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Lire le n°45 - AFP, Résidences retraite

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JANVIER 2008 - N°45


La vie dans nos résidencesMini Olympiades entre« Les Morel<strong>le</strong>s » et « la Péronnière »Dans <strong>le</strong> cadre de la semaine b<strong>le</strong>ue, deux résidences de l’<strong>AFP</strong>,la Péronnière et <strong>le</strong>s Morel<strong>le</strong>s, ont organisé des Olympiades <strong>le</strong> jeudi 18 octobre 2007.Huit résidents des Morel<strong>le</strong>s et quinzerésidents de La Péronnière y ont participé.Les jeux se sont déroulés à la sal<strong>le</strong> dela cheminée de la Péronnière : tir à lacarabine, jeu de poches, billard bourbonnais,tir au but, jeu de quil<strong>le</strong>s.Comme pour <strong>le</strong>s Olympiadesinter–résidences du Groupe <strong>AFP</strong>, unepersonne avait la responsabilité d’un jeuet comptabilisait <strong>le</strong>s points individuel<strong>le</strong>ment.Après un bon petit-déjeuner et uneintroduction sur <strong>le</strong> dérou<strong>le</strong>ment desjeux par Hugues de Vergnette, c’est à10h30 que <strong>le</strong>s jeux ont commencé.Chaque résident s’est appliqué et impliquéafin de remporter <strong>le</strong> premier prix.Ce fût un moment très convivial, unerencontre entre résidents du mêmedépartement et des échanges trèsappréciés.A la suite des jeux, un repas copieuxa été partagé sous la forme d’un barbecuegéant.Les résidents ont ensuite regardé <strong>le</strong>film des Olympiades 2007. Chacun aété intéressé par la remise des coupesLes lots ont été remis à 15h30 :• Pour <strong>le</strong> 3ème lot : 1 pot de miel :Emilienne Brun,résidente de la Péronnière• Pour <strong>le</strong> 2ème : 1 boîte de foie gras :Francisque Tournaire,résident des Morel<strong>le</strong>s• Pour <strong>le</strong> 1er :1 bouteil<strong>le</strong> de champagne :Marie-Thérèse Rey,résidente de la PéronnièreEt pour tous <strong>le</strong>s participants, uncadre en souvenir <strong>le</strong>ur a été offert.Tous <strong>le</strong>s résidents ont été enchantésde cette bel<strong>le</strong> journée ; l’animationinter-résidence a été très réussie et est àrenouve<strong>le</strong>r…Nous tenons à remercier Hugues deVergnette et son personnel pourl’accueil qui nous a été réservé.Artic<strong>le</strong> rédigé par Denise Tantot – Corcom des Morel<strong>le</strong>s4


La vie dans nos résidencesAtelier CuisineCréé il y a maintenant plus d’un an, à l’initiative dela psychologue de La Calanque, Elodie Barbero,l’atelier cuisine a lieu une fois par mois.Il a une vocation thérapeutique ets’adresse surtout aux résidents désorientés.Il est animé aujourd’hui parElodie Barbero bien sûr et l’animatriceNathalie Risso. Il est ouvert aussi àtoutes <strong>le</strong>s bonnes volontés qui peuventaider à l’encadrement.Pour s’inscrire à l’atelier, <strong>le</strong>s résidentssont informés par voie d’affichage (àl’accueil, dans l’ascenseur et dans <strong>le</strong>urchambre) et des annonces ora<strong>le</strong>s <strong>le</strong>matin même.Ils sont invités par <strong>le</strong>s animatrices, endébut d’après-midi, à <strong>le</strong>s suivre en sal<strong>le</strong>à manger, lieu choisi pour son espace, laproximité de la cuisine et la dispositiondes tab<strong>le</strong>s qui facilite la confection desgâteaux.L’atelier a été, au préalab<strong>le</strong>, préparépar <strong>le</strong>s animatrices (ingrédients nécessairesapprovisionnés par <strong>le</strong> cuisinier etustensi<strong>le</strong>s sur chaque tab<strong>le</strong>).Avant <strong>le</strong> démarrage de l’atelier,lavage rigoureux des mains pour tout<strong>le</strong> monde. Enfilage des blouses etdes gants. Chacun rejoint son groupequi est composé, au maximum, de4 personnes. Distribution de la recette àchaque groupe pour sa réalisation.Chacun avance à son rythme, <strong>le</strong> butest de donner la possibilité de réaliserdes gâteaux, de développer la cohésionet <strong>le</strong>s échanges d’un groupe.Les accès à la cuisine pour la cuissonet la récupération des gâteaux sontréservés à un seul et même animateur.La vaissel<strong>le</strong> et <strong>le</strong> ménage se font durantla cuisson des gâteaux.Et ce qu’il faut retenir de tout cela,c’est que nous avons vu une résidentelire la recette, alors qu’el<strong>le</strong> ne lisait plus,une autre concentrée pendant uneheure alors que d’habitude « el<strong>le</strong> netient pas en place ». Une autre résidenteaussi qui nous donne des <strong>le</strong>çonsd’épluchage des fruits, comme on nesait plus <strong>le</strong> faire. Et surtout, Madame T.qui fait la vaissel<strong>le</strong> des ustensi<strong>le</strong>s avecune ferveur exemplaire.L’atelier se termine par la dégustationdes pâtisseries avec l’ensemb<strong>le</strong> desrésidents lors du goûter ou du repas dusoir mais toujours <strong>le</strong> jour même.Artic<strong>le</strong> rédigé par Jacqueline Bay. – Corcom La Calanque/La Seigneurie5


La vie dans nos résidencesDans <strong>le</strong>s coulisses du colis de Noëlà La Bastide des LavandinsPour <strong>le</strong> colis de fin d’année, <strong>le</strong> Comité d’Entreprise vous a concocté…Les membres du CE en p<strong>le</strong>in travail.Un sac caddie composé de troisbouteil<strong>le</strong>s de Bordeaux A.O.C dont unecuvée prestige, un foie gras entier, uncou farci au fois gras (excel<strong>le</strong>nt avecune salade) et <strong>le</strong>s fameuses ril<strong>le</strong>ttes decanard, deux saucissons d'Auvergne,une bouteil<strong>le</strong> de Pineau, un ballotin dechocolats, une boîte de fruits confits,deux mugs à café.Nous espérons que ce colis aurasatisfait <strong>le</strong> plus grand nombre d'entrevous et, nous somme toujours à votredisposition pour d'éventuel<strong>le</strong>s suggestions.Pour obtenir un colis de cette importance,<strong>le</strong> Président, Bruno Valéry, <strong>le</strong>Directeur des Achats et du Patrimoine,Philippe Valéry, et <strong>le</strong> Secrétaire duComité d'Entreprise, Loïc Logeais,négocient des aides financières avecnos principaux fournisseurs, ainsiqu'avec la banque du CE.La confection des colis est réalisée àla Bastide des Lavandins à Apt dans <strong>le</strong>Vaucluse. C'est la seu<strong>le</strong> résidence quipossède des locaux suffisamment spacieuxpour permettre la confection descolis. A ce titre nous remercions AlazaïsCoronel et son personnel.Toute l'équipe du Comitéd'Entreprise ainsi que Jean-Louis deBoissezon, Nina Ridings, (suivant <strong>le</strong>ursdisponibilités), prennent <strong>le</strong> plus grandsoin à réaliser <strong>le</strong>s colis dans la bonnehumeur et la convivialité. A titre d'information,nous approchons <strong>le</strong>s 5tonnes de produits !De confectionner, nous-mêmes, cescolis permet aussi de réaliser des économiesassez subtentiel<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong>Comité.Les membres du CE encore en p<strong>le</strong>in travail…Les membres du Comité d'Entreprisevous souhaitent une excel<strong>le</strong>nte dégustation(si vous n’avez pas déjà terminé !)et une excel<strong>le</strong>nte année 2008.Artic<strong>le</strong> rédigé par Loïc Logeais – Secrétaire du CE6


La vie dans nos résidencesUne prise inattenduepour <strong>le</strong> Clos Ad<strong>le</strong>rDestination l'étang de la Chapel<strong>le</strong> Viviers, un petit havre de verdure niché dans <strong>le</strong> sud de la Vienne.Chapeautés, <strong>le</strong> sourire aux lèvres etla canne à pêche bien en main, voilàune expédition qui n'est pas passéeinaperçue dans <strong>le</strong>s allées ombragées dela résidence du Clos Ad<strong>le</strong>r.La municipalité a permis aux résidents,accompagnés du personnel et de<strong>le</strong>ur progéniture, de profiter gracieusementdes joies de la pêche au bord del'étang communal. A peine arrivés, lapréparation des cannes s'est effectuéedans la foulée. Les pêcheurs se sonthâtés de « taquiner » <strong>le</strong> goujon."J'en ai attrapée une ! " s'est exclaméKévin, ravi de l'unique prise de cettejournée de pêche : une ravissantedemoisel<strong>le</strong> dénommée écrevisse agitaitfrénétiquement ses pinces.Vers 12 heures, <strong>le</strong> personnel s'estattelé à la préparation du barbecue.Pour faire patienter <strong>le</strong>s convives, unapéritif a été servi.A l'issue de ce pique nique champêtre,un résident s'est jeté dans <strong>le</strong>sbras de Morphée et a pu ainsi savourerp<strong>le</strong>inement <strong>le</strong>s bienfaits de DameNature. Une petite partie de belote aclôturé cette sortie estiva<strong>le</strong> en la coloriantd'une note convivia<strong>le</strong>.8


La vie dans nos résidencesJournée réussie, mais matinéetrès très mouvementée …Le mardi 11 septembre 2007, même destination que <strong>le</strong>s membres du Clos-Ad<strong>le</strong>r : l'étang de la Chapel<strong>le</strong>Viviers pour 20 résidents, des bénévo<strong>le</strong>s et quelques membres du personnel.A la différence du Clos-ad<strong>le</strong>r, notredéplacement au bord de l’eau a commencésur <strong>le</strong>s chapeaux de roues… Eneffet, habitant près de la Chapel<strong>le</strong>Viviers, j’étais la première arrivée surplace et je trouvais bizarre que <strong>le</strong>s bussoient si longs à arriver.Au bout d’une demi-heure de retardsur l’horaire prévu, j’ai vu Jean-Pierre(Agent de maintenance) arriver avec <strong>le</strong>premier bus et Agnès (Adjointe deDirection La Génollière) avec la voiturede fonction.Seu<strong>le</strong>ment, ils m’ont annoncé queMarc Barbillat était tombé en panne surla nationa<strong>le</strong> de Lhommaizé, à environ20km. Eh oui, l’embrayage n’a pas souhaitéfaire partie de l’aventure jusqu’aubout. Une fois <strong>le</strong>s résidents descendusdu bus, Jean-Pierre est reparti chercher<strong>le</strong>s trois personnes qui étaient restées àLhommaizé.Pendant ce temps là, nous avons installé<strong>le</strong>s tab<strong>le</strong>s : l’une d’entre el<strong>le</strong>s esttombée en morceaux dès que nousl’avons déplacée... Afin de ne pasperdre trop de temps, nous avons décidéd’allumer <strong>le</strong> barbecue, seu<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>charbon de bois était dans l’un desbus… Cela faisait plus d’une heure queJean-Pierre était parti à la rencontre deMarc Barbillat et ils n’étaient toujourspas de retour. Après encore une éternité,nous <strong>le</strong>s avons vus arriver avec deuxnouveaux bus… Et oui, <strong>le</strong> second avait,lui aussi, décidé de nous lâcher, et cettefois il s’agissait des freins. Ils nous ontexpliqué que Cindy et l’un des résidentss’étaient donc retrouvés sur <strong>le</strong> bord dela nationa<strong>le</strong> avec comme compagnie unjoli Montauban <strong>le</strong> temps que MarcBarbillat et Jean-Pierre puissent al<strong>le</strong>rlouer deux bus et faire remorquer <strong>le</strong>sautres jusqu’à Nieuil l’Espoir.Nous avons pu enfin faire gril<strong>le</strong>r laviande et déjeuner. Tous ces événementsne nous ont pas empêchés deprofiter de cette bel<strong>le</strong> journée. Alorsque <strong>le</strong>s uns disputaient une partie depétanque, d’autres se promenaient oujouaient à la belote.Mais il faut que vous sachiez quepour couronner cette journée, Jocelyne(Adjointe de Direction Clos Ad<strong>le</strong>r) quivenait chercher des personnes pour <strong>le</strong>retour à la résidence a rencontré unmonsieur qui roulait plus à gauche qu’àdroite…Résultat … il lui a carrément arrachéun rétroviseur quant il l’a croisée et afailli l’envoyer au fossé.Dans la Vienne quand nous effectuonsun déplacement, nous avons dequoi en par<strong>le</strong>r très très longtemps.Artic<strong>le</strong>s rédigés par Nadia Audigué, CorCom La Génollière et Caro<strong>le</strong> Robieux, CorCom Clos Ad<strong>le</strong>r9


La vie dans nos résidencesUne journée au PanoramicL’unité de vie appelée Panoramic se situant sur la partie haute de l’établissement à l’extérieur,se caractérise par <strong>le</strong> fait qu’el<strong>le</strong> est essentiel<strong>le</strong>ment constituée de résidents souffrant depathologies assez invalidantes tel<strong>le</strong>s : la maladie d’Alzheimer, de Parkinson, etc.Le Panoramic.Sur cette unité, nous accueillonsvingt-un résidents tout autour d’unesal<strong>le</strong> commune <strong>le</strong>ur servant à la fois desal<strong>le</strong> de restauration et de lieu de vie,approchant ainsi notre fonctionnementde celui d’un cantou.CANTOU : c’est un lieu de vie en général fermé pour protéger <strong>le</strong>s malades,réunissant 10 à 12 personnes maximum ; Cantou signifie « coin du feu » lieu oùvivaient autrefois plusieurs générations d’une même famil<strong>le</strong> dans une ambiancecha<strong>le</strong>ureuse.Anne-Pierre et Aurélielors de la préparation des plats.Le CANTOU (Centre d’Activités Naturel<strong>le</strong>s Tirées d’Occupations Uti<strong>le</strong>s) estune petite structure de personnes âgées souffrant de troub<strong>le</strong>s du comportement,désorientées, atteintes de maladie d’Alzheimer, etc. Ces unités autonomes ouintégrées dans des établissements de type maisons de <strong>retraite</strong> disposent d’unéquipement adapté à la surveillance des personnes âgées. Le personnel d’encadrementdiplômé est formé à la prise en charge des personnes âgées désorientéeset partage la vie des résidents.La personne âgée est associée, selon ses possibilités, à la vie quotidienne duCANTOU : épluchage des légumes, vaissel<strong>le</strong>, mise du couvert, etc. (source : horizon-<strong>retraite</strong>.com).10


Rentrez pour une journée dans notrePanoramic et soyez <strong>le</strong>s bienvenus !Le matin, dès 7 heures, après la relèvede la veil<strong>le</strong>use de nuit, la journéecommence par <strong>le</strong> bal<strong>le</strong>t incessant despetits-déjeuners servis par l’Employéede service. Ensuite vient la distributiondes médicaments et <strong>le</strong>s toi<strong>le</strong>ttes se fontjusqu’à 11 heures. Nous sommes engénéral trois soignants pour <strong>le</strong>Panoramic.L’infirmier(e) passe beaucoup detemps au « pano » (nous l’appelonscomme ça entre nous !) <strong>le</strong> matin pour<strong>le</strong>s divers soins : pansements, perfusions….Midi : l’heure de déjeuner. Certainsrésidents ayant des risques de faussesroutes dues à <strong>le</strong>urs pathologies, nous<strong>le</strong>ur offrons un repas mixé préalab<strong>le</strong>menten cuisine. Nous <strong>le</strong>s aidons parfoisà manger. L’infirmier(e) ou l’Aide-soignantedonne <strong>le</strong>s médicaments. Lesrepas de midi et du soir sont montés aupano à l’intérieur de containers (frigo etfour) dans la golfette à 11 heures 30.Après-midi chants.Après <strong>le</strong> passage aux toi<strong>le</strong>ttes entre13 heures et 13 heures 30, <strong>le</strong>s résidentspassent dans <strong>le</strong> coin salon pour un petitmoment de détente. Pendant ce tempslà, l’employée de service lave <strong>le</strong>s sols etl’équipe soignante assiste à la relève à14 heures.Notre unité est à part lorsqu’on lacompare au reste de l’établissement, ycompris aux autres maisons de l’A.F.P.Nos résidents sont regroupés au centrede l’unité dans une pièce à vivre : <strong>le</strong>spersonnes s’y instal<strong>le</strong>nt après la toi<strong>le</strong>ttedu matin, et ne retournent dans <strong>le</strong>ursstudios que <strong>le</strong> soir. Ils passent donc parfoisplus de 7 heures dans la sal<strong>le</strong> commune.D’où la nécessité de <strong>le</strong>s entoureren permanence pour <strong>le</strong>ur éviter l’ennui.Qui plus est, notre présence est un gagede sécurité pour eux, car ils sont continuel<strong>le</strong>mentsous notre regard bienveillant.Vers 15 heures, nous commençonsune animation en fonction du programmede l’animatrice qui aura pris soin del’afficher à la vue de tous.16 heures : l’heure de l’immuab<strong>le</strong>goûter ; lorsqu’il fait froid, nous <strong>le</strong>urproposons du chocolat chaud !18 heures : retour vers <strong>le</strong>s tab<strong>le</strong>s où<strong>le</strong> repas du soir est servi et où l’onretrouve notre non moins traditionnelpotage du soir.A 19 heures, <strong>le</strong>s résidents sont ramenésdans <strong>le</strong>ur studio où l’équipe soignante<strong>le</strong>s prépare pour passer lameil<strong>le</strong>ure des nuits.Arrivée de la veil<strong>le</strong>use de nuit à 21heures, puis dernière relève et départ del’équipe de jour. Nos collègues <strong>le</strong>sveil<strong>le</strong>uses de nuit font un boulot énormeà deux et il <strong>le</strong>ur arrive de se retrouverface à des situations pénib<strong>le</strong>s !Repas pris avec Aurélie.Merci à el<strong>le</strong>s, ainsi qu’à tout <strong>le</strong> personnelsoignant du Panoramic, <strong>le</strong>semployées de service, <strong>le</strong>s I.D.E., et l’animatrice,sans oublier <strong>le</strong>s kinés et <strong>le</strong>smédecins qui nous font souvent l’honneurde <strong>le</strong>ur visite !Artic<strong>le</strong> rédigé par Laëtitia Fougerousse – CorCom Clos des Tours11


La vie dans nos résidencesQue se passe-t-ilà la résidence Ourceyre ?A la résidence Ourceyre,nos petites mainsbrico<strong>le</strong>usesconfectionnentp<strong>le</strong>in de bel<strong>le</strong>s choseslors des heuresd'animations.Mais que font el<strong>le</strong>sde si beau ?Marque-place de Noël fabriqué par <strong>le</strong>s résidents.Depuis <strong>le</strong> 1er janvier 2007, desheures d'animations ont été mises enplace <strong>le</strong> lundi et <strong>le</strong> mercredi après-midi.Ce qui permet à nos résidents de sedivertir, de passer un moment de convivialitéentre eux et d'échanger <strong>le</strong>ursidées.Le lundi est consacré aux travauxmanuels, confectionner de la décorationpour <strong>le</strong>s fêtes toute au long de l'année(Pâques, mardi gras, 1er mai, 14juil<strong>le</strong>t, Beaujolais nouveau, Noël). Ladécoration réalisée sert à orner nostab<strong>le</strong>s en sal<strong>le</strong> de restaurant, et à fairevoir aux autres clients ce qui se passe aucours de nos animations. Voici quelquesexemp<strong>le</strong>s pour vous donner une idée.- Pour <strong>le</strong> Beaujolais nouveau, nousavons réalisé une guirlande avec desgrappes de raisin en papier que <strong>le</strong>s résidentsont peint.- Pour <strong>le</strong> 14 Juil<strong>le</strong>t, des petits drapeauxet des cocardes ont été effectuésavec du carton, papier crépon (b<strong>le</strong>u,blanc, rouge).- Pour Noël, nous réalisons desmarques place en forme d'ange, quisont personnalisés selon <strong>le</strong> goût dechacun à l'aide de feutres pail<strong>le</strong>tés, puisdes photophores en forme d'étoi<strong>le</strong>s.L’étoi<strong>le</strong> est découpée dans du cartonde cou<strong>le</strong>ur, des pâtes sont ensuite colléesqui sont peintes ensuite à l'aided'une bombe cou<strong>le</strong>ur "or", une bougiechauffe-plat est alors placée au centrede l'étoi<strong>le</strong> . Résultat garanti (voir photo).Pour <strong>le</strong>s quelques résidents qui nesont pas trop manuels, un cahier de dixpages, avec des exercices de mathématiques,grammaire, conjugaison, charades<strong>le</strong>ur est remis. El<strong>le</strong>s peuvent ainsiparticiper aux animations, ça <strong>le</strong>ur permetde réfléchir, de se rappe<strong>le</strong>r des souvenirsd'éco<strong>le</strong>, et de pouvoir en rirelorsque qu'el<strong>le</strong>s se sont trompées à l'undes exercices proposés.Le mercredi, est partagé en deuxparties.La première est consacrée à la chora<strong>le</strong>,de 15h30 à 16h45, toutes <strong>le</strong>s choristesse réunissent, et chantonnent deschansons d'autrefois (Ah! <strong>le</strong> petit vinblanc, Ma ritournel<strong>le</strong>, La Madelon...),Un karaoké a été organisé et a étébien apprécié ; pour plusieurs, c'était lapremière fois, rire assuré.La deuxième partie est un momentde détente.De 17 heures à 17h30 : <strong>le</strong> " baccalauréat".C'est la partie de l'après-midila plus attendue. Une feuil<strong>le</strong> reprenantdifférentes rubriques (prénom, f<strong>le</strong>ur,chanteur, vêtement) est distribuée àchaque personne présente.Une pioche est effectuée et àchaque annonce de <strong>le</strong>ttre, <strong>le</strong> stylo à lamain, chacune fait travail<strong>le</strong>r ses neuroneset c'est cel<strong>le</strong> qui finit la premièrequi dit " stop ", rires, amusement sontau rendez-vous.Ces heures d'animations sont vraimentdes moments de détente, pourrire, s'amuser, et créer des contactsentre <strong>le</strong>s résidents. El<strong>le</strong>s sont très fièresde <strong>le</strong>ur travail, et moi aussi !Artic<strong>le</strong> rédigé par Aurélie David, CorCom Ourceyre12


Le Moulin de nos AmoursLe 16 novembre après-midi quelques résidentes de la Nièvre accompagnées des Maîtresses deMaison sont parties à Decize pour assister au spectac<strong>le</strong> offert par la troupe « Show Vision ».Au programme, évocation desgrandes Comédies Musica<strong>le</strong>s, hommageà Francis Lopez, interprété parMiguel Cortez et Claudine Alan sansoublier <strong>le</strong> célèbre French Cancan etbeaucoup d’autres surprises.Les dames du « Moulin de nosAmours » ont donc accueilli nos résidantesen petites tenues à pail<strong>le</strong>ttes et àplumes.Les yeux n’étaient pas assez grandspour tout admirer.Tout <strong>le</strong> monde est rentré ravi, un bonmoment à renouve<strong>le</strong>r.Artic<strong>le</strong> rédigé par Christiane Vigier, CorCom - Les FéesLa résidence de <strong>retraite</strong> desBaux de Provence se médicaliseAu sein de son propre établissement, la résidence de <strong>retraite</strong> « Lou Mès de Maï » a ouvertses portes à l’Etablissement pour l’Hébergement des Personnes Agées Dépendantes (EHPAD),dénommé « La Bastide du Chevrier » <strong>le</strong> 1 er Octobre.La résidence de <strong>retraite</strong> « Lou Mèsde Maï » est un établissement construiten 1975 à l’initiative de l’ancien Mairedes Baux de Provence, M. Thuillier,dominant <strong>le</strong> massif des Alpil<strong>le</strong>s. Lastructure de cette résidence a permis deconserver une ambiance familia<strong>le</strong>, renforcéepar des équipes qualifiées etmotivées, et dans laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong>s résidentsont <strong>le</strong> plaisir de séjourner dans 68 studiosde grande qualité d’une superficiede 33 à 35 m 2 , ouverts sur balcon, etpour la plupart climatisés.L’Association des Foyers de Province,en partenariat avec <strong>le</strong> Conseil Généraldes Bouches du Rhône et de la DirectionDépartementa<strong>le</strong> des Affaires Sanitaireset Socia<strong>le</strong>s (DDASS), a entrepris, depuis2004, de nombreuses rénovationsau sein de la résidence « Lou Mès deMaï », afin d’offrir à « La Bastide duChevrier » 42 lits médicalisés, et derépondre ainsi à une forte demandeloca<strong>le</strong>.Ainsi, « La Bastide du Chevrier »accueil<strong>le</strong> depuis <strong>le</strong> 1er Octobre 2007des personnes âgées plus ou moinsdépendantes, selon une autonomie graduéede 1 à 6 (GIR), tandis que « LouMès de Maï » demeurera Logementfoyerpour des retraités valides et semivalides.Outre son Espace-santé dans <strong>le</strong>quelsont regroupés l’infirmerie, <strong>le</strong> bureaudu médecin coordonnateur, la sal<strong>le</strong> dekinésithérapie et <strong>le</strong> salon de coiffure,l’EHPAD « La Bastide du Chevrier »comprendra éga<strong>le</strong>ment un espace devie pour <strong>le</strong>s personnes atteintes de lamaladie d’Alzheimer.13


La vie dans nos résidences20 ans des DoucetsDes préparatifs au jour J, vous saurez tous sur <strong>le</strong>s 20 ans de la Résidence Les Doucets.Merci à tous, d'avoir répondu présents à l'invitation.Tout au long du mois de septembre,<strong>le</strong>s résidents ont préparé la fête.Pour l’occasion, Madame Ferre etMadame Paulhiac ont confectionné despaniers et chapeaux en crochets,Madame Tardat a préparé des petitsparapluies avec des mouchoirs en tissus.Plusieurs résidents ont participé aux atelierspâtisseries dans <strong>le</strong> but de cuisinerde la confiture. Madame Lefeuvre etMadame Boi<strong>le</strong>vin se sont chargées de ladécoration des pots. Tout ce travail apermis aux résidents de tenir un standpour vendre <strong>le</strong> fruit de <strong>le</strong>ur travail.L’argent récolté a rejoint <strong>le</strong>ur cagnotteet sera utilisé pour <strong>le</strong>s sorties et animationsde l’année prochaine.Les ouvriers d’entretiens ont décapéet repeint <strong>le</strong> perron avec l’aide deMonsieur Michaud. Messieurs Raynaud,Surprise, voilà <strong>le</strong>s “pépés moustachus” qui viennent chanter !Naudin, Michaud et Lefeuvre ont donnéun coup de main pour monter <strong>le</strong> Tivolioù s’est tenu <strong>le</strong> vin d’honneur.C’est <strong>le</strong> 1er octobre 1987 que <strong>le</strong>foyer résidence pour PersonnesAgées des Doucets a ouvert sesportes. Impossib<strong>le</strong> de ne pas fêter <strong>le</strong>s20 ans de la résidence qui, depuis sacréation, a bien grandi et n’a pasl’intention de s’arrêter là. Commel’ont mentionné Philippe Arnaud,Sénateur-Maire de Blanzac, et Jean-Marie Judde, Vice Président duConseil Général, « 20 ans, c’estjeune, mais c’est aussi l’âge de lamaturité » et « l’âge de faire des projets». Un petit retour en arrière,l’établissement a ouvert une sectionde cure médica<strong>le</strong> de 13 lits, pour personnesdevenues dépendantes, en1993 ; et en 1996, <strong>le</strong> nombre de litsest porté à 18. La labellisation avecONAC a été signée <strong>le</strong> 7 avril 2001.Les Doucets sont passés EHPAD en2002. Le grand chantier actuel est lacréation d’une Unité Alzheimer de 12lits et de 2 places en accueil de jour.14


Le jeudi 4 octobre 2007 à15h30, résidents, famil<strong>le</strong>s etmembres du personnel sesont rassemblés autour d’ungoûter animé par <strong>le</strong>s célèbres« Pépés Moustachus ». Tout<strong>le</strong> monde a trinqué à l’anniversairede la résidence.Les personnalités et <strong>le</strong>sinvités ont été conviés à 16heures pour <strong>le</strong>s discours.Jeanine Egreteau, Directricede l’EHPAD, a ouvert lamarche. Après avoir rappelé<strong>le</strong> « vécu » des Doucets etremercié <strong>le</strong>s gens d’être venus aussinombreux, el<strong>le</strong> a laisse la place à Jean-Louis de Boissezon, Directeur Généralde l’<strong>AFP</strong>, qui a insisté sur la nécessitéd’améliorer <strong>le</strong>s conditions d’accueil despersonnes âgées, de plus en plus frappéespar la maladie d’Alzheimer.Philippe Arnaud a évoqué sur <strong>le</strong> projet del’unité Alzheimer tout en retraçant l’histoirede la construction de la résidence.Le lâcher de ballons de nos résidentsa conclu en beauté <strong>le</strong>s discours.Plusieurs surprises attendaientJeanine Egreteau.Tout d’abord, <strong>le</strong>s enfants de lacrèche « Câlin Malin » ont offert à larésidence <strong>le</strong> superbe dessin qu’ils ontconfectionné. Puis, <strong>le</strong>s « Pépés moustachus» sont arrivés avec des chansonspréparées en l’honneur de notreDirectrice. L’assemblée a profité de cegrand moment de détente et de rire. Çaété au tour de nos résidents d’offrir à<strong>le</strong>ur Directrice un superbe tab<strong>le</strong>au surl’Afrique.Mme Egreteau remercie résidents et famil<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong>ur présence.Après toutes ses émotions, il étaittemps de se retrouver autour du verrede l’amitié. Certaines personnes se sontrassemblées pour visiter l’établissement.Le stand tenu par nos résidents aattiré du monde et <strong>le</strong>s confitures sontparties comme des petits pains.Un bruit bizarre s’est fait entendredu plateau. La mongolfière officiel<strong>le</strong> deMainfond était en train de se gonf<strong>le</strong>r. Ason bord, Nina Ridings et Hugues deVergnette se sont envolés dans <strong>le</strong> so<strong>le</strong>ilcouchant. La fête a continué plus tarddans la nuit par un repas avec <strong>le</strong>smembres du personnel, <strong>le</strong> siège etquelques directeurs. Jeanine Egreteau,très touchée, a remercié ses collèguespour <strong>le</strong>urs gestes d’amitié à l’occasionde cette journée. Un coup de chapeau ànos cuisinières ainsi qu’à Damien, cuisinierde Clos Saint Roch, pour la confectionet la présentation du vin d’honneur.Un grand merci aux résidents ainsiqu’à <strong>le</strong>urs famil<strong>le</strong>s d’être venus si nombreuxpour fêter avec nous cet événement.Le mot de la fin :Bon AnniversaireMadame Egreteau et oui,vous aussi vous avez 20 ans.Le personnel a terminé en donnant à<strong>le</strong>ur « Chef » une superbe, sp<strong>le</strong>ndide,magnifique médail<strong>le</strong>… en chocolat,ainsi qu’un cadre comprenant la photode la résidence avec des petits messagesde son personnel. Ça y est, on a réussi àla faire p<strong>le</strong>urer.Les pépés se font vo<strong>le</strong>r la vedette.Artic<strong>le</strong> rédigé par Marion Baurreau – Corcom Les Doucets15


La vie dans nos résidencesTous pareils, tous différents…Le vendredi 16 novembre 2007, <strong>le</strong>s adultes non voyants et mal entendants de l’Institutionde Larnay sont venus à la Résidence du Pontreau Saint Lucien à Lencloître.Conte Musical Larnay.Personnes âgées et personnes déficientessensoriel<strong>le</strong>s sont installées dans <strong>le</strong>salon, bercées par une musique d’ambianceafricaine, tandis que <strong>le</strong>s animateurss’affairent à instal<strong>le</strong>r <strong>le</strong> décor.Au <strong>le</strong>ver de rideau, Syvie, Mi-Jo,Chantal… six personnes non voyantess’appliquent à imiter <strong>le</strong>s bruits de la forêtau son des djumbés, tambourins, maracas,mêlés aux chants d’oiseaux et crisd’animaux. Le conte de Moina, l’éléphanteau,a commencé.Deux heures de spectac<strong>le</strong> très fort enémotions qui se terminent par un goûterspécia<strong>le</strong>ment préparé par <strong>le</strong>s personnesdéficientes de Larnay.Les potentiels des personnes âgées duPontreau Saint Lucien et des personnesmal voyantes et mal entendantes deLarnay se rejoignent autour d’un contemusical.Les uns n’entendent pas, <strong>le</strong>s autres nevoient pas. Les uns ne marchent plus, <strong>le</strong>sautres déambu<strong>le</strong>nt dans <strong>le</strong> salon. Ils sonttous différents et pourtant tous pareils,avec <strong>le</strong> même objectif : la recherche d’unmoment de bonheur, ensemb<strong>le</strong>. Sourires,échanges, patience et tolérance se sontentremêlés permettant ainsi une vraie rencontre.Au-delà de ce spectac<strong>le</strong> conçu et réalisépar des personnes déficientes sensoriel<strong>le</strong>s,il s’agissait éga<strong>le</strong>ment de montrerqu’à tout moment de sa vie, il était permisde construire des projets et de réaliser desactions en tant qu’acteur à part entière etque <strong>le</strong> potentiel de chacun et chacune estbien vivant même s’il est différent….Artic<strong>le</strong> rédigé par Ar<strong>le</strong>tte Collas – Corcom Le Pontreau Saint Lucien16


La vie dans nos résidencesL’Abbaye se relooke…Un nouveau décor pour <strong>le</strong> salon de coiffure.Sandrine, employée de service et Nadine, aide cuisinière, <strong>le</strong>s deux salariées bénévo<strong>le</strong>s ayant participé à la décoration du salonet <strong>le</strong>s deux coiffeuses Lydie et sa collègue.Grâce à l’implication bénévo<strong>le</strong> dedeux salariées et de notre coiffeuse àdomici<strong>le</strong>, <strong>le</strong> salon de coiffure de laRésidence a retrouvé une seconde jeunesse.Didier, agent de maintenance a toutd’abord repeint <strong>le</strong>s murs avec des cou<strong>le</strong>urschatoyantes.Sandrine et Nadine, employées deservice, se sont transformées pour l’occasionen décoratrice et couturière enconfectionnant <strong>le</strong>s dessus et dessous detab<strong>le</strong>ttes servant à déposer <strong>le</strong>s ustensi<strong>le</strong>sde coiffure.Notre coiffeuse à domici<strong>le</strong>, Lydie,nous a éga<strong>le</strong>ment apporté toute sa collaborationen meublant <strong>le</strong> salon avec denouveaux matériels professionnels.Les travaux achevés, <strong>le</strong> 18 octobredernier, nous avons eu <strong>le</strong> plaisir d’inaugureravec <strong>le</strong>s résidents ce nouvel aménagement,en présence de Lydie et desa collaboratrice Isabel<strong>le</strong>, qui interviennenttous <strong>le</strong>s mercredis après midi à laRésidence.Artic<strong>le</strong> rédigé par Christel<strong>le</strong> Arnoux CorCom L’Abbaye17


La vie dans nos résidencesL’entrée en institution…sentiment de culpabilité, d’impuissance !Face à ces pertes (<strong>retraite</strong>, modificationsphysiologiques, perte d’un être cher,l’entrée en résidence…) <strong>le</strong>s personnesâgées ont un travail de deuil à accomplir.Ce travail ne se fait pas en un jour. Il estfait de passages diffici<strong>le</strong>s, voire douloureux,mais nécessaires, pour devenircapab<strong>le</strong>s de vivre à nouveau <strong>le</strong> plus p<strong>le</strong>inementpossib<strong>le</strong>.Le ressentiment des famil<strong>le</strong>s, amis,aidants.Le désarroi et la souffrance de la famil<strong>le</strong>:Face aux premiers signes de l’âge et dela dépendance chez notre parent, nouséprouvons souvent tout d’abord un refusinconscient de la situation ; c’est <strong>le</strong> déni.Nous savons que la vieil<strong>le</strong>sse existe etqu’el<strong>le</strong> entraîne bien des dysfonctionnements,mais nous ne voulons pas imaginerque cet état puisse toucher <strong>le</strong>s nôtres.Et lorsque la réalité s’impose et quenous sommes obligés de constater ladépendance de nos proches, nos sentimentsaffluent, vio<strong>le</strong>nts et bien souventcontradictoires.Mettez un nom sur vos sentiments« Mais qu’est-ce qui arrive ? Qu’allonsnous faire ? Pourquoi nous ? » C’est <strong>le</strong>désarroi qui nous envahit d’abord à l’annonceou au constat de la dépendance denotre parent. L’urgence de prendre desdécisions auxquel<strong>le</strong>s la vie ne nous a paspréparés, la nécessité de mettre en placedes structures nouvel<strong>le</strong>s représentent uneréel<strong>le</strong> charge tant matériel<strong>le</strong> que mora<strong>le</strong>et psychologique. Puis avec <strong>le</strong> temps,d’autres sentiments apparaissent, souventmêlés et contradictoires. Cet amalgamenous plonge dans un mal-être où <strong>le</strong> stresset la culpabilité ont une bonne part. Carderrière <strong>le</strong>s sentiments positifs que sont latendresse, <strong>le</strong> souci de bien faire, la peinedevant la maladie ou <strong>le</strong> handicap secachent presque toujours des sentimentsnégatifs qu’on hésite à nommer parcequ’on a honte de <strong>le</strong>s ressentir. Ils s’appel<strong>le</strong>ntexaspération, colère, dégoût, désespoir,rejet.« Tu me pousses à bout » reprocheDidier à son père qui se plaint sans cessealors que ses enfants s’occupent de luiavec beaucoup de dévouement : exaspérationdevant l’ingratitude involontaire.« Tu pourrais tout de même faire unFamil<strong>le</strong>s, amis, aidants, comment faire face à la situation ?- Deuxième partie -effort pour te souvenir de ce que je te dis» crie Sylvie à sa mère qui lui demandepour la 5ième fois où el<strong>le</strong> a rangé son eaude toi<strong>le</strong>tte : colère devant <strong>le</strong>s questionslancinantes.« C’est horrib<strong>le</strong>, je <strong>le</strong> vois baisser dejour en jour, je ne vais plus pouvoir supportercela » déplore Françoise devantl’aggravation de la maladie d’Alzheimerde son mari : désespoir devant cet aspectinéluctab<strong>le</strong> de la maladie et de la dépendancequi gagnent du terrain.« Ma mère ne me reconnaît plus, je nepeux pas <strong>le</strong> supporter » déplore Yann :rejet devant la négation de ce lien filial.« Je suis un monstre » pense Fabienqui vient de se mettre en colère contre samère qui refuse de manger trois fois desuite alors qu’il se déplace pour lui faireprendre son repas.Sont-ils un conjoint, des fil<strong>le</strong>s et desfils indignes ? NON.TOUS CES SENTIMENTSSONT HUMAINS.Vous avez <strong>le</strong> droit d’être exaspéré, encolère, découragé. Vous avez des raisonsobjectives, car derrière tous ces sentimentsse cache une grande souffrance.Pour ne pas en faire subir <strong>le</strong>s conséquencesà votre parent, ni aggraver votreculpabilité, il vous faudra gérer au mieuxvotre implication dans sa prise en charge.Comprendre la raison de vossentimentsComprendre l’origine de vos sentimentsvous permettra de relativiser.Pourquoi souffrons-nous tant devant<strong>le</strong>s méfaits de l’âge et de la maladie, enparticulier lorsqu’ils touchent notreparent ?18Bien sûr, notre amour filial justifienotre tristesse devant <strong>le</strong>ur sort. Mais cetteexplication n’est pas suffisante pour comprendrela vio<strong>le</strong>nce de certains de nos sentiments.L’effet miroirL’image de la dépendance éveil<strong>le</strong> ennous une terrib<strong>le</strong> crainte. C’est « l’effetmiroir » : notre parent nous envoie l’imagede ce que nous craignons de devenirplus tard. Nous voyons en filigrane notrepropre déchéance. Ils nous confrontent ànotre impuissance. Devant nos parentsâgés dépendants, nous sommes confrontésà la peur de notre avenir, de notrepropre vieil<strong>le</strong>sse, et, inéluctab<strong>le</strong>ment, à laperspective de notre propre mort.La perte de vos repèresNotre père et notre mère portent,depuis notre naissance, une doub<strong>le</strong> symbolique; ils sont à la fois refuges et références.Le parent refuge donne la tendresseet la protection. Le parent référencereprésente l’autorité, la responsabilitéet l’appui des conseils avisés.Avec l’apparition de la dépendance,<strong>le</strong>s rô<strong>le</strong>s s’inversent : <strong>le</strong> parent protecteurdevient <strong>le</strong> protégé, <strong>le</strong> parent détenteur del’autorité est dominé, <strong>le</strong> puissant estmaintenant fragi<strong>le</strong>. L’état de dépendancede nos parents nous prive de nos repèresaffectifs et nous contraint à assumer denouvel<strong>le</strong>s responsabilités mora<strong>le</strong>s. A peinenos enfants sont-ils é<strong>le</strong>vés et autonomesque nous devons assumer à nouveau cerô<strong>le</strong> protecteur.La crainte de l’avenirIl est normal d’avoir des craintes.Crainte de ne pas en faire assez, crainteque votre parent souffre physiquement etmora<strong>le</strong>ment, crainte de l’avenir, crainted’assumer une charge trop lourde pourvous, crainte des réactions de votreconjoint ou de vos enfants…Le jeunismePendant des sièc<strong>le</strong>s, l’âge a été respectéet loué pour la sagesse et l’expérience ;on consultait <strong>le</strong>s « anciens » avant deprendre des décisions importantes.Aujourd’hui, il faut savoir surfer sur <strong>le</strong> Netsi on ne veut pas être dépassé, et <strong>le</strong>maniement d’un four programmab<strong>le</strong>demande (presque) une formation scienti-


fique bac +4. La <strong>le</strong>nteur qui préside à lavie d’une personne âgée dépendante estbien incompatib<strong>le</strong> avec cet univers hyperactif.Face à tout cela, il vous faut assumerau mieux la situation.Le besoin d’assistance de votre parentpeut durer des mois, des années.Pour tenir <strong>le</strong> coup, ne pas mettre enpéril votre santé ni votre propre vie defamil<strong>le</strong>, il est essentiel de prendre un peude recul par rapport à la situation.Entrez dans son universSelon son état de santé et son type dedépendance, votre parent vit dans unmonde à lui. Son rythme de vie se ra<strong>le</strong>ntitconsidérab<strong>le</strong>ment, à l’image de ses fonctionsvita<strong>le</strong>s. Il devient <strong>le</strong>nt alors que noussommes toujours pressés, il ressasse <strong>le</strong>passé alors que nous sommes orientésvers l’avenir : c’est à nous de l’accepter etde nous adapter. La patience est <strong>le</strong> motclé de la prise en charge d’une personneâgée dépendante.Forgez-vous une carapaceL’indifférence, <strong>le</strong>s insultes, <strong>le</strong>s gestesagressifs font parfois partie du tab<strong>le</strong>au cliniqued’une personne âgée qui souffre dedémence. Intel<strong>le</strong>ctuel<strong>le</strong>ment, nous <strong>le</strong>comprenons bien, nous savons que c’estla maladie qui en est responsab<strong>le</strong> et quenotre parent n’est en rien coupab<strong>le</strong> enversnous. Mais lorsque nous sommes directementconcernés, c’est notre affectivité quiest touchée, et c’est une épreuve diffici<strong>le</strong>.On ne peut pas demander à notreparent qui a perdu une partie de sesfacultés menta<strong>le</strong>s d’agir comme s’ilétait en p<strong>le</strong>ine possession de sesmoyens.Nous devons faire notre deuil de larelation perdue et de l’espoir de guérison.L’agressivité est un moyen de défensepsychologique contre la souffrance et lapeur. Peur de souffrir, peur d’être abandonné,peur de mourir… Commentréagir ? Chacun peut trouver sa formu<strong>le</strong>pour dédramatiser : faire semblant de nepas entendre <strong>le</strong>s propos b<strong>le</strong>ssants, ne pasre<strong>le</strong>ver <strong>le</strong>s gestes vio<strong>le</strong>nts, rebondir enplaisantant… La vio<strong>le</strong>nce verba<strong>le</strong> ou physiqueest évidemment la pire des réactions.Cherchez <strong>le</strong>s aspects positifsLorsqu’on s’occupe d’une personneâgée dépendante, on peut avoir <strong>le</strong> sentimentd’un don à sens unique. Cela entraîneévidemment des frustrations. Alors,autant optimiser et chercher à définir <strong>le</strong>sagréments de cette situation.Véronique qui vient déjeuner chaquemidi avec son père paralysé confie :« Avec lui, je retrouve des plaisirs simp<strong>le</strong>set immédiats : apprécier un bon plat,admirer un ciel d’été… Je relativise beaucoup,je m’énerve moins pour des chosesqui n’en va<strong>le</strong>nt pas la peine. »Tentons de nous focaliser non pas sur<strong>le</strong>s facultés perdues, mais sur <strong>le</strong>s facultésconservées. Vivez avec intensité <strong>le</strong>s bonsmoments du présent.Ménagez-vousVos journées n’ont que 24 heures et sivous cumu<strong>le</strong>z <strong>le</strong>s fonctions, vous ne pourrezpas tout assumer. Fixez-vous des priorités.Faites des « impasses » sur <strong>le</strong>saspects matériels pour privilégier <strong>le</strong> relationnel.Par exemp<strong>le</strong> : si vous al<strong>le</strong>z passerune heure avec votre parent , restez prèsde lui pour lui par<strong>le</strong>r, l’écouter, lui tenir lamain, et tant pis si sa chambre est malrangée, et <strong>le</strong> ménage oublié.A vouloir tout faire, être irréprochab<strong>le</strong>,vous risquez votre santé. Que deviendravotre parent si vous flanchez ?Reconnaissez vos limitesLa famil<strong>le</strong> souhaite par dessus tout <strong>le</strong>bien-être de celui ou cel<strong>le</strong> qu‘el<strong>le</strong> doit protéger.Mais comment savoir si l’on faitassez, si on a choisi la bonne solution ?Il n’existe pas de barème universel.Chaque cas est particulier.Vous ne pouvez pas lui rendre la jeunesseet la santé. Mais vous pouvez, etc’est essentiel, lui apporter la sécurité et latendresse. Vous pensez que vous n’enfaites pas assez et vous vous culpabilisez ?N’oubliez pas quefatigue = énervement = impatience.Et si vous bouscu<strong>le</strong>z votre parent, sivous <strong>le</strong> placez en face de sa dépendanceen mettant l’accent sur ses faib<strong>le</strong>sses, il ensouffrira et vous vous en voudrez encoredavantage. La qualité de la présencecompte plus que la quantité. Il est bienpréférab<strong>le</strong> pour votre parent de vous voirune demi-heure souriant et disponib<strong>le</strong>que deux heures tendu et nerveux.Déchargez votre souffranceSi votre souffrance mora<strong>le</strong> vousaccab<strong>le</strong>, si vous vous sentez seul et démuniface à votre fardeau, confiez-vous,extériorisez vos sentiments négatifs. Unpsychothérapeute peut vous aider à surmontervos difficultés et à ne pas céder àl’angoisse de l’effet miroir.Rapprochez-vous d’associations ; el<strong>le</strong>svous réconforteront et vous donnerontdes informations uti<strong>le</strong>s : adresses,conseils, renseignements sur <strong>le</strong>s progrèsde la science pour la pathologie de votreparent, conférences, organisation de rencontres,échanges d’expériences, écoute,informations sur <strong>le</strong>s aides et <strong>le</strong>sdémarches à entreprendre…ConclusionGrandir, Vieillir, c’est donc à la foisgérer <strong>le</strong>s pertes auxquel<strong>le</strong>s on est confrontéet continuer de faire des projets, denourrir des espoirs… avec vous, <strong>le</strong>sfamil<strong>le</strong>s.Artic<strong>le</strong> rédigé par Linda Chéron – Formatrice <strong>AFP</strong> Formation19


La vie dans nos résidencesUn défi réalisé pendant <strong>le</strong> TéléthonCette année, <strong>le</strong>s résidents de la Source et <strong>le</strong>urs accompagnateurs ont réalisé une fresque en boutonsmulticolores sur un grand drap sur <strong>le</strong>quel devait figurer <strong>le</strong> message suivant "Téléthon 2007".La manifestation s'est tenue pendantdeux jours, <strong>le</strong>s 7 et 8 décembredans la sal<strong>le</strong> des fêtes et dans l'ancienneéglise St Marc.Huit résidents ont participé <strong>le</strong> vendredi7 décembre de 20 heures à 23heures, Ils devaient vendre <strong>le</strong>s boutons(1 euro <strong>le</strong>s 10) pendant que <strong>le</strong>s accompagnateurscollaient ceux-ci sur <strong>le</strong>s<strong>le</strong>ttres préalab<strong>le</strong>ment dessinés sur <strong>le</strong>drap. Cette soirée fut un succès au sonde la fanfare et à la vente de différentsobjets et gâteaux au profit du téléthon.Le <strong>le</strong>ndemain à 14h30, c'était autour de la chora<strong>le</strong> de la résidence (Lasource aux chansons) de présenter dixchansons de son répertoire. Quinzechoristes ont été applaudis par l'ensemb<strong>le</strong>du public.De plus, <strong>le</strong> fil rouge a été terminédans <strong>le</strong>s délais, rapportant ainsi 97 Eurosremis au comité téléthon de Souvigny.Dorénavant la fresque trône enbonne place dans la résidence.Je tiens à remercier l'ensemb<strong>le</strong> desrésidents, Mesdames Anne-MarieSanterre, Martine Vesvre, Noël<strong>le</strong> Roy,Monsieur Thierry Gillot et l'ensemb<strong>le</strong>des salariés pour <strong>le</strong>ur aide et <strong>le</strong>ur participation.A l'année prochaine pour un autrechal<strong>le</strong>nge.Artic<strong>le</strong> rédigé par Char<strong>le</strong>s Brunet – CorCom La SourcePremière au Clos Saint Roch !!!Pour la première fois au Clos Saint Roch, <strong>le</strong> samedi 15 septembre 2007, était organisé sous formed’après-midi portes ouvertes une exposition de travaux manuels réalisés par nos résidents (coussins,porte-serviettes, chapeaux, porte-crayons etc.) que nous félicitons pour <strong>le</strong>ur participation assidue.Pour l’occasion, nous avions invitéune accordéoniste pour passer l’aprèsmidien musique. Des gâteaux confectionnéspar nos cuisiniers ont permisd’offrir un très bon goûter à nos résidents,visiteurs et participants.Les dons de certains commerçantset grandes surfaces que nous remercionsbien vivement nous ont donnél’occasion d’organiser une tombola quia fait la joie de tous.D’autre part, nous tenons aussi àremercier tout particulièrement <strong>le</strong> personneldu Clos Saint Roch ainsi que <strong>le</strong>sparticipants volontaires de l’extérieur,Gisè<strong>le</strong> PEYCE, Monsieur et MadameMichel Batut, Claude Cheminade ainsique Catherine Martial pour <strong>le</strong>urs aidesprécieuses.Artic<strong>le</strong> rédigé par Françoise Dumain – CorCom Clos Saint Roch20


La vie du groupeSéminaire des directeurs d’établissementsAurons, petit village accroché en bas des coteaux des Alpil<strong>le</strong>s. Excentrée et perdue au boutd’une très petite route se trouve l’hostel<strong>le</strong>rie accueillant <strong>le</strong> séminaire des directeurs.Autour, rien… heureusement, l’accueil fut très agréab<strong>le</strong> et comme il n’y avait rien autour,<strong>le</strong> séminaire s’est joué à guichet fermé, ce qui favorise <strong>le</strong> travail et la concentration.Bruno Valéry, Président du Groupe<strong>AFP</strong>, ouvre ce séminaire en expliquantqu’il a découvert ce lieu un peu par hasardbien qu’un séminaire y avait déjà eu lieuen 1994. Redécouvrant ce sympathiqueendroit il s’est dit que <strong>le</strong> cadre conviendraitbien à un séminaire des directeurs.Ensuite, Jean-Louis de Boissezonannonce succinctement <strong>le</strong> programme etnous expose comment la DirectionGénéra<strong>le</strong> du Groupe gère <strong>le</strong>s plaintesémanant des famil<strong>le</strong>s : n’hésitons pas àrecueillir aussi <strong>le</strong>s compliments. Les f<strong>le</strong>urssont rares dans notre secteur d’activité etla société actuel<strong>le</strong> voit plus faci<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>spetits défauts que la Qualité…Merci à l’ensemb<strong>le</strong> des personnels duGroupe !Après <strong>le</strong>s plaintes, découvrons laBientraitance :Catherine Déliot, intervenante extérieure,nous explique à grand renfortd’exemp<strong>le</strong>s concrets la nécessité actuel<strong>le</strong>de promouvoir <strong>le</strong> principe de bientraitance.Dans l’opinion publique plane toujoursune suspicion sur <strong>le</strong>s maisons de <strong>retraite</strong>.Il est plus qu’important de renforcer l’estimede soi du personnel pour éviter l’épuisementmoral face aux difficultés, ladépendance, la démence, la mort…Toutefois, la bientraitance n’est pas uneliste exhaustive de bonnes pratiques àmettre en œuvre en 10 <strong>le</strong>çons maisconsiste en une certaine disposition mora<strong>le</strong>du bien-être de l’autre. Par ail<strong>le</strong>urs ousur <strong>le</strong> terrain, <strong>le</strong> directeur est bien obligéde faire confiance en la qualité de jugementmoral du personnel en situation.Comment engendrer la bientraitance ? Ilfaut aussi comprendre que <strong>le</strong>s plaintes nesont pas révélatrices de bien ou mal traitancedans une institution. La notion debientraitance est différente selon <strong>le</strong>sgroupes (personnels, famil<strong>le</strong>s, résidents).C’est aux professionnels de définirl’éthique ou <strong>le</strong>s pratiques de bientraitanceet non pas aux famil<strong>le</strong>s.Grand merci à Catherine Déliot pourtoutes ces recommandations.Je passe ensuite, sur <strong>le</strong>s diverses informationsdu type :- Des nouveaux membres au conseild’administration <strong>AFP</strong>- <strong>AFP</strong> est maintenant ou bientôt soumiseà la fiscalisation- Les directeurs d’établissementsn’ayant pas <strong>le</strong> niveau d’études requis(ils sont peu nombreux) seront bientôtformés pour avancer vers la qualification,- Les nouveaux directeurs et prochainesrecrues seront systématiquement« accompagnés » ou sous tutoratd’un autre directeur proche pendantquelques temps.Tous, nous avançons en qualité deprestations et des démarches en cours desétablissements pour <strong>le</strong>s renouvel<strong>le</strong>mentsde convention tripartite en témoignent.L’ensemb<strong>le</strong> des directeurs d’établissements.Je n’oublierai pas PATHOS ce nouveloutil d’évaluation des besoins en soin denos résidents.Pour terminer ce séminaire, grandmerci à Pierre Grammatico, expert comptab<strong>le</strong>du Groupe qui est, aussi, expert envin ou pour <strong>le</strong> moins amateur très éclairé,nous a fait découvrir <strong>le</strong>s vins de Bandol et<strong>le</strong>ur histoire. Les barriques sont marquéesd’un B qui veut dire Bandol (et nonBordeaux). A une certaine époque <strong>le</strong>s fûtsétaient mis à la mer pour rejoindre <strong>le</strong>snavires. Les vins de Bandol avaient ungoût salé… Ou est-ce parce que <strong>le</strong>smarins se servaient et rajoutaient de l’eaude mer ni vu ni connu… Al<strong>le</strong>z savoir…Artic<strong>le</strong> rédigé par Bernard Moyart – Directeur des Aures21


Les partenaires de l’<strong>AFP</strong>Portrait de Bertrand SWATONDirecteur Général – EUROSUD Swaton Assurancesà Marseil<strong>le</strong>Bertrand Swatondonne suite àla quatrième générationde courtiers en assuranceà Marseil<strong>le</strong> portant<strong>le</strong> même nom,une partie de sa famil<strong>le</strong>était éga<strong>le</strong>ment à la basede la création des« Mutuel<strong>le</strong>s du Mans ».La société« EUROSUD Assurances »créée, par son pèreJean-Yves Swaton,a remporté au 1 er janvier2006 l’appel d’offrelancé par l’<strong>AFP</strong>.Bertrand Swaton.Quel est votre rô<strong>le</strong> ?Après une bonne analyse desbesoins du client, <strong>le</strong> courtier établit uncahier des charges en vue de bâtir etnégocier <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur contrat auprès desdifférentes compagnies d’assurance.Ces contrats lient trois parties :- la compagnie d’assurance,- <strong>le</strong> courtier,- <strong>le</strong> client.Plus particulièrement au sein del’<strong>AFP</strong> ?Avec votre Directeur des Achats et duPatrimoine, Philippe Valéry, nous avonsmis en place <strong>le</strong>s principaux contrats pourl’<strong>AFP</strong> pour l’année en cours afin degarantir tant <strong>le</strong>s biens que <strong>le</strong>s personnestravaillant pour <strong>le</strong> groupe :• La Responsabilité civi<strong>le</strong> professionnel<strong>le</strong>.L'assurance responsabilité couvre <strong>le</strong>sdommages causés aux tiers, el<strong>le</strong>garantit l'<strong>AFP</strong> pour <strong>le</strong>s recours exercéscontre el<strong>le</strong> par des tiers recherchantsa responsabilité en tant quevictimes afin d’obtenir réparation dupréjudice qui <strong>le</strong>ur a été causé.• La Dommages aux biens des établissements:Les établissements sont assurés pour• <strong>le</strong>s sinistres incendie,• <strong>le</strong>s vols, etc• Contrat Flotte Automobi<strong>le</strong>sL’ensemb<strong>le</strong> des véhicu<strong>le</strong>s de l’<strong>AFP</strong>est assuré.Tout au long de l’année, l’<strong>AFP</strong> noussollicite afin d’établir des contrats pourdes manifestations dites « exceptionnel<strong>le</strong>s» tel<strong>le</strong>s que :• journée Olympiades,• voyage du Comité d’Entreprise,• anniversaire d’établissements,Nous jouons un rô<strong>le</strong> de conseil permanenten suivant l’évolution du marchéet en mettant en concurrence <strong>le</strong>sdifférentes compagnies d’assurances etainsi adapter nos contrats selon <strong>le</strong>sbesoins du moment.Nous accompagnons éga<strong>le</strong>mentl’établissement dans l’analyse desrisques afin de bâtir de véritab<strong>le</strong> plan deprévention.Avez-vous des propositions ànous faire pour l’avenir ?Est en projet une garantie d’assistancepermettant de mettre à dispositiondes personnes atteintes de la maladied’Alzheimer un service de traçabilité(brace<strong>le</strong>t « GPS »). Nous ne manqueronspas dès que ce projet sera finaliséde <strong>le</strong> proposer à l’<strong>AFP</strong>.Monsieur Swaton, permettez-moide vous remercier de m’avoir accordéeun peu de votre temps précieux pourrépondre à ces quelques interrogationset vous féliciter pour <strong>le</strong> professionnalismeque vous mettez au service de notregroupe.Interview réalisée par Lucienne Benoit-Filippi – CorCom du siège22


La vie du groupeVAE des salariés de la Nièvre :de la démarche individuel<strong>le</strong>au projet col<strong>le</strong>ctifVALIDATION DES ACQUIS DE L’EXPÉRIENCE————————————————————————————————————————————————————————————————————————Afin de répondre aux exigences dequalification de nos tutel<strong>le</strong>s,<strong>le</strong> personnel titulaire des troisstructures de la Nièvre a dû entreprendreune démarche qualifiante.Diplôme à finalité professionnel<strong>le</strong> ou certificat de qualificationjustifiant officiel<strong>le</strong>ment de compétences professionnel<strong>le</strong>s acquisesdans la vie active depuis au moins trois ans.L’<strong>AFP</strong> a orienté ces salariés vers uneValidation des Acquis de <strong>le</strong>urExpérience. Cinq employés de servicede la résidence des Fées, trois de la résidencedes Près et deux de la résidencedes Huis aspirent par ce biais à acquérir<strong>le</strong> Diplôme d'Etat d'Auxiliaire de VieSocia<strong>le</strong> (DEAVS).Pour maximiser <strong>le</strong>s chances de validationde ces demandes de VAE, l’<strong>AFP</strong> afait appel à un organisme de formationdans <strong>le</strong> but d’accompagner chacun descandidats dans <strong>le</strong>ur démarche. Cetaccompagnement de 20 heures est unprocessus d’appui au candidat pour l’aiderà analyser son expérience, à constituerson dossier, et à préparer l’entretienavec <strong>le</strong> jury.Nous souhaitons vivement à cessalariés de valider <strong>le</strong> Diplôme d'Etatd'Auxiliaire de Vie Socia<strong>le</strong> avant la fin del’année. Ce diplôme serait une reconnaissanceprofessionnel<strong>le</strong> pour chacundes candidats, et permettrait d’accroître<strong>le</strong> niveau de qualification des résidencesde la Nièvre et par conséquent del’Association.Rappelons, qu’à ce jour, 45 salariésde l’<strong>AFP</strong> ont commencé une démarchede VAE.Rappel sur la VAE :La validation des acquis de l'expérienceest une mesure permettant àtoute personne, quels que soient sonâge, son niveau d'études, son statut, defaire valider <strong>le</strong>s acquis de son expérienceprofessionnel<strong>le</strong> pour obtenir un diplôme,un titre ou un certificat de qualificationprofessionnel<strong>le</strong>. Une seu<strong>le</strong> condition: justifier d'une expérience professionnel<strong>le</strong>(salariée ou non, bénévo<strong>le</strong>...)de 3 ans en continu ou en discontinu,en rapport avec <strong>le</strong> contenu de la certification(diplôme, titre...) envisagée.Les différentes étapes d’une demandede VAE :- dans la majeure partie des cas, <strong>le</strong>candidat doit remplir un dossier de recevabilité(livret 1) détaillant son expérienceprofessionnel<strong>le</strong> et <strong>le</strong>s compétencesacquises.- la DRASS ou <strong>le</strong> rectorat notifie aucandidat la décision de recevabilité desa demande et lui envoie <strong>le</strong> livret 2 deprésentation des acquis de l’expérience.- <strong>le</strong> candidat se présente ensuitedevant un jury où il devra faire preuvede ses compétences en rapport avec <strong>le</strong>référentiel du diplôme. A l’issue de l’entretien,<strong>le</strong> jury décide de valider tout oupartie du diplôme visé. En cas de validationpartiel<strong>le</strong> des acquis, des prescriptions,sous forme de modu<strong>le</strong>s de formation,sont proposées au candidat en vued'obtenir la totalité du diplôme.Artic<strong>le</strong> rédigé par Valérie Massaï – Assistante RH23


Portrait d’un métierAgent de maintenanceDominique est agent de maintenance au Clos des Tours depuis 1998.Partons à la découverte de ce métier.Fiche de fonctionL’Agent de maintenance réalise <strong>le</strong>s travaux d’entretiens (dépannage, réparation, jardinage,désinfection, rénovation…) et veil<strong>le</strong> au respect de la rég<strong>le</strong>mentation. Il assure un suivi des travauxen tenant à jour un cahier de transmissions, des fiches d’entretien et d’interventions.Il contrô<strong>le</strong> <strong>le</strong> bon fonctionnement des systèmes de sécurité (alarme, incendie…).Il gère <strong>le</strong>s stocks, réceptionne et contrô<strong>le</strong> <strong>le</strong>s livraisons.Il est l’interlocuteur des entreprises externes et en contrô<strong>le</strong> <strong>le</strong>s travaux.Il aide au transfert des personnes âgées.Des connaissances et compétences sur <strong>le</strong>s matériaux, <strong>le</strong>s matériels et <strong>le</strong>s techniques sont requis.Un CAP ou BEP ou Bac professionnel est exigé pour exercer ce métier.5 questions à Dominique MalafontPOURQUOI avez-vouschoisi ce métier ?Après avoir exercé dansdifférents secteurs d’activitéet étant très brico<strong>le</strong>ur, j’aichoisi <strong>le</strong> métier d’agentd’entretien. Travail très enrichissantet très diversifiéqui apporte chaque jour dessurprises plus ou moinsbonnes !!!Que faisiez-vousAVANT votre arrivée auClos des Tours ?Un CAP de chaudronniersoudeur en main et aprèsmon service militaire en tantque maître chien, je suis entrédans la vie active dans uneentreprise de câblage é<strong>le</strong>ctroniqueoù je faisais office d’agent demaintenance.Ensuite, j’ai travaillé de très longuesannées dans l’agencement de véhicu<strong>le</strong>magasin où je m’étais spécialisé dans lafabrication de remorques.Après un grave accident j’ai subi plusieursopérations du genou et de longsDominique Malafontmois de conva<strong>le</strong>scence, puis j’ai rejoint<strong>le</strong> Clos des Tours.Quel<strong>le</strong>s sont <strong>le</strong>s QUALITES dontvous devez faire preuve ?- Etre organisé,- Suivre rigoureusement la rég<strong>le</strong>mentation,- Etre à l’écoute des difficultésrencontrées par mescollègues, des résidents etdes famil<strong>le</strong>s,- Savoir être brico<strong>le</strong>urCette diversité rend <strong>le</strong>métier très intéressant.Quel<strong>le</strong> est votremeil<strong>le</strong>ure ANECDOTE ?En tondant <strong>le</strong>s pelouses,j’ai découvert des plantesbizarres. Je croyais qu’ils’agissait de pieds de tulipes.J’ai fait des recherches etdemandé l’avis du pharmacienqui est un passionné deplantes exotiques. Il s’estavéré qu’il s’agissaitd’Orchidées Sauvages.Cette découverte a entraînéune passion et je metstout en œuvre pour <strong>le</strong>s protéger.Comment imaginez-vous votremétier dans L’AVENIR ?Je pense que mon métier sera pluscentré sur <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong>, <strong>le</strong> respect de larég<strong>le</strong>mentation notamment des normesAFNOR, normes de sécurité…24


Entre deux réparations, Dominique essaie souvent de trouver un moment pour plaisanter avec <strong>le</strong>s résidents.Une journée avec Dominique MalafontLa journée de Dominique démarre à8 heures et se termine à 16h30 avecune petite pause repas de 12h à 13h30.Dès son arrivée, Dominique enfi<strong>le</strong> satenue verte et se rend tout de suite àl’accueil pour récupérer son trousseaude clés « passe partout », son biper etconsulter son cahier où <strong>le</strong>s salariésnotent <strong>le</strong>s problèmes rencontrés avec <strong>le</strong>matériel ou dans <strong>le</strong>s chambres des résidents.Ensuite, en hiver, il commence parallumer <strong>le</strong> feu de cheminée sous <strong>le</strong>regard attentif des résidents <strong>le</strong>s plusmatinaux.En été, il passe beaucoup de tempsà l’entretien extérieur : tonte despelouses, plantations…Il attaque ensuite <strong>le</strong>s différentestâches prévues à son programme de lajournée : refaire la tapisserie d’un studio,réparer une fuite d’eau dans uncouloir, déboucher un WC chez un résident,détartrer quelques robinetteries…Le programme prévu peut être interrompuà tout moment : un rideau casséchez un résident, une panne de lavevaissel<strong>le</strong>…Dure journée, Dominique est surtous <strong>le</strong>s fronts mais ne manque pas des’arrêter deux minutes pour discuter ouplaisanter avec <strong>le</strong>s résidents qui l’apprécienténormément.Des échanges hebdomadaires avecla Directrice permettent de faire <strong>le</strong> pointet de planifier <strong>le</strong>s contrô<strong>le</strong>s.Son travail est très diversifié et aucunejournée ne se ressemb<strong>le</strong>. Il a un rô<strong>le</strong>très important en ce qui concerne tous<strong>le</strong>s contrô<strong>le</strong>s obligatoires : légionnel<strong>le</strong>s,système de sécurité incendie, climatisation…Excel<strong>le</strong>nt brico<strong>le</strong>ur et inventif, il esttrès sollicité pour la confection d’étagères,réparer du matériel « en fin devie » et même fabriquer un petit chariotde distribution des protections pourfaciliter <strong>le</strong> travail de ses collègues.Dominique, reste fidè<strong>le</strong> à ceque tu es : garde ta bonne humeur,ton petit mot pour rire, et tondévouement aux résidents et à tescollègues.Artic<strong>le</strong> rédigé par Stéphanie Audoin – Corcom Clos des Tours25


Portrait d’un résidentLas MélaïesMonsieur Michel Jossot, Monsieur <strong>le</strong> Président. Toute une vie de présidence …Monsieur Michel Jossot, résidedepuis 1994 à la RésidenceLas Mélaïes. Né <strong>le</strong> 30 octobre1933 à Pont à Mousson(Lorraine), fils de gendarme, il avisité, tout au long de son enfance,de nombreuses régions deFrance.L’année de son bac, en 1951,il vit à Cannes : il a la dou<strong>le</strong>ur deperdre sa mère. Il quitte doncCannes où vivaient ses parentspour passer différents concoursde la Fonction Publique. Il réussitbrillamment celui d’Agentd’Exploitation des PTT.Il prend son premier poste auCentre de Tri postal deMulhouse. Il fait la connaissanced’une jeune dijonnaise etdemande sa mutation pour lacapita<strong>le</strong> Bourguignonne. II y vitet travail<strong>le</strong> pendant 35 ans. Il terminesa carrière commeContrô<strong>le</strong>ur Divisionnaire.Pendant toutes ces années, passéesà Dijon, il est très actif. Entraîneur, puisdirigeant d’un Club de Football dans laRégion, il mène de front, sport et politiqueen tant que Conseil<strong>le</strong>r Municipald’une Commune tout près de là.Monsieur Michel JossotDivorcé, il part en Creuse prendre sa<strong>retraite</strong> en 1994. Il affectionne particulièrementcette région pour y être souventvenu en vacances et rendre visite àsa famil<strong>le</strong>.Il fait connaissance d’une nouvel<strong>le</strong>compagne plus âgée que lui. Ils prennentla décision de vivre en maison de<strong>retraite</strong>, son amie étant d’une santé trèsfragi<strong>le</strong>. Toujours dynamique, passionnépar <strong>le</strong> jeu et <strong>le</strong>s voyages, aimantla vie en société, il crée un Clubde Tarot au sein de la RésidenceLas Mélaïes, ouvert à tous (résidents,personnels, joueurs del’extérieur), la Directrice del’époque l’autorise à organiser,chaque semaine, une soiréed’entraînement. Le Club prendde l’amp<strong>le</strong>ur jusqu’à l’organisationde concours régionaux.Les années passent : il devientun joueur émérite. Il est qualifiéà plusieurs reprises pour participeraux divers championnats deFrance : Duplicatée, Donneslibres. Il obtient, à chaque fois,un classement honorab<strong>le</strong>.A ce jour, il est toujoursPrésident du Tarot Club deBonnat. Ils se réunissent chaquevendredi dans une sal<strong>le</strong> de jeuxprêtée gracieusement par ladirectrice, Daniel<strong>le</strong> Maltat.Il éprouve une certaine nostalgiedu temps où <strong>le</strong>s joueurs étaientplus nombreux.Vice-Président du Comité Directeurde Tarot du Limousin, très souvent ils’absente pour participer aux différentsconcours et festivals nationaux.Monsieur Jossot réside à Las Mélaïesdepuis plus de 13 ans. Ce mode de vielui a permis de trouver sécurité et stabilité.Il garde néanmoins son indépendance,se déplace dans toute la Franceavec son véhicu<strong>le</strong> personnel.Président du Conseil de la VieSocia<strong>le</strong> à sa création, il est toujours disponib<strong>le</strong>pour aider et soutenir <strong>le</strong>sautres. C’est un « moteur » pour <strong>le</strong>srésidents qui l’entourent et à qui il nemanque pas de faire partager ses nouvel<strong>le</strong>sexpériences. Et comme pourtoutes <strong>le</strong>s présidences qui ont jalonné savie, il prend son rô<strong>le</strong> très à coeur.Artic<strong>le</strong> rédigé par Sylvie Pardoux – CorCom Las Mélaïes26


Personnel et non confidentielNouvel<strong>le</strong>s de la famil<strong>le</strong> <strong>AFP</strong>Nathalie YVONNET et Franck ROBER A<strong>le</strong>xis LLAMAS GUERRERO Sayf Eddine OFFAHMIAEMBAUCHESNous souhaitons la bienvenue auxsalariés ayant rejoint <strong>le</strong> groupe <strong>AFP</strong>.Ont été embauchés et titularisés, ausein du Groupe, à l’issue de <strong>le</strong>urpériode d’essai :En juil<strong>le</strong>t 2007- Voahirana RAHOLIMINA Infirmière àla Calanque.- Frédéric SIEGEL Aide cuisinier à LouMes de Maï.- Mathieu MORIN Infirmier Référent àla Péronnière.- Vanessa GOSSELIN Auxiliaire de vie auPontreau Saint Lucien.En août 2007- Annick DEVILLERS Directrice des résidencesde la Source et de la Nièvre.En septembre 2007- Latifa AMIAR InfirmièreCoordonnatrice au SSIAD Pomme dePin.- Nathalie RISSO Animatrice à laCalanque.- Claudette CHATARD Employée de serviceà la Seigneurie.- Laura COURTOIS Aide soignante àLaulade.- Noël<strong>le</strong> ROY Auxiliaire de vie à laSource.- Delphine EL GOURCH Aide soignanteau Clos Saint Roch.- Elsa GIREAUDEAU Employée de serviceau Pontreau Saint Lucien.- Françoise RENAUD Employée de serviceau Pontreau Saint LucienEn octobre 2007- Véronique CANNAMELA Aide soignanteau SSIAD Pomme de Pin.- Béatrice FROMENT Infirmière à laCalanque.- Némara MEHAMEDI Aide soignantede nuit à la Bastide du Chevrier.- Agnès MICHILS Aide soignante denuit à la Bastide du Chevrier.- Christel<strong>le</strong> MOUNE Aide soignante à laBastide du Chevrier.- Caro<strong>le</strong> VAN HERREWEGE InfirmièreRéférente à la Bastide du Chevrier- Jocelyne GOUPILLE Auxiliaire de vieaux Aures.- Sandrine MORANGE Infirmière àl’Abbaye.En novembre 2007- Alice N’GORAN, Aide soignante denuit à La Bastide des Lavandins.- Aurore VIGNAL Auxiliaire de vie à LouMes de Maï.- Bernadette ROFFAT Employée de serviceaux Morel<strong>le</strong>s.- Cindy BATON Auxiliaire de vie à laGénollière.En décembre 2007- Lynda KHATIMI Auxiliaire de vie à laPresqu’î<strong>le</strong>.- Brigitte OJEDA Employée de service àla Presqu’î<strong>le</strong>.- Ingrid COSTAAgent d’Accompagnement auprèsdes Personnes Agées et des PersonnesDépendantes (AAPAPD) à laGénollière.- Hélène MEUNIER Auxiliaire de vie auxPrés.DIPLÔMÉSFélicitations aux salariés ayantobtenu un diplôme.Décembre 2007 :- Sabrina LAÏB de la Presqu’î<strong>le</strong>Aide soignante.- Aurélie LEGAYE de Las MélaiesAide soignanteSSTont été formés au « SauveteurSecourisme du Travail » :Septembre 2007Aux Morel<strong>le</strong>s- Sylvie MEMBREOctobre 2007 :Aux Doucets :- Jean-Paul BEZIADEAux Clos Saint Roch :- Nadia AUBERT- Maryse AURO- Muriel<strong>le</strong> BREUIL- Isabel<strong>le</strong> CHAMUEL- Michè<strong>le</strong> LECLER- Katia LEVALLOIS- Marie-Line ROUSSEAU- Ginette VERGNAUDA Ourceyre :- Isabel<strong>le</strong> FIVEZ- Yvette GIRAUD- Karine BASSOT- Aurélie DAVIDSSIAont été formés et ont réussi à l’examen“ Service de Sécurité Incendieet d’Assistance aux Personnes “ :Décembre 2007 :Aux Clos Saint Roch :- Katia LEVALLOIS- Ginette VERGNAUDMEDAILLE DU TRAVAILOctobre 2007 :- Loïc LOGEAIS, Chef cuisinier auxAures.- Agnès PAGNOUX, Employée de serviceaux Aures.MARIAGESOctobre 2007 :- Nathalie YVONNET, Aide Médico-Psychologique aux Doucets, épouseFranck ROBER.NAISSANCESLa famil<strong>le</strong> <strong>AFP</strong> s’agrandit.- 22 septembre 2007 : Sayf Eddine,fils de Bénédicte OFFAHMIA,Auxiliaire de Vie à La Bastide desLavandins.- 5 octobre 2007 : A<strong>le</strong>xis, fils de MaïtéLLAMAS GUERRERO, Employée deservice de nuit à la Calanque.N’hésitez pas à donner desphotos à votre Corcom pourégayer cette rubrique !Rubrique rédigée par Guillaume Arlaud, CorCom Ressources Humaines et tous <strong>le</strong>s Corcoms !27

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