Lire le n°45 - AFP, Résidences retraite

La vie du groupeSéminaire des directeurs d’établissementsAurons, petit village accroché en bas des coteaux des Alpilles. Excentrée et perdue au boutd’une très petite route se trouve l’hostellerie accueillant le séminaire des directeurs.Autour, rien… heureusement, l’accueil fut très agréable et comme il n’y avait rien autour,le séminaire s’est joué à guichet fermé, ce qui favorise le travail et la concentration.Bruno Valéry, Président du GroupeAFP, ouvre ce séminaire en expliquantqu’il a découvert ce lieu un peu par hasardbien qu’un séminaire y avait déjà eu lieuen 1994. Redécouvrant ce sympathiqueendroit il s’est dit que le cadre conviendraitbien à un séminaire des directeurs.Ensuite, Jean-Louis de Boissezonannonce succinctement le programme etnous expose comment la DirectionGénérale du Groupe gère les plaintesémanant des familles : n’hésitons pas àrecueillir aussi les compliments. Les fleurssont rares dans notre secteur d’activité etla société actuelle voit plus facilement lespetits défauts que la Qualité…Merci à l’ensemble des personnels duGroupe !Après les plaintes, découvrons laBientraitance :Catherine Déliot, intervenante extérieure,nous explique à grand renfortd’exemples concrets la nécessité actuellede promouvoir le principe de bientraitance.Dans l’opinion publique plane toujoursune suspicion sur les maisons de retraite.Il est plus qu’important de renforcer l’estimede soi du personnel pour éviter l’épuisementmoral face aux difficultés, ladépendance, la démence, la mort…Toutefois, la bientraitance n’est pas uneliste exhaustive de bonnes pratiques àmettre en œuvre en 10 leçons maisconsiste en une certaine disposition moraledu bien-être de l’autre. Par ailleurs ousur le terrain, le directeur est bien obligéde faire confiance en la qualité de jugementmoral du personnel en situation.Comment engendrer la bientraitance ? Ilfaut aussi comprendre que les plaintes nesont pas révélatrices de bien ou mal traitancedans une institution. La notion debientraitance est différente selon lesgroupes (personnels, familles, résidents).C’est aux professionnels de définirl’éthique ou les pratiques de bientraitanceet non pas aux familles.Grand merci à Catherine Déliot pourtoutes ces recommandations.Je passe ensuite, sur les diverses informationsdu type :- Des nouveaux membres au conseild’administration AFP- AFP est maintenant ou bientôt soumiseà la fiscalisation- Les directeurs d’établissementsn’ayant pas le niveau d’études requis(ils sont peu nombreux) seront bientôtformés pour avancer vers la qualification,- Les nouveaux directeurs et prochainesrecrues seront systématiquement« accompagnés » ou sous tutoratd’un autre directeur proche pendantquelques temps.Tous, nous avançons en qualité deprestations et des démarches en cours desétablissements pour les renouvellementsde convention tripartite en témoignent.L’ensemble des directeurs d’établissements.Je n’oublierai pas PATHOS ce nouveloutil d’évaluation des besoins en soin denos résidents.Pour terminer ce séminaire, grandmerci à Pierre Grammatico, expert comptabledu Groupe qui est, aussi, expert envin ou pour le moins amateur très éclairé,nous a fait découvrir les vins de Bandol etleur histoire. Les barriques sont marquéesd’un B qui veut dire Bandol (et nonBordeaux). A une certaine époque les fûtsétaient mis à la mer pour rejoindre lesnavires. Les vins de Bandol avaient ungoût salé… Ou est-ce parce que lesmarins se servaient et rajoutaient de l’eaude mer ni vu ni connu… Allez savoir…Article rédigé par Bernard Moyart – Directeur des Aures21