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2/2002 - Fssta

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Comité centralJean-Paul OBERSONPrésidentRue du Vieux Pont 681630 BULLEtél. + fax: 026 912.31.22e-mail:oberson.jp@bluemail.chAline WYSSVice-présidente,Bibliothèque & archivesBel-Air 122350 SAIGNELEGIERtél. + fax : 032 951.11.72Marco POLLISecrétaire généralRue Chabrey 371202 GENEVEtél. + fax: 022 734.07.94Portable: 079 745.44.89e-mail: mpolli@infomaniak.chRolf GOSEWINKELDélégué aux Affaires nationaleset internationales, resp. festivalsRte des Colondalles 341820 MONTREUXtél. : 021 963.03.02 - 079 219.52.51prof.: 01 235.76.85 fax: 01235.77.71e-mail: rolf.gosewinkel@ubs.comJanine CONSTANTIN TORREBLANCADéléguée Neuchâtel & Resp. FormationRue de l’Evole 172000 NEUCHATELtél.: 032 724.01.20 - 076 420.84.00fax: 032 322.75.29jaconto@hotmail.comPatrick FRANCEYTrésorier (& Délégué Vaud)Rte de la Muraz1844 VILLENEUVEtél. : 021 960.17.14fax : 021 967.35.30e-mail: patrick@francey.chSecrétariat permanent:Christine ROCHAT GATTOLLIATDéléguée VaudRte de Cugy 71052 LE MONT S/LAUSANNEtél. : 021 652.15.62Aline WYSSDéléguée Jura & Berne(voir ci-dessus)Jean-Paul OBERSONDélégué Fribourg(voir ci-dessus)Jacques MARADANCase postale 361553 CHATONNAYE026 658.18.33 - 076 318.08.33fax : 026 658.18.34e-mail: agence-m.poivre@bluewin.chou webmaster@fssta.chFrancine PIN-MULLERDéléguée VaudCh. de Verney 61009 PULLYtél. : 021 728.68.93079 750.54.69e-mail: frpin@hotmail.comMarco POLLIDélégué Genève(voir ci-dessus)Josiane GILLIOZDéléguée GenèveRue du Conseil-Général 61205 GENEVEtél. : 079 240.50.77022 328.44.30Jean-Marie LACHATDélégué ValaisChemin de la Piscine 71870 MONTHEYtél. : 024 468.22.02 - 079 284.61.20Fax: 024 468.22.22e-mail: jean-marie.lachat@babhe.admin.chLe Comité central a vu...en février, mars & avril <strong>2002</strong>La Leçon (Ionesco)& Les Baigneuses (Varoujean) Octopus (Le Brassus)L’invitation au château (Anouilh) Comp. du Coteau (Yvorne)Coup de chapeau (Slade)Amis de la Scène (Boudry)Les Poules parlent d’eux,les chicken d’elles (G. Wiiliam) Amis de la Scène (Boudry)Le journal d’une femme de chambre Club Littéraire SSEC (Chx-de-F.)(O. Mirbeau)Scoop (Naftule/Berger)La Ramée (Marin-Epagnier)Emballage perdu (V. Feyder) Théâtre de la Cité (Fribourg)L’Odieux Visuel (M. Favreau) Comoedia (Le Locle)Les Holothuries (Montandon/Schaad) Littéraire du Cercle de l’Union (Le Locle)Quand épousez-vous ma femme? La Boutade (Auvernier)(Duc/Conty)L’Etiquette (F. Dorin)Comp. Tulipe Noire (Genève)Les Physiciens (Dürrenmatt) Echo de VernierCourteline on lineA fleur de mots (Lausanne)Piège pour un homme seul (Thomas)Tréteaux du Parvis (St-Maurice)La surprise (P. Sauvil)Théâtre du Rovra (Muraz-Collombey)Lapin, lapin (C. Serreau)Théâtre du Grime (Grimisuat)Cavale en brousse (M. Monnier) Groupe théâtral de SalinsLa savetière prodigieuse (F.G: Lorca) Les Snooks (St-Légier)Danse à Lughnasa (B. Friel) Trac’n’Art (Lausanne)Cher Trésor (J.J. Bricaire)Th. de l’Espérance (Genève)Les Sonderling (R. Merle)L’Ouvre-Boîte (Montpreveyres)Une soirée comme une autre Th. du Vide-Poche (Lausanne)(J. Sternberg)Mère-grand est un pit-bull (JP Althaus)Tréteaux du Faux-Blanc (Pully)Guerre ordinaire (Ph. Huwiler) La Catillon (Gruyères)Noé (J. Mazzocatto)L’Arbanel (Treyvaux)Kilt ou Double (P. Stephan) La Boîte à Sel (Plan-les-Ouates)ECJ 3/02: Parution Mercredi 10 juillet <strong>2002</strong>Dernier délai pour vos annonces, articles, etc.: Lundi 24 juin <strong>2002</strong>Journal de la Fédération Suisse des SociétésThéâtrales d’Amateurs (F.S.S.T.A.)Bimestriel, distribué à tous les membres descompagnies affiliées, aux théâtres, centres de loisirset culturelsEdition: Marco Polli, secrétaire généralRédaction & Administration: Jacques MaradanAdresse postale:Case postale 36 - 1553 ChâtonnayeTél: 026 658.18.33 - Fax 026 658.18.34Natel: 076 318.08.33Rédacteur responsable: Jacques MaradanComité de rédaction: Comité central FSSTAGraphisme (logos): Corinne AndreyComposition & Mise en page:Agence Le Moulin à Poivre, ChâtonnayeImpression: Imprimerie Moser S.A., NeuchâtelExpédition: Dactyle-Service, VeveyPublicité et annonces:Agence Le Moulin à PoivreCP 36 - 1553 ChâtonnayeTél. 026 658.18.45 - Fax 026 658.18.34(tarifs publicitaires sur simple demande téléphonique)Délais publicitaires, rédactionnels& dates de parution:3/<strong>2002</strong> Juillet: 21.06 24.06 10.074/<strong>2002</strong> Septembre 23.08 26.08 11.095/<strong>2002</strong> Octobre 11.10 14.10 30.106/<strong>2002</strong> Décembre 29.11 02.12 18.12


Tous à Chisaz, le rendez-vous biennal du théâtre amateur romand !Pour la cinquième fois consécutivement, la salle de Chisaz à Crissier accueilleson Festival de théâtre pour deux week-ends en juin..Pour la cinquième fois, la volonté de présenter les richesses et la diversité duthéâtre d’amateurs a permis de présenter un programme de qualité (voir égalementpages 4 à 7). Dans ce programme se côtoient le passé et le présent, l’ici etl’ailleurs, le drôle et le tragique.Tout ceci n’est et n’a été possible que grâce à la Municipalité de Crissier, à qui vatoute notre gratitude; grâce également à sa volonté politique de défendre cetteforme de culture qu’est le théâtre.La culture, c’est ce qui permet à chacun de mieux comprendre dans quel mondeil vit et ainsi de pouvoir éventuellement le modifier.Il est indispensable que l’homme connaisse ses racines, son passé, son patrimoineculturel ; ainsi, le voilà capable de comprendre la culture des autres.Le théâtre est pour nous, comédiens amateurs, ce lieu de partage et de compréhension.Le théâtre suscite des questions, interroge sur le sens des responsabilitéset met l’accent sur les capacités créatrices de l’individu.D’une part, l’activité créatrice dans le théâtre explore les terrains inconnus duprésent en puisant son inspiration dans le passé et d’autre part, elle fait revivreles créations du passé avec le regard neuf du présent.Cependant, la poésie, l’émotion et la vérité contenues dans une pièce de théâtrene se dévoilent pas d’elles-mêmes. Elles appellent un regard attentif, insistant,critique et créatif. Etre spectateur exige d’assumer à son tour une part de création.Voir une pièce de théâtre, c’est en quelque sorte en achever l’écriture. C’est àcela que nous vous convions.« Le théâtre est un acte commun des acteurs et des spectateurs. Ilentraîne des conséquences dans la vie individuelle et sociale de ceuxqui y ont participé. » (Alioune Diop, écrivain sénégalais)Jean-Paul Oberson,président de la FSSTAPhoto 1e page:«Les liaisons dangereuses» de ChristopherHampton, d’après Choderlos de Laclospar Le Madrigal de Mézières/FR(Mise en scène: Bertrand Jonin - Novembre 2001)2/02 MaiLe «Fascicule nouveau» est arrivé!Il est là, tout frais, tout neuf, votre nouveaufascicule contenant tous les renseignementsutiles au sujet de la FSSTA, ainsique toutes les références des troupesaffiliées.Chaque président(e) en a reçu troisexemplaires par courrier. Des exemplairessupplémentaires peuvent être obtenuauprès de votre secrétariat ou par mail(webmaster@fssta.ch).La nouvelle carte de légitimation aussi!Avec la cotisation <strong>2002</strong>, chaqueprésident(e) recevra la nouvelle carte delégitimation, plastifiée, valable jusqu’auprintemps 2003.Un document plus résistant, aisémenttransmissible, et dont les règles d’utilisationsont clairement indiquées au verso.Intégrée au formulaire de paiement de lacotisation, la carte de légitimation «nouvelleformule» vous parviendra doncsystématiquement chaque année. N’hésitezpas à en profiter et à demander cedocument à votre président(e) pour allervoir le spectacle de votre choix!p. 4-5-6-7Festival de Théâtre de Chisaz àCrissier: dossier completp. 8Adieu, Scaramouche! et merci!p. 9Du côté de la SSAp. 10-11Actualité FSSTA:Chroniques anachroniquesThéâtre en fête: allegro...ristretto!p. 12Gros Plan:Former aujourd’huiles comédiens de demainp. 14Les P’tits Nouveauxp. 15Du nouveau au comité centralp. 16Votre Agenda des spectacles


5e édition du Festival de théâtre de Chisazà Crissier (7-8-9 & 14-15-16 juin <strong>2002</strong>)Un millésimesynonymede renouveauet d’excellenceComme tous les deux ans, le Festival de théâtre de Chisaz estde retour ! Grâce au précieux concours de la Municipalité deCrissier et de l’association Théâtradrama, la FSSTA est à nouveau enmesure de proposer ce festival pour une cinquième édition agendée les 7-8-9 et14-15-16 juin prochains. Cette année, un soin tout particulier a été apporté à laprogrammation et à l’« emballage » de la manifestation.Côté programmation, le comité de la FSSTA a effectué sa sélection en prenantsoin de veiller à la fois à la représentativité et à la qualité des spectacles. Celanous donne une palette de six spectacles issus de cinq cantons différents etdont le niveau est tout à fait remarquable. Le public aura donc le choix cetteannée entre comédie, café-théâtre, intrigue policière, boulevard, drame historiqueet création originale (voir programme et descriptifs des spectacles auxpages 5, 6 & 7).Si la programmation est très attractive, les à-côté ne sont pas en reste. Ladécoration et l’animation du lieu auront droit à une attention toute particulière.Le foyer de la salle de Chisaz, par exemple, accueillera les affiches passées etactuelles du théâtre amateur, et les auteurs romands seront également présentspour présenter leurs œuvres au public et aux membres des troupesd’amateurs. Accueil et restauration seront pour leur part assurés par dessociétés locales de Crissier ; convivialité et ambiance assurées !Autre grande nouveauté : contrairement aux précédentes éditions, le jury nedésignera plus un tiercé gagnant, mais décernera uniquement son « Coup deCœur », soit le spectacle ayant réuni à ses yeux le plus de qualités et demérites. Pour la troupe primée, c’est un prix de Fr. 2000.— qui tombera dansson escarcelle. De son côté, l’association Théâdrama attribuera comme à sonhabitude un prix de Fr. 1500.— selon ses propres critères.En résumé, c’est un festival renouvelé, moins tourné vers la compétition pourplus d’amitié et de rencontres, que vous pourrez découvrir les 7-8-9 et 14-15-16juin prochains en la salle de Chisaz à Crissier. Le comité de la FSSTA et lestroupes participantes comptent sur la présence nombreuse des comédienneset comédiens amateurs de Suisse romande afin de faire de cette manifestationune véritable fête du théâtre amateur. A bon entendeur…(réd.)Qui succédera à l’Atelier-Théâtre des Trois-Quarts,vainqueur du 1er Prix lorsde l’édition 2000? Réponseau soir du 16 juin...partenaire média duFestival de Théâtre de Chisaz <strong>2002</strong>Vous avez envie d’assister aufestival de Chisaz?2 entrées gratuiteschaque soir avecla carte delégitimation FSSTASi vous désirez assister à l’un ou l’autrespectacle du festival, prenez contact avecvotre président de troupe qui est enpossession de la carte de légitimation FSSTAet vous le mettra à disposition. Cette cartevous donne droit à deux entrées gratuiteschaque soir. Attention: les anciennes cartesde légitimation (cartonnée blanche) ne sontplus valable depuis le 1er juin<strong>2002</strong>


Vendredi 7 juin à 20h30Piège pour un homme seulde Robert Thomaspar le Théâtre de l’Espérance (Genève)Mise en scène: Jacques SéchaudUne bête querelle d’amoureux et,en pleine «Iune-de-miel» la jeuneépousée fait une fugue. Le marieffondré la recherche partout etdemande l’aide de la Police. Lajeune femme a tardé à revenir, maisà son retour son époux ne la «reconnaît»pas!Qui a raison? Est-ce un piège?Mais dans quel but? Où sont lestémoins capables d’identifier lecouple et de rétablir la vérité? Pourle savoir il faut attendre la fin de lapièce...Samedi 8 juin à 20h30Les millions, c’est pas faitpour les chienstexte et mise en scène de Pascal Pellegrino(création <strong>2002</strong>)par le Groupe Théâtral AvenchoisC’est une comédie inédite qui sedéroule aujourd’hui, dans un lieuindéterminé en Suisse romande.Nous nous trouvons au rez-dechausséed’un immeuble qui comporteplusieurs locataires. Il y aJacqueline, une voyante qui pratiqueses consultations par téléphoneainsi que Justine et Gilda quiont créé un bureau d’alibis pourdames désirant faire des infidélitésà leur époux. Au second, on trouveMlle Cendre, une femme assezDans le genre littéraire ou théâtral, le suspense (avec un«e») est le procédé consistant, pour aviver l’intérêt, à laisserdans une attente anxieuse le plus longtemps possible, ledénouement en suspens. Si un auteur est passé maître enla matière c’est bien Robert Thomas.Des ambiances particulières, créées par l’auteur, se dégagequelque chose de troublant. Une sorte de malaise indéfinissableplane sans que l’on en saisisse réellement l’origine.Les personnages ne sont pourtantpas extraordinaires, tout au plussont-ils, pour certains, un peu «farfelus»,mais rien d’exceptionnel aupremier abord, rien de bien mystérieux...Alors quel est le secret de RobertThomas? Observe-t-il d’un regarddifférent du commun des mortels, lejeu des acteurs?Peut-être voyait-il, derrière les masquesdes comédiens, leurs vraisvisages.bizarre qui se téléphone des messages sur son propre répondeurparce qu’elle a besoin d’occuper sa solitude.Dans cet univers, on va rencontrer Zack, un jeune homme unpeu arnaqueur, qui va échafauder un plan diabolique pourobtenir les 25 millions qu’une riche vieille dame veut léguerà son chien. On va faire la connaissance de Cédric, qui arencontré la femme de sa vie en suivant les prédictions de lavoyante Jacqueline. L’ennui, c’est que sa future épouse estsuisse-alémanique et ne parle pasune brique de français.En tout, 17 personnages participentà cette histoire rythmée par un prologue,trois actes et un épilogue. Lebut est clairement de faire rire lesspectateurs et de leur faire passerun bon moment de divertissement,avec en prime un peu... d’émotion.Mais, sur ce dernier mot, nous nenous arrêterons pas plus longtemps.Et laissons la surprise àceux qui découvriront le spectacle...Dimanche 9 juin à 17h00Les liaisons dangereusesde Christopher Hampton,d’après Choderlos deLaclospar Le Madrigal(Mézières/FR)Mise en scène: Bertrand JoninL’intrigue se déroule à Parisvers 1780. Humiliée d’avoir étéabandonnée par son amant, laMarquise de Merteuil imagineun plan diabolique pour soulagerson orgueil blessé. Danscette entreprise, elle s’allie auVicomte de Valmont qui doit,selon les volontés de la marquise,séduire la petite Cécilede Volanges, la jeune promise de l’amant fautif, afin quecette dernière ne soit plus vierge le jour de son mariage.Dans le même temps, le vicomte s’est fixé un autre défi :séduire la Présidente de Tourvel, femme prude aux principesaustères. La marquise,obsédée par son désir de vengeance,va même jusqu’à sepromettre à Valmont, en guisede récompense, s’il parvient àses fins.Un plan machiavélique quidonnera évidemment lieu àune série de mensonges et detrahisons ainsi qu’à un étalementde sentiments feints.18 tableaux et plus de 2 heuresd’un spectacle magnifique ! Ane pas manquer !


Vendredi 14 juin à 20h30Le Dindonde Georges Feydeaupar le Cercle Littéraire d’YverdonMise en scène: Vincent JaccardLorsque Monsieur Pontagnac suitune femme dans la rue, et qu’unefois arrivé chez elle il découvrequ’elle est l’épouse d’un de sesamis, c’est le point de départ d’undes vaudevilles les plus célèbres deFeydeau: Le Dindon. Cette pièce futcréée en 1896, et fut la première del’auteur jouée par la Comédie Françaiselorsqu’il entra dans le répertoireen 1951.Feydeau est connu pour la constructionimpeccable de ses intrigues et laprécision avec laquelle il créait sesoeuvres. II mettait en scène ses proprespièces. Mais il le faisait dèsl’écriture, debout, marchant de long en large dans son bureau.Les indications de mise en scène sont nombreuses, contraignantes;les répliques sont courtes, directes, cinglantes etservent le mouvement. Les personnages sont souvent drôles(caractérisés brièvement à l’aide de touches légères, maisprécises), mais ce sont surtout les situations dans lesquellesils sont plongés qui le sont, des situations parfois tellementdramatiques que seul le mensongepeut les sauver. Cependant, les personnagesne réalisent pas toujours laportée de leurs mensonges, et onassiste alors à de grands quiproquosqui finissent par commander l’action,des rencontres fâcheuses mettant enprésence les personnages les moinsfaits pour se rencontrer et une fouled’effets comiques.C’est Sacha Guitry qui résuma lemieux le théâtre de Feydeau lorsqu’ildit:«(...)Georges Feydeau avait enoutre, et sans partage, le pouvoir defaire rire infailliblement, mathématiquement,à tel instant choisi par lui et pendantun nombre défini de secondes».Samedi 15 juin à 20h30Entre chien et loupLa véritable histoire d’AhQde Christoph Heinpar la Tarentule (St-Aubin/NE)Mise en scène: Jacques DevenogesUn temple à l’abandon, presqueune remise; le froid entre, le toits’effondre. Cet abri misérable sertpourtant de gîte à deux étrangestraîne-savates, partageant pour untemps leurs errances dans l’attenteincertaine de la révolution. Ah Q etWanga, l’ignorant et l’intellectuelle,sont en apparence deux êtres auxantipodes; mais, réunis dans uneinfortune dont nul ne songe à lesplaindre, ils forment une de cespaires indiscutables issues de laDimanche 16 juin à 17h00Brèves de comptoiret chansons sur le zincde Jean-Marie Gouriopar les Tréteaux d’OrvalMise en scène:Gérard WilliamLes brèves de comptoir sont deces phrases que l’on dit au bistrot,le verre à la main, sanspenser plus loin. Elles ne sontpas une seule, mais plusieurshistoires où chacun se raconteà sa façon. Politique, racisme,mœurs, médias et petits potins,autant de sujets qui font toujoursle bonheur du «café ducommerce ».grisaille confondante de la marginalité. Leur existence estrythmée par l’apparition régulière du gardien du temple, quileur assène sans succès l’ordre de réparer le toit, monnaied’échange de leur hébergement; par la visite hebdomadairede la nonne, chargée d’apporter la soupe du couvent voisin;enfin, par les interventions sporadiques de Masque, le policier,exécutant inconditionnel de la «consigne». Au dessusde tout cela, celui dont on parle mais qu’on ne voit jamals :l’Honorable Seigneur, détenteur du pouvoir.Destinée à contester le totalitarismecommuniste de l’ex-Allemagne del’Est et l’attitude des intellectuels del’époque, la pièce de Hein n’a paspris une ride face à notre sociétéembourbée dans sa crise «des valeurset sa tendance délétère à laculture de masse; Ah Q nous dérangemême quand il nous fait rire,car il nous renvoie sans cesse ànotre propre résignation, autre facede la lâcheté.Pendant près de 15 ans, l’auteur Jean-Marie Gourio écumeles bistrots et recueille scrupuleusement toutes ces brèvesde comptoir dont il tire deux pièces de théâtre.Adapté des «nouvelles brèves de comptoir», ce spectaclede café-théâtre a été mis en scène par Gérard William, comédien,chanteur et musicien professionnel bien connudans notre région.Les neufs comédiennes et comédiensdes Tréteaux d’Orval yinterprètent une quarantaine depersonnages qui seretrouvent «Chez René», le jourdu 24 décembre.Journée particulière s’il en est,mais néanmoins très animéepar des clients aussi hétéroclitesque possible.C’est au bistrot bien entenduque les langues se délient, etpour refaire le monde il nousfaut bien toute la nuit.


Plan d’accès au festival:Renseignements pratiquesOuverture des portes: 1 heure avant les spectaclesPrix des places:Adultes: Fr. 14.--Etudiants, AVS, chômeurs: Fr. 10.--Enfants (jusqu’à 16 ans): Fr. 8.--Renseignements auprès du Secrétariat permanent FSSTAau 026 658.18.33 ou 076 318.08.33 - webmaster@fssta.ch7-8-9 &14-15-16juin <strong>2002</strong>PRO PATRIAsoutientFavorisez Pro Patria lorsde vos achats de timbresPUBLICITE


Adieu, Scaramouche!...et merci!«Il faut savoir s’arrêter au bon moment». Personne ne veut y croire,et pourtant! Ces paroles, prononcées par notre très cher Max Kubler,marquent la fin de l’une des plus fameuses compagnies qu’aitcomptée notre fédération. Le Congrès de Monthey a enregistré avecregret la démission de la Compagnie Scaramouche, compagnie dontles productions resteront encore longtemps dans nos mémoires.Personne en effet n’a oublié des spectacles comme «Douze hommesen colère», «La Médée d’Euripide», «Le Premier» (Photo dedroite), ou encore «La Puce à l’oreille», dernier en date des spectaclesmontés par la troupe en 1999. Scaramouche a sillonné l’Europeet le monde, de festivals en concours, représentant avec panache lethéâtre amateur romand.Ils ont transmis le virus du théâtre à des générations de comédiens(plus de trois cents, parait-il!).L’esprit de Scaramouche hantera donclongtemps encore les scènes neuchâteloises et romandes.En conclusion, laissons la parole à Robert Bouvier, directeur duThéâtre du Passage à Neuchâtel, et ex-membre de la troupe: «Ilsont fait preuve d’une passion que je trouve extraordinaire, qui estl’essence même du mot amateur, «celui qui aime sans compter»...»Au revoir et merci!(réd.)


RencontresLittérairesà Clos-FleuriparSimone ColletSoudain, au long de la charmante ruelle d’Etoy, village vigneron de laCôte vaudoise d’où le regard se perd dans la splendeur prometteuse dela vigne, le miroitement du Léman et les hautes cimes des Alpes deSavoie, le drapeau flotte... Non sur la marmite comme dans le titre d’unfilm qui fut célèbre, mais sur le foisonnant jardin de Clos-Fleuri discrètementblotti sous les ombrages. Et s’il n’arbore pas croix blanche surfond rouge, c’est qu’il a d’autres motifs à faire danser dans le soleil: lescouleurs de la Jamaïque, patrie d’origine d’Oswald Russell, maître deslieux partageant aimablement le pouvoir avec la maîtresse d’iceux, sonépouse Danielle.Un couple jovial, attachant et généreux, qui met depuis plusieurs années,contre vents et marées, le salon de leur pittoresque maison d’été à dispositiondes auteurs de la saison. Un salon sous les arbres... une vraie piste d’envolpour les rêves en partance pour le continent de l’imaginaire.Après avoir franchi le jardin, le spectateur est conduit au long d’un itinéraireinitiatique à travers une antique cuisine, un mystérieux corridor et un vertigineuxescalier. Déjà conquis par les merveilles pâtissières en attente discrètemententrevues au passage, il débouche à l’étage dans le salon littéraire où lescoussins brodés d’une trentaine de mignonnes petites chaises sagementalignées n’attendent que son séant.Le conférencier dispose quant à lui d’une table de dimension intime sertie entrepiano et rampe de bois. Capitaine de l’après-midi, il appareille sur les pages deson ouvrage et met le cap sur les prunelles des visiteurs qu’il allume en évoquantses projets, en lisant des extraits, en commentant les tenants et aboutissantsd’une oeuvre. Ici pas de protocole. Interruptions et questions sontconseillées. On est entre amis.Déjà monte par l’escalier le parfum émoustillant des abondantes délices enattente sur les tables d’en bas : tarte aux framboises, tartelettes au citron,quiches et gâteaux, bavarois et mousselines, fines pâtisseries en forme debijoux à croquer dont Danielle est l’orfèvre et Oswald l’amphitryon. A dégustersans plus attendre à l’heure du goûter pris sous les ombrages en amicalecompagnie.A l’affiche du salon littéraireMercredi 5 juin à 15h : Jean-Michel Chavin, poète et professeur de linguistiqueà l’Université de Bezençon (F), donne une « Causerie sur la littérature » etprésente son dernier recueil « La nuit, le jour » (Editions l’Age d’homme),préfacé par Raymond Tschumi, lui-même fidèle auteur conférencier des rencontresd’Etoy.Mercredi 19 juin à 15h : Simone Collet, auteur dramatique de Pully, lève levoile sur « Quatre saisons à la clef » (de sol!), livret en voie d’écriture pour le150e anniversaire de la Société cantonale des chorales vaudoises. Sept compositeurscontemporains participent à cette création dont les représentationsauront lieu dans plusieurs régions en 2003.Mercredi 10 juillet à 15h : Jacques Neyrinck, d’Ecublens (VD), romancier,auteur dramatique et homme politique bien connu, clôt la saison avec le texteinédit « Mémoires d’imposture: je suis dans tous mes Etats » en voie d’éditionà Paris. Il lit également un extrait de son roman à succès « Le manuscrit duSaint-Sépulcre » paru aux Editions Desclées de Brouwer.Il y a les habitués qui viennent depuis les débuts, ceux qui découvrent les lieuxet se jurent de revenir, ceux qui adhéreront sur le champ à l’Association pour lapromotion culturelle à Etoy (PACE) - la cotisation de fr. 20.- est à portée detoutes les bourses et donne droit à une réduction sur toutes les activités ycompris expositions, auditions et concerts.La plupart de ceux qui y ont goûté reviennent, allez savoir pourquoi...Simone ColletOswald Russel, maître des lieux et pianiste renomméLe public dans le salon: une écoute amicale etattentive pour Christiane Favre, auteur (été 2001)Au jardin avec Raymond Tschumi, écrivain de l’été 2001Prix des places: Fr. 20.-, y compristhé et pâtisseries. Il est conseillé deréserver sa place.S’adresser à :Danielle et Oswald RussellAssociation pour la promotionculturelle à EtoyClos-Fleuri - La Ruelle 3 - 1163 Etoy,


Chroniques anachroniquesPensez-y !De nos jours, nous avons des édifices plus élevés et desautoroutes plus larges, mais notre niveau de tolérance estplus bas et notre esprit est plus étroit.Nous dépensons davantage mais nous nous amusonsmoins.Nous avons de plus grandes maisons, mais de pluspetites familles.Nous avons plus de compromis, mais moins de temps.Nous avons plus de connaissances, mais moins dejugement.Nous avons plus de médicaments, mais moins de santé.Nous avons multiplié nos possessions, mais avons réduitnos valeurs.Nous parlons beaucoup, nous aimons juste un peu, etnous haïssons trop.Nous avons atteint la Lune et en sommes revenus, maisnous trouvons pénible de traverser notre propre rue pourrencontrer nos voisins.Nous avons conquis l’espace intersidéral, mais pas notreespace intérieur.Nous avons des revenus plus élevés, mais le moral plusbas.Nous vivons à une époque où il y a plus de liberté, maismoins de joie.Nous avons bien davantage de nourriture, mais moins denutrition.Nous vivons à une époque où il faut deux salaires pourchaque foyer, mais les divorces augmentent.C’est une époque où les maisons sont plus belles,mais où il y a davantage de foyers brisés.parJean-MarieLachatC’est pourquoi je propose qu’à partir d’aujourd’huion ne garde rien pour une occasion spéciale, parce quechaque jour qu’on vit est une occasion spéciale.Recherchons la connaissance, lisons davantage,asseyons-nous sur notre perron et admirons la vuesans faire attention à nos besoins.Passons plus de temps avec notre famille et nos amis,mangeons nos mets préférés, visitons les endroits quenous aimons.La vie est une suite de moments de plaisir, non passeulement une survie.Utilisons nos verres en cristal, n’économisons pas notremeilleur parfum, et utilisons-le chaque fois que nous enavons envieEliminons de notre vocabulaire des phrases comme«un de ces jours» ou « un jour».Ecrivons cette lettre que nous avions pensé écrire «un deces jours».Disons à nos familles et amis à quel point nous lesaimons.Ne retardons rien qui ajoute des rires et de la joie à notrevie.Chaque jour , chaque heure, et chaque instant est spécial.Et nous ne savons pas si ce sera notre dernier.Si vous êtes trop occupé pour trouver le temps d’envoyerun message, à quelqu’un que vous aimez, et que vousvous dites que je vais l’envoyer «un de ces jours», pensezy«un de ces jours», que vous ne serez peut-être plus làpour l’envoyer !JMLCommandezla plaquettesouvenir du75e anniversairede la FSSTA !- 36 pages relatant l’histoire etdressant le portrait actuel dela FSSTA,- Des documents et illustrationsoriginaux,- Les faits et les chiffres,- La compilation de tous lesarticles spéciaux parus cetteannée dans votre journal«Entre Cour et Jardin»,- Une impression de qualité surpapier glacé,- Un document de référencepour celles et ceux quis’intéressent auphénomène du théâtreamateur!BULLETIN DE COMMANDEJe commande ___ exemplaire(s) dela plaquette souvenir du 75eanniversaire de la FSSTA, au prix deFr. 10.--/pièce (Fr. 12.-- pour les nonmembres).Nom et Prénom:____________________________________Adresse:________________________________________________________________________Signature:____________________________________Je fais partie de la troupe FSSTA suivante:____________________________________A découper et à renvoyer à:Entre Cour et JardinCase postale 36 - 1553 ChâtonnayeCommande possible également par mail à:webmaster@fssta.ch


Congrès, Festival de Chisaz & Biennale du Théâtre amateurThéâtre en fête:allegro... ristretto!parMarco PolliAllegroLa FSSTA a fait de son congrès annuelun événement festif, convivial, théâtral.A tour de rôle, les troupes des différentscantons romands ont su se mobiliserpour accueillir comme il se doit leursamis. Ainsi l’an dernier encore, à St-Imier, on a pu assister aux prestationsde nos amis du Jura bernois. Une belleréception et du bon théâtre. Cetteannée, ce fut le tour des Valaisans. Ilssavent recevoir, c’est bien connu.Preuve en a été donnée à Monthey, les11 et 12 mai derniers ; la fête fut belleet les absents ont eu tort.Allegro vivaceChisaz poursuivait depuis huit ans uneexistence tranquille avec son rendezvousbiennal. Le festival peinait à trouverson assise romande ; il y eut descritiques, peut-être injustes pourcertaines. Le comité a décidé de réagirpour cette cinquième édition, qui revêtune importance particulière, puisqu’àson issue il faudra évaluer avec lamunicipalité sur quel mode continuer.Un effort a été fait pour une sélectionreprésentative de la diversité romande :des troupes en provenance de cinqcantons nous proposeront sixspectacles sur deux week-ends, du 7au 16 juin (voir également notreprésentation aux pages 4 à 7). De plus,les spectateurs seront accueillisthéâtralement, dans un lieu décoré auxcouleurs des troupes de la FSSTA, avecla présence de nos auteurs favoris dela SSA. Que les théâtrophiles de tousles cantons se le disent et viennentnombreux assister aux spectacles.RistrettoCinquième édition, également, pour laBiennale du théâtre amateur suisse quise tiendra à Thoune, le dernier weekendde juin, sous la responsabilité dela fédération alémanique ZSV. Unepetite année pour une manifestationnationale en demi-teinte : quatrereprésentations en provenance desquatre fédérations nationales inséréesmodestement un vendredi soir dans unfestival international. Rappelons que la« Biennale du théâtre amateursuisse » organisée à tour de rôle parune des quatre fédérations de théâtreamateur alémanique (ZSV), romande(FSSTA), tessinoise (FFSI) et grisonne(UTP) est venue concrétiser une charted’amitié signée en mai 1991. Lapremière biennale s’est tenue àLützelflüh en 1994, la deuxième à Veveyen 1996, la troisième à Bellinzone en1998, la quatrième à Lenzerheide en2000.Dès la deuxième édition, le festival avaittrouvé une forme qu’on espérait durable: une manifestation de trois jourscomprenant une douzaine de représentationsdes quatre régions linguistiques,une soirée festive, le samedi, réunissanttout le monde avec des prestationsdiverses. Côté financier, outre l’apportprévu par les quatre fédérations, la fédérationorganisatrice veillait à trouverdes fonds auprès des autorités et desponsors. Enfin, cette manifestationnationale comporte une dimensioninterculturelle non négligeable stimulantles liens confédéraux, reconnue parl’Office fédéral de la culture et valoriséeen conséquence par une subvention.Nous restons convaincus de l’importancede cet événement national etparticiperons à cette mini-biennale enveillant que pour la prochaine édition,qui échoit à la FSSTA, on retrouve uneampleur digne de l’événement.M.P.Thoune - Place de l’Hôtel-de-Ville - Vendredi 28 juin <strong>2002</strong> dès 15h.


Le Théâtre de l’Espérance (Genève)soucieux d’assurer la relèveFormer aujourd’huiles comédiensde demainAu milieu des années 1970, le Théâtre de l’Espérance est déjà uneinstitution centenaire prospère fortement ancrée dans la réalitégenevoise. Sa recette : faire ce que cette troupe sait faire de mieux,le théâtre de boulevard, et le faire bien, en s’assurant lacollaboration de nombreux membres non-comédiens qui ont plaisirà s’investir dans tout l’ensemble des tâches annexes. Le succèsrepose déjà sur un noyau stable de comédiens autour du metteuren scène Jacques Séchaud. Aujourd’hui, près de trente ans plustard, plusieurs équipes de comédiens et de metteurs en scène serelayent, trois fois par année, pour contenter les 5000 fidèles quiaccourent à chaque spectacle.Hubert Kammacher, comédien, ancien membre ducomité central de la FSSTA, s’occupe aujourd’hui dela relève du Théâtre de l’Espérance de GenèveMais pour durer, une troupe doit penser à la relève. JacquesSéchaud y pense justement. En 1978, il demande à HubertKammacher s’il ne pourrait pas prendre en charge la formationde quelques jeunes, des fils de membres dans un premiertemps. Année après année, Hubert Kammacher poursuivracette activité totalement bénévole et gratuite, une fois parsemaine, le mercredi ou le jeudi de 17.30 à 20 heures d’octobreà mai, avec une poignée de jeunes d’abord, puis un effectifde dix à quinze jeunes entre 16 et 30 ans. Mais commenttravailler sans une certaine assiduité ? Certains s’imaginentque le théâtre consiste à monter sur scène mais ont plus demal à concevoir tout le travail que cela implique. Et puisd’autres sont trop jeunes ou pas fait pour ce genre d’activités.Au fil des années, Hubert Kammacher affine sa technique,précise ses exigences (notamment apprendre ses textes),fixe l’âge minimum à 16 ans, etc. Il fait travailler ses élèvessur des textes de Prévert, des fables de La Fontaine,d’Anouilh, de Jules Renard, les Diablogues de Dubillard, dessketches de Robert Lamoureux, des scènes de café théâtre,et même des poèmes.parMarco PolliJacques Séchaud ne l’oublie pas : il vient régulièrementassister aux prestations des élèves, mesurer l’état de larelève. Le bouche à oreille suffit à faire venir les nouveauxélèves. Et puis il y a la possibilité de monter sur scène,d’obtenir un petit rôle dans une pièce ou une figuration. Lapremière fois, c’est en 1981 pour Les Orpailleurs. En 1983,pour la grande revue GoVives, tous les jeunes du cours sontengagés. Désormais cette possibilité sera régulièrementofferte. Mais il ne faut pas non plus enlever la place auxcomédiens confirmés. L’intégration des nouveaux se feraprogressivement. En 2000, enfin, des jeunes de l’écoleparticulièrement doués se verront confier des rôles principaux.Lorsqu’une volée lui semble suffisamment prête, HubertKammacher organise un spectacle pour les familiers du cerclede l’Espérance. Une première fois en 1985, ils assisterontconquis à des extraits de Caligula de Camus, puis ce seraun spectacle de poèmes et de sketches, en 1990, suivi, en1996, d’un spectacle Prévert. Il existe d’autres moyens derencontrer le public : en animant des soirées d’entreprise,de maisons de retraites et autres sociétés de la régiongenevoise, ou encore en deuxième partie de spectacles.Hubert Kammacher se souvient, non sans une certaineémotion, de l’arrivée d’un élève particulièrement doué, un moisavant la représentation de Caligula, en 1981. Il a le sens dujeu, l’amour de la scène et déjà une imagination débordante.Semaine après semaine, ce Biennois fraîchement débarquélui apportera des sketches tournant autour du jeu de l’acteur :c’est Thierry Meury. D’autres embrasseront la carrièreprofessionnelle comme le metteur en scène Thierry Piguet,le nouveau directeur du Caveau de Genève Miguel Fernandez,et encore le comédien Patrick Jaquier. Les hommes s’envont. Plus fidèles, des femmes restent ou reviennent enrichirle noyau des comédiens attachés au Théâtre de l’Espérance.Pour la première fois depuis 1978, Hubert Kammacher ainterrompu ses cours durant plusieurs mois. Mais on leretrouvera fidèle à son engagement dès le mois d’octobre.M.P.


Les Polyssons adaptent ShakespeareUn «Songe d’une nuitd’été» revisitéThésée, le Duc d’Athènes, est à trois jours deses noces avec Hyppolita, Reine des Amazonesqu’il a conquis de haute lutte, lorsqu’un deses nobles, Egée, vient lui demander son arbitrageau sujet de sa fille, Hermia, qu’il a promiseà son favori, Démétrius, tandis qu’elle estéperdue de son amoureux Lysandre. Là-dessus,Hélène, amie de Hermia, est folle d’amourpour Démétrius qui, lui, n’en veut bien sûr pas.Lysandre et Hermia décident de fuir le châtiment qui les attend et pour ce faire,se donnent rendez-vous dans un bois à quelques pas d’Athènes. Hélène décidede les y rejoindre en y conduisant Démétrius, espérant ainsi quelque retour deflamme de ce dernier.Pendant ce temps, quelques artisansd’Athènes, amateurs - très peuéclairés - de théâtre, décident demonter une pièce de théâtre afin dela donner en représentation à la courlors des festivités de mariage deThésée. Ils décident de se rendredans le même bois des alentoursd’Athènes afin de répéter loin desregards indiscrets.Dans la dite forêt, toujours durant cemême temps, Obéron, roi des elfes,est fâché avec sa «moitié» Titania,reine des fées : en effet, il convoitejalousement un jeune page queTitania a pris sous son aile et décided’user d’un charme pour parvenirà ses fins. Obéron charge le malicieuxelfe Puck de verser le sucd’une fleur magique sur les yeux deTitania pendant son sommeil ; lepouvoir de cette plante ainsi utiliséeest de rendre le cobaye fou amoureux de la première créature vue à son réveil.Tout ce petit monde se retrouve donc dans la forêt et Titania, piégée par le philtres’éprend de Méfesses, l’un des comédiens que Puck a auparavant affubléd’une tête d’âne. Entre-temps, Obéron ayant surpris la conversation d’Hélène etde Démétrius, il charge Puck de verser un peu de philtre sur les yeux de l’Athénien.Mais Puck se trompe d’athénien et charme Lysandre qui tombe amoureuxd’Hélène. Devant les dégâts engendrés par cette méprise, Obéron corrigele tir à l’aide de son fidèle Puck, mais non sans mal ni quelques cocasses quiproquos.Finalement, lors d’une chasse dans la forêt, Thésée rencontre lesquatre athéniens et convie tout ce petit monde - croyant avoir rêvé toutes cesaventures, amis dont les paires sont désormais harmonisées - à son mariageen son palais. Entretemps, Obéron a obtenu ce qu’il voulait de Titania etMéfesses est lui aussi rendu à sa troupe, également tout imprégné de ses songesbizarres.La pièce de nos amis artisans peut alors être donnée pour divertir la cour enl’honneur des noces de Thésée.(comm.)EPFL - Lausanne - Bâtiment CE - 22-23-25-29-30-31 mai et 1er juin <strong>2002</strong> à20h30 - 24 mai à 19h. à la Grange de Dorigny (Université de Lausanne)Réservations: http://hotes.epfl.ch/PolyssonsL’ ATELIERde Jean-Claude GrumbergMise en scène: Pierre Clément ParozScénographie: Claudine AllemannEn 2001, la Théâtrale de Bienne quitteavec émotion le monde passionné deLorca pour plonger dans la vie quotidienned’un atelier de couture, à Paris,dans l’immédiat après-guerre.Nouvelle histoire et nouveau metteuren scène, en la personne de PierreClément Paroz, directeur artistiquedes spectacles français de Bienne,très touché par L’ATELIER qu’il vientde voir en France.Jean-Claude Grumberg, né à Paris en1939, dans une famille d’immigrantsjuifs a écrit cette pièce autobiographiqueen 1976. Il a su y mêler, commedans la vie, les rires et les larmes, lespeines et les joies, l’humour, les chansons,la complicité et les coups degueule, l’évocation de l‘horreur nazie.L’histoire se déroule à Paris, de 1945à 1952. Les personnages luttent pourleur survie car le travail est précaire,les blessures de l’occupation pas encorecicatrisées.La Théâtrale de Bienne a été séduitepar le langage de Jean-ClaudeGrumberg qui réaffine, sans relâche,le sens de la dignité humaine.BIENNEEspace culturel RENNWEG 26Vendredi 7 juin <strong>2002</strong> à 20h30Samedi 8 juin <strong>2002</strong> à 20h30Dimanche 9 juin <strong>2002</strong> à 17h00Réservations par tél. 032/342.32.02 (répondeur)UNE PUB DANSVOTRE ECJ?026 658.18.33ouwebmaster@fssta.ch


La boucle est bouclée. Voici le dernier portrait destroupes affiliées en 2001. Last but not the least,comme diraient nos amis anglais... Portrait d’actualité,puisque nos comédiens fribourgeois seront àl’affiche du festival de Chisaz.Le MadrigalLe Madrigal : une histoire d’amitié et de riresDans les années 80, la société de jeunesse du village deMézières (dans le canton de Fribourg) présente sespremiers spectacles (une revue villageoise, Paluche, Mapetite femme adorée) .A la suite de ces représentations, un groupe de jeunespassionnés fonde la troupe « Le Madrigal » en 1989.Depuis cette date, des pièces sont présentées chaqueannée, puis tous les deux ans. De nouveaux acteurs et« personnes de l’ombre » rejoignent le noyau de départ sibien que la troupe compte à ce jour une vingtaine demembres actifs.La comédie et les soirées à sketchs sont les genresprivilégiés du Madrigal : Mal de test, Jeux de dames, Unerose au petit déjeuner, Diable d’homme, La BonnePlanque, Potiche ont offerts aux acteurs et auxspectateurs des soirées mémorables. Rappelez-vous dufou rire de Bourvil dans La bonne planque : notre «BourvilMadrigalois» a aussi tiré des larmes de joie auxspectateurs.Il faut ajouter que nous avons présentéces pièces dans ce qu’on appelle àMézières la salle sous l’église. Ce lieunous permettait d’asseoir entre 90 et110 personnes, sur les chaises del’école primaire villageoise (imaginezde grands adultes sur des chaisesd’écolier de 6 ans, pliés pendant prèsde 3 heures…). La scène de 3 mètressur 4 nous limitait grandement dans lechoix de pièces puisque leschangements de décor étaient excluset plus de 5 personnes sur la scènedevenait un exercice périlleux dechorégraphe !Notre «stratégie de proximité» avec lepublic était si bien respectée que nousavons même dû coller des panneauxpour demander aux spectateurs de nepas mettre les pieds sur la scènependant le spectacle.En 1999, ayant choisi de présenterune pièce exigeant plus d’espace –Diable d’Homme de Robert Lamoureux - nous noussommes décidés à quitter notre bonne vieille salle – enrénovation à cette époque d’ailleurs – pour jouer sur unescène fixe de la région, à Vuisternens-devant-Romont.En 2000, nous avons eu envie de relever un nouveau défi :2001, Le Madrigal se lance un nouveau défi: sortir de la comédie traditionnelle etmonter une pièce plus ambitieuse. Pari réussi avec «Les Liaisons dangereuses»d’après Choderlos de Laclos.changer de style. Notre choix s’est porté sur Les Liaisonsdangereuses de Christopher Hampton. Après une annéede répétitions, nous avons présenté ce spectacle ennovembre 2001. Bien que la pièce ne soit pas facile dansses textes et son intrigue, le public nous a suivis dansnotre choix. Nous aurons à nouveau la chance de la jouerCarte d’indentité:Domicile:Mézières/FRAnnée de naissance:1989Adhésion FSSTA: 2001Présidente: Laurence AnsermetAu Clos-Dessus1687 Vuisternensdevant-Romont026 655.00.45le 9 juin au Festival deChisaz. Avis auxamateurs….Laurence Ansermet,présidentec’est aussi sur www.fssta.ch !


Du sang neuf au comité central de la FSSTAUne nouvelle déléguéevaudoiseà votreserviceElle s’appelle Francine Pin-Muller.C’est votre nouvelle déléguée pourle canton de Vaud. Suite au départde Patricia Thibaut, elle vient donccompléter l’équipe du comitécentral qui n’a pas trop de troisdélégués vaudois pour assurer uneprésence auprès des quelque 65troupes affiliées du canton deVaud.Technicienne en radiologie de profession,Francine Pin-Muller tombe dansle piège fatal du théâtre en 1989. Ellesuit à cette époque les cours del’école de théâtre de GeorgesDiggelmann à Lausanne. Mal lui enprend ; elle ne guérira jamais duterrible virus qui alors s’immisce en elle…Définitivement intoxiquée par ce besoin irrépressible de monter sur les planches,elle devient, notamment, membre des Tréteaux du Faux-Blanc à Pully etde la troupe « Théâtre pour le Moment ». Gravement atteinte par la maladie,Francine traversera plusieurs crises aiguës qui l’amèneront à se produire dansdes pièces comme L’atelier (1993), L’honneur des Cippolino (1995), Le Pastagades Loufs (1995), Carnaval à Venise (1996), Pigmalion (1997), La maison depoupée (1998), Cholard & Cie (1999), Mon oncle du Canada (2000), La belle vie(2001), La cantatrice chauve (<strong>2002</strong>). Les dégâts causés par la maladie sontaujourd’hui tels que les planches ne lui suffisent plus ; c’est maintenant aucomité central de la FSSTA qu’elle s’attaque dans une quête effrénée, maisnéanmoins désespérée, d’une rémission illusoire…Mais trève de plaisanterie ! Oui, Francine a découvert le théâtre tard, à l’aubede la quarantaine. Mais elle s’y investit pleinement, avec l’envie de se surpasseret de vivre une aventure en équipe dans le « monde magique » que représentepour elle le théâtre. « Oser aller plus loin » : c’est ainsi qu’elle définit samotivation.Si le théâtre tient une grande place dans sa vie, Francine accorde toutefois unepriorité absolue à ses trois filles. D’ailleurs, cette alerte quinquagénaire estplutôt casanière : « Je ne pars jamais longtemps en voyage. J’ai besoin d’êtreavec mes amis. ». Elle veut, envers et contre tout, être disponible pour safamille et ses amis.Adepte d’un humour que l’on qualifiera d’anglais, elle nous confie que la personnalitéqu’elle admirerait le plus serait son mari… si elle en avait un ! C’est peutêtreparce qu’elle avoue manquer de confiance en soi que Francine ne fait pasles choses de manière superficielle. Oui, elle va au fond des choses… et ilparaît que l’on peut compter sur elle ! A bon entendeur…Non contente d’avoir déjà comme hobbies le tir à l’arc, la photo, le bridge et leflamenco, voilà maintenant qu’elle souhaite s’investir au sein du comité de laFSSTA. Nous ne pouvons donc que l’encourager à en faire son hobby principalet que, comme à son habitude, elle aille, ici comme ailleurs, jusqu’au fond deschoses… Bienvenue à Francine Pin-Muller !(rédaction)FRANCINE PIN-MULLERCh. de Verney 6 - 1009 Pully - 021 728.68.93 - 079 750.54.69e-mail: frpin@hotmail.comDépartsau comité centralde la FSSTALors du Congrès de Monthey le 11 maidernier, les délégués présents àl’assemblée générale ont pu apprendrela démission de trois membres ducomité central. Tout d’abord, il y a lesdémissions immédiates de MmesPatricia Thibaut, déléguée vaudoise, etChristiane Balleys, déléguée valaisanne.Christiane Balleys a, durant denombreuses années,effectué un travailconsidérable auprèsdes troupes valaisannes,même si elle futhandicapée cesdernières années parune pénible maladiequi l’oblige aujourd’hui à rendre sonmandat.Patricia Thibaut est entrée en 1999 aucomité central pour yremplacer PascalMorier-Genoud. Outreson travail de visite auxtroupes, elle a apportéune contributionimportante à notrejournal par le biais deplusieurs articles etenquêtes.Nous profitons de ces quelqueslignes pour les remercier encore pourtout le travail accompli lors de leursmandats au comité central.Enfin, une troisième démission nousest annoncée pour la fin de l’année.En effet, Christine Rochat Gattolliat adécidé (la mort dansl’âme, nous confie-telle!)de donner lapriorité à ses enfantset à sa passion decomédienne au seindu Trac’N’art deLausanne. Elle attendrala fin de l’annéeafin de laisser le temps au comité delui trouver un ou une remplaçante.Le comité central lance donc un appelaux candidatures pour les postes dedélégué(e) vaudois(e)etdélégué(e) valaisan(ne)Les personnes intéressées sontpriées de faire acte de candidatureauprès de M. Jean-Paul Oberson,président FSSTA (Rue du Vieux-Pont68 - 1630 Bulle - 026 912.31.22).(rédaction)


PUBVOTRE AGENDA DES SPECTACLESFRIBOURGGENEVEGENEVEThéâtre de la Cité (Fribourg)Spectacle des AteliersFribourg - Théâtre de la CitéVe-Sa 7-8 juin à 20h30Renseignements: www.tcf.chLudimania (Domdidier)Caligulad’Albert CamusDomdidier - Aula du COVendredi 31 mai et 7 juinSamedi 1er & 8 juin à 20h18Dimanche 2 juin à 17h02Réservations: 079 681.29.13Choeur Théâtral d’AvullyLa fabuleuse histoire duBig Band Barnum Circusune comédie musicalede David Perrelet et Patrick BrunetSous le chapiteaudu cirque de Confignon20-21-22-24-26-27-28septembre à 20h.Dimanche 22 septembre à 17h.Réservations: www.barnum.chGENEVENEUCHÂTELVOTRE AGENDA DESSPECTACLES AU PLUSPRES DE L’ACTUALITE DUTHEATRE AMATEURROMAND SUR:www.fssta.ch/pages/agendaGENEVEBERNE/JURALa Théâtrale de BienneL’Atelierde Jean-Claude Grumbergm.e.s. Pierre Clément ParozBienne - Espace culturel RennwegVe 7, Sa 8 juin à 20h30Di 9 juin à 17h.Réservations: 032 342.32.02Attention!!Délai de rédactionno. 3/02Lundi 24 juin <strong>2002</strong>Le bon réflexe lorsque vousdébutez la préparation devotre spectacle: une info pare-mail àwebmaster@fssta.chou un fax au 026 658.18.34Les Amis de la Scène (Boudry)Les poules parlent d’eux,les chicken d’ellescabarettexte & m.e.s. Gérard WilliamBoudry - La Passade17-18-19 & 24-25-26 mailes Vendredis & Samedis à 20h30,les Dimanches à 17h.Réservations: 032 841.52.32GENEVE VALAISLe Croution (Vérossaz)Don Camillode G. Guareschi - Adapt. A. Giroudm.e.s. Olivier DuperrexVérossaz - En plein airdu 18 juillet au 10 aoûtJe-Ve-Sa-Di à 20h30Réservations: www.coulisses.chVAUDLes Polyssons (Lausanne)Le Songe d’une nuit d’étéde William Shakespearem.e.s. John DurandLausanne - EPFL - Bâtiment CE22-23-25-29-30-31 mai& 1er juin à 20h30Lausanne - Grange de Dorigny24 mai à 19h.Réservations:http://hotes.epfl.ch/PolyssonsL’Aurore (Antagnes)Le Clos des EcovetsRêverie musicaletexte: L. Gavillet - m.e.s. R. VuadensVillars-sur-OllonCarrière de Huémoz21-23-24-28-30-31 août <strong>2002</strong>Réservation (dès 1er juin):024 495.11.22La Grappe (Belmont)Contribution directede Jean-Jacques Bricairem.e.s. Mirko BacchiniBelmont s/Lausanne - Grande salleVe 7 & 14 juin, Sa 8 & 15 juin à20h30 - Di 9 juin à 17h30Les Amis de la Scène(Villeneuve)Un sac de sketchesVilleneuve - Théâtre de l’OdéonVe 31 mai & Sa 1er juin à 20h30Réservations: 021 960.22.86ou www.theatre-odeon.chTrac’n’art (Lausanne)Danser à Lughnasade Brian Friel - m.e.s. O. RobertVilleneuve - Théâtre de l’OdéonVe-Sa 24-25 mai 20h30Réservations: 021 960.22.86ou www.theatre-odeon.chLa Dentcreuze (Aubonne)Une sorte d’AlaskaTrahisonsdeux pièces d’Harold Pinterm.e.s. Didier GertschAubonne - Salle de l’EsplanadeVe 24, 31 mai & 7 juin, Sa 1er & 8juin, Je 30 mai & 6 juin à 20h30Réservations: 021 808.58.88ou www.dentcreuze.chOz Croc Théâtre (Ballaigues)Pourquoi moi?pièces de Ribes-Guedj-DubillardLe Séchey - Salle communaleSamedi 25 mai à 20h30Vallorbe - Salle de paroisseSamedi 7 septembre à 20h30Villeneuve - Théâtre de l’OdéonVe 27 & Sa 28 septembre à 20h30Réservations: 021 960.22.86ou www.theatre-odeon.chLongirod - Salle communaleSamedi 5 octobre à 20h30Crissier - Salle de ChisazFestival de Théâtrede Chisaz7-8-9 & 14-15-16 juin <strong>2002</strong>Programme complet - Horaires -renseignements: voir pages 4 à 7

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