ne peut pas parler d’une cuisine chinoise en soi, car il faut distinguer quatre types de cuisines régionales. La plus connue est la cuisine cantonaise ; elle naquit dans la province de Guangdong au Sud-est, en particulier sur la côte, elle est originaire de Hongkong. A l’abri des montagnes entourant la région de Sichuan, et sous le climat chaud et humide s’est développée une cuisine très épicée, agrémentée par du piment et un poivre local. La cuisine du nord ou cuisine pékinoise est en fait un mélange d’influences diverses, de la province Shandong notamment, mais également des habitudes culinaires des peuples mongols et d’autres peuples des steppes. La cuisine de Shanghai n’est ni si connue ni si marquée. Elle se nourrit de l’environnement riche en eau de cette ville portuaire du centre de la Chine. Le repas est accompagné du thé chinois, le thé vert mondialement connu ; il est souvent aromatisé de gingembre, de jasmin ou de pétales de rose. Les vins et les spiritueux chinois les plus répandus sont le vin de riz servi chaud (Zhian Jing), l’alcool de prune très fort (Liang Hua Pei), du Whisky (Kaolian) et de l’alcool de riz (Mao Tai). Comme partout ailleurs, on boit également de la bière et de l’eau minérale. L’une des plus importantes laiteries de Chine, Wondersun Dairy Group, appose sa marque sur le marché chinois – en étroite collaboration avec SIG Combibloc. Les variétés de bière les plus répandues sont San Miguel et Tsingtao. Et on boit, bien sûr aussi, des jus de fruit et de plus en plus de vin rouge ou du vin blanc provenant de vignes chinoises. Un plaisir pour les sens Dans l’art culinaire chinois, les couleurs, les arômes et les épices jouent un grand rôle lors de la préparation. Il existe différents modes de cuisson : cuisson rapide à la poêle en tournant et retournant les aliments, la cuisson à l’étouffée, la cuisson à la vapeur et la friture. La grave et constante pénurie de combustibles a poussé les Chinois à couper d’abord tous les ingrédients en petits morceaux pour permettre une cuisson rapide. La plupart des plats sont ensuite cuits avec un peu d’huile ou de l’eau dans le wok en remuant sans cesse. En général, un plat de viande ou de légumes est accompagné de deux ou trois autres composantes aux couleurs contrastantes. Des ingrédients qui vous mettent l’eau à la bouche, comme les échalotes, le gingembre frais, l’ail, les piments, le vin, l’anis étoilé, des bâtons de cannelle, du paprika, de l’huile de sésame, des champignons noirs séchés et bien d’autres choses encore. Un repas bien préparé se doit d’être relevé pour les amateurs de

forte saveur, légèrement épicé pour ceux qui le préfèrent peu épicé et suave pour tous ceux qui le préfèrent ainsi et piquant pour les amateurs de la cuisine piquante. Les décorations telles que les tomates, les radis chinois blancs et les concombres coupés selon différents motifs, agrémentent les repas. Tous ces éléments contribuent à faire de la cuisine chinoise un véritable plaisir pour les sens. Les couleurs, les arômes et les épices ne sont pas les seuls principes de base de la cuisine chinoise, la valeur nutritionnelle des aliments est l’élément le plus important. Les Chinois ont toujours cru dans les vertus médicinales de la nourriture. La théorie de «l’harmonisation des repas» (ding nai tiaohe) remonte au savant Yi Yin de la période Shang (16 è au 11 è siècle avant Jésus Christ). Il a établi un rapport entre les cinq goûts différents le sucré, l’aigre, l’amer, le piquant et le salé et les besoins en apport nutritionnel des cinq organes vitaux de notre corps (cœur, foie, rate/pancréas, poumons et reins) et il a souligné leur rôle dans le maintien de la santé. A table Les chinois aiment bien manger en groupe. Au cours du repas, ils ne se privent pas de manger bruyamment, de roter et parfois même de cracher. Tout cela est à la fois l’expression du bon ton et une manifestation de plaisir. Le banquet familial est l’exemple type de l’expression de l’art de la table en Chine. Lors d’un grand banquet, une table peut compter jusqu’à quinze convives. Au milieu de cette grande table se trouve, la plupart du temps, un plateau tournant sur lequel sont posées les plats, visibles et accessibles à tous. Il n’y a pas de plats individuels, chacun se sert dans les différentes bols selon ses goûts. Pour ce faire chacun utilise ses baguettes. L’utilisation des baguettes en Chine remonte au deuxième siècle avant J.C. C’est de la Chine que cette habitude (si pratique pour manger des plats huileux et très goûteux) s’est répandue en Corée et au Vietnam puis également au Japon, au sixième siècle après J.C. Le bol de riz ainsi que le bol de soupe est porté jusqu’aux lèvres pour aspirer plus rapidement le riz ou boire plus rapidement la soupe. Après avoir rempli les verres, le maître de céans prononce quelques mots à l’adresse de son invité, lui souhaite encore une fois la bienvenue et boit avec lui à sa santé une boisson à base de céréales, fortement alco- Cultures 20/21 olisée, appelé Maotai. En société, il est rare de boire une boisson fortement alcoolisée, sans être accompagné. Quiconque est invité chez des particuliers ou à un banquet, ne doit jamais commettre l’erreur de vider les plats servis. Il n’est pas rare de voir des repas composés de dix plats et il est du devoir du maître de céans de présenter des portions généreuses à son invité. Quiconque attend de se voir servir du le riz à un tel repas pourra attendre longtemps, car le riz est servi à la fin du repas ainsi que la soupe. Le riz étant considéré comme un aliment de base il n’est pas présenté en premier plat à un invité de marque. A la fin du repas les baguettes sont posées sur la table ou sur le plat, en aucun cas plantés dans le bol de riz restant. Une fois le dernier mets consommé, les convives sortent de table, personne ne s’y attarde pour des conversations cultivées. Après le thé qui clôture le repas chacun prend rapidement congé de son hôte et rentre chez soi avec l’absolue certitude que l’invitation à un festin prochain ne se fera pas longtemps attendre. sig.biz/combibloc 01/03

forte saveur, légèrement épicé pour ceux<br />

qui le préfèrent peu épicé et suave pour<br />

tous ceux qui le préfèrent ainsi et piquant<br />

pour les amateurs de la cuisine piquante.<br />

Les décorations telles que les tomates,<br />

les radis chinois blancs et les concombres<br />

coupés selon différents motifs, agrémentent<br />

les repas. Tous ces éléments contribuent à<br />

faire de la cuisine chinoise un véritable<br />

plaisir pour les sens.<br />

Les couleurs, les arômes et les épices<br />

ne sont pas les seuls principes de base de la<br />

cuisine chinoise, la valeur nutritionnelle<br />

des aliments est l’élément le plus important.<br />

Les Chinois ont toujours cru dans les vertus<br />

médicinales de la nourriture. La théorie<br />

de «l’harmonisation des repas» (ding nai<br />

tiaohe) remonte au savant Yi Yin de la période<br />

Shang (16 è au 11 è siècle avant Jésus<br />

Christ). Il a établi un rapport entre les cinq<br />

goûts différents le sucré, l’aigre, l’amer, le<br />

piquant et le salé et les besoins en apport<br />

nutritionnel des cinq organes vitaux de notre<br />

corps (cœur, foie, rate/pancréas, poumons<br />

et reins) et il a souligné leur rôle dans le<br />

maintien de la santé.<br />

A table<br />

Les chinois aiment bien manger en<br />

groupe. Au cours du repas, ils ne se privent<br />

pas de manger bruyamment, de roter et<br />

parfois même de cracher. Tout cela est à<br />

la fois l’expression du bon ton et une<br />

manifestation de plaisir.<br />

Le banquet familial est l’exemple type<br />

de l’expression de l’art de la table en Chine.<br />

Lors d’un grand banquet, une table peut<br />

compter jusqu’à quinze convives. Au milieu<br />

de cette grande table se trouve, la plupart<br />

du temps, un plateau tournant sur lequel<br />

sont posées les plats, visibles et accessibles<br />

à tous. Il n’y a pas de plats individuels, chacun<br />

se sert dans les différentes bols selon<br />

ses goûts. Pour ce faire chacun utilise ses<br />

baguettes. L’utilisation des baguettes en<br />

Chine remonte au deuxième siècle avant<br />

J.C. C’est de la Chine que cette habitude<br />

(si pratique pour manger des plats huileux<br />

et très goûteux) s’est répandue en Corée et<br />

au Vietnam puis également au Japon, au<br />

sixième siècle après J.C.<br />

Le bol de riz ainsi que le bol de soupe<br />

est porté jusqu’aux lèvres pour aspirer plus<br />

rapidement le riz ou boire plus rapidement<br />

la soupe.<br />

Après avoir rempli les verres, le maître<br />

de céans prononce quelques mots à l’adresse<br />

de son invité, lui souhaite encore une fois<br />

la bienvenue et boit avec lui à sa santé une<br />

boisson à base de céréales, fortement alco-<br />

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olisée, appelé Maotai. En société, il est rare<br />

de boire une boisson fortement alcoolisée,<br />

sans être accompagné.<br />

Quiconque est invité chez des particuliers<br />

ou à un banquet, ne doit jamais<br />

commettre l’erreur de vider les plats servis.<br />

Il n’est pas rare de voir des repas composés<br />

de dix plats et il est du devoir du maître de<br />

céans de présenter des portions généreuses<br />

à son invité. Quiconque attend de se voir<br />

servir du le riz à un tel repas pourra attendre<br />

longtemps, car le riz est servi à la fin du<br />

repas ainsi que la soupe. Le riz étant considéré<br />

comme un aliment de base il n’est<br />

pas présenté en premier plat à un invité de<br />

marque.<br />

A la fin du repas les baguettes sont<br />

posées sur la table ou sur le plat, en aucun<br />

cas plantés dans le bol de riz restant.<br />

Une fois le dernier mets consommé,<br />

les convives sortent de table, personne<br />

ne s’y attarde pour des conversations cultivées.<br />

Après le thé qui clôture le repas chacun<br />

prend rapidement congé de son hôte et<br />

rentre chez soi avec l’absolue certitude que<br />

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