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PRISE EN CHARGE AIGUE DES AVC

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<strong>PRISE</strong> <strong>EN</strong> <strong>CHARGE</strong> <strong>AIGUE</strong> <strong>DES</strong> <strong>AVC</strong> Docteur Nicolas Rochefort 10/01 2013


Les systèmes artériels Système caro-dien Système vertébro-­‐basilaire


Le SNC Territoires artériels Anatomie fonc-onnelle


<strong>AVC</strong> : recommandations HAS (2009) • L’<strong>AVC</strong> est une urgence absolue. • Tout déficit neurologique brutal, transitoire ou prolongé, impose l’appel immédiat du SAMU centre 15. • Le médecin régulateur doit proposer en priorité tout paBent ayant des signes évocateur d’<strong>AVC</strong> à une UNV. • Les paBents ayant des signes évocateurs d’un <strong>AVC</strong> doivent avoir très rapidement une imagerie cérébrale, si possible une IRM. • Après avis neuro-­‐vasculaire, et si elle est indiquée, la thrombolyse doit être effectuée le plus tôt possible.


Prise en charge « algorithmique » dont l’abouBssement dépendra de 2 paramètres principaux : la rapidité et l’imagerie cérébrale.


Prise en charge « algorithmique » dont l’abouBssement dépendra de 2 paramètres principaux : la rapidité et l’imagerie cérébrale. Régula'on par le SAMU +/-­‐ Décision par l’UNV


Prise en charge « algorithmique » dont l’abouBssement dépendra de 2 paramètres principaux : la rapidité et l’imagerie cérébrale. Régula'on par le SAMU +/-­‐ Décision par l’UNV Mise en place de procédures SAU/SAMU/UNV pour opBmiser la prise en charge des <strong>AVC</strong> : • En urgence absolue vers les UNV pour les thrombolyses. • En urgence relaBve vers les SAU s’il n’y a pas d’indicaBon à la thrombolyse.


Suspicion <strong>AVC</strong> Quand le suspecter ? CondiBon thrombolyse ? SAMU è IRM è UNV TDM cérébral et angioTDM Hémorragique ? -­‐ Principes PEC. Ischémique ? AIT ou AIC ? Principes PEC. IndicaBon anBcoagulaBon ?


Données épidémiologiques sur les <strong>AVC</strong> • 1 ère cause de handicap acquis de l’adulte. • 2 ème cause de démence après maladie Alzheimer. • 3 ème cause de mortalité. • Entre 100 000 et 145 000 <strong>AVC</strong>/an en France : • Entre 10 et 15 % décèdent durant le 1 er mois. • 75 % des survivants auront des séquelles. • Age moyen survenue <strong>AVC</strong> : • 74,1 ans chez homme. • 76,6 ans chez la femme. • Mais 25 % <strong>AVC</strong> ont moins de 65 ans.


<strong>AVC</strong> 15 % HEMORRAGIQUE Hémorragie intracérébrale (60 %) H. Péri-­‐cérébrale (HSD, HED) H. sous-­‐arachnoïdienne 85 % ISCHEMIQUE : env. 1/3 emboligène CaroBdien (80 %) Dont 70 % ACM Vertébro-­‐basilaire (20 %)


Evoquer condition thrombolyse si : 1. Appari(on déficit < 4 h 30. • L’heure d’appariBon doit être connue avec fiabilité et précision. • En fait le paBent doit être acheminé à l’IRM au plus tard 4 h après appariBon. • Plus thrombolyse effectuée tôt, meilleur est le résultat ! 2. Âge < 80 ans. 3. Pas de démence, globalement autonome et ambulatoire. Si 1 + 2 + 3 è appel régula-on SAMU +/-­‐ transfert en urgence à l’UNV.


Suspicion <strong>AVC</strong> Quand le suspecter ? CondiBon thrombolyse ? SAMU è IRM è UNV TDM cérébral et angioTDM Hémorragique ? -­‐ Principes PEC. Ischémique ? AIT ou AIC ? Principes PEC. IndicaBon anBcoagulaBon ?


Evoquer <strong>AVC</strong> ischémique si : Début brutal ++++ InstallaBon des déficits en moins de 1 ou 2 minutes


<strong>AVC</strong> ischémique probable • Début brutal. • Territoire caro-dien : • Cécité monoculaire. • Aphasie. • Déficit sensiBf et/ou moteur unilatéral touchant la face et/ou les membres (également possible si vertébro-­‐basilaire). • Territoire vertébro-­‐basilaire : • Déficit sensiBf et/ou moteur bilatéral ou bascule touchant la face et/ou les membres. • Perte de vision : • Champs visuel homonyme = hémianopsie latérale homonyme (également possible si caroBdien). • 2 champs visuels homonymes = cécité corBcale.


<strong>AVC</strong> ischémique possible • Les symptômes suivants sont compaBbles avec un accident ischémique mais ne doivent pas faire retenir le diagnos'c en 1 ère inten'on s’ils sont isolés : • VerBge. • Diplopie. • Dysarthrie. • Troubles de la dégluBBon. • Perte d’équilibre. • Déficit sensiBf isolé ne touchant qu’une parBe d’un membre ou qu’une hémiface. • Drop-­‐alack.


<strong>AVC</strong> ischémique possible • Les symptômes suivants sont compaBbles avec un accident ischémique mais ne doivent pas faire retenir le diagnos'c en 1 ère inten'on s’ils sont isolés : • VerBge. • Diplopie. • Dysarthrie. • Troubles de la dégluBBon. • Perte d’équilibre. • Déficit sensiBf isolé ne touchant qu’une parBe d’un membre ou qu’une hémiface. • Drop-­‐alack. • <strong>AVC</strong> probable si ces signes sont associés de manière concomitante ou successive.


Ne doivent pas, sauf exception, faire évoquer <strong>AVC</strong> ischémique • Troubles de la conscience sans autre signe vertébro-­‐basilaire. • Confusion isolée. • Etourdissement isolé. • Amnésie isolée. • Faiblesse généralisée ; lipothymie. • Scotome scinBllant. • Acouphène isolé. • InconBnence sphinctérienne. • Trouble aigu du comportement. • Progression des symptômes, notamment sensiBfs, selon une « marche » intéressant plusieurs parBes du corps.


AIT : déPinition « classique » • Déficit neurologique ou réBnien de survenue brutale, d’origine ischémique, correspondant à une systéma-sa-on vasculaire cérébrale ou oculaire et dont les symptômes régressent totalement en < 24 h.


AIT : déPinition « classique » • Déficit neurologique ou réBnien de survenue brutale, d’origine ischémique, correspondant à une systéma-sa-on vasculaire cérébrale ou oculaire et dont les symptômes régressent totalement en < 24 h. • Pb posés : • En général, AIT < 1 h. • Si > 1 h, probabilité régression complète en 24 h = env. 15 %. • Certains épisodes transitoires s’accompagnent de lésions ischémiques à l’IRM. • Défini'on peu opéra'onnelle qui peut inciter à aTendre une hypothé'que régression spontanée et par conséquent à retarder une prise en charge sensée être urgente !


AIT : « nouvelle » déPinition • Episode bref de dysfoncBon neurologique dû à une ischémie focale neurologique ou réBnienne, dont les symptômes cliniques durent typiquement moins d’une heure, sans preuve d’infarctus aigu. • « TIA working group », N Engl J Med, 2002.


Suspicion <strong>AVC</strong> Quand le suspecter ? CondiBon thrombolyse ? SAMU è IRM è UNV TDM cérébral et angioTDM Hémorragique ? -­‐ Principes PEC. Ischémique ? AIT ou AIC ? Principes PEC. IndicaBon anBcoagulaBon ?


Evoquer condition thrombolyse si : 1. Appari(on déficit < 4 h 30. • L’heure d’appariBon doit être connue avec fiabilité et précision. • En fait le paBent doit être acheminé à l’IRM au plus tard 4 h après appariBon. • Plus thrombolyse effectuée tôt, meilleur est le résultat ! 2. Âge < 80 ans. 3. Pas de démence, globalement autonome et ambulatoire. Si 1 + 2 + 3 è appel régula-on SAMU +/-­‐ transfert en urgence à l’UNV.


Principes de la décision de thrombolyse : paramètres IRM 1. Confirmer l’ischémie à l’IRM. 2. Evalua-on du mismatch IRM : • Le mismatch représente la différence entre la zone de parenchyme qui souffre de l’hypo-­‐perfusion (zone olighémique) et celle qui est déjà « perdue » (zone ischémique). • Le mismatch représente donc la zone potenBellement sauvée par la thrombolyse (levée d’obstacle) : pénombre ischémique


Principes décision thrombolyse : paramètres cliniques 1. Evalua-on du déficit neurologique : score NIHSS • Ni trop léger ! • Ni trop sévère ! (risque : transformaBon hémorragique +++) • Sinon risque thrombolyse >> bénéfice escompté. 2. Eliminer CI à la thrombolyse : • EssenBellement hémorragiques. • Âge > 80 ans : possible si délai < 3h et état physio parfait +++


T2 FLAIR Diffusion IRM AU STADE AIGU Choix des séquences (protocole thrombolyse) Séquence des diffusion : les plus précoces


FLAIR Diffusion IRM AU STADE AIGU Choix des séquences (protocole thrombolyse) Séquence des diffusion : les plus sensibles


MISMATCH POSITIF : Indication +++ à la thrombolyse Zone olighémique = IRM perfusion Pénombre +++ Zone ischémique = IRM diffusion


MISMATCH NEGATIF : Pas d’indication à la thrombolyse Zone olighémique = IRM perfusion Pénombre Zone ischémique = IRM diffusion


Evolution naturelle de l’infarctus : « Time Pénombre is brain ischémique » !


MISMATCH A L’IRM « SoustracBon » : zone ischémique (diffusion) – olighémique (perfusion) = zone « récupérable » par thrombolyse


Thrombolyse « réussie » CorrecBon des anomalie de perfusion. Si pas thrombolyse la zone hypo perfusée aurait nécrosé.


Procédure endovasculaire : embolectomie ou IA (délai = 6 h) • Mal codifiée, souvent de type « rescue » ! • 3 indicaBons à discuter : • Thrombose Sylvienne proximale (M1) • Si CI thrombolyse. • Si aggravaBon ou non amélioraBon en dépit thrombolyse. • Occlusion caroBdienne + Sylvienne • Thrombolyse (< 4.5 h) puis embolectomie (< 6 h). • Occlusion tronc basilaire (rescue !) • Si délai < 12 h et absence de lésions étendues du TC. • Thrombolyse et/ou procédure endovasculaire de type IA et/ou embolectomie. • Pas d’exclusion systémaBque liée à âge.


Suspicion <strong>AVC</strong> Quand le suspecter ? CondiBon thrombolyse ? SAMU è IRM è UNV TDM cérébral et angioTDM Hémorragique ? -­‐ Principes PEC. Ischémique ? AIT ou AIC ? Principes PEC. IndicaBon anBcoagulaBon ?


TDM : signes précoces d’<strong>AVC</strong> ischémique -­‐-­‐-­‐Sylvienne dense. AlénuaBon du ruban corBcal et du noyau lenBculaire. Effacement des sillons.


Principes des TRT de l’<strong>AVC</strong> ischémique • HTA contrôlée : • HTA permet une perfusion du parenchyme. • Contrôlée pour diminuer l’œdème, le risque hémorragique et la récidive et éviter complicaBon HTA. • TRT si TAS > 220 et/ou TAD > 120 (185/110 si thrombolyse). • LOX<strong>EN</strong>* en 1 ère intenBon (maniable, efficace et sans CI). • Sinon TRANDATE* (CI des β-­‐) ou EUPRESSYL* (très cher). • Dans la majorité des cas la TA se normalise dans les 10 j. • An-agrégants plaqueWaire IV : ASPIRINE 300 mg


Principes des TRT de l’<strong>AVC</strong> ischémique • Repos strict, scope cardio-­‐TA. • Strict contrôle glycémique : • ObjecBf Glycémie entre 0.8 et 1.8 g/l (voire 1.5 g/l !). • Insuline IVSE. • Apyrexie : TRT si > 37.5°C • O2 si sat < 92 %. • A jeun (risque pneumopathie inhalaBon) • SNG ou parentéral. • TesBng avant reprise alimentaBon. • Voie veineuse, sérum ϕ. • G5 % contre indiqué sauf si hypoglycémie (car ì œdème).


Indications de l’anticoagulation 1. En urgence : • Thrombophlébite. • Stase hémorragique è Lever l’occlusion veineuse. • AIT à répé((on (+/-­‐ relai AVK) = Syd de menace. • Artère pré-­‐occlusive = même territoire. • Emboligène = plusieurs territoires. 2. Souvent différée : • Dissec(on artérielle. • Cardiopathie emboligène (FA +++). • Plus infarctus étendu plus le risque transformaBon hémorragique est important et plus l’anBcoagulaBon sera différée (24-­‐48 h). • Bonne indicaBon pour débuter : infarctus peu étendu et cours de régression.


Qq. mots sur les infarctus sylviens malins • Représentent environs 10 % des infarctus sylviens : • Liés à occlusion en T caroBde ou occlusion proximale ACM. • > 80 % de mortalité. Séquelles foncBonnelles sévères. • Concernent essenBellement sujet jeunes : • CorrélaBon jeune âge / intensité œdème. • Cliniquement : • Signes d’<strong>AVC</strong> Sylvien hémiplégique • Et troubles de la vigilance et signes d’engagement dans les 1ères heures ou entre J2 et J4. • Imagerie : signes <strong>AVC</strong> ischémique massif + engagement. • Thrombolyse contre-­‐indiquée.


Qq. mots sur les infarctus sylviens malins • Thrombolyse contre-­‐indiquée. • Indica'on craniectomie décompressive à discuter si : • Âge < 50 ans (CI si > 65 ans). • Surtout si Sylvien droit. • Geste de « sauvetage » : handicap résiduel +++


Craniectomie décompressive Sylvien malin précoce avec engagement sous-­falcorielAprès craniectomie : hernie du cortex


Suspicion <strong>AVC</strong> Quand le suspecter ? CondiBon thrombolyse ? SAMU è IRM è UNV TDM cérébral et angioTDM Hémorragique ? -­‐ Principes PEC. Ischémique ? AIT ou AIC ? Principes PEC. IndicaBon anBcoagulaBon ?


<strong>AVC</strong> hémorragique • Désormais le diagnosBc se fait facilement et en urgence grâce à l’imagerie (TDM ou IRM). • Cliniquement la disBncBon hémorragique versus ischémique souvent impossible. • Eléments devant faire suspecter <strong>AVC</strong> hémorragique : • NoBon de TC. • Traitement anBcoagulant par AVK (un <strong>AVC</strong> avec INR en zone TRT n’est pas ischémique, jusqu’à preuve du contraire…). • Début brutal (ou très rapide) avec aggravaBon secondaire. • Céphalées, troubles de la vigilance, épilepsie précoce.


<strong>AVC</strong> hémorragique • La PEC en charge en aigu est plus simple qu’<strong>AVC</strong> ischémique. • Lors de l’hémorragie, l’irrupBon de sang dilacère le parenchyme mais ne le détruit pas nécessairement : • Mortalité <strong>AVC</strong> hémorragique > ischémique. • Mais le pronosBc foncBonnel de l’<strong>AVC</strong> hémorragique est meilleur. • A la phase aigue, le pronosBc dépend essenBellement de la taille de l’hématome et de la présence de sang dans les ventricules. • A distance de l’hémorragie, le pronosBc dépend de l’état cérébro-­vasculaire et des comorbidités (cardiaques +++). • [Non traité : • Hématomes péri-­‐cérébraux post-­‐TC : HED et HSD aigu • PEC neurochirurgicale : indicaBon opératoire ? • Hémorragie sous-­‐arachnoïdienne (H méningée).]


Hémorragie sous arachnoïdienne • SituaBon clinique différente : • Céphalée brutale et Syd méningé apyréBque. • PEC en neurochir ou réa. • Artériographie +++ • Anévrysme ? • MAV ?


<strong>AVC</strong> hémorragique : un diagnostic pas toujours facile ! Aigu Chronique Chronique « tardif » L’aspect en imagerie varie en foncBon du temps écoulé ! Aspect pseudo-­‐tumoral ? Tumeur hémorragique ?


Hématome capsulaire


Hématome capsulaire


Hématome capsulo-­‐thalamique de l’hypertendu souvent âgé • SituaBon la + simple. • « Bon » pronosBc immédiat. • Rupture d’1 artère perforante • Lipohyalinose. • Localisa(on sous-­cor(cale : capsule, putamen, thalamus.


Le pronostic à distance dépend des lésions vasculaires associées : FLAIR T2 T2* Ischémie chronique (leucoaraïose) Hémorragie récente Hémorragies anciennes


Principes TRT de l’<strong>AVC</strong> hémorragique • Contrôle HTA : • ObjecBf : TA < 185 / 110. • Pas de baisse brutale (aggrave ischémie zones périphériques). • Préven-on pathologies thromboemboliques : • HBPM prévenBve : après 48/72 h. • Bas contenBon (?). • ContenBon pneumaBque. • Sinon idenBque à <strong>AVC</strong> ischémique (en moins strict).


HSD/HED = neurochir Post-­‐traumaBque Hématome intracrânien Méningée HSA spontanée = neurochir Parenchymateux et spontané Anévrysme ? MAV ? LocalisaBon ? Capsulo-­‐thalamique = sous-­‐corBcal CorBcal § Lésion sous-­‐jacente ? Tumorale ? Vasculaire ? § Angiopathie amyloïde ? § IndicaBon artério ?


Hématome révélateur d’une angiopathie amyloïde • Mauvais pronosBc. • Hématomes lobaires récidivants. • Dépôts Protéine amyloïde dans les artérioles • FDR d’Alzheimer. • Micro-­‐saignements à l’IRM (T2* +++). T2 T2*


IRM séquences T2* axiales (echo degradient) : multiples microbleeds


Hématome lobaire post-­‐traumatique (anticoagulants +++) 2 lésions hémorragiques disBnctes et d’âge idenBque : probablement post-­‐TC


Il existe des pièges !


Il existe des pièges ! Cavernome nécessitant un bilan (unique ? MulBple ?) pouvant jusBfier geste chirurgical.


Il existe des pièges !


Il existe des pièges ! Méningiome calcifié de la convexité (fenêtre osseuse)


Il existe des pièges !


Il existe des pièges !


Il existe des pièges ! Métastase (flèche) hémorragique (*)


Conclusion (1) • La prise en charge en aigu des <strong>AVC</strong> est désormais standardisée. • Importance du screening « clinique ». • RégulaBon par le SAMU. • Prise en charge spécialisée dans les UNV. • Rôle de l’imagerie cérébrale.


Conclusion (2) • Thrombolyse : • A modifié la prise en charge des <strong>AVC</strong> ischémiques. • Toujours y penser si déficit neurologique systémaBsé et brutal remontant à moins de 4 h 30 chez paBent < 80 ans. • Importance des mesures associées : • Contrôle TA et glycémie, apyrexie. • PrévenBon : accidents thromboemboliques, troubles dégluBBon, complicaBons décubitus.


Conclusion (3) • <strong>AVC</strong> hémorragiques : • Moins fréquent que les ischémiques. • Meilleur pronosBc foncBonnel. • Hématome sous corBcal du sujet âgé hypertendu : • Pas de bilan complémentaire. • Hématome corBcal récidivant du sujet âgé : • Angiopathie amyloïde ? • Hématome corBcal, surtout si sujet jeune, et hémorragie méningée associée : • Artériographie : MAV ?


Saignements récidivant


Thrombolyse screening téléphonique Fiche de screnning téléphonique en vue d’unethrombolyse______________________________________________________Fiche d’appel téléphonique remplie par :Le ! ! 201.. à ... h !Nom, fonction et téléphone du médecin extérieur :Nom du patient :Prénom :Poids : Kg Taille : cmDate de naissance : Age :Médecin traitant :Téléphone d’un proche :Situation géographique lors de l’appel :<strong>AVC</strong> : Date de survenue : !! ..!. 201!.Horaire précis du début : !. h !.(au cours du sommeil, l’horaire est celui de l’endormissement).>> le questionnaire a donc lieu ! h ! après le début destroubles.


Thrombolyse screening téléphonique Description de l’évènement :Existence d’un déficit neurologique(moteur, phasique et/ou visuel) cliniquementsignificatif : oui nonExistence de troubles sévères dela vigilance : non ouiSurvenue de crises convulsives : non ouiDéficit en voie de régression : non ouiValeur de la glycémie (HGT) :Glycémie > 0.5 g/l oui nonGlycémie < 4 g/l oui nonPA mesurée au chevet du patient :PAS < 185 mmHg oui nonPAD < 110 mmgH oui nonSaturation O2Antécédents :Obtenus (auprès du patient, de sonmédecin ou de son entourage) oui nonHémorragie cérébrale non oui<strong>AVC</strong> de moins de 3 mois non oui


Thrombolyse screening téléphonique TRT par héparine avec TCA > Nlors du questionnaire non ouiTRT par antivitamine K avecINR > 1.5 lors du questionnaire non ouiTraitement par un autre anticoagulant non ouiDiabète avec ATCD d’<strong>AVC</strong> non ouiHémorragie récente ou affectionévolutive pouvant saigner non ouiGrossesse NA/non ouiPonction dans un site non compressibleDatant de moins de 7 jours non ouiPatient largement ou totalement dépendant non ouiContre-indication à l’IRM non oui(claustrophobie, Pace-maker!)Autres antécédents :Traitements en cours :Décision :Prise en charge IRM/UNV oui nonSi non, motif :


Thrombolyse : Piche de réception Fiche de réception en vue d’unethrombolyseEVALUATION DIRECTE A LA TIMONEIRM : 87557 Radiologue de garde : 84694 / 86180Neuroradiologue (heures ouvrables) : 85570Laboratoires : 87714 (bioch), 86052 (hémato), 86053 (coag)Evaluation faite à : ! h !>> elle a donc lieu !.. h!.. après le début des troubles<strong>AVC</strong> datant de moins de 4 heures 30 oui nonNIH SS à l’admission = !..< 4 ou > 24 non ouiSat O2 : % Glycémie HGT : g/lPA MSD : / PA MSG : /Température : °CECG : signes d’ischémie myocardique : non oui>>> marqueurs cardiaquesContre-indication cardiologique : non oui(endocardite, dissection aortique, IDM récent, péricardite)


Thrombolyse : Piche de réception Imagerie :Ischémie étendue en imagerie non oui(> 1/3 du territoire sylvien ou équivalent)Résultat :Occlusion artérielle :Découplage diffusion/perfusion : %NIH SS à la sortie de l’imagerie = !..< 4 ou > 24 non ouiBiologie :GB : TP : Na : Urée :Hb : TCA M : / T : K : Créat :Plaquettes : Fibrine : Cl : Tropo :Gly : Myoglobine :Décision thérapeutique :Abstention : motif(s) :Thrombolyse : à !. H !. soit !. H !. après le débutPA = !!/!!. mm Hg avant de débuter le traitementPatient et/ou son entourage comprenantles risques et bénéfices du traitement non ouiInformation donnée à :Signatures en cas de traitement :Neurologue théséTémoin

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