LA DEPORTATION DE LA FAMILLE DRIAY
LA DEPORTATION DE LA FAMILLE DRIAY LA DEPORTATION DE LA FAMILLE DRIAY
46Victor DRIAY à DresdeMatricule au bras, avec un corps et un habit de bagnard, la fuitede Victor n’avait aucune chance de durer. Repris par lesAllemands, son aventure se poursuit dans la prison de Dresde.Entre le 28 Janvier 1945 et le 13 Février 1945, je n’ai pasd’information sur l’histoire de mon père.Détenu à la prison de Dresde, Victor s’attend à être exécuté àchaque instant. C’est là que Victor fait la rencontre du DocteurCHAUVENET, qui, à la sortie de la guerre, écrira un livre Uneexpérience de l’esclavage faisant mention de cette rencontre.La vie de Victor devait se terminer à Dresde, par une sordideexécution d’une balle dans la tête ou pendu au lever d’un petitmatin, mais les alliés Américains et Anglais avaient mis dansleur plan de détruire totalement la ville de Dresde, ce qui se fitdurant les quelques jours où Victor se trouvait dans la prison.Le 13 Février 1945, les bombes tombent par milliers surDresde, détruisant maisons et édifices, tuant des dizaines demilliers de personnes, habitants et réfugiés. La prison deDresde explose en flammes, beaucoup de prisonniers meurentdans les bombardements. Victor, ainsi que le DocteurCHAUVENET en survit.C’est ici que s’arrêtent les notes dont je dispose,provenant de ses propres écrits, pour raconter l’histoirede mon père. Pour appréhender la suite de l’histoire,nous ne pouvons que nous référer aux échanges delettres entretenus entre mon père et le DocteurCHAUVENET, dès la fin de la guerre.Les voici :
47Victor DRIAY – Entre Dresde et l’armisticeEn Juillet 1945, mon père écrivit au Docteur CHAUVENET. Cedernier a écrit un livre, racontant sa propre expérience de laprison de Dresde, de sa rencontre avec mon père, et mit leurséchanges de courriers en annexes.
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46Victor <strong>DRIAY</strong> à DresdeMatricule au bras, avec un corps et un habit de bagnard, la fuitede Victor n’avait aucune chance de durer. Repris par lesAllemands, son aventure se poursuit dans la prison de Dresde.Entre le 28 Janvier 1945 et le 13 Février 1945, je n’ai pasd’information sur l’histoire de mon père.Détenu à la prison de Dresde, Victor s’attend à être exécuté àchaque instant. C’est là que Victor fait la rencontre du DocteurCHAUVENET, qui, à la sortie de la guerre, écrira un livre Uneexpérience de l’esclavage faisant mention de cette rencontre.La vie de Victor devait se terminer à Dresde, par une sordideexécution d’une balle dans la tête ou pendu au lever d’un petitmatin, mais les alliés Américains et Anglais avaient mis dansleur plan de détruire totalement la ville de Dresde, ce qui se fitdurant les quelques jours où Victor se trouvait dans la prison.Le 13 Février 1945, les bombes tombent par milliers surDresde, détruisant maisons et édifices, tuant des dizaines demilliers de personnes, habitants et réfugiés. La prison deDresde explose en flammes, beaucoup de prisonniers meurentdans les bombardements. Victor, ainsi que le DocteurCHAUVENET en survit.C’est ici que s’arrêtent les notes dont je dispose,provenant de ses propres écrits, pour raconter l’histoirede mon père. Pour appréhender la suite de l’histoire,nous ne pouvons que nous référer aux échanges delettres entretenus entre mon père et le DocteurCHAUVENET, dès la fin de la guerre.Les voici :