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Dynamisme 176 xp - Union Wallonne des Entreprises

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Supplément à conserverLES NOUVEAUXCABINETS MINISTÉRIELSen Région wallonne et Communauté françaiseFinancer et transmettre son entreprise• Six propositions UWE pour faciliter la transmission >> 09• Success stories de la transmission d’entreprise >> 12• Le nouveau décret «Sols» et les entreprises wallonnes >> 43• Quatrième pouvoir : BFM >> 6209 .2004Périodique mensuel de l’UWE : Chemin du Stockoy 1, 1300 Wavre - Septembre 2004 - Numéro <strong>176</strong> - Prix 3 € - Bureau de dépôt : Namur X


1EditorialAllongement de carrièrePeut-on parler de régression lorsque la contrepartie consisteen une amélioration continue de notre bien-être ?<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004Henri Mestdagh,Président de l’<strong>Union</strong><strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>La problématique de l’allongementde la carrière professionnelleprendra certainement une large partdans les négociations sur l’accordprofessionel 2005-2006.On peut s’en réjouir, car il n’estplus temps de tergiverser ; il fautcependant que le sujet soit abordéde manière lucide.Comme point de départ, unequestion : est-il possible que demoins en moins d’actifs assurent unbien-être croissant à de plus en plusd’inactifs, sur la base d’une carrièreprofessionnelle d’une duréemoyenne de 37 ans en Belgique(41 ans dans l’<strong>Union</strong> Européenne) ?Non, ce n’est pas possible. Il existetoute une conjonction de mesurespour relever la durée moyenned’une carrière ; elles permettentd’introduire les nuances - dont uncourt éditorial ne peut rendrecompte - telles que celles ayant traitau type de travail, et de discuteraussi de réaménagement dela carrière.Mais l’obstacle principal à franchir estd’ordre psychologique : nous devonsd’abord nous convaincre que travaillerplus longtemps n’est pas une régressionsociale.D’abord, le progrès social à cliquets,pour intéressante que soit la notion,est peu réaliste. Il y a toujours eudans l’histoire de l’humanité <strong>des</strong>pério<strong>des</strong> de restrictions, entraînant<strong>des</strong> ralentissements du progrès socialou même <strong>des</strong> retours en arrière.Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit :peut-on parler de régression lorsquela contrepartie consiste en uneamélioration continue de notrebien-être ?Le bon sens incite à répondre par lanégative. Quoi qu’il en soit, la réalités’imposera, et la nier risquerait fortde conduire tout droit à la remiseen cause de notre système deprotection sociale. Cette régression-làserait authentique et durable.


4 VINGT MILLE ENTREPRENEURS || TOP MONDIALAcosSenteurs et santé !Le cosmétique ! C’est français, américain et maintenant wallon grâce ausuccès d’une entreprise thudienne : Acos Visoderm.<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004Fondé en 1968 dans le creusetfamilial et dirigé aujourd’hui par la fillede son fondateur, Acos Laboratoriescartonne sur tous les marchés ! EnFrance, en Allemagne, au Japon, enEspagne, en Thaïlande, etc. Et demainau Koweït ! 85% <strong>des</strong> produits concoctéset fabriqués à Biercée (Thuin) ainsie<strong>xp</strong>ortés au quatre coins du monde !Un record lorsqu’on sait qu’Acos évoluedans l’univers du cosmétique. Uncarré dominé par <strong>des</strong> multinationales,essentiellement françaises et américaines."Ce succès, nous le devons àla valeur de notre ligne de produits età nos efforts de commercialisation enBelgique et à l’international, domaineoù nous sommes bien épaulés par lesconseils et relais de l’Agence wallonneà l’E<strong>xp</strong>ortation", e<strong>xp</strong>lique GenevièveVidrequin, manager d’AcosLaboratories.Les activités de l’entreprise gravitentautour de trois pôles : la fabrication decosmétiques vendus sous la marqueVisaderm, de produits de soins paramédicaux,proposés sous l’étiquetteG Force Athletic, pour sportifs etpersonnes ayant <strong>des</strong> problèmes musculaireset articulaires et enfin par laproduction à façon de cosmétiques àusages humains et vétérinaires pourdifférentes marques. Plus concrètementet en ce qui concerne les produits«maison», Visaderm se déclinesur différentes gammes : douceur,anti-âge, solaire, amincissante, parfumée,etc. La ligne G Force Athleticfait, quant à elle, appel à une techniquede composition révolutionnairebasée sur <strong>des</strong> huiles végétales retenuesen fonction de leurs performancestraitantes."Notre but est d’offrir <strong>des</strong> produits efficacesen e<strong>xp</strong>loitant un maximum decomposants naturels. Pour atteindrecette qualité, nos ne ménageonsaucun effort. Ainsi, nous disposons àBiercée, sur quelque 2.400 m 2 , denotre propre distillerie de plantes etfabriquons une grande partie de nosPar Jean-Claude QUINTARDAcos : un petite entreprise qui a «tout d'unegrande» !!matières premières afin de contrôler à100% leur efficacité" préciseGeneviève Vidrequin. Les produitsfabriqués sont vendus via une multitudede parfumeries et pharmacies. Ilssont développés en interne depuis leurformulation jusqu’à leur emballage. Etsecteur oblige, la société attache unegrande importance au <strong>des</strong>ign du packagingde ses produits. Il faut faire <strong>des</strong>efforts et même beaucoup d’effortspour être admis à jouer dans la cours<strong>des</strong> grands. C’est pourquoi Acos n’improviserien, ne laisse rien au hasard.Si l’entreprise est petite, dans sesdémarches technico-commerciales,elle a tout d’une multinationale. Lesprojets ? De nouveaux produits etaussi la vente par e-commerce, viaune agence spécialisée. Bref, denouveaux succès en perspective. ||Activité : fabrication de produits cosmétiques,de soins corporels, de produits diététiques etde parfums.Année de création : 1968Effectif : 7 personnes + 15 commerciauxindépendants.Localisation : BiercéeInternet : www.acos-aboratoire.be...........................................................................................................................................................Le Conseil...............................d'Administration à la...............................Foire de Libramont............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................Plusieurs membres du Conseil...............................d'administration de l'UWE ont visité...............................la Foire de Libramont, qui a fermé ses...............................portes le 26 juillet dernier. Cette 70e...............................édition avait pour thème «L'Europe...............................agricole, preuve par 25» et était donc...............................axée sur l'intégration de nos nouveauxvoisins européens (les fameux.............................................................."PECO"). Les administrateurs présents...............................ont été impressionnés par l'ampleur...............................de cet événement, qui accueille...............................chaque année plus de 700 e<strong>xp</strong>osants...............................(100.000 m 2 de produits et de matériel)...............................et 160.000 visiteurs..............................................................................................Cimenterie - Hainaut...................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................Le 1er juillet 2004, le Groupe...............................HeidelbergCement, actionnaire <strong>des</strong>...............................Cimenteries CBR et l'un <strong>des</strong> premiers producteursde matériaux de construction au..............................................................monde, vient de désigner le Wallon...............................Daniel Gauthier, 47 ans, en tant que Chief...............................Executive Officer pour les régions de...............................l'Europe de l’Ouest, l'Europe du Nord, la...............................Turquie, le Moyen-Orient, l'Asie et...............................l'Afrique. Il sera également responsable...............................<strong>des</strong> activités de Trading du Groupe................................Ingénieur civil de formation. Daniel...............................Gauthier est entré chez CBR en 1982 en...............................qualité d’ingénieur de production dans...............................les usines de Lixhe et d’Antoing. En 1996,...............................il prend la responsabilité de l’Europe...............................Centrale de l’Est, qui a connu une croissanceà deux chiffres ces 5 dernières..............................................................années. Il est également Administrateur...............................chez Carmeuse et Président de...............................l'European Cement Research Academy..............................................................................................© Vers l’Avenir


J'ai testé pour vous : Belpress.comEnfin une banque d'images 100% wallonneVINGT MILLE ENTREPRENEURS || ACTUEL 5Plaquettes, dépliants, rapports, Power Point etc. : comment les illustrer ? Mise en ligne il y a un an, la banque d'imagesBelpress.com est un excellent tuyau. A <strong>des</strong> tarifs très compétitifs (à partir de 50 euros par image), elle propose un stockde 20.000 photos.<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004Par Madeleine DEMBOURIl y a quelques mois (<strong>Dynamisme</strong>de mai 2004, page 8), nous vous présentionsle projet CartoonBase, unebanque d'illustrations lancée à l'initiativedu <strong>des</strong>sinateur liégeois OlivierSaive. Cet outil extrêmement utilepour la réalisation de publications d'entreprise,lettres d'informations, articlesetc. a pu se développer grâce à internet,qui permet une consultation aiséeen libre accès.Un projet un peu similaire est nédébut 2003, à l'initiative d’un groupede photographes wallons souhaitantdiffuser leur production photographiquerécente et leurs archives par lebiais d’internet. Des institutions et <strong>des</strong>entreprises - Etilux, Ipep, Meusinvest,l'Université de Liège - ont apporté leursoutien à ce grand projet.L'objectif? Proposer au monde del'édition, de la communication, <strong>des</strong>média et de la presse, pour ne citerque ceux-là, un stock conséquent(20.000 actuellement) de photographieset de documents en haute résolutionportant principalement sur <strong>des</strong>sujets régionaux."Des photographes de toute laBelgique et d'ailleurs (Canada, France,Ile de la Réunion, Allemagne, Afriquedu Sud etc...) ont décidé de se joindreà notre aventure et nous sommesaujourd'hui en mesure d'offrir unesélection de plusieurs milliersd'images extrêmement variées surtous les sujets", e<strong>xp</strong>lique un <strong>des</strong> promoteurs,Michel Houet.Montrer la WallonieA vrai dire le projet Belpress est uneréponse bien ciblée à l'évolutionimportante du métier de photographe :de plus en plus les utilisateurs prennentl'habitude de «pêcher» <strong>des</strong> photossur internet plutôt que d'envoyerun photographe sur place. Du côté <strong>des</strong>banques d'images, le passage généraliséde l'argentique vers le numériqueremonte à environ 5 ans, mais ilss'agit pour la plupart de grandsgroupes internationaux avec <strong>des</strong>succursales belges, donc très peudéveloppées sur la Wallonie."Notre projet vise entre autres à montrerla Wallonie : ses rues, ses gens,ses entreprises", confirme MichelHouet, insistant sur le fait queBelpress est continuellement alimentéepar de nouveaux documents et seveut ouverte, éclectique et branchéesur son époque.. "Outre l'ancragerégional, nous avons visé un fonctionnementintégral sur internet : consultationde tout notre stock, envoi automatique,formules d'achat pratiques etconviviales à <strong>des</strong> tarifs trèscompétitifs".Important à signaler : le catalogue seratrès prochainement enrichi par l'apportd'une documentation scientifique émanant<strong>des</strong> services et départements del'ULG ainsi que du Centre d'Histoire<strong>des</strong> Sciences et <strong>des</strong> Techniques.ConcrètementConcrètement tout se fait en ligne :aussi bien la consultation que l'achat.Le système vous propose 4 systèmesde paiement : soit via carte de crédit,soit sous forme d’un abonnement ouavec un contrat de Droits Gérés. Ouencore - très simple - le recours au«Bouton de paiement» d’un organismebancaire belge : en choisissant l’organismebancaire que vous souhaitez (sivous y possédez un compte courant),vous réalisez votre virement en lignecomme vous en avez l’habitude.La transaction financière est assuréepar la société www.ogone.be qui offreles garanties de sécurisation nécessaires.La photo est disponible immédiatementen téléchargement. ||20.000 photos portant principalement sur <strong>des</strong>sujets régionaux wallons, c'est ce que proposeactuellement la banque d'images BelpressPour plus de détails, rendez-vous sur le sitewww.belpress.com ou contactez Esther au0475/95.06.37, esther@belpress.com,fax 04/226.86.77............................................................................................................................................................Industrie pharmaceutique...............................Namur..............................................................Alpha Répartition, grossiste répartiteur...............................en produits pharmaceutiques, a récemmentprésenté son bilan pour l'année..............................................................2003. Avec un chiffre d'affaires de 268...............................millions d'euros pour l'exercice 2003,...............................l'entreprise namuroise représente 96%...............................du chiffre d'affaires consolidé du...............................groupe Alpha et devient l'un <strong>des</strong> acteurs......................belges les plus importants en logistique...............................pharmaceutique. Grâce au plan de redéploiement«Essor 2005», qu'elle a mis en..............................................................place l'an dernier, l'activité d'Alpha...............................Répartition a dégagé un résultat...............................d'e<strong>xp</strong>loitation de 1,2 million d'euros sur...............................l'exercice 2003 par rapport à une perte...............................de 1,6 million d'euros en 2002..............................................................................................


Le Médiateur de la Communauté françaiseUn nouveau service au citoyenVINGT MILLE ENTREPRENEURS || ACTUEL 7Depuis quelques mois, la Communauté française dispose d’un Service du Médiateur pleinement opérationnel. Même siles entreprises ne sont pas concernées «en première ligne», cette information mérite que l’on s’y arrête. A titreindividuel, en effet, les cadres et l’ensemble <strong>des</strong> salariés peuvent un jour rencontrer un problème avec l’Administration.Le Médiateur sera là pour les aider dans leurs démarches.<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004Les compétences communautairessont nombreuses et diversifiées :enseignement (inscriptions, équivalences,allocations d’étu<strong>des</strong>…), cultureet audiovisuel, aide à la jeunesse,sports, promotion de la santé, accueilde l’enfance… Chacun, en tant queparent, consommateur de loisirs oumembre d’une association, est amenéà entretenir <strong>des</strong> relations avec laCommunauté française.Lorsqu’un problème survient et que lecitoyen a exercé les recours prévusréglementairement, il a souventbesoin d’une e<strong>xp</strong>lication, d’un conseil,voire d’une médiation stricto sensu.C’est là que le Médiateur intervient ettente de rapprocher les points de vue.Ni avocat ni juge, il s’efforce de dégagerune solution acceptable par toutesles parties, rendant ainsi confiance auréclamant et crédibilisant l’action <strong>des</strong>services administratifs.Saisir le Médiateur est aisé, et gratuit :il suffit d’une lettre, d’un courriel, d’unfax ou même d’un appel téléphonique.Depuis peu, <strong>des</strong> permanences décentraliséessont en outre tenues àNamur, Liège, Mons, Charleroi etMarche-en-Famenne pour éviter detrop longs déplacements aux citoyens.Ajoutons que, pour toutes les deman<strong>des</strong>d’information au sujet de la Communautéfrançaise, il existe un numéro vert quirépond à l’ensemble <strong>des</strong> questionspratiques : 0800/20.000. ||Marianne De Boeck,Médiatrice de la Communauté française02/ 548.00.70, courrier@mediateurcf.bewww.mediateurcf.be


en 2004|| FINANCER ET TRANSMETTRE SON ENTREPRISE 9Six propositions UWE pour faciliter la transmissionPar Jean de LameCela fait plusieurs années déjà que l’UWE planche sur la transmission d’entreprise.Un Groupe de travail co-présidé par Michel Dumortier (ING et CCI du Hainaut Occidental)et Michel Foucart (Technord) a particulièrement réfléchi sur les aspects réglementaires.Pour améliorer le processus de transmission, <strong>des</strong> modifications sont en effet souhaitables,tant au niveau régional que fédéral.Pour améliorer le processus de transmission, <strong>des</strong> modifications sont en effet souhaitables,tant au niveau régional que fédéral. Voici 6 propositions mises sur la table par l’UWE :les 3 premières sont de compétence wallonne et les 3 autres dépendent du niveau fédéral.Au niveau régional1. Inclure la transmission dans l’aide à la consultanceLa Région wallonne intervient à concurrence de 12.500 euros dans les frais de consultantdans les domaines de gestion financière, commerciale, politique industrielle, organisation etmanagement. Dans ce contexte, l’entreprise peut introduire une demande de consultance enmatière de transmission ou reprise d’entreprise. Ceci est une règle non écrite, mais pour plusde sécurité il serait préférable de le mentionner dans la note e<strong>xp</strong>licative de l’aide en question.2. Une enveloppe spécifique logée à la Sowalfin et à la SogepaNombreux sont les candidats à la reprise qui n’ont pas d’assise financière (ils ne peuvent donnerles garanties souhaitées par les institutions financières). La politique de garantie relève dela compétence de la Région wallonne. Il est dès lors proposé que la Sowalfin et la Sogepaconsacrent une partie de leurs moyens à garantir, à moyen terme (idéalement 15 ans), <strong>des</strong>emprunts faits par <strong>des</strong> repreneurs d’entreprises (garantie ou tout mécanisme similaire).3. Réduction <strong>des</strong> droits : aussi pour holding pmeLes droits de succession sont réduits à 3% pour la transmission d’entreprise de type «commercial».L’UWE demande d’élargir le champ d’application <strong>des</strong> 3% (voire le réduire à 0%).Le Gouvernement wallon a annoncé le 2 septembre 2004 vouloir proposer au Parlement deréduire à 0% tant les droits de donation que les droits de succession en cas de transmissiond’entreprises. Le champ d’application de ce taux 0 sera par ailleurs élargi aux droits decréances, aux certificats d’actions et aux professions libérales, charges et offices.11. Michel Foucart (Technord) co-préside avecMichel Dumortier un groupe de travail UWEconsacré aux aspects réglementaires de latransmission d'entreprise2. Ils l'ont fait ! Découvrez en page 12 lestémoignages de 15 patron(ne)s d'entrepriseayant mené avec succès leur projet detransmission d'entreprise2© J.L. Brocart


10 EN COUVERTURE<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004 Par Jean de LameAu niveau fédéral4. Permettre la scission immobilier-activitéLa valeur d’une entreprise est souvent trop importante enraison de la valeur de son patrimoine immobilier. Jusquedans les années 1990, il était possible de scinder sasociété en une société immobilière et une société d’e<strong>xp</strong>loitation,sans coût fiscal. En général, la société immobilièredonnait son parc immobilier en location à la sociétéd’e<strong>xp</strong>loitation. La transmission ne concernait que lasociété d’e<strong>xp</strong>loitation. Le prix à payer est nettement moinsélevé et dès lors abordable par un plus grand nombre.Dans le cadre du ruling, l’administration fiscale n’accepteplus qu’à titre exceptionnel ce type de scission. L’objectifest d’obtenir un assouplissement de la position de la commissionde ruling.5. Avance sur assurance-groupe pour acquérir <strong>des</strong>actionsActuellement il est possible d’avoir une avance sur sonassurance-groupe ou vie pour acquérir un bien immobilier(maison, commerce,….). Par contre, il n’est pas possible,d’un point de vue fiscal, d’obtenir une avance pour acquérirles actions ou parts d’une société dont on souhaite êtreactionnaire-dirigeant. Les avantages et inconvénients decette piste devraient être examinés.6. Autoriser la déductibilité <strong>des</strong> intérêts <strong>des</strong> empruntsUn gérant ou administrateur peut déduire fiscalement lesintérêts d’un emprunt pour acquérir <strong>des</strong> actions de sasociété. Cette latitude n’est pas possible pour les salariés.Il y a lieu d’adapter en ce sens le Code <strong>des</strong> impôts sur lesrevenus. ||Sabine Laruelle :faire se rencontrer l’offre et la demandeInvitée à s’e<strong>xp</strong>rimer sur le sujet de la transmission <strong>des</strong>entreprises lors d’un Conseil d’Administration de l’UWE, le10 juin 2004, Sabine Laruelle, Ministre fédérale <strong>des</strong> ClassesMoyennes et de l'Agriculture, a dit accueillir favorablementplusieurs propositions de l’UWE.Parmi les actions envisageables, elle relève notamment unemodification du Code de l’impôt sur les revenus afin depermettre l’utilisation de son assurance-vie individuelle ouencore de faciliter l’épargne salariale.La Ministre s’est également engagée à mettre rapidementautour de la table les différents ministres concernés par latransmission, qui touche à <strong>des</strong> compétences diverses tellesque la fiscalité, l’économie, etc.Une autre action à concrétiser consiste à faire se rencontrerl’offre et la demande : il pourrait s’agir par exemple d’unejournée-rencontre entre cédants et repreneurs, sachant que cetype d’opération reste par nature difficile à mettre sur pied cargénéralement les différentes parties recherchent une certainediscrétion.


12 EN COUVERTURETémoignages«Success stories» de la transmission d'entreprise<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004 Par Martine MARECHAL et Frédéric MOSERLes témoignages vécus sont le meilleur stimulant pour aller de l'avant. <strong>Dynamisme</strong> Wallon l'a souvent constaté. C'estpourquoi nous proposons, dans les pages qui suivent, une rencontre (1) avec <strong>des</strong> femmes et <strong>des</strong> hommes qui sont "passéspar là". Pour chacun <strong>des</strong> témoignages, nous avons relevé les éléments clé ayant permis la réussite de l'opération.Arel MaitrankUn coup de cœurAnne Clérin est devenue productrice de maitrank sur uncoup de cœur. Arlonnaise de souche, elle est évidemmenttrès attachée à cette boisson typique du terroir luxembourgeois.Mais à l’issue de ses étu<strong>des</strong> d’ingénieur agronomeen 2000, elle n’envisage même pas de devenir indépendante…lorsqu’elle tombe par hasard sur un article évoquantla prochaine mise en vente de l’entreprise MaitrankRidremont. "Je n’ai pas hésité un instant, je me suis dit :c’est pour moi", raconte-t-elle. Le courant passe bien entrele fondateur de l’entreprise, Jean Ridremont, et la jeunefemme : elle décide de conserver la recette ancestrale «quiplaisait aux gens, et à moi aussi». Pendant <strong>des</strong> mois, Jean Ridremont se rendra régulièrement dansl’entreprise, prodiguant conseils et encouragements. Aujourd’hui, Arel Maitrank produit 40.000 bouteillespar an, ce qui constitue le seuil de rentabilité. Mais Anne Clérin voit plus loin. Elle vient d’investirdans une nouvelle embouteilleuse et une nouvelle étiqueteuse qui lui permettraient sans peine de doubler la production. Elleréfléchit aussi à un prochain élargissement de sa gamme de produits et d’activités. Et elle envisage d’engager du personnel. "C’estplus gai en équipe", constate celle qui, incroyable mais vrai, a jusqu’à présent effectué seule tout ce travail, avec le coup de maind’un associé et de jobistes en été. ||Belfroid-RonveauxSuccession bien préparéeClés du succès de la transmission :- Soutien de Jean Ridremont qui voulaitvoir «son produit» perdurer et sedévelopper- Bonne réputation du produit dans larégionType de transmission : rachatActivité : Production de maitrankAnnée : 2000Effectif : 1 personneCoordonnées : Arlon, 063/22.00.24,arelmaitrank@hotmail.comDepuis sa création en 1923, l’entreprise est toujours restée dans les mains de la famille Belfroid-Ronveaux, dont la troisième générationest aujourd’hui aux comman<strong>des</strong>. "Les premiers pas de la succession remontent à 1985, quand maman a demandé à sesquatre enfants s’ils étaient intéressés par la reprise de la société, raconte Françoise Belfroid, administrateur délégué, en nous précisantqu’elle nous reposerait la question deux ans plus tard. "Etant la seule à avoir répondu par l’affirmative à la condition que jesois la seule pour ne pas installer la discorde avec un frère ou une sœur", Françoise décide de d’abord faire ses premiers pas dansla vie professionnelle aux Etats-Unis, après un MBA. "En 1990, je suis entrée chezClés du succès de la transmission :- Bonne préparation de la candidate à la reprise- Communication claire et univoqueentre les différents membres de lafamille lors du passage du témoin.Type de transmission : Managementbuy-outActivité : Constructions en béton,électricité, rénovation.Année : 1998Effectif : 350 personnesCoordonnées : Ciney, 083/21.29.01,info@ronveaux.com, www.ronveaux.beRonveaux munie d’un passeport «qualité totale» afin de tester mes aptitu<strong>des</strong>.L’idée était judicieuse, car elle m’a permis de voyager dans tous les départementsde l’entreprise et de rencontrer tout le monde, del’ouvrier à la direction". Six ans plus tard, après avoirrempli diverses missions de gestion générale etd’analyse <strong>des</strong> différents départements, la décision estprise de céder la direction de la société à Françoise,qui avait brillamment passé ses «examens». En 1998,les parts sont réparties entre les 4 enfants, qui les ontensuite revendues à leur sœur. "Mes parents ont enfinsouhaité e<strong>xp</strong>liquer clairement aux enfants puis auxconjoints de ceux-ci comment s’était très précisémentdéroulée l’opération… pour éviter toute mauvaiseinterprétation". ||


|| FINANCER ET TRANSMETTRE SON ENTREPRISE 13© J.L. BrocartCosucra-Groupe WarcoingSuccession planifiéeComptant parmi les quelques grands acteurs dans lesecteur <strong>des</strong> ingrédients alimentaires, Cosucra-Groupe Warcoing est et demeure une entreprisefamiliale. Aujourd’hui dirigée par Jacques Crahay, quia succédé à son frère Paul, le groupe appartient à plusieursdizaines d’actionnaires, tous issus de la famillemais étalés sur plusieurs générations. "Il n’y a doncplus une transmission simple entre <strong>des</strong> parents etleurs enfants, e<strong>xp</strong>lique Jacques Crahay, ni de transmissiond’un seul propriétaire vers de nouveaux propriétaires.Dans notre cas (transmission de quatrièmegénération), si on veut maintenir le caractèrefamilial de l’entreprise, il faut organiser la successionClés du succès de la transmission :- Se fixer comme double objectif decroître et de demeurer uneentreprise familiale- En anticipant les problèmessuccessoraux.Type de transmission : PlanificationsuccessoraleActivité : Ingrédients alimentairesAnnée de transmission : TransmissionétaléeEffectif : 250 personnesCoordonnées : Warcoing, 069/44.66.00,www.cosucra.comen la planifiant et en la structurant". Les questions de management et de propriétéfamiliale sont aussi disjointes. Au sein du groupe, le passage de témoins’est en effet réalisé sans changement actionnarial : Paul Crahay, qui a cédéson poste d’administrateur délégué à son frère Jacques, occupe toujours unsiège d’administrateur et reste actionnaire. "Tant la présence d’un actionnariatnombreux que l’existence de plusieurs générations, poursuit Jacques Crahay,complexifient la situation et contraignent l’entreprise, qui souhaite rester familialetout en croissant, à faire preuve d’une très grande anticipation <strong>des</strong> problèmessuccessoraux". ||DiaprintCinquième générationFrançois, Henry, André, Michel, Virginie. L’imprimerie athoise Diaprint estaujourd’hui dirigée par la cinquième génération de la famille Delzenne. Fondéeen 1895 par François Delzenne, l’«Imprimerie Delzenne»était alors spécialisée dans l’imprimerie dite «de ville» : fairepart,cartes de visite, tickets de cinéma, invitations… En1960, l’entreprise oriente ses activités vers l’imprimerie encontinu (documents administratifs ou commerciaux, formulaires,papiers autocopiants, feuilles pré imprimées pourlaser…) et depuis 1998, elle propose une gamme de services<strong>des</strong>tinés aux PME. Génération après génération,Diaprint est devenue l’un <strong>des</strong> principaux spécialistes de sonsecteur. Virginie Delzenne a travaillé dix ans aux côtés <strong>des</strong>on père, avant de prendre sa succession de manière «naturelleet brutale» à la fois, selon son e<strong>xp</strong>ression. "Naturelle,parce que j’étais entrée dans l’entreprise dans le but de lareprendre et que mon père a manifesté une grande abnégation en me confiantles rênes progressivement. Mais brutale, parce qu’il a eu un accident de santéen octobre 2002 et que je me suis trouvée seule du jour au lendemain", e<strong>xp</strong>liqueVirginie Delzenne. Administrateur délégué de la société, elle considère que lesprincipales raisons de la pérennité de Diaprint sont "la passion, l’envie d’entreprendreet l’esprit d’équipe"… ||Clés du succès de la transmission :- Soutien et humilité du père qui avait vécu unesuccession similaire avec son propre père(il a travaillé 25 ans à ses côtés)- Très bonne communication entre lesgénérations- Attachement au caractère familial et aupatrimoine de l’entrepriseType de transmission : Succession familialeActivité : Imprimerie en continuAnnée de la reprise : 2002Effectif : 25 personnesCoordonnées : Ath, 068/26.88.25,www.diaprint.com(1) Il y a quelques semaines, <strong>Dynamisme</strong> Wallon lançait un appel aux différentsacteurs actifs au niveau de la thématique de la transmission d'entreprise (voircoordonnées page 22). L'idée étant de mettre en avant <strong>des</strong> exemples de transmissiond'entreprise concernant différents secteurs, différents types d'activité. Nousremercions toutes les personnes qui ont fait circuler notre demande d'information etqui nous ont permis de recueillir ces différents témoignages.


14 EN COUVERTURE<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004DynabatAvec l’aide du patriarcheL’enfance de Michel Le Clercq s’est déroulée au rythme de l’entreprisefamiliale Dynabat, société au chiffre d’affaires de 5 millionsd’euros, spécialisée dans la fourniture et l’installation de plancherstechniques amovibles. A l’inverse de son frère aîné, Pierre-Paul, quis’est immédiatement impliqué dans l’entreprise paternelle, Michelpense d’abord que sa formation de juriste et son goût de la fantaisiel’éloignent du secteur de la construction. Le hasard en décideraautrement. Un collaborateur quitte brusquement l’entreprise alorsqu’il était en charge d’un gros dossier d’association momentanée,et Michel Le Clercq le remplace au pied levé. "J’y ai pris goût.L’acquis sur le terrain devenait de l’e<strong>xp</strong>érience professionnelle et larelation avec «mon-père-ce-patron» devenait un complément d’éducation",raconte-t-il. Ce père soucieux de conserver son rôle de patriarche, a cependantsu donner à ses fils la liberté d’action nécessaire. Hélas ! Il décède brutalementen 2003. "Heureusement que nous étions deux frères, se souvient Michel lorsqu’ilévoque ces moments difficiles. Il fallait poursuivre l’œuvre de notre père,rassurer le personnel, les banques, les fournisseurs ; déléguer, agir, trancher…Avec toujours ces questions : sommes-nous les bonnes personnes et allonsnousdans la bonne direction ?" ||EcomarchéRachat étaléClés du succès de la transmission :- Confiance, communication, partage etéchange d’informations, élémentsfondamentaux dans le transfert d’unegénération à l’autre- Compréhension commune <strong>des</strong> enjeux et<strong>des</strong> objectifs qui va au-delà <strong>des</strong>sensibilités différentesType de transmission : Succession familialeActivité : Fourniture et installation deplanchers techniques amoviblesAnnée : 2003Effectif : 39 personnesCoordonnées : Bierges, 010/24.16.50,m.le.clercq@dynabat.be, www.dynabat.beClés du succès dela transmission :- Confiance dansla bonne santéde l’entreprise- Reconnaissancepour la participation active du repreneur qui aaidé à construire la société.Type de transmission : Rachat <strong>des</strong> actions étalésur 3 ansActivité : DistributionAnnée de transmission : 2001Coordonnées : Ecomarché : 04/372.90.76,econan@skynet.bePascal Erpicum : 04/246.46.55Entrepreneur actif – c’est lui qui a implanté Intermarché en Belgique,puis a créé plusieurs entreprises, dont Cezam et CoqArd –, PascalErpicum s’est défait de trois points de vente situés à Huy, Sprimontet Nandrin. Si les deux premières ventes apparaissent somme touteassez traditionnelles, la troisième retient davantage l’attention.L’Ecomarché de Nandrin a en effet été racheté par le jeune chef demagasin, qui avait participé au lancement de ce point de vente.Après évaluation, celui-ci s’est acquitté d’une partie du montant encash, le payement du solde <strong>des</strong> actions étant étalé sur trois ans. "Cequi est sans doute un peu particulier, raconte Pascal Erpicum, c’estque, tout en quittant totalement l’entreprise, j’ai accepté de restercaution pour le solde <strong>des</strong> actions durant les trois années pour lasimple raison que j’avais confiance non seulement dans le repreneur, maiségalement dans la bonne santé de l’entreprise. Je reconnais que cette combinaisond’éléments est assez rare…" Et Pascal Erpicum de motiver cette procédurepar un impératif qui lui apparaît comme primordial : ne pas étranglerl’entreprise dont on se défait. "Il faut faire preuve de flexibilité et se mettre àla place du candidat repreneur. Cela ne servait à rien de l’obliger à augmenterson salaire, quitte à mettre la société en danger, pour me rembourser". ||


|| FINANCER ET TRANSMETTRE SON ENTREPRISE 17Entreprise BajartL’importance de tout prévoirLorsqu’elle termine sa licence en gestion à l’ULg,Julie Bajart n’a pas encore d’idée précise quant àson avenir professionnel. C’est alors que son pèrelui annonce son intention de se retirer de l’affairefamiliale, une entreprise de construction spécialiséedans la restauration et la rénovation de bâtiments, etlui demande quelles sont ses intentions. "Je lui ai ditque j’avais envie d’essayer d’assurer la relève, j’aisuivi une formation de quatre mois et j’ai commencémon apprentissage dans l’entreprise". Un an plustard, à la Sainte-Barbe 2000, Julie Bajart annoncequ’elle se sent prête. La famille prend conseil auprèsd’un consultant spécialisé en cessions et transmissionsd’entreprises ainsi qu’auprès de son notaire.Clés du succès de latransmission :- Succession bienplanifiée, préparée notamment avec l’aide de la Sogenam- Tout le personnel est resté en place, soulagé que l’entrepriseconserve l’ambiance familiale « où chacun se connaît par sonprénom »- le décret de 1998 de la Région wallonne qui a ramené les droitsde succession sur actions à 3% au lieu de 30%Type de transmission : Succession familialeActivité : Travaux de bâtiments publics ou privés, industriels oud’habitation, restauration de monuments classés et rénovationd’immeublesAnnée : 2001Effectif : 100 personnesCoordonnées : Floreffe, 081/45.05.05, www.bajart.beEn effet, Julie a deux jeunes sœurs et il s’agit de déterminer la valeur de l’entreprise afin quepersonne ne se sente lésé. Lorsque M. Bajart meurt malheureusement quelques mois plustard, la famille a la consolation de se trouver face à une situation claire. Aidée par une équipebien structurée et les trois directeurs (technique, étu<strong>des</strong> et financier), Julie Bajart a doncréussi à faire face, malgré la difficulté de trouver <strong>des</strong> formations complémentaires dans lesecteur de la construction. "Les gens doivent savoir qu’il est très important de penser très tôtà la succession pour éviter les difficultés en cas de problème",affirme-t-elle. ||Fromagerie LeconteDe père en fils…uniqueFondée en 1963 par Philippe Leconte, la fromagerie du même nomfabrique le Herve, ce fromage si typique de la région liégeoise. Laquestion de la succession n’a pas réellement posé de problème,Pierre Leconte étant fils unique. "Je suis né dedans, raconte cedernier, et bien que j’aie ambitionné d’accumuler un peu d’e<strong>xp</strong>érienceavant de reprendre la direction de l’entreprise, la voie étaittoute tracée !" En 1992, à l’occasion de l’entrée d’un actionnairepublic – Meusinvest – dans le capital de la société, Pierre Leconteest nommé administrateur délégué. L’objectif de l’invest étant d’aider à la consolidation<strong>des</strong> sociétés et pas de pérenniser sa présence, il se désengagea cinq ansplus tard. "J’ai alors personnellement racheté la participation de Meusinvest, poursuitPierre Leconte, ce qui m’a permis de devenir actionnaire aux côtés de mesparents". Dans la foulée, la famille décide alors de créer un holding, dans lequel elleapporte une partie <strong>des</strong> actifs de ses deux autres sociétés. "On peut dire que c’està partir de ce moment que j’ai réellement pris les comman<strong>des</strong> de la société",commente Pierre Leconte. ||Clés du succès de la transmission :- Prospérité de l’entreprise- Présence d’un fils unique qui a facilité lasuccessionType de transmission : Création d’unholding familialActivité : Fabrication de fromages de HerveAnnée de transmission : 1997Effectif : 10 personnesCoordonnées : Battice, 087/67.49.65.,pierreleconte@fromagerieleconte.be,www.fromagerieleconte.be


18 EN COUVERTURE<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004Groupe EvadixDe Casterman à EvadixClés du succès de la transmission :- Confiance, communication, partage et échanged’informations, éléments fondamentaux dansle transfert d’une génération à l’autre- Compréhension commune <strong>des</strong> enjeux et <strong>des</strong>objectifs qui va au-delà <strong>des</strong> sensibilitésdifférentesType de transmission : Succession familialeActivité : Intégration de services dansl’imprimerie, le marketing direct, la logistiquel’e-businessAnnée : 2000Effectif : 330 personnesCoordonnées : Tournai, 069/895.160,info@evadix.com, www.evadix.comEn janvier 2000, alors que le groupe français Flammarion vient de conclureà Tournai la reprise <strong>des</strong> Editions Casterman, Pascal Leurquin, alors directeurfinancier du groupe Casterman et directeur général de la distribution, proposede racheter une filiale vouée à la disparition, Casterman DistributionSA. L’entreprise est rebaptisée Evadix et bientôt, le jeune groupe reprendégalement la division routage de l’imprimerie Casterman, qui devient EvadixDMS. Dans les mois qui suivent, Evadix donnera encore naissance à deuxnouvelles structures, Evadix.net (informatique) et Evadix e-Land (2e plateformelogistique).Aujourd’hui, à la veille de son cinquième anniversaire, Evadix semble avoirtenu le pari de la transmission d’entreprise. En 2003, le groupe a réalisé unchiffre d’affaires de plus de 23 millions d’euros et, parti d’une trentaine <strong>des</strong>alariés lors du redémarrage en 2000, il occupe aujourd’hui près de 330personnes. Depuis le début, le management de l’entreprise a eu l’opportunitéde participer au capital. Véritable cas d’école du management buyout,le groupe Evadix a su saisir l’opportunité qui s’offrait à lui en 2000,grâce au savoir-faire du personnel existant, à une gestion <strong>des</strong> coûts rigoureuseet à la mise en place d’une stratégie claire reposant sur le développementd’activités à forte valeur ajoutée. ||Groupe PortierPartage équitablePorté sur les fonds baptismaux en 1938 par Louis Cop, qui vit son fils et sonbeau-fils lui succéder une vingtaine d’années plus tard, le groupe Cop etPortier allait-il imploser à la génération suivante ? "Notrepère et notre oncle ayant, respectivement, sept et huitenfants, le risque n’était pas nul, reconnaît Pierre Portier,administrateur délégué et responsable financier du groupe.Mais nous sommes une famille unie et l’hypothèse de ladissolution ne pouvait être envisagée". Pour éviter que nes’installe la discorde entre les 15 petits-enfants, les deuxbeaux-frères trouvent une solution en 1994 : scinder legroupe – composé à l’époque de 9 sociétés – en deux, soitun groupe Cop et un groupe Portier. En outre, les entreprisesdu groupe Portier furent rassemblées au sein d’unholding familial, composée de 13 sociétés industrielles."Notre père a donné la propriété du groupe, à parts égales,à ses sept enfants, e<strong>xp</strong>lique Pierre Portier, et chacund’entre eux est présent ou représenté dans la gestion dugroupe". Quant aux 13 sociétés, elles sont chacune dirigéespar les fils ou les beaux-fils qui habitent tous le mêmevillage, dans l’entité de Flémalle. "L’objectif majeur duClés dusuccès de latransmission :- Recherchede l’équitéentre tousles enfantset du bien-être de chacun ;- Prise en compte de l'intérêt <strong>des</strong> hommes avant l’intérêtfinancierType de transmission : Holding familialActivité : Logistique, service à la construction,environnementAnnée de transmission : 1994Effectif : 210 personnesCoordonnées : Awirs (Flémalle), 04/273.72.00,info@group-portier.be, www.group-portier.beholding est de couper littéralement les effets émotionnels, conclut Pierre Portier, chacun<strong>des</strong> enfants s'y retrouvant mais avec <strong>des</strong> rôles et <strong>des</strong> compétences différents". ||


|| FINANCER ET TRANSMETTRE SON ENTREPRISE 19Intrad AllianceOser une formule originaleClés du succès de la transmission :- Soutien du fondateur qui est resté partenaire minoritaire et associé aurisque- S’entourer de personnes compétentes dans les domaines que l’onconnaît moins- Ne pas avoir peur de présenter un plan de reprise original en plusieursphasesType de transmission : Reprise en plusieurs phasesActivité : Agent commercial en parfumerieAnnée : 2003Effectif : 3 personnesCoordonnées : Waret-la-Chaussée, 081/71.50.80, info@intradalliance.com,www.intradalliance.comBertrand Guelette travaillait à la Chambre de commercede Namur lorsqu’il a rencontré, via <strong>des</strong> amiscommuns, Alain Rihoux, fondateur de la sociétéIntrad (International Trader), spécialisée dans lecommerce de parfums avec le Moyen-Orient.Approchant de l’âge de la pension et soucieux deconserver l’activité et le personnel de son entreprise,il était à la recherche d’un repreneur. BertrandGuelette, qui cherchait une idée pour créer sa propreentreprise, décide alors de sauter le pas. Il reprendIntrad en avril 2003 et crée une nouvelle société,Intrad Alliance. L’arrangement avec le fondateur prévoitune reprise en plusieurs étapes, liées à l’évolution du chiffre d’affaires durant les cinqpremières années. Pendant ce temps, il est convenu qu’Alain Rihoux reste actionnaire minoritaire,et donc impliqué dans la réussite de l’opération. "C’est aussi la preuve qu’il croit dansl’activité et sa pérennité", estime Bertrand Guelette. Intrad Alliance est agent commercialdans la zone Moyen-Orient pour les produits de composition de parfumerie haut de gamme etassure la distribution dans cette même zone de produits de luxe comme les parfums Delforgeet les productions du Val-Saint-Lambert. ||New Abraco ServicesAvec le soutien du personnelInstallée depuis 1989 à Houdeng-Aimeries, près de La Louvière, Abraco SA estspécialisée dans la fabrication d’outils diamantés par dépôt galvanique (électrodéposition).En 2003, le fondateur de l’entreprise, octogénaire, connaît de gravesproblèmes de santé tandis que deux de ses actionnaires, qui possèdent 50% ducapital, souhaitent se retirer. De son côté, Philippe Fievez, ancien cadre dans unemultinationale, apprend la mise en vente d’Abraco, active dans un domaine qu’ilconnaît bien. En septembre 2003, un plan de sauvetage de ce métier très spécifiqueest élaboré et emporte l’adhésion de l’ensemble du personnel. Il s’agit decréer une nouvelle société, New Abraco Services, qui se fixe 4 objectifs précis : lareprise de l’ensemble de l’actif d’Abraco (stocks, machines, clientèle) ; la constructiond’un nouveau site d’e<strong>xp</strong>loitation à Strépy-Bracquegnies ; la recherche de nouveau<strong>xp</strong>artenaires ; le développement<strong>des</strong> e<strong>xp</strong>ortations en Europe. Le capital(240.000 euros) est repris par 4 salariés(50,1%), par Philippe Fievez (40,7%) etpar <strong>des</strong> business angels (9,2%). La nouvellesociété est créée en février 2004. Lemois suivant, elle obtient <strong>des</strong> créditsauprès <strong>des</strong> banques, de l’Invest MonsBorinage, de la Sowalfin… La constructiondu nouveau site a démarré au moisd’août. ||Clés du succès de la transmission :- Personnel très motivé qui a accepté uneremise en question en profondeur- Soutien de l’Invest Mons Borinage- Diffusion du projet d’entreprise dans unnouveau réseau de relations- Confiance <strong>des</strong> clients et l’arrivée denouveaux clients grâce à l’engagementd’un nouveau délégué commercial- Confiance <strong>des</strong> fournisseurs clésType de transmission : Combinaison d’unrachat et d’un management buy-outActivité : Fabrication d’outils diamantésAnnée de transmission : 2003Effectif : 3 personnes(7 en décembre)Coordonnées : La Louvière,064/26.33.09,abraco@skynet.be,www.abraco.be


20 EN COUVERTURE<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004Les salaisons BlaiseUne affaire de femmesLes Salaisons Blaise, c’est l’histoire de trois générationsde femmes : la grand-mère, la mère et la tante et aujourd’huila fille, Stéphanie Fontenoy. Rien ne semblait cependantprédisposer cette diplômée de HEC Liège et titulaired’un master en marketing de Leuven, qui décroche sonpremier emploi dans une banque italienne au Grand-Duchéde Luxembourg, à se retrouver quelques années plus tardà la barre de l’entreprise familiale de salaisons. Très vitepourtant, la fibre entrepreneuriale la saisit : elle ouvre unmagasin Tom & Co en franchise à Virton. Mais elle ne tardepas à être contaminée par le virus familial. "Ma grand-mèreayant alors 84 ans, je me suis dit qu’il serait dommage delaisser tomber cette part de notre histoire familiale, et j’aidécidé de me lancer dans l’aventure", raconte-t-elle. Sanse<strong>xp</strong>érience, mais avec les conseils de sa famille et de sonéquipe et une solide formation commerciale, elle décided’innover, de diversifier la gamme de produits et de partir à la conquête de nouveauxconsommateurs, fussent-ils au-delà <strong>des</strong> frontières. Convaincue que l’avenirde l’entreprise repose sur la modernisation de son outil de production, lafamille décide d’investir dans une unité de production ultra-moderne dotée d’unéquipement adapté aux nouvelles normes d’hygiène et de sécurité. ||© J.L. BrocartClés du succès de latransmission :- Bonne entente de la«tribu de femmes», quimet la main à la pâte etconseille, mais laissegrande latitude à chacune- Bonne formation dedépart jointe à la capacitéde se former sur le terrainType de transmission :Succession familialeActivité : Produitsartisanaux de salaisons(saucisson, pâtés,jambons)Année : Stéphanie Fontenoy s’implique dansl’entreprise depuis 2003Effectif : 10 personnesCoordonnées : Florenville, 061/31.19.51Clés du succès de la transmission :- Motivation et la volonté de la direction de faireévoluer l’entreprise en prenant son <strong>des</strong>tin enmain- Confiance <strong>des</strong> collaborateurs en l’entrepriseType de transmission : Management buy-outActivité : Etude, conception et réalisation <strong>des</strong>ystèmes informatiques (logiciels) «sur mesure»<strong>des</strong>tinés à l’industrie spatiale, à la gestion duterritoire et de l’environnement et aux soins <strong>des</strong>antéAnnée de transmission : 2000Effectif : 60 personnesCoordonnées :Angleur, 04/361.81.11,info@spacebel.be,www.spacebel.comSpacebelVoler de ses propres ailesA la fin <strong>des</strong> années 90, la société d’ingénierie logicielle Spacebel, un <strong>des</strong> leaderseuropéens dans le domaine de l’informatique spatiale, cherche à conquérirde nouveaux secteurs d’activités, tels que la gestion informatisée du territoireet de l’environnement ainsi que l’informatisation <strong>des</strong> soins de santé, afinde pallier à la récession touchant à cette époque l’industrie aérospatiale. Maisl’un de ses actionnaires, le groupe français Matra (aujourd’hui dénomméAstrium) qui possède 40% du capital, ne soutient pas cette stratégie et préfèrese retirer. Il faut donc trouver un repreneur. Peu à peu, mûrit alors l’idéede mettre en place un mécanisme permettantà la direction et aux salariés de racheterles parts de Matra afin de prendre l’avenir del’entreprise en main. A l’aube de l’an 2000,avec l’aide de la société de financement privéeSoficatra, sept managers de l’entreprisemontent une opération de management buyout. L’ensemble du personnel de l’entrepriseen Belgique se voit ensuite proposer departiciper au capital. Aujourd’hui, outre laSoficatra, propriétaire d’environ un tiers <strong>des</strong>actions, la coopérative compte 20 actionnairessur les 60 collaborateurs en Belgique,auxquels se sont joints trois partenaires deSpacebel, séduits par l’initiative. ||


|| FINANCER ET TRANSMETTRE SON ENTREPRISE 21SprayTechL’héritage de «l’Anglais»C’est l’histoire d’un Anglais venu semarier en Belgique il y a une trentained’années. Vendeur de première classe, ilcommercialise <strong>des</strong> nettoyeurs à hautepression auprès de clients qui tombentsous le charme d’un accent «very british»qu’il ne perdra jamais. Il fondeSpray-Tech, entreprise de vente et d’entretiend’équipements de nettoyage. En2002, le chiffre d’affaires atteint le demimillion d’euros, et l’entreprise s’étendClés du succès de la transmission :- Aide et le soutien de Copilot dans larecherche d’un repreneur- Conseils de l’ancien propriétaire pendant lespremiers mois de la reprise- Professionnalisme du repreneur et de sesconseillersType de transmission : RachatActivité : Vente et entretien d’équipements denettoyageAnnée : 2003Effectif : 5 personnesCoordonnées : Vervierssur 80 m 2 de show-room et 300 m 2 d’ateliers. Agé de 55 ans, ses enfants devenus grands et autonomes, «l’Anglais»décide de vendre son entreprise et de commencer une nouvelle vie sous d’autres latitu<strong>des</strong>. Sa banque le dirige versCopilot, un cabinet de courtage en PME familiales (Liège). En quelques mois à peine, l’affaire trouve un repreneur, legroupe Kauffman, spécialisé dans la vente de gaz en bonbonnes et en citernes et installateur de systèmes de chauffageau gaz. «L’Anglais» a encore conseillé les acheteurs pendant trois mois, rendant visite à ses principaux fournisseurs etclients, et initiant le nouveau responsable technique aux «petits secrets <strong>des</strong> nettoyeurs». Après un an d’activité, le repreneurest radieux : "les synergies avec les autres sociétés du groupe s’organisent et sont appréciées par les clients <strong>des</strong>deux entreprises", affirme François Kempgens, directeur, qui a piloté la reprise pour le groupe Kauffman. ||


22 EN COUVERTURERessources utiles<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004S’entourer, s’informer- Actionnariat salarié, Marc Mathieu 02/242.64.30,marc.mathieu@pi.be, actionnariat-salarie.be- Agences de développement économique, invests etBanques (Degroof, Fortis, ING, MeesPierson et banquesspécialisées) : voir notre inventaire en page 28.- Cabinets privés e.a. rofin.be, intercession.be, claessensmakelaars.be,cofim.be- Votre Chambre de Commerce et d'Industrie (voir aussidealgate.be)- Cellule d'accompagnement en transmission et reprised'entreprise (CCI Namur en collaboration avec la CCIHOet la CCILB) 081/32.05.50, info@transmission-reprise.be,www.transmission-reprise.be- Consultants internationaux : Deloitte, E&Y, etc.- Copilot (courtage en PME familiales): 04/340.19.19- E<strong>xp</strong>erts comptables et réviseurs : www.accountancy.be- Fédération belge de la Cession d’affaires 085/84.88.88,info@fbca.be, www.fbca.be- Notaires (notaire.be) et avocats (avocats.be)- Office de Promotion de Cession de commerces etd’affaires : 04/250.18.16, info@occa.be, www.occa.be- UCM, service de création-développement-transmissiond'entreprises, www.ucm.beLire- «Réussir la relève, Transmission du patrimoine et dupouvoir - parcours stratégique et émotionnel», par JeanMossoux, à paraître en octobre 2004 aux Editions DeBoeck.- 1011 Relèves PME, Ichec-PME (peut-être commandévia www.ichec-pme.be au prix de 25 euros).- Je transmets mon entreprise, Editions de la Chambrede Commerce et d’Industrie (ecci.be)- Valorisation et cession d'entreprise, même éditeur.- Vade Mecum de la transmission d’entreprise, UCM- Dossier spécial de la revue «Commerce & Industrie» :Réussir sa transmission, paru en janvier 2003, exemplairesdisponibles à la CCI Namur (081/32.05.54)- Reportages TV disponibles www.canalz.be, rubrique PME& Co/Succession et repriseSe former- Séminaire transfrontalier (franco-belge) sur la reprised’entreprise ou comment reprendre une entreprise enFrance. Séminaire organisé le jeudi 14 octobre 2004 parla CCI de Namur en collaboration avec la CCI duLuxembourg Belge et la Chambre de Commerce deChampagne Ardennes. Infos et inscription au081/32.05.50 (CCI de Namur : Cellule d'accompagnementà la transmission et la reprise d’entreprise).- Reprendre une entreprise : une alternative à la création? le 21 octobre à 10H30, Halle 2, salle Aristote (dansle cadre du Salon Initiatives). Y seront inventoriées les différentesformes de reprises d’entreprises telles que lareprise familiale, la reprise externe ou encore leManagement Buy Out (MBO). Sur place, la présence detémoins illustrera chacun de ces mo<strong>des</strong> d’acquisition etéclairera le candidat repreneur potentiel sur les différentesétapes à inventorier dans le cadre d’un tel processus.Une initiative <strong>des</strong> Chambre de Commerce duLuxembourg belge, de Namur et du Hainaut occidental.Infos et inscription au 061/29.30.53 ou sur le sitewww.transmission-reprise.be.- PME-PLUS s'adresse aux dirigeants ayant 10 à 25 ansd'e<strong>xp</strong>érience professionnelle; accueil privilégié <strong>des</strong>cédants et <strong>des</strong> successeurs d'entreprise (familiaux ouexternes) en vue de préparer la nouvelle direction.


|| FINANCER ET TRANSMETTRE SON ENTREPRISE 23D'octobre à mars, les mardis soir et samedis matin +2 WE résidentiels (du vendredi à 14h au samedi à 16h).Infos : 010/45.50.35 et www.pmeplus.be.- TRANS-PME : Parcours constitué de formation, témoignageset échanges de cédants et repreneurs qui préparentles étapes de la transition. Ils les vivent à travers unaccompagnement adapté au contexte de leur entreprise,avec une spécificité pour la succession familiale. Infos àICHEC-PME : 010/45.50.35, alice.gorissen@ichec.be,www.transpme.be.- Institut <strong>des</strong> administrateurs Mme Sybille de Bus02/513.45.95. www.ivb-ida.com- Institut supérieur de formation pour l'actionnariatsalarié : Ichec-<strong>Entreprises</strong> et la plate-forme www.actionnariat-salarie.bes'associent pour offrir une formationdispensée en 5 jours (2 modules de 2 jours 1/2).Infos au 02/739.37.41, ichec-entreprises@ichec.be,www.ichec-entreprises.be ||


24 EN COUVERTUREQuizEtes-vous un cédant imaginaire ?<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004Par Francis JADOT (Copilot)Je souhaite céder mon entreprise ! Voilà une déclaration souvent entendue dans la bouche d’entrepreneurs. Maiscertains d'entre eux ont intégré, dans leur propre profil ou celui de leur entreprise, <strong>des</strong> traits qui rendent la cession trèsdifficile. Est-ce votre cas ? Faites le test.Votre inconscient est-il vraiment d’accord avec vospropos ? L’entreprise à céder est-elle vraiment cédableen l’état ?<strong>Dynamisme</strong> Wallon vous propose un petit QUIZ relatif àces 2 questions : un test absolument sans ambition nifondement scientifique. De plus, un cas n’est pas l’autre.L'exercice reflète seulement quelques enseignementspragmatiques d’une e<strong>xp</strong>érience très concrète du monde<strong>des</strong> PME où les choses ne se passent pas toujours commedans celui <strong>des</strong> grosses sociétés.Pour certains, ce QUIZ pourrait bien quand même être indicatifd’un état de préparation technique et mental : votreentreprise et vous-même, êtes-vous vraiment prêts pourune cession ? Réponse et commentaires en page 27.Bon amusement ! ||POUR POUVOIR BIEN CÉDER MON ENTREPRISE, LES AFFIRMATIONS SUIVANTES SONT-ELLES « UN + » ? OUI NON1 Je suis non seulement gestionnaire de la société mais aussi techniquement très pointu et impliqué.2 J’ai plus de 60 ans.3 Depuis 4 ou 5 ans, je prends chaque année un total de 2 mois de vacances.4 J’exige une interdiction de délocalisation de l’entreprise après le rachat.5 Depuis plusieurs années la société me paie une rémunération brute inférieure à 30.000 EUR/an.6 Je travaille régulièrement plus de 11 heures par jour.7 Je veux que mon fils reste dans l’entreprise.8 Je souhaite rester encore 2 ans dans l’entreprise.9 Je sais déjà ce que je ferai avec l’argent du prix de vente.10 Je reçois souvent <strong>des</strong> deman<strong>des</strong> d’emploi spontanées.11 Ma société a beaucoup de réserves ou de bénéfice reporté au bilan.12 Ma société est en fait un groupe de plusieurs sociétés (1 soc. immobilière, 1 soc. de management, etc.).13 Je fais pas mal de noir …14 Je préfère que ma société vende ses actifs plutôt que vendre mes parts de la société.15 L’acquéreur peut n’acheter que 51 % <strong>des</strong> parts de la société s’il le désire.16 L'immeuble dans lequel l'activité est exercée est dans la société à céder. ?17 Les stocks sont importants (ils représentent 4 à 5 mois de chiffre d’affaires) et autorisent ainsi un service rapide au client.18 Plus de 20 % <strong>des</strong> créances clients de la société à céder remontent à plus d'un an.19 Le bilan de la PME à céder contient 500.000 EUR d’immobilisations incorporelles (frais de R&D, 1 brevet, 1 goodwill racheté).20 La société à céder a <strong>des</strong> pertes fiscales importantes.21 Je suis caution de plusieurs emprunts faits par la société à céder.22 Les principaux actifs (immeubles, machines) ont une valeur réelle (de marché) 3 fois égale à leur valeur comptableaprès amortissements.23 L’entreprise a <strong>des</strong> exclusivités à la vente (concessions) ou à l'achat.24 L’entreprise dispose de marques propres pour ses produits.25 Une <strong>des</strong> sociétés du mini « groupe » à céder est au Luxembourg.26 Ma famille et moi bénéficions de substantiels avantages en nature (véhicules, restaurants, voyages,…)de la part de la société à céder.27 Au cours <strong>des</strong> trois dernières années, le bénéfice net de la société à céder fut positif et stable.28 Le cash flow actuel de la société à céder est de l’ordre de 20 % du chiffre d’affaires.29 Les personnes-clés de l'entreprise (cadre, chef d'atelier, etc..) ont en moyenne plus de 45 ans.30 Je suis prêt à travailler, de manière dégressive, comme consultant après la cession.31 La 1ère évaluation de mon entreprise par 2 e<strong>xp</strong>erts était au moins 15 % inférieure au prix que j’attends.32 Je n’ai pas de hobbies (golf, jazz, club, association caritative) mais je compte bien en avoir un dès que j’ai cédé.33 Mon entreprise est vraiment active dans une « niche » et est très différenciée.34 50 % du chiffre d’affaires de la société à céder est réalisé avec 2 clients. Le reste avec 22 clients.35 Au hit parade 2003 <strong>des</strong> 10 plus gros clients de la société, 5 étaient déjà là à son hit parade 1999.


|| FINANCER ET TRANSMETTRE SON ENTREPRISE 27QuizCommentairesSeules les 10 premières questions sont commentées ci-<strong>des</strong>sous. Les commentaires complets relatifs aux 35questions sont publiés intégralement sur le site www.dynamismewallon.be.1. Si vous êtes techniquement pointu et très impliquédans les problèmes techniques parce que vous êtrescréatif et trouvez <strong>des</strong> solutions, etc., la société perdraaussi lors de la cession un élément clé de l’entreprise :vous ! C’est un handicap pour un acheteur …2. On peut certes vendre à tout âge. Mais les acheteursaiment beaucoup savoir pourquoi le vendeur vend uneentreprise performante. C’est d’ailleurs quasiment toujoursleur 1ère question ! Or ils comprennent souventmieux les raisons de vendre d’un cédant de plus de60 ans que celles d’un cédant de 38 ans à la tête d’unebonne entreprise…3. Si vous pouvez prendre <strong>des</strong> vacances, c’est que votreaffaire tourne toute seule quand vous êtes partis : bravo !Les acheteurs adorent cela…Sinon, …4. C’est tout à votre honneur et témoigne de votre respectdu personnel qui a construit l’entreprise avec vous.Mais, dans la négociation, ce sera considéré par l’acheteurcomme une charge qui pèsera, en moins, sur le prix.5. Si la rémunération du gérant d’une PME est inférieureà une rémunération «normale» (disons entre 50 et80.000 EUR), le bénéfice apparent est surfait …Il faudradonc le «dégonfler» avant d’évaluer la société sur basede son rendement réel …6. Les acheteurs aiment acheter <strong>des</strong> assiettes qui tournenttoutes seules. Bref, <strong>des</strong> affaires «managées». Ilest grand temps de déléguer, de lever le pied et de serendre quasi inutile !7. Imposer cela, c’est un peu grever le bien d’une servitude.C’est donc souvent faire baisser le prix… même sile fils est de grande qualité !8. Très très dur de faire co-exister deux coqs dans unemême cour de ferme…A déconseiller vivement.Exemple : applaudiriez-vous si l’acheteur jetait illico votrepetit logiciel de gestion que vous avez peaufiné au fil de10 années pour le remplacer par une bécane américainedémesurée de complexité ?9. Si vous savez déjà, cela témoigne fort de votre véritableenvie de partir …Comme par hasard, il est probableque la cession se passera bien....10. Si vous en recevez, c’est que votre entreprise a unebelle image (vraie ou fausse), qu’elle attire, qu’elle estsexy : bravo ! ||


28 EN COUVERTUREInventaire annuelLes intervenants en capital à risque en Wallonie<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004 Par Thierry DECLOUXComme chaque année depuis juillet 2000, <strong>Dynamisme</strong> Wallon dresse la liste <strong>des</strong> intervenants en Capital à risque ayantla Wallonie, au minimum, dans leur champ d'action. Cet inventaire est également disponible en ligne sur www.uwe.be,rubrique «Bases de données».La liste «Capital à risque» de <strong>Dynamisme</strong> Wallon s'est largement étoffée depuis sa première parution : de 35 àl'époque, ils sont aujourd'hui 61 organismes (institutions privées, publiques ou mixtes) à y être renseignés. Pour chacund'eux, une fiche indique de quel type d'intervenant il s'agit (fonds d'amorçage, capital de développement, businessangels…), ses coordonnées et personnes de contact, ses planchers et plafonds d'intervention, le type de ses interventions(prise de participation, prêts, apport de capital…), les secteurs d'activités qu'il privilégie, le nombre de sociétésauprès <strong>des</strong>quelles il intervient et l'origine de ses fonds.Petite précision : pour assurer la mise à jour annuelle de cet inventaire, <strong>Dynamisme</strong> Wallon contacte un à un les organismesrenseignés les années précédentes et ceux dont il a pris connaissance dans la presse ou auprès de ses contacts.Cette liste ne se prétend donc pas exhaustive. Les sociétés de capital à risque actives sur le territoire de la Wallonie quin'y seraient pas reprises sont invitées à contacter Thierry Decloux (010/47.19.42, thierry.decloux@uwe.be) ou à compléterle formulaire en ligne sur www.uwe.be, rubrique "Bases de données". Leurs informations seront immédiatement intégréesà l'inventaire en ligne.1,2,3 GO International Seed Capital InvestmentCompany SAType d’intervenant : Capital de développementAdresse : Boulevard du Régent 53 à 1000 BRUXELLESTéléphone : 02/546.02.46Fax : 02/546.04.11Personne(s) à contacter : Anne DEGEEST (Administrateur)E-mail : anne.degeest@be.abnamro.comSite Internet : www.abnamro.bePlancher d’intervention : 10 millions d'eurosPlafond d’intervention : /Types d’intervention : Capital, prêts convertibles, prêts avec warrantsSecteurs concernés : pas d'a prioriCouverture géographique : Toute la BelgiqueSociétés en portefeuille : 12 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : Groupe ABN AMROABN AMRO Capital (Belgium) SAType d’intervenant : Capital de développement, Management buy-outou buy-inAdresse : Park Hill - Emile Mommaertslaan 18B - 1831 DIEGEMTéléphone : 02/720.70.07Fax : 02/721.43.52Personne(s) à contacter : Lieven CUVELIER (Administrateur Délégué),L. VAN DE PLAS (Directeur), G.THIJS (Directeur), L. WALRAVENS(Investment Manager), J. STARQUIT (Junior Investment Manager)E-mail : mail@advent.beSite Internet : www.advent.bePlancher d’intervention : 2 millions d'eurosPlafond d’intervention : 8 million d'eurosTypes d’intervention : Rachat d’actions, augmentation de capital, obligationsconvertiblesSecteurs concernés : industrie classique et servicesCouverture géographique : Belgique et régions limitrophesSociétés en portefeuille : 20 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : PrivésAdvent Management Belgium SA / SofindevType d’intervenant : Capital de développement, Management buy-outou buy-inAdresse : Park Hill - Emile Mommaertslaan 18B - 1831 DIEGEMTéléphone : 02/720.70.07Fax : 02/721.43.52Personne(s) à contacter : Lieven CUVELIER (Administrateur Délégué), L.VAN DE PLAS (Directeur), G.THIJS (Directeur), L. WALRAVENS(Investment Manager), J. STARQUIT (Junior Investment Manager)E-mail : mail@advent.beSite Internet : www.advent.bePlancher d’intervention : 2 millions d'eurosPlafond d’intervention : 8 million d'eurosTypes d'intervention : Rachat d’actions, augmentation de capital, obligationsconvertiblesSecteurs concernés : industrie classique et servicesCouverture géographique : Belgique et régions limitrophesSociétés en portefeuille : 20 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : PrivésAgrobos TechnologyType d’intervenant : Start-up, capital de développement, successionsAdresse : Avenue de France 6 - 6900 MARCHETéléphone : 084/32.05.20Fax : 084/31.57.23Personne(s) à contacter : Gilles KOESTEL (Investment Manager)E-mail : gilles.koestel@agrobos.beSite Internet : www.agrobos.bePlancher d’intervention : 50.000 eurosPlafond d’intervention : 1 million d'eurosTypes d’intervention : prise de participation, créditSecteurs concernés : Filière agroalimentaire et filière boisCouverture géographique : Provinces de Namur, Liège et LuxembourgSociétés en portefeuille : 9 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : 4 millions d'euros (filiale spécialisée d'Investsud)membre du réseau CREA (18 fonds spécialisés européens)BAMS (Business Angels Matching Services) SAType d’intervenant : Business AngelsAdresse : Rue Champ Vallée 17c à 1348 LOUVAIN-LA-NEUVETéléphone : 010/48.50.20Fax : 010/48.50.21Personne(s) à contacter : Christophe GUISSET (Administrateur Délégué)E-mail : mail@bamss.comSite Internet : www.bamss.comPlancher d’intervention : 25.000 eurosPlafond d’intervention : 1 million d'eurosTypes d’intervention : Fonds propres


|| FINANCER ET TRANSMETTRE SON ENTREPRISE 29Secteurs concernés : Tous sauf immobilier et horecaCouverture géographique : Belgique, Nord de la France, LuxembourgSociétés en portefeuille : 50 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : Business AngelsBig Bang VenturesType d’intervenant : Fonds d'amorçageAdresse : Antwerpsesteenweg 19 - 9080 LOCHRISTITéléphone : 0477/20.17.82Fax : 02/706.58.12Personne(s) à contacter : ncE-mail : info@bbv.beSite Internet : www.bbv.bePlancher d’intervention : 50.000 eurosPlafond d’intervention : 1,5 million d'eurosTypes d’intervention : Prise de participationsSecteurs concernés : Industrie technologiqueCouverture géographique : BeneluxSociétés en portefeuille : 4 sociétés (Dedgate/Data Center Technologies,ORMvision, Clear2Pay, ROIcast)Origine <strong>des</strong> fonds : 100% privés : fonds d'investissement, banqueCapricorn Venture Partners NVType d’intervenant : Fonds d'amorçageAdresse : Lei 19 / 1 - 3000 LEUVENTéléphone : 016/ 29.38.28Fax : 016/ 29.38.71Personne(s) à contacter : Jos B. PEETERS (Managing Partner), LievenJASPAERT (Partner), Marc LAMBRECHTS (Senior Investment Manager),Claude STOUFS (Senior Investment Manager), Christian MOUTHUY (SeniorInvestment Manager)E-mail : capricorn@capricorn.beSite Internet : www.capricorn.bePlancher d’intervention : 250.000 EurosPlafond d’intervention : 3 millions d'eurosTypes d’intervention : prise de participations, apport en capitalSecteurs concernés : Technologies de l'information et de laCommunication (TIC), Biotech et autres secteurs de croissanceCouverture géographique : Europe ou ayant un lien avec l'EuropeSociétés en portefeuille : 14 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : Investisseurs privés, industrie, institutions financièresCD TechnicomType d’intervenant : Capital de développementAdresse : Avenue M. Destenay 13 - 4000 LIEGETéléphone : 04/221.98.23Fax : 04/221.99.99Personne(s) à contacter : Philippe DEVILLE (Directeur)E-mail : ncSite Internet : ncPlancher d’intervention : 125.000 eurosPlafond d’intervention : 1,5 millions d'eurosTypes d’intervention : prise de participation, prêts convertiblesSecteurs concernés : Télécom, Informatique, MutimediaCouverture géographique : Région wallonneSociétés en portefeuille : 17 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : 650 millions BEF (SRIW : 100%)CreafundType d’intervenant : Fonds d'amorçage et Capital de développementAdresse : Guldensporenpark 21, Blok C - 9820 MerelbekeTéléphone : 09/272.62.00Fax : 09/272.62.09Personne(s) à contacter : Gino SCHEPENS (Asenior Analist), HermanWIELFAERT (Administrateur Délégué), Dirk HAERINCK (AdministrateurDélégué), Johan HEIRBRANDT (Investment manager)E-mail : info@creafund.beSite Internet : www.creafund.bePlancher d’intervention : 1 milllion d'eurosPlafond d’intervention : Maximum 10% du capital du fonds (2 à 2,5 millionsd'euros)Types d’intervention : prise de participations, prêts, apport en capital,fonds propres…Secteurs concernés : Diversité de secteursCouverture géographique : 300 km autour de BruxellesSociétés en portefeuille : 5 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : Fonds privés, holdings et sociétésDexia Ventures SAType d’intervenant : Capital de développementAdresse : Boulevard Pacheco 44 (GI 7-20) - 1000 BRUXELLESTéléphone : 02/204.48.80Fax : 02/204.49.41Personne(s) à contacter : Philippe STEVERLYNCK (Managing Director)- Investment Managers : Alexis.BOGAERT, Philippe DURIEUX, DidierLEON, Nadia VAN HOVE - Secrétariat : Annie VAN ONACKERE-mail : Philippe.Steverlynck@dexia.be - Alexis.Bogaert@dexia.be -Philippe.Durieux@dexia.be - Didier.Leon@dexia.be -Nadia.VanHove@dexia.be - Annie.VanOnacker@dexia.beSite Internet :Plancher d’intervention : 2,5 millions d'eurosPlafond d’intervention : /Types d’intervention : Equity-linked instrumentsSecteurs concernés : Pas de préférenceCouverture géographique : Benelux et FranceSociétés en portefeuille : 36 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : Dexia BanqueE-CapitalType d’intervenant : Private equityAdresse : Avenue Louise 534 -1050 BRUXELLESTéléphone : 02/642.20.00Fax : 02/642.20.09Personne(s) à contacter : Yves TROUVEROY, Jérôme LAMFALUSSY(General managers) et Eric van ZUIJLEN (Associate manager)E-mail : info@e-capital.beSite Internet : www.e-capital.bePlancher d’intervention : 1 million d'eurosPlafond d’intervention : 3 millions d'eurosTypes d’intervention : Prise de participations (dont MBO et MBI) oudettes convertiblesSecteurs concernés : Pas de préférence sectorielleCouverture géographique : Belgique + pays voisinsSociétés en portefeuille : 7 sociétés, dont Zetes, Unibioscreen, Splen,Gevaert Band, Biocode Hycel et Kapitol/InfobelOrigine <strong>des</strong> fonds : Privés + institutionnels (dont le Fonds Européend'Investissement)Econocom GroupType d’intervenant : Capital de développementAdresse : Chaussée de Louvain 510 - 1930 ZAVENTEMTéléphone : 02/ 790.85.54Fax : 02/ 790.85.60Personne(s) à contacter : Christian LEVIE (Directeur financier)E-mail : Christian.Levie@econocom.be


30 EN COUVERTURE<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004Site Internet : www.econocom.comPlancher d’intervention : 100.000 eurosPlafond d’intervention : 10 millions d'eurosTypes d’intervention : Venture leasing (financement locatif d'équipementsinformatiques)Secteurs concernés : IT, Internet, TélécomsCouverture géographique : EuropeSociétés en portefeuille : Plusieurs dossiers en coursOrigine <strong>des</strong> fonds : Econocom Group et partenaires bancairesEcotech FinanceType d’intervenant : Capital de développementAdresse : Avenue M. Destenay 13 - 4000 LIEGETéléphone : 04/221.98.89Fax : 04/221.98.37Personne(s) à contacter : Michel SAVONET (Administrateur Délégué)E-mail : msavonet@sriw.beSite Internet : www.sriw.bePlancher d’intervention : fonction du projetPlafond d’intervention : fonction du projetTypes d’intervention : Prise de participations, apport en capital…Secteurs concernés : Secteur de l'environnement (air, énergie,déchets,sols, boues, eau)Couverture géographique : Wallonie et hors Wallonie (Flandre, étranger)s'il y a <strong>des</strong> retombées pour les PME wallonnesSociétés en portefeuille : 36 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : Fonds publicsE-Merge SAType d’intervenant : Capital de développementAdresse : Rue de la Technologie 1 - 1082 BRUXELLESTéléphone : 02/ 464.94.60Fax : 02/ 466.87.76Personne(s) à contacter : Laurent DRIONE-mail : ld@emerge.beSite Internet : www.emerge.bePlancher d’intervention : 50.000 eurosPlafond d’intervention : 1,5 millions d'eurosTypes d’intervention : Augmentation de capitalSecteurs concernés : technologie, services à forte composante technologique,internet et e-commerceCouverture géographique : Belgique, FranceSociétés en portefeuille : 10 sociétés (Ogone, Mcube, Macline,Bluebackup, DVDpost, Barnes&Richardson, ContactOffice, etc,)Origine <strong>des</strong> fonds : PrivésEurefi (Fonds transfrontalier de développement)Type d’intervenant : Capital de développementAdresse : Maison de la Formation - Centre Jean Monnet - F-54414LONGWY CedexTéléphone : 00.352.30.72.89.1Fax : 00.352.30.72.89.44Personne(s) à contacter : Daniel GHEZA (Directeur Général)E-mail : info@eurefi.orgSite Internet : www.eurefi.orgPlancher d’intervention : 100.000 eurosPlafond d’intervention : 1 million d'eurosTypes d’intervention : Apport de capital, prêts obligataires ou convertiblesen actionsSecteurs concernés : Pas d'exclusionCouverture géographique : Ardennes françaises, Lorraine, Grand-Duché de Luxembourg, Wallonie (Namur-Luxembourg)Sociétés en portefeuille : près de 15 millions d'euros investis dans unequarantaine de PMEOrigine <strong>des</strong> fonds : Capital de 22,265 millions d'euros : <strong>Union</strong> européenne37%, Partenaires privés 56%, Public 7%Fair (Filiale de Meusinvest)Type d’intervenant : Fonds d'amorçageAdresse : Rue du Vertbois 13B à 4000 LIEGETéléphone : 04/221.62.02Fax : 04/223.57.65Personne(s) à contacter : Fabian MARCQ (Directeur)E-mail : info@meusinvest.beSite Internet : www.meusinvest.bePlancher d’intervention : 100.000 eurosPlafond d’intervention : 187.500 eurosTypes d’intervention : prises de participation et prêts (accessoirement)Secteurs concernés : tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomiqueCouverture géographique : Province de LiègeSociétés en portefeuille : 25 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : Meusinvest, Générale de Banque, Ulg, Socran etFonds européensFAIT (Fonds d'Aide à l'Investissement Transfrontalier)Type d’intervenant : Capital de développementAdresse : Rue G. Dubois 15 - 7800 ATHTéléphone : 068/28.75.92Fax : 068 / 84 33 93Personne(s) à contacter : Sylvie CRETEUR (zone Borinage, Mons, Centre),Claude DE WOLF (arrondissement de Charleroi et de Thuin), DominiquePATTYN (Hainaut Occidental)E-mail : invest@hoccinvest.beSite Internet : ncPlancher d’intervention :Plafond d’intervention : 620.000 eurosTypes d’intervention : Prises de participation, Emprunts Obligataires, PrêtsSubordonnés et OrdinairesSecteurs concernés : Tous secteurs éligibles aux Lois d’E<strong>xp</strong>ansionEconomique en Région <strong>Wallonne</strong> + Projets transfrontaliers avec le Nord –Pas-de-CalaisCouverture géographique : Province du HainautSociétés en portefeuille : 12 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : Capital social de 3,5 millions d'euros : IBC (42,86 %) ;Sambrinvest (20,31%) et Hoccinvest (36,83%) + Droits de tirage de 3,5 millionsd'euros (apport du FEDER)Finances & Conseils / Capital from HeavenType d’intervenant : Fonds d'amorçage, capital de développement,Business Angels (seed & start-up capital)Adresse : Rue de Florence 30 - 1050 BRUXELLESTéléphone : 02/762.94.71Fax : 02/762.94.71Personne(s) à contacter : Carl-Alexandre ROBYN (ingénieur-conseil, businessangel)E-mail : financesconseils@skynet.beSite Internet : www.capitalfromheaven.comPlancher d’intervention : 10.000 eurosPlafond d’intervention : 150.000 eurosTypes d’intervention : prise de participations, apport en capitalSecteurs concernés : NTIC, technologies du secteur médical, knowledgemanagement, technologies de reconnaissance optique et vocaleCouverture géographique : Wallonie - BruxellesSociétés en portefeuille : ncOrigine <strong>des</strong> fonds : Privés


|| FINANCER ET TRANSMETTRE SON ENTREPRISE 31Fonds de Capital à risque Objectif 1de la SA de SambrinvestType d’intervenant : Capital de développement, fonds d'amorçageAdresse : Avenue G. Lemaître 62 - Aéropole - 6041 GOSSELIESTéléphone : 071/25.94.94Fax : 071/25.94.99Personne(s) à contacter : MM BAISIR, TILLIER, DE WOLF(Administrateurs, Directeurs)E-mail : sambrinvest@sambrinvest.beSite Internet : www.sambrinvest.bePlancher d’intervention : /Plafond d’intervention : 620.000 eurosTypes d’intervention : prises de participation, prêtsSecteurs concernés : tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomiqueCouverture géographique : Arrondissements de Charleroi et Thuin sauf lescommunes de Anderlues, Binche, Chapelle-lez-Herlaimont, Estinnes,Manage, Morlanwelz et SeneffeSociétés en portefeuille : 53 sociétés au 30 juin 2003Origine <strong>des</strong> fonds : 37,874 millions d'euros : Sambrinvest : 50%, FEDER :50% (programme Objectif 1)Fonds de Capitaux d'amorçageType d’intervenant : Fonds d'amorçageAdresse : Avenue Georges Lemaître 62 - Aéropôle 6041 GOSSELIESTéléphone : 071/25.94.94Fax : 071/25.94.99Personne(s) à contacter : MM BAISIR, TILLIER, DE WOLF(Administrateurs)E-mail : sambrinvest@sambrinvest.beSite Internet : www.sambrinvest.bePlancher d’intervention : /Plafond d’intervention : 125.000 eurosTypes d’intervention : prises de participation et prêtsSecteurs concernés : Tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomiqueCouverture géographique : Arrondissement de CharleroiSociétés en portefeuille : 11 sociétés au 30 juin 2003Origine <strong>des</strong> fonds : 2,068 millions d'euros : Sambrinvest 47% - Igretec 50,6%- Heracles 1,2% - <strong>Union</strong> Syndicale <strong>des</strong> Classes Moyennes du Hainaut 1,2%Fortis Private Equity SAType d’intervenant : Venture Capital et Private EquityAdresse : Montagne du Parc 3 - 1000 BRUXELLESTéléphone : 02/565.99.30Fax : 02/595.99.75Personne(s) à contacter : Pierre de WAHA (Investment Manager)E-mail : info@fortisprivateequity.comSite Internet : www.fortisprivateequity.comPlancher d’intervention : 500.000 euros en Venture Capital et 1 milliond'euros en Private EquityPlafond d’intervention : 10 millions d'eurosTypes d’intervention : Participation (capital et quasi capital)Secteurs concernés : tous secteurs sauf horeca, immobilier et tradingCouverture géographique : 400 km autour de BruxellesSociétés en portefeuille : 80 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : Fortis BanqueGroupe Nivelinvest (Nivelinvest SA, Nivellease SA, StartUp SA, SDO SA)Type d’intervenant : Capital de développement et fond d'amorçageAdresse : Rue Saint-André 1 - 1400 NIVELLESTéléphone : 067/89.46.46Fax : 067/89.46.40Personne(s) à contacter : Philippe REMY (Administrateur Délégué), GuyZONE (Président du CA)E-mail : invest@nivelinvest.beSite Internet : www.nivelinvest.bePlancher d’intervention : /Plafond d’intervention : 1,25 million d'eurosTypes d’intervention : prises de participation, prêts convertibles, prêtssubordonnés, leasingSecteurs concernés : tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomiqueCouverture géographique : Province du Brabant wallonSociétés en portefeuille : 45 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : Fonds propres : 7,8 millions d'euros + Droits detirage (Sowalfin) : 41,5 millions d'eurosHoccinvestType d’intervenant : Capital de développementAdresse : Rue G. Dubois 15 - 7800 ATHTéléphone : 068/28.75.92Fax : 068 / 84 33 93Personne(s) à contacter : Dominique PATTYN (Directeur)E-mail : invest@hoccinvest.beSite Internet : /Plancher d’intervention :Plafond d’intervention : 125.000 eurosTypes d’intervention : Prises de participation, Emprunts Obligataires,Prêts Subordonnés et OrdinairesSecteurs concernés : tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomique en Région wallonneCouverture géographique : Arrondissement de Mouscron, Tournai, Athet entités de Lessines, Enghien, SillySociétés en portefeuille : 50 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : capital de 521,000 euros et droits de tirage de 21,57millions d'eurosIBC (Invest Borinage-Centre SA)Type d’intervenant : Capital d'amorçage et de développementAdresse : Rue Hamoir 3/1 - 7100 LA LOUVIERETéléphone : 064/26.48.66Fax : 064/26.48.65Personne(s) à contacter : Sylvie CRETEUR (Directeur)E-mail : ncSite Internet : ncPlancher d’intervention :Plafond d’intervention : 50 millions BEFTypes d’intervention : prises de participation, prêts obligataires convertibles/subordonnés, prêtsSecteurs concernés : tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomiqueCouverture géographique : Zone IDEA (Borinage, Mons, Centre)Sociétés en portefeuille : 150 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : capital de 22 millions BEF (12 privés, 10 Régionwallonne), droits de tirage de 1.830 millions BEF (Région wallonne viaSowagep)IMBC Objectif n 1 SAType d’intervenant : Capital d'amorçage et de développementAdresse : Rue Hamoir 3/1 - 7100 LA LOUVIERETéléphone : 064/26.48.66Fax : 064/26.48.65Personne(s) à contacter : Sylvie CRETEUR (Directeur)


34 EN COUVERTURE<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004E-mail :Site Internet :Plancher d’intervention :Plafond d’intervention : 25 millions BEFTypes d’intervention : cfr Invest Borinage-Centre à l'exclusion dufinancement <strong>des</strong> fonds de roulementSecteurs concernés : tous secteurs d'activité éligibles aux loisd'e<strong>xp</strong>ansion économiqueCouverture géographique : idemSociétés en portefeuille : 150 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : 1,557 millions BEF : IBC : 50%, FEDER : 50%(programme Objectif 1)Indufin SAType d’intervenant : Private equity, focus sur les opérations de capitalde développement et de buy-outAdresse : Drève Richelle 161 - bât 0, bte 43 - 1410 WATERLOOTéléphone : 02/351.08.05Fax : 02/351.25.44Personne(s) à contacter : Jo SANTINO (Director), Philippe MATHIEU(Director), Jean-François VRYENS (Senior Investment Manager), JorisROME (Investment Manager)E-mail : indufin@skynet.beSite Internet : /Plancher d’intervention : 1 million d'eurosPlafond d’intervention : 10 millions d'eurosTypes d’intervention : Prises de participationsSecteurs concernés : Pas de préférence sectorielleCouverture géographique : Benelux, mais ponctuellement autres payseuropéensSociétés en portefeuille : 10 sociétés (All-Tag, Bartech SystemsInternational, ETC, Floridienne, Karl Hugo Development, Liboza, NMC,Saluc, Schreder, TDS-Acior)Origine <strong>des</strong> fonds : PrivésING BelgiqueType d’intervenant : Private equityAdresse : Avenue Marnix 24 - 1000 BRUXELLESTéléphone : 02/547.22.32Fax : 02/547.36.87Personne(s) à contacter : Denis BIJU-DUVAL (Head of Private Equity)E-mail : denis.biju-duval@ing.beSite Internet : /Plancher d’intervention : 2 millions d'eurosPlafond d’intervention : 10 millions d'eurosTypes d’intervention : Capital risque, capital developpement, LBOSecteurs concernés : tous secteursCouverture géographique : Belgique, Luxembourg, Europe du Sud-Ouest et ScandinavieSociétés en portefeuille : 20 sociétés (dont Euresys, EVS, IBt, Numeca,Tigenix, Unibioscreen,,,)Origine <strong>des</strong> fonds : Fonds propres du Groupe INGInnode SAType d’intervenant : Business AngelsAdresse : Avenue <strong>des</strong> Buissonnets 53 - 1020 BRUXELLESTéléphone : 02/662.02.92Fax : 02/662.02.92Personne(s) à contacter : Hugues BULTOT (Administrateur délégué)E-mail : h.bultot@innode.comSite Internet : /Plancher d’intervention : 125.000 eurosPlafond d’intervention : 750.000 eurosTypes d’intervention : CapitalSecteurs concernés : Spin-offs (Universités, Gran<strong>des</strong> Ecoles, corporate…),start-ups industrielles, biotechnologie, biochimie...Couverture géographique : BelgiqueSociétés en portefeuille : 1 sociétéOrigine <strong>des</strong> fonds : PrivésInvestsudType d’intervenant : Capital de développementAdresse :(1) Avenue de France 6 - 6900 MARCHE(2) Rue de Liège 161 - 4800 VERVIERS(3) Parc CREALYS - Rue Phocas Lejeune 8 - 5032 LES ISNESTéléphone :(1) 084/32.05.20(2) 087/338.339(3) 081/73.59.99Fax : 084/31.57.23Personne(s) à contacter : Benoît COPPEE (Administrateur, DirecteurGénéral) Pierre BERNES (Directeur)E-mail : info@investsud.beSite Internet : www.investsud.bePlancher d’intervention : 100.000 eurosPlafond d’intervention : 3 millions d'eurosTypes d’intervention : Prises de participation, prêts, leasingSecteurs concernés : tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomiqueCouverture géographique : Provinces de Namur, Liège (hors ville),LuxembourgSociétés en portefeuille : 92 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : Fonds propres (74% sociétés privées, 26% Région wallonne/Sowalfin)et avance Région wallonneIT - PartnersType d’intervenant : Capital de développementAdresse : Henneaulaan 366 - 1930 ZAVENTEMTéléphone : 02/725.18.38Fax : 02/721.44.35Personne(s) à contacter : Roger CLAES (Partner) Stefaan NICOLAY(Partner) Paul VERDURME (Partner)E-mail : Info@IT-Partners.beSite Internet : www.it-partners.bePlancher d’intervention : 30 millions BEF (éventuellement en plusieursétapes)Plafond d’intervention : 300 millions BEFTypes d’intervention : Fonds propresSecteurs concernés : Uniquement la technologie informatique (ICT)Couverture géographique : Benelux, Europe et Etats , UnisSociétés en portefeuille : 17 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : 66 milllions d'euros : Investisseurs privésLeonardo Finance BelgiumType d’intervenant : Capital d'amorçage et de développement + partenariatAdresse : Avenue <strong>des</strong> Scarabées 11 - 1000 BRUXELLESTéléphone : 02/502.38.68Fax : 02/502.27.57Personne(s) à contacter : Michel VAUTHERIN (Gérant)E-mail : vautherin@leonardofinance.beSite Internet : www.leonardofinance.bePlancher d’intervention : 100.000 eurosPlafond d’intervention : 3 millions d'eurosTypes d’intervention : Capital, partenariat


|| FINANCER ET TRANSMETTRE SON ENTREPRISE 35Secteurs concernés : pluridisciplinaireCouverture géographique : Europe / partenariat France-BeneluxSociétés en portefeuille : 1.200 projets financés, plus de 200 millions d'eurosdepuis 1989Origine <strong>des</strong> fonds : principalement privéMeusinvest + Fonds de développement et de diversificationType d’intervenant : Capital de développementAdresse : Rue du Vertbois 13B - 4000 LIEGETéléphone : 04/221.62.11Fax : 04/223.57.65Personne(s) à contacter : Régis JEHASSE (Administrateur Directeur),Freddy MEURS (Directeur Adjoint), Fabian MARCQ (Directeur Adjoint)E-mail : info@meusinvest.beSite Internet : www.meusinvest.bePlancher d’intervention : 25.000 eurosPlafond d’intervention : /Types d’intervention : Prises de participation, prêts, leasingSecteurs concernés : tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomiqueCouverture géographique : Province de LiègeSociétés en portefeuille : 125 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : Région wallonne, Société Leasing et Financement(SLF), Fonds européens (Objectif 2)Mitiska Net Fund EuropeType d’intervenant : Fonds de capital à risque actif dans le secteur del'InternetAdresse : Industrielaan 24 - 1740 TERNATTéléphone : 02/ 583.19.46Fax : 02/ 583.19.64Personne(s) à contacter : Michiel DETURCK (Managing Director), CédricOLBRECHTS (Investment Manager)E-mail : management@netfundeurope.comSite Internet : www.netfundeurope.comPlancher d’intervention : 500.000 eurosPlafond d’intervention : 3 millions d'eurosTypes d’intervention : CapitalSecteurs concernés : InternetCouverture géographique : EuropeSociétés en portefeuille : 14 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : Investisseurs Institutionnels et particuliersNADIR (Namur Diversification et Reconversion)Type d’intervenant : Capital de développementAdresse : Avenue <strong>des</strong> Champs Elysées 160 - 5000 NAMURTéléphone : 081/22.59.03Fax : 081/23.11.46Personne(s) à contacter : Jean-Paul FELDBUSCH (Président-Administrateur Délégué), Baudouin LAMBERT (Directeur), Jean-PierreGRIMOUX (Directeur financier)E-mail : nadir@nadir.beSite Internet : /Plancher d’intervention : /Plafond d’intervention : 620.000 eurosTypes d’intervention : participation au capital, prêt obligataire convertible,prêt subordonnéSecteurs concernés : tous secteurs d’activités, hormis construction,Horeca et classes moyennesCouverture géographique : Province de NamurSociétés en portefeuille : 4 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : privée : Fonds de Reconversion <strong>des</strong> Glaceries Saint-RochNamur InvestType d’intervenant : Capital de développementAdresse : Avenue <strong>des</strong> Champs Elysées 160 - 5000 NAMURTéléphone : 081/22.59.03Fax : 081/23.11.46Personne(s) à contacter : Jean-Paul FELDBUSCH (Président), BaudouinLAMBERT (Administrateur-Directeur), Jean-Pierre GRIMOUX (Directeurfinancier)E-mail : info@namurinvest.beSite Internet : www.namurinvest.bePlancher d’intervention : 50.000 eurosPlafond d’intervention : 1.250.000 eurosTypes d’intervention : participation au capital, prêt obligataire convertible,prêt subordonnéSecteurs concernés : tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomique - <strong>Entreprises</strong> "spin-off"Couverture géographique : Province de NamurSociétés en portefeuille : 41 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : capital de 750.000 euros, droits de tirage de 12,3 millionsd'euros (Région wallonne)Namur Sud Développement SAType d’intervenant : Fonds pour le Développement <strong>des</strong> activités touristiqueset agroalimentaires + Fonds pour la mise en valeur <strong>des</strong> ressourcesnaturelles + Fonds d’amorçage pour micro-entreprises + FondsCapital RisqueAdresse : Avenue <strong>des</strong> Champs Elysées 160 - 5000 NAMURTéléphone : 081/22.59.03Fax : 081/23.11.46Personne(s) à contacter : Jean-Paul FELDBUSCH (Président), BaudouinLAMBERT (Administrateur-Directeur), Jean-Pierre GRIMOUX (Directeurfinancier)E-mail : info@namurinvest.beSite Internet : www.namurinvest.bePlancher d’intervention : 50.000 eurosPlafond d’intervention : 1.250.000 eurosTypes d’intervention : participation au capital, prêt obligataire convertible,prêt subordonnéSecteurs concernés : secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomique - <strong>Entreprises</strong> « spin-off » - Petites ou micro-entreprises :investissements corporels uniquement ou incorporels acquis en-dehorsde l’entreprise.Couverture géographique : Arrondissements de Dinant et Philippeville(Province de Namur)Sociétés en portefeuille : 15Origine <strong>des</strong> fonds : capital de 250.000 euros, droits de tirage de 11,8 millionsd’euros (Région wallonne et Europe Fonds Feder Objectif 2 rural)NEo AssociatesType d’intervenant : Investment Bank : consultants en recherche decapitalAdresse : Lei 19/10 - 3000 LEUVENTéléphone : 016/28.41.15Fax : 016/28.41.16Personne(s) à contacter : Geert DE BECKER (Managing Partner)E-mail : info@neo-associates.beSite Internet : www.neo-associates.bePlancher d’intervention : 100.000 eurosPlafond d’intervention : ncTypes d’intervention : "early stage" (phase de démarrage)Secteurs concernés : ICTCouverture géographique : BeneluxSociétés en portefeuille : ncOrigine <strong>des</strong> fonds : nc


36 EN COUVERTURE<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004OBI (Ostbelgieninvest AG)Type d’intervenant : Capital de développementAdresse : Hütte 79 Bte 20 - 4700 EUPENTéléphone : 087/56.82.05Fax : 087/74.33.50Personne(s) à contacter : Margit VEITHEN (Investment Manager)E-mail : info@obi.beSite Internet : www.obi.be, www.ostbelgieninvest.bePlancher d’intervention : 12.400 eurosPlafond d’intervention : 625.000 eurosTypes d’intervention : prises de participation, prêts et obligationssubordonnésSecteurs concernés : tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomique (priorité aux entreprises jeunes, en e<strong>xp</strong>ansion etnovatrices, de moins de 100 personnes)Couverture géographique : les 9 communes germanophones + lescommunes francophones voisines, les communes frontalières alleman<strong>des</strong>,hollandaises et luxembourgeoises, telles qu’elles sont définiesdans la législation fiscaleSociétés en portefeuille : 27 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : capital de 1.005.000 euros (62,3 % privé, 37,7%public), droits de tirage de 6.122.970,06 euros (Région wallonne4.883.502,44 euros; Communauté germanophone 1.239.467,62 euros)ProfinparType d’intervenant : Capital de développementAdresse : Avenue Louis Bertrand, 102 / D32 - 1030 BRUXELLESTéléphone : 02/242.74.15Fax : 02/242.68.63Personne(s) à contacter : Pierre ROBIN (Administrateur Délégué)E-mail : PROFINPAR@skynet.beSite Internet : www.profinpar.comPlancher d’intervention : 250.000 eurosPlafond d’intervention : 5 millions d'eurosTypes d’intervention : Prises de participations, actives et significatives,par rachat d'actions ou augmentation de capitalSecteurs concernés : Tous secteurs, mais préférence pour laPharmacie, la Santé, l'Environnement et le contrôle en ligneCouverture géographique : 400 km autour de BruxellesSociétés en portefeuille : 9 sociétés (Balteau, Etersol, PalletteriesFrançois, Pineur, RioTec, SMCE Reha, Aquapar, Visiglas, IRM Group)Origine <strong>des</strong> fonds : 8 investisseurs privés belges issus de l'Industrie,<strong>des</strong> services et de la distribution spécialiséeProseed Capital HoldingsType d’intervenant : Capital de développementAdresse : Avenue de Broqueville 162 - 1200 BRUXELLESTéléphone : 02/772.18.76Fax : 02/771.26.38Personne(s) à contacter : ncE-mail : benjamin@proseedcapital.comSite Internet : www.proseedcapital.comPlancher d’intervention : /Plafond d’intervention : 500.000 eurosTypes d’intervention : Equity finance, prêts convertiblesSecteurs concernés : Life SciencesCouverture géographique : Benelux, UK, USA, IsraëlSociétés en portefeuille : 22 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : Fonds institutionnels et privésQIFundType d’intervenant : Capital de startup, early stageAdresse : Sphere Business Park - Doornveld Industrie Asse 3 11/10 - 1731 ZELLIKTéléphone : 0475/41.08.10Fax : 02/256.43.02Personne(s) à contacter : Carlo VAN DYCK (Administrateur Délégué)E-mail : carlo.van.dyck@qifund.comSite Internet : www.qifund.comPlancher d’intervention : 100.000 eurosPlafond d’intervention : 1 million d'eurosTypes d’intervention : Prises de participationSecteurs concernés : Secteur <strong>des</strong> services en ICTCouverture géographique : BeneluxSociétés en portefeuille : 4 sociétés (D Soft, ICTportal, HITservices,Young&Partners)Origine <strong>des</strong> fonds : PrivéQuest for GrowthType d’intervenant : Capital de développementAdresse : Lei 19 / 2 - 3000 LEUVENTéléphone : 016/ 28.41.28Fax : 016/ 28.41.29Personne(s) à contacter : Katrin GEYSKENS (Investment Manager)E-mail : quest@questforgrowth.com - kgeyskens@questmanagement.comSite Internet : www.questforgrowth.comPlancher d’intervention : 250.000 eurosPlafond d’intervention : 4 millions d'eurosTypes d’intervention : La société doit réaliser un IPO dans les 18 moisaprès l'investissementSecteurs concernés : <strong>Entreprises</strong> technologiques européennes de croissancedans les secteurs de la biotechnologie, la médecine, les soins <strong>des</strong>anté, la technologie de l'information, les logiciels, l'électronique, les nouveauxmatériaux , télécommunication; sémiconducteurs. SaisCouverture géographique : EuropeSociétés en portefeuille : 50 sociétés en moyenneOrigine <strong>des</strong> fonds : Fonds de placement publics (PRICAF)SambrinvestType d’intervenant : Capital de développementAdresse : Avenue G. Lemaître 62 - Aéropole - 6041 GOSSELIESTéléphone : 071/25.94.94Fax : 071/25.94.99Personne(s) à contacter : MM BAISIR, TILLIER, DE WOLF(Administrateurs-Directeurs)E-mail : sambrinvest@sambrinvest.beSite Internet : www.sambrinvest.bePlancher d’intervention : /Plafond d’intervention : 1.250.000 eurosTypes d’intervention : prises de participation, prêts, leasing (viaSambrelease)Secteurs concernés : tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomiqueCouverture géographique : Arrondissements de Charleroi et Thuin sauf lescommunes de Anderlues, Binche, Chapelle-lez-Herlaimont, Estinnes,Manage, Morlanwelz et SeneffeSociétés en portefeuille : 47 sociétés au 30 juin 2003Origine <strong>des</strong> fonds : capital de 496.000 euros (50% privé, 50% Sowalfin),droits de tirage de 50,663 millions d'euros (Région wallonne via Sowalfin)SDT (Société hennuyère de Développement économiqueTransfrontalier)Type d’intervenant : Capital de développementAdresse : Rue G. Dubois 15 - 7800 ATHTéléphone : 068/28.75.92Fax : 068/84.33.93Personne(s) à contacter : Dominique PATTYN (Directeur)


|| FINANCER ET TRANSMETTRE SON ENTREPRISE 37E-mail : invest@hoccinvest.beSite Internet :Plancher d’intervention :Plafond d’intervention : 620.000 eurosTypes d’intervention : cfr Hoccinvest mais à l'exclusion du financement<strong>des</strong> fonds de roulementSecteurs concernés : caractère transfrontalier du dossier, tous secteursd'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansion économiqueCouverture géographique : Arrondissement de Mouscron, Tournai, Ath etentités de Lessines, Enghien, SillySociétés en portefeuille : 6 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : 2,08 millions d'euros : Hoccinvest : 50%, FEDER : 50%(programme Interreg)ServiFund SAType d’intervenant : Start-up et Capital de développementAdresse : Avenue de Tervueren 212 - 1150 BRUXELLESTéléphone : 0475/49.50.25 - 0475/96.24.06Fax : 02/768.05.69Personne(s) à contacter : Antoine van den ABEELE (Managing Director),Guy REMANS (Managing Director)E-mail : antoine.vda@skynet.beSite Internet : www.servifund.comPlancher d’intervention : 500.000 eurosPlafond d’intervention : 3 millions d'eurosTypes d’intervention : Fonds propres, obligations convertibles, prêtssubordonnésSecteurs concernés : Services aux entreprisesCouverture géographique : EuropeSociétés en portefeuille : 3 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : Privés et institutionnelsSIBL (Société d'Investissement du Bassin Liégeois)Type d’intervenant : Capital de développementAdresse : Boulevard Emile de Laveleye 191 - 4000 LIEGETéléphone : 04/340.35.05Fax : 04/343.98.95Personne(s) à contacter : Jean-Michel LUDOVICYE-mail : jml@sibl.be et cl@sibl.beSite Internet : /Plancher d’intervention : 125.000 eurosPlafond d’intervention : 1 million d'eurosTypes d’intervention : prises de participation, obligations, prêts convertibles(subsidiairement)Secteurs concernés : secteurs industriels générateurs d'emploisCouverture géographique : Province de LiègeSociétés en portefeuille : 11 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : 10 millions d'euros appartenant à la SociétéGénérale de Belgique (100%) mais l'asbl Innovation et ReconversionIndustrielle détient 50% <strong>des</strong> droits de voteSIBS (Société d'Investissement de la Province de Namur)Type d’intervenant : Capital de développement


38 EN COUVERTURE<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004Adresse : Avenue <strong>des</strong> Champs Elysées 160 - 5000 NAMURTéléphone : 081/22.59.03Fax : 081/23.11.46Personne(s) à contacter : Jean-Paul FELDBUSCH (PrésidentAdministrateur-Délégué), Baudouin LAMBERT (Administrateur), Jean-Pierre GRIMOUX (Directeur financier)E-mail : nadir@nadir.beSite Internet : /Plancher d’intervention : /Plafond d’intervention : 620.000 eurosTypes d’intervention : participation au capital, prêtSecteurs concernés : tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomiqueCouverture géographique : Province de NamurSociétés en portefeuille : 4 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : privée (Fonds de Reconversion <strong>des</strong> GlaceriesSaint-Roch)Socaris SA (Fonds de capital à risque Objectif 1)Type d’intervenant : Capital de développementAdresse : Rue G. Dubois 15 - 7800 ATHTéléphone : 068/28.75.92Fax : 068/84.33.93Personne(s) à contacter : Dominique PATTYN (Directeur)E-mail : invest@hoccinvest.beSite Internet : /Plancher d’intervention : /Plafond d’intervention : 620.000 eurosTypes d’intervention : Prises de participation, Emprunts Obligataires,Prêts Subordonnés et OrdinairesSecteurs concernés : tous secteurs d'activité éligibles aux lois d'e<strong>xp</strong>ansionéconomique en Région wallonne + projets créateurs d'emploisCouverture géographique : Arrondissements de Mouscron, Tournai etAth ainsi que les entités de Lessines, Silly, EnghienSociétés en portefeuille : 65 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : 859.885.308 BEF : Hoccinvest : 50%, FEDER : 50%SodieType d’intervenant : Capital de développementAdresse : (1) Avenue <strong>des</strong> Champs Elysées 160 - 5000 NAMUR(2) Boulevard Emile de Laveleye, 191 - 4020 LIEGETéléphone : (1) 081/24.02.20(2) 04/340.36.30Fax : (1) 081/26.32.31(2) 04/341.34.68Personne(s) à contacter : Ghislain de CHANGY (Directeur de projet) àNamur, Philippe FALLA (Directeur de Projet) à LiègeE-mail : sodie.belgique@sodie.comSite Internet : www.sodie.comPlancher d’intervention : fonction <strong>des</strong> besoins et <strong>des</strong> créations d'emploi(min. 5 emploi sur 3 ans)Plafond d’intervention : /Types d’intervention : Prêts sans garantie pour renforcement haut debilanSecteurs concernés : Tous secteurs <strong>des</strong> industries et services auxentreprisesCouverture géographique : WallonieSociétés en portefeuille : 125 (fin 2003)Origine <strong>des</strong> fonds : à Namur : Usinor suite au rapprochement avecCockerill Sambre (objectif : aider à la création de 4.000 emplois enWallonie)à Liège : Arcelor suite à la fermeture de la phase à chaud liégeoise(objectif : aider à la création de 2700 emplois en Province de Liège)Solvay Business Angels ConnectType d’intervenant : Business AngelsAdresse : Avenue Joseph Wybran 40 à 1070 ANDERLECHTTéléphone : 02/529.58.11 (071/ 37.85.29 pour la Wallonie)Fax : 02/529.59.22Personne(s) à contacter : David VAN TIEGHEME-mail : dvt@eebic.beSite Internet : www.business-angels-connect.bePlancher d’intervention : 50.000 eurosPlafond d’intervention : 1 million d'eurosTypes d’intervention : apport de capital principalementSecteurs concernés : Sociétés innovantesCouverture géographique : BelgiqueSociétés en portefeuille : se positionne uniquement en intermédiaireOrigine <strong>des</strong> fonds : Investisseurs privés principalementSopartec SAType d’intervenant : Fonds d'amorçageAdresse : Place <strong>des</strong> Sciences 4 - 1348 LOUVAIN-LA-NEUVETéléphone : 010/47.88.24Fax : 010/47.40.43Personne(s) à contacter : Gilles CAPART (CEO)E-mail : g.capart@sopartec.comSite Internet : www.sopartec.comPlancher d’intervention : 25.000 eurosPlafond d’intervention : 1 million d'eurosTypes d’intervention : Apport en capital, éventuellement prêt subordonnéSecteurs concernés : Technologie (sociétés créées sur base derecherches menées par l'UCL)Couverture géographique : Mondiale pour autant qu'il y ait transfert detechnologie de l'UCLSociétés en portefeuille : Cediti, Cissoid, IBA, Neurotech, Octalis, Telemis,IBt, Xylowatt, Telelingua Software, Diatos, n-Side,E-Xstream, FemagSoft,e-Montaigne, MiC6, Brucells,Aula Magna, ISW, Alterface, ReacfinOrigine <strong>des</strong> fonds : UCLSpinventure SAType d’intervenant : Fonds d'amorçageAdresse : Siège d'e<strong>xp</strong>loitation : rue du Vertbois, 13 b - 4000 LIEGESiège social : Ulg, place du XX août 7 - 4000 LIEGETéléphone : 04/221.62.20 (Meusinvest)04/349.85.10 (Interface <strong>Entreprises</strong>-Université)Fax : 04/223.57.65 (Meusinvest)04/349.85.20 (Interface <strong>Entreprises</strong>-Université)Personne(s) à contacter : Pour les projets : Michel MORANT (Interface<strong>Entreprises</strong>-Université) - Pour les aspects financiers : Freddy MEURS(Meusinvest)E-mail : Interface@ulg.ac.be - f.meurs@meusinvest.beSite Internet : www.spinventure.bePlancher d’intervention : 12.000 eurosPlafond d’intervention : 65.000 eurosTypes d’intervention : apport en capital et prêts (occasionnellement)Secteurs concernés : Tous secteurs, mais plus particulièrement lesHautes TechnologiesCouverture géographique : Province de Liège prioritairementSociétés en portefeuille : 20 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : 1 million d'euros : 50% Gesval SA (Ulg) - 50%MeusinvestSRIBType d’intervenant : Capital de développementAdresse : Rue de Stassart 32 - 1050 BRUXELLES


|| FINANCER ET TRANSMETTRE SON ENTREPRISE 39Téléphone : 02/548.22.11Fax : 02/511.90.74Personne(s) à contacter : Serge VILAIN (Président) Julien VAN derBURGHT (Vice , Président) Eddy VAN GELDER (Directeur Général) Etienne-Jean NOEL (Directeur Général Adjoint)E-mail : s.vilain@srib.beSite Internet : www.srib.bePlancher d’intervention : /Plafond d’intervention : /Types d’intervention : prise de participation, prêts subordonnés, obligataires,…Secteurs concernés : exclus : commerce de détail (La forme SA ou SPRLest obligatoire) et sociétés reprises dans la loi du 4/8/1978Couverture géographique : Région de Bruxelles-CapitaleSociétés en portefeuille : 120 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : Région de Bruxelles-Capitale et groupes privés (BBL,Groupe Dexia, Fortis Banque, KBC Bank, P&V, SMAP)SRIW (Société Régionale d'Investissement de Wallonie)Type d’intervenant : Capital de développementAdresse : Avenue M. Destenay 13 - 4000 LIEGETéléphone : 04/221.98.11Fax : 04/221.99.99Personne(s) à contacter : Jean-Claude DEHOVRE (Président)E-mail : sriw@sriw.beSite Internet : www.sriw.bePlancher d’intervention : /Plafond d’intervention : /Types d’intervention : prise de participation, prêtsSecteurs concernés : <strong>Entreprises</strong> privées, industrielles ou de servicesCouverture géographique : Région wallonne et internationale avecretombées en région wallonneSociétés en portefeuille : Plus de 150 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : fonds propres de 720 millions d'euros au 31/12/02(Région wallonne / Dexia)Start-ItType d’intervenant : Early stageAdresse : Parc scientifique du Sart Tilman - Avenue Pré-Aily - 4031ANGLEURTéléphone : 04/367.89.20Fax : 04/367.89.21Personne(s) à contacter : Jean-Claude JUNGELS (Manager)E-mail : jcjungels@start-it.beSite Internet : www.start-it.bePlancher d’intervention : 100.000 eurosPlafond d’intervention : 650.000 eurosTypes d’intervention : Apport en capitalSecteurs concernés : Hautes TechnologiesCouverture géographique : Pas d'exclusive mais priorité à la WallonieSociétés en portefeuille : 19 sociétés ( Biopole,Biotech-Tools,Keyobs,Optrion,VR Context, Xylowatt,Horpi Systems, Nanocyl,Rovi-Tech Belgique, Rovi-Tech Luxembourg, Artemi, Bio Art, MIC6,Beria, Alterface, BioXtract, E Design, BioXpr, Polymedis)Origine <strong>des</strong> fonds : 11 millions d'euros provenant <strong>des</strong> actionnaires suivants: Technowal (SRIW), ING, Fortis Private Equity, Suez-Tractebel,Sofina, Mutuelle Solvay, Carmeuse, Glaverbel, IBA et GlaxoSmithKline


40 EN COUVERTURE<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004Sustainable Energy Ventures Commm.VAType d’intervenant : Capital de développement, Early stage (phase dedémarrage)Adresse : Kalkkaai 6 - 1000 BRUXELLESTéléphone : 02/229.53.10Fax : 02/229.53.19Personne(s) à contacter : Paul DECRAEMER (Administrateur Délégué)E-mail : info@sev.beSite Internet : www.sev.bePlancher d’intervention : 500.000 eurosPlafond d’intervention : 3 millions d'eurosTypes d’intervention : Fonds propres et similaireSecteurs concernés : Technologies d'énergie durableCouverture géographique : EuropeSociétés en portefeuille : 8 sociétés, dont ENE, Energy ICT, Topsil ,Phönix SonnenStrom AGOrigine <strong>des</strong> fonds : Une société d'investissement belge (48%), DexiaBanque (22%), autres investisseurs institutionnels (18%) et industriels(12%)Synapsis Associates SAType d’intervenant : Capital de développement, Fonds d'amorçage,Private equityAdresse : Avenue Reine Astrid 92 - 1310 LA HULPETéléphone : 02/655.00.00Fax : 02/655.00.01Personne(s) à contacter : Nathalie ENGELS (Administrateur délégué),Magali ENGELS, Bryan WHITNACK, David FRANEAU, Jean-FrançoisSIDLER (Partners)E-mail : info@synapsisSite Internet : www.synapsis.bePlancher d’intervention : 1 million d'eurosPlafond d’intervention : 10 millions d'eurosTypes d’intervention : Prises de participations actives et significatives +Capital de développementSecteurs concernés : Industries alimentaires et apparentéesCouverture géographique : Europe occidentale, Europe centraleSociétés en portefeuille : 2 sociétés (Quality Partner et Sodripack)Origine <strong>des</strong> fonds : Investisseurs privésTechnowal SA (Groupe SRIW)Type d’intervenant : Capital de développementAdresse : Avenue Destenay 13 - 4000 LIEGETéléphone : 04/221.98.47 & 04/221.98.35Fax : 04/221.98.27Personne(s) à contacter : Jacques SERON (Administrateur), ChristianCOLSONE-mail : jseron@sriw.beSite Internet : www.sriw.bePlancher d’intervention : 250.000 euros en partenariat avec un autreinvestisseurPlafond d’intervention : 1,5 million d'euros en partenariat avec un autreinvestisseurTypes d’intervention : prise de participations, prêts subordonnés, …Secteurs concernés : tous secteurs hors NTIC et environnementCouverture géographique : Wallonie et BruxellesSociétés en portefeuille : Biotechtools, Eurogentec, GemblouxValorisation, Start-It, Promocell, Unibioscreen, Onconméthylome,Probiox, Dimaco, UBP, FPMSOrigine <strong>des</strong> fonds : SRIWTrust Capital PartnersType d’intervenant : Capital de développementAdresse : Ter Bede Business Center - 8500 KORTRIJKTéléphone : 056/26.43.11Fax : 056/ 26.43.10Personne(s) à contacter : Christian DUMOLIN (Président)E-mail : christian.dumolin@trustcapital.beSite Internet : www.trustcapital.bePlancher d’intervention : 1 million d'eurosPlafond d’intervention : 4 à 5 millions d'eurosTypes d’intervention : prise de participationsSecteurs concernés : Secteurs classiquesCouverture géographique : Europe (avec accent sur la Belgique)Sociétés en portefeuille : 60 sociétésOrigine <strong>des</strong> fonds : Société cotée en Bourse. Actionnaire de référence:Koceram NV (80%)VIVES SAType d’intervenant : Fonds d'amorçageAdresse : Place <strong>des</strong> Sciences 4 - 1348 LOUVAIN-LA-NEUVETéléphone : 010/47.88.24Fax : 010/47.40.43Personne(s) à contacter : Gilles CAPART (CEO)E-mail : g.capart@sopartec.comSite Internet : www.vivesfund.comPlancher d’intervention : 100.000 eurosPlafond d’intervention : 750.000 eurosTypes d’intervention : Apport en capital, éventuellement prêt subordonnéSecteurs concernés : Technologie (sociétés créées sur base derecherches menées par l'UCL)Couverture géographique : Mondiale pour autant qu'il y ait transfert detechnologie de l'UCLSociétés en portefeuille : ViridaxisOrigine <strong>des</strong> fonds : Sopartec, Fonds Européen d’Investissement, Fortis,KBC, Sofina, NivelinvestWaBAN-B2A (Wallonia Business Angels Network)Type d’intervenant : Business AngelsAdresse : Aéropôle, Télécom 2, Rue Clément Ader 2-B260 - 6041 GOSSE-LIESTéléphone : 071/35.23.50Fax : 071/35.41.15Personne(s) à contacter : Alix HOUSIAUX (Coordinatrice).E-mail : ah@waban-b2a.orgSite Internet : www.waban-b2a.orgPlancher d’intervention : 25.000 eurosPlafond d’intervention : 625.000 eurosTypes d’intervention : Fonds propresSecteurs concernés : Tous secteurs sauf horeca et immobilierCouverture géographique : Pour les entreprises en recherche de financement: Wallonie, et en particulier les zones transfrontalières - Pour lesinvestisseurs : Belgique et pays limitrophes, dont le nord de la France (autravers d'un partenariat avec le réseau "Club B2A" du Nord-Pas de Calais)En portefeuille : environ 50 sociétés par anOrigine <strong>des</strong> fonds : Business Angels


|| DÉCRET «SOLS» 43Assainissement et réhabilitationLe nouveau Décret «Sols» et les entreprises<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004La législation wallonneconcernant les sols a connude grands remaniementsces derniers mois.Nous proposons dès lors dans cefocus de faire le point de la situationdans ce domaine : quelles sont actuellementles contraintes et obligations <strong>des</strong> entrepriseswallonnes concernant les sols ? Qu'est-ce qui lesattend dans les mois et années qui viennent ?Quelles sont les solutions techniques d'assainissement les plusavancées ? Quels sont les avantages et désavantages d'un terrainassaini par rapport à un terrain vierge ?© Calcaires de la Sambre1. Développé par la Cellule <strong>des</strong>Conseillers en Environnementde l'UWE, le sitewww.decretsols.be vous aide àmieux comprendre les tenantset aboutissants de la nouvelleréglementation2. Le secteur pétrolier estparticulièrement concerné parle décret "Sols"2© Belpress1


44 FOCUSPollution <strong>des</strong> sols et sites à réhabiliterUn nouveau cadre juridique<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004 Par André LEBRUNEn fin de législature, le Parlement wallon a adopté un décret fixant le cadre juridique de l'assainissement <strong>des</strong> sols polluéset de la réhabilitation de sites d'activités économiques désaffectés. Nous présentons ci-après les lignes directrices decette nouvelle législation.Le 31 mars 2004, les députés wallonsont adopté le décret relatif à l’assainissement<strong>des</strong> sols pollués et auxsites d’activités économiques à réhabiliter.Le décret, communément appelé«décret sols» porte la date du 1er avril2004 ; il a été publié au Moniteur belgedu 7 juin 2004 (édition 2).Le décret du 1er avril poursuit untriple objectif.Le premier objectif est de réformer substantiellement lerégime <strong>des</strong> sites d’activité économique désaffectés tel qu’ilétait organisé par les articles 167 et suivants du Code wallonde l’aménagement du territoire, de l’urbanisme et dupatrimoine (CWATUP). Cet objet s’inscrit dans le cadre duContrat d’avenir pour la Wallonie actualisé (CAWA) et vise àdonner à la Région les moyens pour éradiquer les stigmatesde passé industriel.Le deuxième objectif porte sur l’insertion, dans le décret du11 mars 1999 relatif au permis d’environnement, <strong>des</strong> obligationsincombant aux e<strong>xp</strong>loitants <strong>des</strong> établissements classésen rapport avec une éventuelle pollution du sol.Le troisième objectif est de doter la Région wallonne d’uninstrument juridique spécifique en matière de gestion etd’assainissement <strong>des</strong> sols pollués.Sites d’activités économiques à réhabiliterLe premier axe du décret porte réforme du régime <strong>des</strong> sitesd’activité économique désaffectés tel que régi par lesarticles 167 et suivants du CWATUP. On parle désormais deLa Région wallonne veut sedoter d’un instrument juridiquespécifique en matière de gestionet d’assainissement <strong>des</strong> solspolluéssites «à réhabiliter» (SAER), la notionde réhabilitation couvrant tant l'assainissementque la rénovation. L'objectifpoursuivi est celui de la réutilisation dusite par le biais de sa réhabilitation ausens large.La politique de réhabilitation reposerasur un inventaire <strong>des</strong> sites à réhabiliterqui sera mis à jour périodiquement.Cet inventaire mentionnera les sitesqui ont fait l’objet d’un arrêté de réhabilitationen indiquant, le cas échéant, leur caractère prioritaire.Le caractère prioritaire est déterminé en fonction decritères non cumulatifs, à savoir le fait d’avoir un rôle structurantdu territoire, l’existence de réelles possibilités deréutilisation ou le fait de présenter <strong>des</strong> risques graves pourla santé ou l’environnement.L’arrêté arrêtant définitivement un SAER emporte l’obligation,dans le chef du propriétaire ou titulaire d'un autre droitréel, de réhabiliter le site conformément aux conditionsfixées par le décret. Le non respect de cette obligationaprès mise en demeure constitue une infraction. Pour lessites prioritaires, un mécanisme de substitution permet depallier à toute défaillance <strong>des</strong> propriétaires et autres titulairesde droits réels. La SPAQuE disposera de la facultéd'acquérir le site soit de manière contractuelle, soit pare<strong>xp</strong>ropriation pour cause d'utilité publique en cas de désaccorddu propriétaire. Elle pourra alors procéder à sa réhabilitation.Pour les sites non prioritaires, il appartiendra aux autoritésde poursuivre les débiteurs devant les tribunaux compétents.343.-4. La politique deréhabilitation reposesur un inventaire<strong>des</strong> sites àréhabiliter, qui seramis à jourpériodiquement


|| DÉCRET «SOLS» 45Etablissements classés et permis d'environnementLe deuxième axe du décret porte sur l’insertion dans ledécret du 11 mars 1999 relatif au permis d’environnement,<strong>des</strong> obligations incombant aux e<strong>xp</strong>loitants <strong>des</strong> établissementsclassés en rapport avec une éventuelle pollution dusol.Le décret invite le Gouvernement wallon à compléter la liste<strong>des</strong> installations et activités classées en identifiant cellesqui sont le plus susceptibles de polluer le sol. Le Gouvernementest aussi habilité à indiquer, pour les établissements qui présentent le plus de risques, un délai danslequel une étude d’orientation doit être réalisée.Ces listes permettront de déterminer les deux faits générateurs<strong>des</strong> obligations en matière de sol : la cessation d'e<strong>xp</strong>loitationpour les établissements les plus susceptibles depolluer le sol et, le cas échéant, l'écoulement du délai fixépar le Gouvernement en ce qui concerne les établissementsprésentant le plus de risques. Dans les deux cas, l’e<strong>xp</strong>loitantest alors soumis aux obligations du décret solss : procéderà une étude d’orientation et, le cas échéant, à uneétude de caractérisation, laquelle peut conclure à la nécessitéde procéder à un assainissement.Le décret prévoit, en outre, que les conditions généralesd’e<strong>xp</strong>loitation <strong>des</strong> établissements classés – l’arrêté du 4juillet 2004 – devront être complétées pour y insérer <strong>des</strong>dispositions spécifiques relatives aux sols. La norme généraleà respecter sera qu’aucune pollution nouvelle du sol nepeut être occasionnée et que la pollution existante ne peutêtre aggravée.Assainissement <strong>des</strong> sols polluésLe troisième volet du décret porte spécifiquement sur lagestion et l’assainissement <strong>des</strong> sols pollués. Il organise lecadre juridique dans lequel interviennent de nombreusesnotions nouvelles et les très larges habilitations laissées auGouvernement pour l’exécution du décret.La détermination d'un certain nombre de valeurs constitueun axe central du décret. Le Gouvernement est habilité àarrêter <strong>des</strong> niveaux de pollution du sol. Sans cette fixation,le décret ne peut fonctionner. Leur adoption conditionnel'entrée en vigueur de la plupart <strong>des</strong> dispositions.On distingue :• Les valeurs de référence, représentant les valeurs indica-


46 FOCUS<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004tives <strong>des</strong> concentrations de fond, correspondent en principeà l'objectif à atteindre par l'assainissement ;• Les valeurs seuil qui correspondent à <strong>des</strong> concentrationsen polluants au delà <strong>des</strong>quelles une étude de caractérisationdoit être entreprise ;• Les valeurs d'intervention correspondent à <strong>des</strong> concentrationsen polluants dont le dépassement entraîne une interventionqui peut varier selon les cas : assainissement, restrictiond'utilisation, mesures de sécurité ou mesures <strong>des</strong>uivi.Le Gouvernement – un arrêté était enpréparation en fin de législature –pourra moduler les valeurs seuil etvaleurs d'intervention en fonction del'usage actuel effectif du terrain, <strong>des</strong>prescriptions <strong>des</strong> plans d'aménagement,et selon que la pollution est historiqueou nouvelle.Le décret met en place un régime d’obligations administrativesqui, bien que ses auteurs s’en défendent, s’apparenteà un régime de responsabilité civile objective. Le systèmerepose sur le principe du renversement de la charge de lapreuve : c’est au débiteur présumé qu’il revient de s’exonérer<strong>des</strong> obligations (étude d’orientation, étude de caractérisationet assainissement : voir article page 51) en démontrantqu’il n’est pas l’auteur de la pollution.En règle générale, c’est l’autorité publique, estimant qu'ilexiste <strong>des</strong> indications sérieuses qu'une pollution dépasseou risque de dépasser les valeurs d'application, ou en casde présence non autorisée de déchets, qui déclenchera lesmécanismes d’intervention du décret. Par priorité, elles'adressera à l'auteur ou à l'auteur présumé de la pollution,à défaut, le propriétaire, l'emphytéote, le superficiaire oul'usufruitier du terrain (les «débiteurs») et les invitera à faireUn propriétaire peut aussidécider de se soumettrevolontairement aux obligationsdu décretprocéder à <strong>des</strong> investigations. Les débiteurs bénéficientd'une série de causes d'exonération, énumérées par ledécret. A cet égard, on regrette amèrement que leLégislateur n'ait pas jugé opportun d'étendre les motifsd'exonération aux hypothèses suivantes : lorsque l'émissionou l'événement à l'origine de la pollution est e<strong>xp</strong>ressémentautorisé par la législation ou n'était pas considéré commesusceptible de causer <strong>des</strong> dommages environnementauxconformément à l'état <strong>des</strong> connaissances scientifiques ettechniques. Ces deux motifs d'exonération sont pourtante<strong>xp</strong>ressément prévus par la directive européenne relative àla responsabilité environnementale,une directive qu'il conviendra de transposerdans les prochains mois.Un propriétaire peut aussi décider sesoumettre volontairement – individuellementou par le biais d’une conventionenvironnementale – aux obligations dudécret. La procédure commence par laréalisation d’une étude d’orientation, laquelle peut débouchersur une étude de caractérisation, comprenant éventuellementune étude de risque et entraînant, le cas échéant,une obligation d’assainir le sol. Un certificat est délivré dèsque le terrain étudié ou assaini satisfait aux obligations dudécret. L’ensemble <strong>des</strong> certificats est rassemblé dans unebanque de données de l’état <strong>des</strong> sols établie par laSPAQuE.La plupart <strong>des</strong> dispositions du décret enteront en vigueur à unedate à déterminer par le Gouvernement. Comme on l’a dit, l’entréeen vigueur est liée à la définition <strong>des</strong> diverses valeurs dontle dépassement entraîne l'application du décret. En votant ledécret, le Parlement a doté la Région d’un instrument ambitieux.Il conviendra, en adoptant les arrêtés d'application de fairepreuve de prudence et de réalisme. C'est une condition du succèsde la nouvelle réglementation. ||55. C’est au débiteur présuméqu’il revient de s’exonérer <strong>des</strong>obligations (étude d’orientation,étude de caractérisation etassainissement) en démontrantqu’il n’est pas l’auteur de lapollution


|| DÉCRET «SOLS» 47Question 3Passer par un Guichet d’entreprise :obligatoire ou facultatif ?Pollution historique et pollution nouvelle : la date pivotComme le font les législations <strong>des</strong> Régions et États voisins, le décret du 1er avril 2004 instaure une distinction fondamentale entrela pollution historique et la pollution nouvelle. De cette distinction dépend l’application de régimes et d’obligations différents.En cas de pollution historique, l’assainissement est conditionné à l’existence d’une menace grave.En cas de pollution nouvelle, le dépassement de certaines valeurs conduit automatiquement à l’obligation d’assainir sans que laquestion de la menace grave ne soit posée.Pour que ces règles soient appliquées, il est nécessaire qu’on puisse, dans les faits, établir le caractère historique de la pollution.Or, le décret fixe la date pivot entre la pollution nouvelle et la pollution historique au 1er janvier 2003, soit une date antérieure de15 mois à l’adoption même du décret ! Il est pourtant communément admis qu’il n’est pas possible d’établir a posteriori lecaractère historique d’une pollution. Ainsi, dans de très nombreux cas, on ne pourra pas distinguer sur une même parcelle ce quiest nouveau et ce qui est historique : la pollution historique sera considérée comme mixte et donc assimilée à tort à une pollutionnouvelle pour laquelle les règles d’assainissement sont plus strictes.Nous estimons que l’impossibilité d’établir le caractère historique de la pollution constitue un frein sérieux à l’engagementvolontaire <strong>des</strong> entreprises, un engagement qui conditionne pourtant le « succès » du décret sur le terrain ; ce que le Législateur avoulu encourager en prévoyant la possibilité de se soumettre volontairement au régime mis en œuvre, soit individuellement, soitpar le biais d’une convention environnementale.Ces considérations conduisent l’UWE a demandé que la question de la pollution historique soit réexaminée par le Parlement etque le décret soit modifié. A l’instar du décret flamand, la date pivot (pollution historique/pollution nouvelle) doit être postérieureà l’entrée en vigueur du décret.Le laps de temps entre l’entrée en vigueur du décret et la date pivot doit être suffisamment long pour permettre aux entreprisesconcernées de réaliser un état <strong>des</strong> lieux préalable. Notre demande est d’autant plus justifiée que le Gouvernement doit encore :• arrêter la liste <strong>des</strong> «installations et activités les plus susceptibles de polluer le sol» ;• définir les valeurs de référence, valeurs seuil et les valeurs d'intervention ;• finaliser les règles d’agrément <strong>des</strong> e<strong>xp</strong>erts chargés <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> d’orientation et de caractérisation ;et agréer permettre suffisamment d’e<strong>xp</strong>erts afin de satisfaire la demande du marché.Lever toutes les incertitu<strong>des</strong> quant à la possibilité d’établir sans ambiguïté le caractère historique de la pollution permettra auxentreprises qui le souhaitent de s’engager volontairement dans les procédures d’investigation et d’assainissement <strong>des</strong> sols.


48 FOCUSUne nouvelle mission UWEDes outils d’information<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004La Cellule <strong>des</strong> Conseillers en Environnement de l'<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> a conçu plusieursoutils à l'usage <strong>des</strong> entreprises désireuses de s'informer sur le nouveau décret «Sols».Le décret du 1er avril 2004 sur l'assainissement <strong>des</strong>sols pollués entrera en vigueur à une date qui doit encoreêtre fixée par le Gouvernement wallon. Cependant, l'importance<strong>des</strong> investigations et d'éventuels travaux d'assainissementnécessitent de s'informer et de d'ores et déjà s'ypréparer ! La Cellule <strong>des</strong> Conseillers en Environnement del'<strong>Union</strong> <strong>Wallonne</strong> <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong> a conçu plusieurs outilsà l'usage <strong>des</strong> entreprises désireuses de s'informer.Suis-je concerné ?Suis-je concerné ? Quelles obligations ? Comment procéder ?A qui s'adresser ? Le site www.decretsols.be répond à cesquestions et vous permet d'en poser d'autres via unerubrique FAQ. Un important lexique sur le sujet est égalementà votre disposition ainsi qu'une liste non exhaustived'e<strong>xp</strong>erts agréés. Une rubrique actualité vous tient égalementau courant <strong>des</strong> nouveautés sur le sujet : communiquésde presse du gouvernement, publications au moniteur,conférences, ...Des séminaires d'informationA l'instar de ce qui a été fait pour le Permis d'environnement,la Cellule <strong>des</strong> Conseillers en Environnementorganisera <strong>des</strong> séminaires d'information sur le décret«Sols».La première séance d'information générale aura lieu ausalon Initiatives de Liège le jeudi 21 octobre 2004 à 8h30.Une mailing-listEn vous inscrivant à cette mailing list, vous serez tenus aucourant de l'actualité récente sur le décret «Sols». Pourvous y inscrire, veuillez prendre contact avec MurielleGérard (murielle.gerard@uwe.be).Des permanences et un Help DeskEnfin, les Conseillers de la Cellule Environnement de l'UWEse tiennent à votre disposition lors de permanence hebdomadaireafin de vous informer en direct sur votre situationparticulière (contact : murielle.gerard@uwe.be). ||


|| DÉCRET «SOLS» 51Assainir un sol polluéComment choisir la technique optimale ?<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004 Par Olivier KASSI (UWE), Jean-Marc LAMBERT et Yannick MASQUELIER (AGECO)Stations-service, dépotoirs, usines, autant de sites pour lesquels un assainissement du sol et sans doute de l’eau souterrainepourrait s’imposer tôt ou tard. Choisir la méthode d’assainissement la plus appropriée doit à la fois répondre à <strong>des</strong> critères defaisabilité technique, environnementaux, socio-économiques, et législatifs. L’assainissement de sol en Région wallonne suiten effet <strong>des</strong> critères de plus en plus stricts, alors que la législation se met progressivement en place.Le décret sols du 1er avril 2004 définit certaines actionsque doivent mettre en place les entreprises concernées :• Une étude d’orientation qui a pour objectif de vérifier laprésence éventuelle d’une contamination du sol d’un siteet de fournir une première <strong>des</strong>cription et une estimationde l'ampleur de cette pollution. Cette phase consiste àfixer le site dans son environnement (historique, géologique,activité avoisinante, etc.). Un travail de terrain estégalement réalisé (prélèvement d'échantillons de sol etd'eau souterraine). Ces prélèvements sont ensuite analysésen laboratoire. A ce moment, la présence ou l'absencede pollution guidera le choix de la réalisation d'uneétude plus approfondie.• Une étude de caractérisation si, pour une ou plusieurs <strong>des</strong>substances analysées dans le cadre de l’étude d’orientation,les valeurs seuils sont dépassées. Le but est deconnaître de manière précise la nature et le niveau de lapollution de manière à permettre à l’autorité compétentede statuer sur la nécessité d'assainir le site et de fixer lesdélais d’assainissement.• Un assainissement d'un site est requis lorsqu'il existe undépassement <strong>des</strong> valeurs seuils pour une pollution nouvelle(postérieure au 01/01/2003). Dans le cas d’une pollutionhistorique (antérieure au 01/01/2003), il faut en plusque la pollution de sol constitue, du point de vue de l’autoritécompétente, une menace grave pour la santéhumaine et l’environnement. Cet assainissement a pourobjectif :• dans le cas d’une pollution nouvelle, de ramener lesconcentrations <strong>des</strong> contaminants du sol en <strong>des</strong>sous <strong>des</strong>valeurs seuils, au niveau le plus proche <strong>des</strong> valeurs deréférence (= valeurs naturelles du sol);• dans le cas d’une pollution historique, de ramener lesconcentrations <strong>des</strong> contaminants du sol en <strong>des</strong>sous <strong>des</strong>valeurs seuils, au niveau déterminé par l’autorité compétente(tendre vers les valeurs de référence et supprimerau minimum l’existence d’une menace grave).La réalisation d’une étude d’orientation, d’une étude decaractérisation, d’un projet d’assainissement et la surveillanced’actes et travaux d’assainissement d’un site nepeuvent être effectuées que par <strong>des</strong> e<strong>xp</strong>erts agréés.Cadre législatifLa mise en œuvre de l’assainissement d’un site pollué peutrépondre à diverses deman<strong>des</strong> : la protection de la santéhumaine et de l’environnement, permettre le re-développementd’un site ou encore en augmenter sa valeur… LaWallonie compte un grand nombre d’anciens sites industrielsà réhabiliter, entre autres dans le bassin Sambre etMeuse (sidérurgie, anciennes mines de charbons et minesmétalliques, carrières, stockage de produits pétroliers), maisaussi d’anciennes décharges communales.La législation actuelle en Région <strong>Wallonne</strong> fixe <strong>des</strong> normeset un cadre technique en ce qui concerne les stations-service(vente au public d’hydrocarbures soumis aux accises),les dépotoirs et sols pollués et les sites d’activités économiquesdésaffectés (SAED). Avec le décret sols dont questiondans ces pages, un nouveau cadre légal a été mis enplace et l’assainissement d’un site pourra être exigé par lespouvoirs publics à l’occasion d’un renouvellement de permisd’environnement, d’un changement d’activité ou de propriétaire,etc.676.-7. Le choix de la techniqued’assainissement et laréussite de l’opérationdépendent, entreautres, du type decontaminant présent etde sa concentration


52 FOCUS<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004Divers acteursEn Région wallonne, divers acteurs interviennent lors del’assainissement d’un site pollué. Concernant l’administration,il s’agit principalement de :• La Direction Générale <strong>des</strong> Ressources Naturelles et del’Environnement (DGRNE) et plus particulièrement lesfonctionnaires techniques de l’Office Wallon <strong>des</strong> Déchets(OWD) gèrent les dossiers «Sol»(http://environnement.wallonie.be) ;• La Division de la Police de l’Environnement (DPE) établitles PV de constats de pollution ;• La Société Publique d’Aide à la Qualité del’Environnement (SPAQuE, www.spaque.be), qui est chargéede l’exécution et du suivi <strong>des</strong> travaux d’assainissementpour certains sites. Elle crée également une base dedonnées <strong>des</strong> sites pollués en Région wallonne ;• Les bourgmestres, représentant le niveau communal.La décision d’assainir un site est généralement l’aboutissementde toute une étude au terme de laquelle les pouvoirspublics exigent l’assainissement ou la prise de mesuresconservatoires. L’entrepreneur ou la personne responsablede la pollution est généralement assistée d’un e<strong>xp</strong>ert agréé(bureau d’étude, http://environnement.wallonie.be) par laDGRNE.Plus spécifiquement, l’asbl BOFAS intervient pour <strong>des</strong> ai<strong>des</strong>financière (subsi<strong>des</strong>) dans les assainissements <strong>des</strong> stationsserviceen Belgique.Au niveau <strong>des</strong> prestataires de services, nous renvoyonsaussi aux membres de la FEGE (Fédération <strong>des</strong> <strong>Entreprises</strong>de Gestion de l'Environnement). Cette fédération associéeau travaux de l'UWE regroupe aussi bien de gran<strong>des</strong> entreprisesmultinationales que de nombreuses PME. Ces entreprisessont opérationnelles dans tous les secteurs (eau, air,sol, ...) et à tous les niveaux de traitement : la gestion intégrale,la collecte, le tri, le traitement <strong>des</strong> déchets avec ousans pré-traitement, la régénération, la récupération et lerecyclage, l'élimination par voie d'incinération avec ou sansrécupération-valorisation d'énergie et de matière, mise encentre d'enfouissement technique pour tout type dedéchets (02/757.91.70 et www.fege.be).Techniques d’assainissementAssainir un site consiste à diminuer la concentration <strong>des</strong>contaminants dans le sol et l’eau souterraine jusqu’à <strong>des</strong>valeurs telles que les impacts (pour la santé humaine, pourl’environnement…) puissent être considérés comme négligeables.En pratique, les teneurs après assainissement doiventse situer sous <strong>des</strong> normes bien précises.Le choix de la technique d’assainissement et la réussite del’opération dépendent, entre autres, du type de contaminantprésent : contaminants inorganiques (métaux - cadmium,plomb, mercure, arsenic… -, cyanures, nitrates, phosphates…)et contaminants organiques (carburants, lubrifiants,benzène, HAP, PCB, pestici<strong>des</strong>, dioxines..) et de saconcentration. Le type de sol et la présence d’eau souterrainevont influencer fortement la mobilité et la possibilitéde récupération de ces contaminants et ainsi déterminer laméthode d’assainissement la plus appropriée.En fonction du secteur d’activité considéré, certains contaminantstypiques pourront être produits : (voir tableau ci<strong>des</strong>sous).Les opérations de traitement peuvent se faire hors du site pollué(off site) – voir schéma page 53 – ce qui implique l’excavationet l’évacuation <strong>des</strong> terres vers un centre de traitementspécialisé ou en CET. Les objectifs d’assainissement sontgénéralement atteints lorsqu’on excave les terres, pour autantque la pollution ait été correctement délimitée. Si le sitepossède une surface libre suffisante, le traitement <strong>des</strong> terrespolluées peut se faire sur place (on site). Dans ce cas, lesterres sont également excavées, puis traitées sur place ex situ(p.ex. dans une unité mobile). Les métho<strong>des</strong> in situ concernentSecteur d’activité Contaminants typiques rencontrésAgricultureMétaux (arsenic, cuivre), hydrocarbures volatils, pestici<strong>des</strong>, nitratesAutomobile (construction, entretien) Métaux, hydrocarbures, BTEX, HAP, peintures, solvants, aci<strong>des</strong> et métaux lourds (batteries)DéchargesMétaux, hydrocarbures volatiles, huiles minérales, PCB, pestici<strong>des</strong>, etc.Incinération de déchetsDioxines, métaux, acide sulfuriqueManufacture de verreMétaux (arsenic et plomb), aci<strong>des</strong> et basesRaffineries de pétroleHuiles minérales, HAP, BTEX, huiles et graisses, composés soufrésStations-service,Huiles minérales, BTEX, HAP, métauxstockage de produits pétroliers


|| DÉCRET «SOLS» 53Assainir un site consiste à diminuer la concentration <strong>des</strong> contaminants dans le sol etl’eau souterraine jusqu’à <strong>des</strong> valeurs telles que les impacts pour la santé humaine,l’environnement… puissent être considérés comme négligeablesOff-siteAssainissementsol-eau sout.In-situOn-siteEx-situtoutes les techniques pour lesquelles le sol et l’eau souterrainesont traités en place, sans perturbation de la surface du site,ce qui demande la mise en place d’une installation souterraine.Une part substantielle <strong>des</strong> opérations d’assainissement enRégion wallonne et dans le monde concerne <strong>des</strong> terrainspollués par <strong>des</strong> composés organiques. En conséquence, lesmétho<strong>des</strong> d’assainissement sont souvent focalisées sur l’élimination<strong>des</strong> contaminants spécifiques aux stations-service,raffineries, etc. De nombreuses techniques d’assainissementexistent, certaines sont bien rôdées et maîtrisées, tandis qued’autres sont toujours en phase de recherche et développement.La pollution peut être traitée de différentes façons :• Biologique : métho<strong>des</strong> favorisant la dégradation <strong>des</strong> composésorganiques par <strong>des</strong> micro-organismes présents naturellementdans le sol (bactéries). De l’air est injecté dans le sol(in situ) ou dans les terres disposées en tas (ex situ ou offsite) avec <strong>des</strong> nutriments. Le taux d’oxygène et le tauxd’humidité sont rigoureusement contrôlés et optimisés sinécessaire. On retrouve les techniques dites de bioventing,biopiles, landfarming, etc. ;• Chimique : techniques de dégradation ou de concentration<strong>des</strong> polluants par oxydation, réduction, hydrolyse… Ces techniquesont <strong>des</strong> applications pour les métho<strong>des</strong> ex situ (traitementde l’eau par composés chimiques), ou in situ (lixiviationou <strong>des</strong>truction chimique) ;• Physique : extraction <strong>des</strong> contaminants de la matrice du solsur base de leurs propriétés électriques, leur densité, etc.).Le traitement physique du sol in situ se fait souvent parextraction d’air de la zone non saturée en eau (soil vapourextraction) ou par injection d’air dans la zone saturée en eau(air sparging). Le couplage de ces deux techniques permet


54 FOCUS<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004une mobilisation ou une volatilisation <strong>des</strong> composés organiques,qui sont traités en surface. Une autre techniqueconsiste à pomper l’eau souterraine (pump-and-treat) avecpassage continu d’eau propre ou épurée dans le sous-sol cequi permet la dissolution ou l’extraction <strong>des</strong> contaminants.Une variante très utilisée de cette méthode est le in situ flushing,où l’eau injectée dans le sol est conditionnée de façonà favoriser certains processus physico-chimiques (désorptionà bas pH) ou biologiques.• Thermique : volatilisation <strong>des</strong> contaminants organiques volatilspar application de micro-on<strong>des</strong> (in situ - ce qui demandeun réseau d’extraction <strong>des</strong> gaz) ou par incinération (off site)dans une chambre de combustion comprenant un systèmede récupération et de traitement <strong>des</strong> gaz.Choisir la méthode la plus appropriéeUne question cruciale qu’il convient de se poser pour l’assainissementd’un site est : «faut-il excaver et évacuer les terresou est-il possible de traiter le sol et l’eau en place ?». Dans lepremier cas, le choix de la technique d’assainissement seraréalisé en concertation avec le centre de traitement agréé enfonction de son e<strong>xp</strong>érience, de ses coûts, etc. Dans le cas oùun traitement sur site est possible, différents paramètresdevront être pris en compte pour choisir entre une techniquein situ ou ex situ (faisabilité technique, critères géologiques ethydrogéologiques, type de contamination et concentration,coût et cost effectiveness, etc.). Les avantages de l’une sontsouvent les désavantages de l’autre.D’une part, les métho<strong>des</strong> ex situ allient rapidité et efficacité<strong>des</strong> opérations de traitement, les techniques sont simples etbien connues et garantissent généralement un assainissementcomplet tandis que les métho<strong>des</strong> in situ sont souvent longues(plusieurs semaines voire années), sont parfois difficilementcontrôlables et ne garantissent pas une dépollution totale.D’autre part, les techniques ex situ sont assez lour<strong>des</strong> àmettre en œuvre (excavation, transport) et donc chères,peuvent causer <strong>des</strong> problèmes de stabilité <strong>des</strong> bâtimentsalentours (surtout si la pollution est profonde), créent <strong>des</strong> nuisancesvisuelles et/ou olfactives et ne permettent pas toujoursun traitement de l’eau souterraine. Par ailleurs, les métho<strong>des</strong>in situ ne causent pas ou peu de perturbation du sol (idéal pourl’assainissement sous un bâtiment), sont bien adaptées au<strong>xp</strong>ollutions profon<strong>des</strong> et permettent de traiter le sol et l’eausouterraine.Le nerf de la guerreEn ce qui concerne les coûts, on peut prendre comme ordrede grandeur les valeurs suivantes :• Etude d’orientation : 3000 € + 1250 €/Ha;• Etude de caractérisation : ± 3 fois le coût de l'étude dereconnaissance (très variable !!!);• Projet d'assainissement : 5 à 15 % <strong>des</strong> coûts d'assainissement(très variable).Ces coûts représentent uniquement les étu<strong>des</strong> et projets;l'assainissement proprement dit (dépollution du site) n'est pascomptabilisé. En effet, le prix d’un assainissement est trèsvariable d’un site à l’autre, d’une pollution à l’autre. Lors del’estimation du coût total de dépollution d’un terrain, d’autresconsidérations comme le temps disponible, la qualité del’assainissement requise, devront rentrer en ligne de compte.Par exemple, si les délais impartis sont très courts, on choisiraplutôt d’excaver les terres et de les évacuer, malgré les coûtsélevés que cela engendre. ||8. Une part substantielle <strong>des</strong>opérations d’assainissementen Région wallonne et dansle monde concerne <strong>des</strong>terrains pollués par <strong>des</strong>composés organiques(stations-service, raffineries,puits de pétrole, etc.)© Belpress8


56 RUBRIQUE || DÉVELOPPEMENT DURABLE6 millions de m 3 par anSolvay : que d'eau, que d'eau…Les besoins en eau de l’usine Solvay de Jemeppe-sur-Sambre sont d’environ 6 millions de m 3par an, pour moitié prélevée en rivière et pour l’autre moitié captée en puits profonds.Comment réduire cette consommation ? Une question d’actualité pour le groupe chimique.<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004Par Pol HENRYL’usine de Solvay de Jemeppe-sur-Sambre existe depuis 107 ans et estspécialisée dans la production de PVC(polychlorure de vinyle) et de peroxyded’hydrogène. C’est un site de productionintégré, caractérisé par l’échangeet l’interdépendance <strong>des</strong> différentesunités de fabrication.L’effectif du site est d’environ 750 personnes,dont un tiers travaille enpostes continus. La capacité de productionactuellement autorisée est de1350 T/j en PVC et de 280 T/j en peroxyde.Ces 2 produits sont <strong>des</strong> produitschimiques de base, intervenantsdans la fabrication de nombreux objetsou dérivés très largement utilisés dansla vie courante. Les matières premièressont le sel (saumure de sel) etl’éthylène (dérivé pétrolier) ; elles sonttoutes deux fournies par pipe. Le systèmede gestion du site est totalementintégré et répond aux exigences<strong>des</strong> normes ISO 9000 et ISO14001,ainsi qu’aux obligations liées auxrisques majeurs.Pourquoi avons-nous besoin d’eau ?L’eau a quatre usages essentiels dansles procédés de fabrication utilisés :• D’abord, la production de la vapeurnécessaire aux process chimiques :en fait, la vapeur est le vecteur énergétiquecommun pour fournir lescalories dont les réacteurs ontbesoin. Pour cet usage, il est nécessaired’utiliser une eau déminéralisée.Bien entendu, les condensatssont recyclés, mais il faut aussi compenserles pertes.• Ensuite, l’eau est additionnée auxcomposés purs produits et qui sontfournis au marché sous forme diluée :c’est notamment le cas pour la lessivecaustique et le peroxyde d’hydrogène.Ici également, il s’agitd’utiliser une eau de qualité supérieure.• Egalement, de l’eau pure est nécessairepour disperser les initiateurs deréaction et les mettre en contactintime avec le chlorure de vinyle afinde démarrer le cycle de polymérisation.A la fin de celui-ci, l’eau estséparée du PVC produit par essorage.• Enfin, <strong>des</strong> circuits fermés de refroidissementsont utilisés pour évacuerles calories <strong>des</strong> procédés : il estnécessaire de compenser les perteset l’évaporation par <strong>des</strong> appointd’eau brute clarifiée.Les besoins totaux sont d’environ 6 millionsde m3 par an, dont une moitié estprélevée dans la rivière «Orneau» (affluentde la Sambre) et l’autre moitié estcaptée au travers de 2 puits profonds.Pourquoi s’intéresser au bilan «eau» ?D’abord, il y a la volonté d’améliorationcontinue, concept inclus dans l’approcheISO, en particulier quand on examinela consommation <strong>des</strong> ressourcesnaturelles. Ensuite, il y a l’aspect«coûts» : prélever l’eau dans la rivièreou le puits, l’épurer et puis la rejeteréventuellement est une opérationgénératrice de coûts, donc à surveiller.Enfin, le groupe Solvay s’est engagédans une démarche de développementplus durable en s’efforçant de réduireles besoins en ressources naturelles.Quelles sont les étapes qui ont étésuivies ?L’objectif premier a été d’identifiertous les flux et de les caractériser :température, pH, impuretés.Parallèlement, une démarche auniveau de toutes les fabrications a permisde dresser la carte <strong>des</strong> «besoins»et de les caractériser également.Enfin, on a essayé de faire couvrir les«besoins» par les flux disponibles,éventuellement, en acceptantquelques adaptations techniques dontla rentabilité est acceptable.Les projets en cours d’exécution :• Un premier projet consiste à permettredeux ou trois «utilisations»successives de l’eau nécessaire à lapolymérisation du PVC puisquecette eau est séparée du PVC en finde cycle.• Une autre adaptation a été mise enplace rincer les autoclaves de polymérisationavec l’eau récupérée àl’essorage.• Un projet important à l’étudeconsiste à moderniser les appareilsde clarification de l’eau de rivière etainsi réduire les débits de purge.• Pour le peroxyde d’hydrogène, certainesconcentrations livrées ont étérevues en accord avec les clientsafin de réduire les besoins en eaudéminéralisée.• Certains circuits locaux de rejets ontété adaptés de manière à ce que cesrejets se neutralisent mutuellement.• Etc. ||Testez notre set d’indicateurs !!L’UWE a créé avec et pour ses membres un setde 15 indicateurs de développement durable. Laprésente rubrique a pour objectif d’illustrerconcrètement chacun <strong>des</strong> 15 indicateurs par leprojet d’une entreprise. Après un 1er article surla Corporate governance (n° d’avril, page 22),nous abordons ce mois-ci la gestion de l’eau.Plus d’infos sur le set indicateurs UWE ?Tapez www.uwe.be/indicateursDD.Indicateurs économiques1. Dépenses R&D/ Valeur ajoutée2. Dépenses investissement/ Valeur ajoutée3. Return on equity4. Corporate governance5. Croissance de la Valeur ajoutéeIndicateurs sociaux1. Heures de formation/heures prestées2. Sécurité au travail3. Santé et bien-être au travail4. Evaluation <strong>des</strong> compétences5. Qualité <strong>des</strong> relations socialesIndicateurs environnementaux1. Eco-efficience énergétique2. Eco-efficience déchets3. Eco-efficience eau4. Management environnemental5. Mobilité


RUBRIQUE || ECOGESTION 57Projet 2004 de la Cellule du «Fil de l'éco-gestion»Enterrer votre PME n’est vraiment pas la solution !Besoin de solutions pour gérer efficacement l’environnement, mais également la qualité et lasécurité au sein de votre entreprise ? Besoin d’un partenaire qui vous guide dans vosdémarches ? Alors lisez ce qui suit.<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004Propos recueillis par Denis VASILOVC’est en pensant à tous les dirigeantsde PME qui souhaitent gérer plus facilementles aspects QSE que la Celluledu «Fil de l’éco-gestion» développeactuellement un projet novateur,adapté à vos besoins d’entrepreneurs.Depuis quelques mois, trois entreprisespilotes (cf. interview ci-<strong>des</strong>sous)testent en grandeur nature la méthodede la Cellule avec l’objectif d’atteindreune certification ISO 14001 pour la finde l’année.L’outil utilisé leur permettra égalementd’intégrer leur gestion de la qualité etde la sécurité. C’est donc une solutionde management global, intégré, dontvous pourrez bénéficier à votre tourdans quelques mois, car ce programmesera normalement disponibledébut 2005 auprès <strong>des</strong> entrepreneurswallons.Sans rentrer dans les détails(plus d’informations sur le sitewww.ecogestion.be), le programmetesté par les entreprises pilotes faitappel à un outil informatique, qui sertd’outil interne à l’entreprise, et à unaccompagnement donné par <strong>des</strong>professionnels du secteur de l’environnement.Interview e<strong>xp</strong>ress de Jean-FrançoisRavone, directeur adjoint deSolidbeton, une <strong>des</strong> trois entreprisespilotes :<strong>Dynamisme</strong> wallon : Solidbeton endeux mots ?Jean-François Rivez : Solidbeton estune entreprise spécialisée dans laSéances d’information sur le projetVous souhaitez découvrir davantage le projet etses aspects concrets ? Nous organisons <strong>des</strong>séances d’information à partir du 21 octobre unpeu partout en Wallonie. Calendrier etinscriptions sur www.ecogestion.bepose de pavements de type industrielset privés, ainsi que de chapes et dedalles. Située à Flémalle, elle emploieune quarantaine de personnes.Pourquoi Solidbeton est-il rentrédans le projet ?Nous étions déjà relativement avancé,dans le sens ou nous sommes certifiésISO 9001 et que nous avions réalisél’analyse initiale environnementaleavec comme objectif à terme unereconnaissance officielle ISO 14001.Et comme la sécurité nous tient égalementà cœur, nous avions grâce auprojet l’occasion de nous inscrire dansune démarche intégrée.Vous êtes dans le projet depuisquelques mois. Comment ça sepasse concrètement ?Pour le moment assez bien. On attendles résultats finaux évidemment, pourtirer un vrai bilan, mais le timing estrespecté pour l’instant. Au niveau dulogiciel, je le trouve très bien fait. Avrai dire, depuis que je fais de laQualité, j’attendais ça. Il est vraimentadapté au fonctionnement d’une PME,avec le nécessaire sans le superflu.Pourquoi les entreprises devraientellesselon vous participer à ce projet ?D’une part parce que diminuer sesimpacts sur l’environnement est de plusen plus nécessaire pour la PME. Et passeulement d’un point de vue humain,également à un niveau plus économique,législatif, de diminution etmaîtrise <strong>des</strong> risques, et parfois dans lecadre d’attribution de marchés. Maissurtout parce qu’une gestion globale estun réel plus en terme d’amélioration etd’organisation au sein d’une PME. Celapermet de voir de manière proactive lesproblèmes à résoudre et d’y travaillerefficacement de manière globale. ||Diminuer ses impacts sur l’environnement est deplus en plus nécessaire pour la PME, et passeulement d’un point de vue humain, maiségalement à un niveau plus économique etlégislatif, voire dans le cadre d’attribution demarchésCellule de coordination du "Fil de l’éco-gestion"Marcel Gehlen (responsable), Véronique Barry,Catherine Dubois, Florence Gillmann, DenisVasilov• Tél. 010/47.19.60• E-mail : ecogestion@uwe.be• www.ecogestion.beCréé à l’initiative du Ministre wallon del’Environnement, le "Fil de l’éco-gestion" vise àpromouvoir <strong>des</strong> systèmes de managementenvironnemental (ISO 14001 et EMAS) auprès<strong>des</strong> PME wallonnes.


58 RUBRIQUE || EXPORTATIONGrappe cimentièreHolcim accueille 17 PME wallonnesLe 9 juin 2004, 17 entreprises de la grappe cimentière sont venues présenterleur e<strong>xp</strong>érience et leur savoir-faire aux responsables <strong>des</strong> projets et achats dugroupe Holcim pour la France et le Benelux. A la clé : une entrée dans la liste<strong>des</strong> fournisseurs…<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004Par Etienne COLLINDeuxième producteur mondial deciment, le groupe Holcim possède 6cimenteries en France et en Belgique– qui produisent 5,7 millions de tonnesde ciment par an – et réalise un chiffred’affaires consolidé de 981 millionsd'euros (dont 450 millions pour lescimenteries, 125 millions pour les granulatset 400 millions pour les bétons).Comme beaucoup de groupes multinationaux,Holcim est en régulière mutationdans ses structures, notammentpour la gestion <strong>des</strong> investissements(projets) et <strong>des</strong> achats. Si les grandsprojets sont gérés par la maison mèreen Suisse, <strong>des</strong> projets de moindremesure sont gérés par les CentresTechniques décentralisés dansdiverses parties du globe. Ainsi, lesmarchés de la France et du Beneluxsont couverts par le Centre deThionville et les achats y relatifs sontdécidés en commun entre le Centrede Thionville et les acheteurs, localisésà La Hulpe.C'est auprès de ces deux départements(dont le budget annuel d’investissementavoisine les 35 à 40 millionsd'euros en moyenne) que 17 entreprisesde la grappe cimentière (ArcadisFally, Agro-X, Ateliers Marcel Mouyard,CBV, Cegelec Systems & Services,Engetil, Frantschach PackagingBelgium, Gantry, Jacquet, KlüberLubrification Benelux, M. Cordier &Cie, Outilac, Peruweld, Sioen Nordifa,Technic Gum, Technord Automation etWidra) se sont présentées au coursd'un séminaire organisé par la CelluleMarketing international de l'UWE le 9juin dernier.Chacune d'entre elle a ainsi pu e<strong>xp</strong>oser,PowerPoint à l’appui, son savoirfaireet son e<strong>xp</strong>érience. Toutes ont étéinvitées ensuite à se présenter aux«Achats» à La Hulpe pour y êtrerépertoriées. Un petit pas pourl'Homme…Devant l'engouement <strong>des</strong> PME ausortir de ce séminaire, la CelluleMarketing International compte organiserd’autres actions de ce type (unejournée devant un groupe cimentier)dans les prochains mois. ||Cellule Marketing InternationalEtienne Collin, Pierre Goffin, Thierry Muschang,Guy Torfs , Jacques van Eetvelde, ChantalVan Steene• Tél. 010/47.19.73• E-mail : marketing@uwe.be• www.uwe.beSponsors : Arcelor, Atradius, AWEX, Carmeuse,CBR, CCB, Italcementi Group, Holcim, CMI,Electrabel, Fortis Banque, Glaverbel,GlaxoSmithKline, ING, Interbrew, Lhoist, Solvay,Tractebel, UCB, Umicore.........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................Spatial - LiègeBéton - Hainaut....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................La société liégeoise Spacebel a récemment commencé à travailler Créée le 31 août 2004, la société Holcim Bétons Belgique a été créée.................................................................................sur le projet «Pléia<strong>des</strong>», qui représentera un chiffre d’affaires de 2pour regrouper les implantations Holcim issues de la scission d'Inter-.................................................................................millions d'euros pour l’entreprise. Ce nouveau programme du CNES Béton opérée entre ses deux actionnaires (CBR et Holcim). Sa stratégies'appuiera sur l'e<strong>xp</strong>ertise et la connaissance du marché dont font.................................................................................(l’agence spatiale française) pour l'observation de la Terre est basé.................................................................................sur de petits satellites de détection multiple (optique et radar) offrant preuve ses collaborateurs. Ces compétences seront renforcées par la.................................................................................une performance améliorée pour les besoins futurs. Le lancement du force de la marque internationale Holcim, l'un <strong>des</strong> premiers cimentiers.................................................................................premier satellite est prévu courant 2008, le deuxième devant s’envoler dans le monde, et de son réseau. Enfin, la société s'appuiera égalementsur les autres métiers du groupe déjà présent en Belgique.................................................................................en 2009. Spacebel s’occupe du développement du logiciel embarqué.................................................................................de l’engin spatial ainsi que de la charge utile. Elle réalisera également (ciment et granulat) pour renforcer son adéquation à répondre aux.................................................................................la simulation du contrôle thermique et fournira les plates-formes de besoins de ses clients. Plus de 300 collaborateurs, 20 centrales à.................................................................................segment sol pour la simulation.béton et 150 camions forment la nouvelle structure de Holcim Bétons.................................................................................Belgique, qui ambitionne d'insuffler un nouvel élan au béton prêt-àl'emploisur le marché belge....................................................................................................................................................................................................................................................


RUBRIQUE || MOBILITÉ 59Label Plain-PiedL’accessibilité comme argument de venteL'accessibilité, un nouveau défi pour les entreprises ? Un label et une équiped'e<strong>xp</strong>erts vous aident à concrétiser vos efforts en la matière, mais aussi de lesquantifier et les valoriser en tant qu’argument commercial.<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004 Par Xavier AnciauxLe label «Plain-Pied» s'applique à toutproduit, service, bâtiment… conçu, dès ledébut, pour répondre aux critèresd'accessibilité définis sur base <strong>des</strong>deman<strong>des</strong> <strong>des</strong> personnes à mobilité réduiteSelon les dernières courbesdémographiques publiées par l'INS(www.statbel.fgov.be), la durée de viemoyenne en Belgique ne cesse d'augmenter: deux mois par an au cours dela dernière décennie. A l'échelle dusiècle, nous avons gagné 30 ans.Partant de là, il est clair que vosclients, vos visiteurs, vos collaborateurs,seront en moyenne de plus enplus âgés.Comment faire pour accueillir ces nouveauxclients dont la mobilité sera deplus en plus réduite ? Comment croisercela avec d’autres valeurs montantes,comme l’autonomie, l’intégration<strong>des</strong> personnes à mobilité réduite,le maintien à domicile <strong>des</strong> personnesâgées, la répartition du temps de travail…?(1) La loi luttant contre la discrimination, lesarticles 414 et 415 du CWATUP (Code Wallon del’Aménagement du Territoire de l’Urbanisme et duPatrimoine), les notions de guichets uniques, lescommunes à bras ouverts… en sont quelquesexemples.Si la société civile veille déjà à l’intégrationde ces personnes par unesérie de lois et de textescontraignants (1) , les entreprises peuventbénéficier de l'e<strong>xp</strong>ertise dubureau d'étu<strong>des</strong> Plain-Pied, dont le butest «d’optimiser l’autonomie <strong>des</strong> personnesà mobilité réduite par un travaild’étude et de recherche» et qui adéveloppé un label agréé.Le label «Plain-Pied» s'applique à toutproduit, service, bâtiment, … conçu,dès le début, pour répondre aux critèresd'accessibilité définis par uncahier <strong>des</strong> charges, rédigé en collaborationavec l'entreprise sur base <strong>des</strong>deman<strong>des</strong> <strong>des</strong> personnes à mobilitéréduite.Deux entreprises wallonnes ont déjàtenté l’aventure :• Spécialisée dans les appareils dedélivrance de titres de transport, AP-Trans (Archennes) a voulu donner àson dernier modèle toute l’accessibilitépossible. Plain-Pied est intervenuau début de l’élaboration du<strong>des</strong>ign de l’appareil, qui a obtenu lelabel «Plain-Pied Optimal» (c'est-àdirequ'il remplit 100% <strong>des</strong> critèresdéfinis dans le cahier <strong>des</strong> charges).Certains de ces appareils sont déjàinstallés dans la gare TEC de Namur.• Installée à Libramont, Interblocsfournit notamment <strong>des</strong> pavés enbéton pour la construction.Soucieuse de répondre parfaitementaux deman<strong>des</strong> <strong>des</strong> personnes àmobilité réduite, elle démarre unecollaboration avec Plain-Pied pour lalabellisation d’un kit de pavés bleuset blancs pour la réalisation deplaces de parking réservées aux personneshandicapées. Ce kit prévoirale nombre exact de pavés blancs etbleus ainsi que <strong>des</strong> fiches techniquespour leur mise en œuvre.La labellisation «Plain-Pied» offre àchaque produit une valeur supplémentaire: celle d’être utilisable par tous,les personnes âgées, les enfants et,bien sûr, les personnes handicapées.Il permet à l'entreprise de concrétiser,de quantifier son effort en matièred’accessibilité et de le valoriser entant qu’argument commercial par rapportà la concurrence. L'entrepriseinvestit ainsi dans l’avenir par un produitqui répondra en permanence, etde façon optimale, aux deman<strong>des</strong> lesplus sévères, tant au niveau de l’ergonomieque du <strong>des</strong>ign, émanant <strong>des</strong>administrations et <strong>des</strong> clients. ||Cellule MobilitéSamuël Saelens (responsable), Grégory Falisse• Tél. 010/48.94.08• E-mail : mobilite@uwe.be• www.uwe.be/mobiliteCréée à l'initiative du Ministre wallon de laMobilité, la Cellule Mobilité de l'UWE a pourrôle de mettre à la disposition <strong>des</strong> entreprises<strong>des</strong> éléments utiles à leurs réflexions oudémarches relatives à la mobilité <strong>des</strong>personnes et <strong>des</strong> marchandises.


DEMAIN || COMMUNICATION 61Lire, surfer, communiquer…La qualité d'un homme se calcule à sa démesure ;tentez, essayez, échouez même… Ce sera votre réussite[Jacques BREL]<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 20041.Le nouveau décret «Sols»La législation wallonne concernant les sols a subi de grandsremaniements ces derniers mois (voir notre «Focus» enpage ). Suis-je concerné ? Quelles sont mes obligations ?Comment procéder ? A qui s'adresser ? Ce nouveau sitemis en ligne par l’UWE répond à ces questions et vous permetd'en poser d'autres. Un important lexique est égalementà disposition ainsi qu'une liste non exhaustive d'e<strong>xp</strong>ertsagréés. Une rubrique actualité vous tient au courant<strong>des</strong> nouveautés : communiqués de presse du gouvernement,publications au moniteur, conférences...>> www.decretsols.be122.Le permis d’environnementEntré en vigueur il y a 2 ans, le permis d’environnementimpose un important travail d’apprentissage de tous lesacteurs. L’application <strong>des</strong> textes sur le terrain fait l’objetd’un suivi très serré de la part de l’UWE, en particulier saCellule de Conseillers en Environnement qui anime ce siteinternet.>> www.permisenvironnement.be3.Devenir ISO 14001 ou EMASTrois entreprises wallonnes ont été retenues par l'UWE pourparticiper à un projet novateur en matière de gestion de l'environnement.Aerofleet, Desobry et Solidbeton s'engagent ainsià intégrer l'environnement à leur gestion d'entreprise pour fin2004. Elles testent actuellement en grandeur nature la solutionproposée par notre équipe : via un outil informatique etun accompagnement spécialisé, faciliter la mise en œuvred'une gestion environnementale aux entreprises wallonnes.Leur objectif : atteindre une certification ISO 14001 pour fin2004. L’UWE cherche une vingtaine d'entreprises pourdémarrer une deuxième phase en octobre.>> www.ecogestion.be34.200 primes et réductionsà Bruxelles et en WallonieJe plante une haie dans mon jardin : ai-je droit à une prime? Voilà le type de question abordée par ce guide qui traite<strong>des</strong> ai<strong>des</strong> financières, en Wallonie et à Bruxelles, accordéespar les organismes publics et privés. Les domainesabordés vont de l'énergie au transport, en passant parl'enseignement, l'environnement, l'hébergement, lesimpôts, les loisirs, le logement etc. Divisé en 5 parties– enfance, jeunesse, adultes, aînés, personnes handicapées– l’ouvrage intéressera les travailleurs salariés, maisaussi les travailleurs indépendants (primes pour se lancercomme starter,...).>> Paul Vandenabeele, Editions Le Roseau Vert, diffusépar Nord-Sud (02/343.10.13) et en librairie4Le site UWE fait peau neuve !Plus clair, plus complet, mieux organisé... pour un accès plus direct à l’information que VOUScherchez... Ainsi peut-on décrire la nouvelle mouture du site Internet de l’UWE, qui sera lancée àl’occasion de son Assemblée Générale le 6 octobre 2004...Vous y retrouverez bien entendu tout ce qui fait l’UWE (ses départements, ses services, sesconseillers, ses groupes de travail, ses membres, ses prises de position, ses publications), maisaussi toute l’actualité utile à l’entrepreneur wallon et <strong>des</strong> bases de données exclusives (capital àrisque, entreprises certifiées ISO 9001, centres d’affaires, actions de sensibilisation à l’espritd’entreprendre, guide Web, demandeurs d’emploi...), sans oublier l’agenda, le coin Presse...>> Rendez-vous le 6 octobre sur www.uwe.be !


62 DEMAIN || QUATRIÈME POUVOIRPierre Poullier, Rédacteur en chef BFM"Conforter notre position de radio de niche"Assez atypique sur la scène médiatique belge, BFM est la seule radio francophoned'information continue. Sa production propre (plus de 6 heures par jour), complétée grâceaux accords rédactionnels passés avec BFM France, s'élargit de plus en plus.<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004Par Madeleine DEMBOURComment les médias francophonesparlent-ils <strong>des</strong> entreprises wallonnes? Quels moyens humains etmatériels investissent-ils pour couvrirl’actualité de nos PME etgran<strong>des</strong> entreprises ? Quels rôlesjouent-ils dans l’accompagnementdu développement économiquewallon ?<strong>Dynamisme</strong> Wallon poursuit ses rencontresavec les média. Selon la règlede l'alternance écrit/audio-visuel, cemois-ci est consacré à d’audio-visuel.BFM est très atypique sur la scènemédiatique belge. Seule radio francophoned'information continue (il n'y apas de programme musical sur BFM!),elle entretient <strong>des</strong> accords rédactionnelsavec BFM France, ce qui lui permetd'articuler sa grille autour d'émissionsfrançaises, complétées par uneproduction propre de plus de 6 heurespar jour. L'appui du Groupe Contact,l'un de ses actionnaires, lui permet debénéficier d'un soutien administratif etlogistique. Au niveau rédactionnel, lepool de journalistes est commun aveccelui de Radio Contact.Pour en terminer avec cette brève présentation,notons que la «gran<strong>des</strong>œur» BFM France est née il y a 10ans à Paris, avec la complicité deChristine Ockrent. Le concept estbasé sur une idée simple : un programmed’information continue avecune forte connotation économique etpolitique à <strong>des</strong>tination <strong>des</strong> cadres, professionslibérales, dirigeants d’entrepriseet leaders d’opinion. BFM Francefait partie du groupe RMC.Il y a 5 ans très exactement quevous avez la responsabilité de larédaction de BFM Belgique.Comment les choses se passentellespour «la radio de l'économie» ?Pierre Poullier : Nous avons fortementressenti les effets du 11 septembre2001 et pour nous, l'année2002 a été vraiment très difficile sur leplan commercial. Mais nous avonstenu bon et 2003 a été assez positive,tandis que 2004 s'annonce très bien.Il est clair que pour nous, la déterminationdu plan de fréquences, encours d’élaboration en Communautéfrançaise, est essentielle. Certes nousCominois d'origine et Bruxellois d'adoption, Pierre Poullier (35 ans) a achevé en 1991ses étu<strong>des</strong> de journalisme à l'UCL, une discipline qu'il enseigne à présent au sein decette institution. Il entreprend ensuite une année d'étude en langues, tout en faisantses premières armes auprès de la radio libre néo-louvaniste Antipode. Une e<strong>xp</strong>ériencecomplétée par une année auprès d'Europe 2 à Bruxelles, le lancement de BFMBelgique en 1994, 5 années comme correspondant d'Europe 1 pour le Benelux, et6 mois auprès de l'Agence France Presse en 1999. C'est en septembre 1999 qu'il estnommé rédacteur en chef de Radio Contact et de BFM Belgique, les deux radioss'appuyant sur le même pool de journalistes.n'avons pas besoin d'un émetteurdans chaque village puisque noussommes clairement une radio urbaine.C'était d'ailleurs la raison de notrerecours au Conseil d'Etat : en l'état,le plan de fréquence signifiait la mortde BFM. Nous avons, au minimum,le droit d'exister !Vous avez actuellement <strong>des</strong> fréquencespeu confortables ? Quivous écoute ?On peut nous capter à Bruxelles etdans les gran<strong>des</strong> villes que sontLiège, Charleroi, Mons, Namur etWavre-Louvain-la-Neuve. Nousdevons impérativement conforter cesfréquences pour pouvoir fidélisernotre audience. Nous sommes uneradio de niche, ce dont les outils demesure traditionnels ne tiennentguère compte. Ceci dit nous estimonsnotre audience à environ 100.000 personnes,ce qui est pas mal avec nosmoyens actuels. Je mesure égalementnotre crédibilité au nombre et àla qualité <strong>des</strong> personnes qui se déplacentdans nos studios pour <strong>des</strong> interviews.Il y a quelques années c'étaitimpossible d'avoir de gran<strong>des</strong> personnalitéspolitiques ou du monde <strong>des</strong>affaires. Maintenant ce n'est plus unproblème. Nous essayons véritablementd'être très proche de l'actualitéet donc ne décidons pas du planning<strong>des</strong> interviews trop longtemps àl'avance : raison pour laquelle noustravaillons souvent par téléphone.Vous dirigez un pool de journalistescommun à 2 rédactions, BFM etRadio Contact. Comment cela fonctionne-t-ilconcrètement ?C'est une question d'angle d'attaque.Au niveau <strong>des</strong> journaux, certains sujetssont préparés uniquement pour BFM(quand ils sont purement économiquespar exemple), d'autres uniquement


DEMAIN || QUATRIÈME POUVOIR 63pour Radio Contact; c'est une questionde feeling et d'e<strong>xp</strong>érience. Un exemple :si l'on parle de sport sur BFM, il s'agiradavantage <strong>des</strong> aspects économiquesdu sport que de l'aspect sportif pur.En-dehors <strong>des</strong> journaux, <strong>des</strong> rubriquesou domaines sont spécifiques à BFM,comme par exemple les points boursiers,la Tribune Marketing etc. LaChronique <strong>des</strong> Régions nous permetd'aborder <strong>des</strong> sujets plus pointus demanière approfondie. Nous disposonsde journalistes à Liège, Arlon, Namur,Charleroi et Bruxelles, ce qui constitueune véritable force de frappe.intéressant pour nous de connaître lesattentes <strong>des</strong> entrepreneurs vis-à-vis denotre radio. Je pense franchement quenous avons beaucoup de choses àéchanger. ||Quels sont vos objectifs à moyenterme, disons 5 ans ?Nous ambitionnons clairement deconforter notre position de radio deniche. En Belgique, nous n’avonsguère de concurrents sur le terrain del’information continue : je pense doncque notre stratégie doit viser à occuperde plus en plus le créneau. Notrenouvelle grille de rentrée, lancéedurant ce mois de septembre, estdavantage qu’auparavant axée sur lemonde de l’entreprise. Nos effortsvisent à pérenniser notre position enBelgique, tout en conservant notrecollaboration rédactionnelle avec laFrance, mais peut-être dans demoindres proportions.Quel est votre message vis-à-vis<strong>des</strong> entreprises wallonnes ?Je les invite avec insistance à s’ouvrir,ce qu’elles ne font pas toujours facilement.La tendance «vivons petit,vivons caché» est encore souvent larègle. Nous sommes toujours preneursd’informations intéressantes :pas tellement de bilans financiers,pour lesquels le média radio ne seprête guère, mais nous aimons savoirce qu’elles font, sur quels marchéselles travaillent etc. A l’inverse il seraitBFMJournalistes : 25 (indépendants et salariés, 60% femmes, 40% hommes)Appui logistique et administratif du Groupe ContactAudience : plus de 100.000 auditeurs (écoute via web comprise) dont 82.000authentifiés "CIM" (Centre d’Information sur les Médias)Propriétaire : capitaux 100% belges via le Groupe Contact, le Groupe Newton21Europe et Alain Mahaux (Président)Faits notables : suite à un recours introduit par BFM, le Conseil d'Etat a suspendu le19 mai 2004 les arrêtés fixant le plan de fréquence en Communauté française.Personnes de contact :Rédaction : Pierre Poullier 02/244.27.80, pierre.poullier@bfm.beManagement : Christian Miroir 02/244.27.13, christian.miroir@bfm.beA écouter :- Trois plages rédactionnelles belges : de 7h00 à 9h40, de 12h00 à 13h00 et de 16h45à 19h30, du lundi au vendredi.- Des émissions quotidiennes exclusives : les invités du jour, Média, les pointsboursiers (en direct), le "12-13 Europe", Escales (voyages), BFM Télé, BFM Sports,le Journal, les Titres de l'Actualité (à 15' et à 45'), la Chronique <strong>des</strong> Régions...- Des magazines hebdomadaires originaux : Coups de Pub, Cinéma, Moto News,Envie de Lire, le Forum, la Tribune Marketing, les chroniques…- Fréquences : Bruxelles 107.6, Charleroi 101.4, Liège 106.7, LLN 101.9, Mons 104.9,Namur 107.1, Wavre 101.9. Aussi via www.bfm.beLe mois prochain : Michel Konen, rédacteur enchef de La Libre Belgique


64 DEMAIN || PRATIQUEVos échéancesen octobre 2004Voici une proposition de calendrier reprenant tant les dates légales (en gras) à respecter que d’autresplus informelles (en italique), mais néanmoins importantes. Elles sont issues de l’observation deplusieurs chefs d’entreprise. A intégrer dans votre agenda pour ce mois d'octobre !<strong>Dynamisme</strong> Wallon Septembre 2004 Par Olivier KAHN, Manager du réseau Espace Indépendant 065/33.60.27 ou 071/70.13.08Semaine 40> Evaluation du portefeuille clients1[1]VENDREDISemaine 415> Paiement du 3e acompte ONSS du3e trimestre (régime mensuel)> Tenue du livre centralisateur de septembreMARDI6>MERCREDI8> Journée de veille concurrentielle [2]VENDREDISemaine 4211> Paiement du 3e versement anticipé (fiscal)> Dépôt du questionnaire statistique <strong>des</strong>eptembre (entreprises industrielles)LUNDI15> Paiement du précompte professionnel <strong>des</strong>eptembre ou du 3e trimestre (régimemensuel ou trimestriel)VENDREDISemaine 4320MERCREDI22 coefficients sectoriels [4]VENDREDISemaine 4430VENDREDIEnvoi <strong>des</strong> factures de vente de septembre> Réalisation <strong>des</strong> rappels de paiement> Préparation de vos documents pourl’élaboration de la déclaration TVA(régime mensuel/trimestriel)> Dépôt de la déclaration TVA de septembre du 3e trimestreet paiement du solde (régime mensuel/trimestriel)> Dépôt de la déclaration intrastat de septembre> Dépôt du listing Intracommunautaire du 3e trimestre> Dépôt de la déclaration spéciale TVA intracommunautairedu 3e trimestre> Analyses <strong>des</strong> résultats comptables du3e trimestre [3]> Contrôle de la cohérence <strong>des</strong> marges, stocks,> Paiement du solde ONSS du 3e trimestre(régime mensuel)[1] Evaluation du portefeuille clientèleL’évolution du chiffre d’affaires ne peut pas être le seulcritère pour contrôler le «volume» d’activité dans letemps. Il est important de le «décomposer» sur le nombrede clients et de s’assurer qu’aucun d’entre eux ne pèseplus de 25% du chiffre d’affaires. Tenter d’optimiser votreposition auprès <strong>des</strong> clients existants (définition <strong>des</strong>nouveaux besoins,…)[2] Journée de veillePrendre le temps une journée d’analyser les servicesofferts par la concurrence, pour contrôler les pointsforts/faibles de l’entreprise à son égard, les pistesd’avenir,… Visite de sites Internet, deman<strong>des</strong>d’informations à réaliser.[3] Analyse <strong>des</strong> résultats comptablesSolliciter une situation comptable provisoire auprès devotre professionnel comptable. Comparer les postes decharges et de recettes eus égard à l’année antérieure.Analyser les écarts et «adapter le tir» pour les deuxderniers mois restant.[4] Cohérence <strong>des</strong> margesLe contrôle <strong>des</strong> marges permet d’assurer la rentabilité<strong>des</strong> services/produits vendus… Fiscalement, une stabilité<strong>des</strong> marges est importante aussi. Toute fluctuation d’uneannée à l’autre doit pouvoir être e<strong>xp</strong>liquée précisément,en cas de contrôle fiscal. Toute pièce justificative peutêtre importante (sol<strong>des</strong>, réductions, offres clientèles,…).Extraits du "Planning de l’Indépendant et du Dirigeant d’entreprise"


Les compétences de chaque Ministre sont fixées par arrêtés : pourles membres du Gouvernement de la Communauté française, ils'agit de l'arrêté du 26 juillet 2004, et pour les membres duGouvernement de la Région <strong>Wallonne</strong> de celui du 27 juillet 2004,publié au Moniteur belge du 5 août (pages 59036 à 59038).Vous trouverez ci-après les grands domaines de compétence dechaque Ministre. Leurs compétences clairement délimitéesfigurent de manière exhaustive dans lesdits arrêtés. A titred’exemples, signalons que la Ministre Simonet est compétente enmatière de recherche scientifique à l’exception, notamment, <strong>des</strong>matières liées à l’Energie qui sont de la compétence du MinistreAntoine ; le Ministre Marcourt est compétent pour l’économie àl‘exception, notamment, de l’évaluation, la prospective et lastatistique qui relèvent du Ministre-Président Van Cauwenberghe.JEAN-CLAUDE VAN CAUWENBERGHE (PS)Ministre-PrésidentGOUVERNEMENT WALLONrue Mazy 25-275100 NAMUR081/33.12.11vancau@gov.wallonie.beChefs de Cabinet :Chefs de Cabinetadjoints :Compétences :Anne POUTRAIN, Nicolas MARTINPascale DELCOMMINETTE, Véronique CABIAUX, Jean-Paul AVAUX,Jean JANSS, Marie-Eve VAN LAETHEM, Jean-Christophe PETERKENNE• Coordination de la politique du Gouvernement et sa communication• Simplification administrative, e-Gouvernement et informatique administrative• Evaluation, prospective et statistique• Coordination <strong>des</strong> dossiers relatifs aux Fonds structurels• Politique <strong>des</strong> débouchés et <strong>des</strong> e<strong>xp</strong>ortationsANDRÉ ANTOINE (cdH)Vice-Président et Ministre du Logement, <strong>des</strong> Transports et du Développement territorialChefs de Cabinet :Chefs de Cabinetadjoints :Philippe BUELEN, Jean-Pol VAN REYBROECKAlain BOUCHAT, Anne VEREECKErue d'Harscamp 225000 NAMUR081/25.38.11andre.antoine@gov.wallonie.beallon<strong>Dynamisme</strong>Compétences :• Aéroports (équipement et e<strong>xp</strong>loitation)• Transport en commun• Transport scolaire• Aspects régionaux de la mise en oeuvre du plan d'investissement dela SNCB• Politique de l'énergie, en ce compris la recherche scientifique liée àl'énergie et la valorisation <strong>des</strong> terrils• Logement• Aménagement du territoire• Permis uniquesSupplément à <strong>Dynamisme</strong> Wallon de septembre 2004, www.dynamismewallon.be


MICHEL DAERDEN (PS)Vice-Président et Ministre du Budget, <strong>des</strong> Finances, de l'Equipement et du Patrimoinerue Kefer 25100 JAMBES081/32.18.11michel.daerden@gov.wallonie.beChefs de Cabinet :Chef de Cabinetadjoint :Compétences :Eric SMIT, Dirk DESMETGaëtan DELAEVER• Budget, finances et trésorerie• Présidence du Comité ministériel chargé du suivi et du monitoring <strong>des</strong>financements alternatifs et de la situation financière <strong>des</strong> organismesd'intérêt public, y compris les sociétés et filiales spécialisées• Patrimoine• Travaux publics• Rénovation urbaine• Cartographie• Grands ouvrages d'art portant transfert <strong>des</strong> voies hydrauliques auxRégions, y compris la promotion <strong>des</strong> voies navigables• Infrastructures sportives communales, provinciales, intercommunales etprivéesMARIE ARENA (PS)Ministre de la Formationrue <strong>des</strong> Briga<strong>des</strong> d'Irlande 45100 NAMUR081/32.34.11marie.arena@gov.wallonie.beChef de Cabinet :Chefs de Cabinetadjoints :Compétences :Olivier JUSNIAUXCarol DESCAMPS, Roger GODET, Pierre HARDY, Virginie VANDEPUTTE• Promotion sociale• Reconversion et recyclage professionnels• Cyber-écoles et cyber-classes.PHILIPPE COURARD (PS)Ministre <strong>des</strong> Affaires intérieures et de la Fonction publiquerue Moulin de Meuse 45000 NAMUR081/23.47.11philippe.courard@gov.wallonie.beChef de Cabinet :Chef de Cabinetadjoint :Compétences :Sylvie MARIQUEMario LONGO• Pouvoirs subordonnés• Tutelle sur les zones de police• Législation portant sur les CPAS et leur tutelle• Fonction publique et administration.MARIE-DOMINIQUE SIMONET (cdH)Ministre de la Recherche, <strong>des</strong> Technologies nouvelles et <strong>des</strong> Relations extérieuresrue <strong>des</strong> Briga<strong>des</strong>d'Irlande 45100 NAMUR081/32.34.11marie-dominique.simonet@gov.wallonie.beChef de Cabinet :Chefs de Cabinetadjoints :Compétences :Philippe CHARLIERPaul VERLINGEN, Arthur BELLEFLAMME, Bernard DEVLAMINCK• Relations internationales• Recherche scientifique• Technologies nouvelles• Télécommunications• Importation, e<strong>xp</strong>ortation et transit d'armes (octroi <strong>des</strong> licences)supplément à <strong>Dynamisme</strong> Wallon de septembre 2004, www.dynamismewallon.be


JEAN-CLAUDE MARCOURT (PS)Ministre de l'Economie et de l'EmploiPlace <strong>des</strong> Célestines 15000 NAMUR081/23.41.11jeanclaude.marcourt@gov.wallonie.beChef de Cabinet :Chef de Cabinetadjoint :Compétences :Jean-Sébastien BELLEMarie-Kristine VANBOCKESTAL• Economie et PME• Economie sociale• Accueil <strong>des</strong> investissements étrangers• Politique de l'emploiCHRISTIANE VIENNE (PS)Ministre de la Santé et de l'Action socialeChef de Cabinet :Chefs de Cabinetadjoints :rue <strong>des</strong> Briga<strong>des</strong>Compétences :d'Irlande 45100 NAMUR081/32.34.11christiane.vienne@gov.wallonie.beDominique DELHAUTEURCécile VAINSEL, Isabelle NEMERY• Politique de santé• Aide aux personnes• Politique d'égalité <strong>des</strong> chancesBENOÎT LUTGEN (cdH)Ministre de l'Agriculture, de la Ruralité, de l'Environnement et du TourismeChef de Cabinet :André-Marie PONCELETChaussée de Louvain 215000 NAMUR081/71.03.10benoit.lutgen@gov.wallonie.beCompétences :Jean MAROT, Vincent PEREMANS, François DESQUESNES, StéphaneNICOLAS• Politique agricole• Rénovation rurale, conservation de la nature et remembrement• Environnement• Démergement• Gestion <strong>des</strong> ressources du sous-sol• TourismeGOUVERNEMENT DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISEMARIE ARENA (PS)Ministre-Présidente chargée de l'EducationPl. Surlet de Chokier 15-171000 BRUXELLES02/227.32.11marie.arena@cfwb.beDirecteurs de Cabinet :Directeurs deCabinet adjoints :Compétences :Toni PELOSATO, Gaëtan SERVAISCarol DESCAMPS, Roger GODET, Pierre HARDY, Virginie VANDEPUTTE• Coordination de la politique gouvernementale• Relations avec le Parlement• Coordination de la politique dans le domaine de l'égalité <strong>des</strong> chances• Enseignement (fondamental, secondaire, promotion sociale)


MICHEL DAERDEN (PS)Vice-Président et Ministre du BudgetDirecteur de Cabinet :Renaud MOENSAvenue Louise, 6 (3/9)1050 BRUXELLES02/533.71.11michel.daerden@cfwb.beDirecteur deCabinet adjoint :Compétences :Xavier SIMON• Budget et finances de la Communauté françaiseMARIE-DOMINIQUE SIMONET (cdH)Vice-Présidente et Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et<strong>des</strong> Relations internationalesRue Belliard, 9-111040 BRUXELLES02/213.35.11marie-dominique.simonet@cfwb.beDirecteurs de Cabinet :Directeurs deCabinet adjoints :Compétences :Philippe CHARLIER, Michel WEBER, Edouard WYLLEMAN,Bernard DEVLAMMINCKAlain DEMAEGDT, Paul VERLINGEN, Arthur BELLEFLAMME• Relations internationales et européennes• Enseignement supérieur (universitaire, non universitaire, artistique) etrecherche scientifiqueFADILA LAANAN (PS)Ministre de la Culture, de l'Audiovisuel et de la JeunesseBld du Régent, 37-401000 BRUXELLES02/213.17.00fadija.laanan@cfwb.beDirecteur de Cabinet :Directeurs de Cabinetadjoints :Compétences :Gilles MAHIEUXGilles DOUTRELEPONT, Martine LAHAYE• Radiodiffusion et télévision• Soutien à la presse écrite• Médiathèque• Aide au cinéma• Matières culturellesCLAUDE EERDEKENS (PS)Ministre de la Fonction publique et <strong>des</strong> SportsPl. Surlet de Chokier 15-171000 BRUXELLES02/221.88.11claude.eerdekens@cfwb.beDirecteur de Cabinet :Compétences :Ahmed LAAOUEJ• Fonction publique• Informatique administrative, simplification administrative, e-governement• Fonction publique <strong>des</strong> organismes d'intérêt public• SportsCATHERINE FONCK (cdH)Ministre de la Santé, de l'Enfance et de l'Aide à la JeunesseRue Belliard, 9-111040 BRUXELLES02/213.35.11catherine.fonck@cfwb.beDirecteur de Cabinet :Directeurs deCabinet adjoints :Compétences :Bernadette LAMBRECHTSPatrick van YPERSELE, Benoît PARMENTIER• Aide aux personnes• Centres de vacanes• Office de la Naissance et de l'Enfance (ONE)• Accueil de l'enfance• Politique de la santé

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