Seine aval - SIAAP

Seine aval - SIAAP Seine aval - SIAAP

12.07.2015 Views

SIAAPDossier de presseEn application de la directive européenne de 1991 sur la qualité des eaux résiduaires urbaines pour la protection du milieu naturel (diteDERU), toutes les grandes stations d’épuration françaises doivent être mises aux normes fin 2011 au plus tard. À cette date, elles devrontéliminer 70 % de l’azote global et 80 % du phosphore.Cette directive transposée en droit français en 1994 concerne tout particulièrement les rejets d’eaux traitées dans les usines, effectués dansles zones sensibles, c’est-à-dire les fleuves, lacs, estuaires et eaux côtières, menacées d’eutrophisation (prolifération d’algues). Ce phénomènequi concerne l’estuaire de la Seine et les côtes de la Manche, est principalement dû à la présence excessive d’azote, qui provient des urines,dans les eaux.Seine aval est la plus grande et la plus ancienne de 5 usines d’épuration du SIAAP. Elle traite chaque jour 1 500 000 m 3 d’eaux usées (domestiques,industrielles et pluviales) provenant de Paris, de Seine-Saint-Denis, des Hauts-de-Seine, des Yvelines et du Val d’Oise, soit l’équivalent de5 millions d’habitants. Avec la mise en eau des nouveaux équipements, Seine aval répond aux exigences réglementaires de la DERU. L’usine,déjà conforme au niveau du traitement des pollutions phosphorées, atteint ainsi les niveaux demandés pour le traitement des pollutions azotées.Menés en 28 mois, pour un coût global de 322 millions d’euros (financés à hauteur de 45 % par l’Agence de l’eau Seine Normandie, 35 % par leSIAAP et 20 % par la Région Île-de-France), les travaux de ces 3 équipements constituent l’amorce du processus de refonte globale de Seine aval.> Présentation des 3 nouveaux équipementsUnité complémentairede dénitrificationUnité de dépollutiondes effuents issusdu traitement des bouesLa Frettesur-SeineUnité d’épaississementdes bouesForêt deSt-Germain-en-Laye4Localisation des nouveaux équipements

SIAAPDossier de presse• L’unité complémentaire de dénitrificationDepuis la mise en route de l’unité de traitement des pollutions azotées en 2007, Seine aval assure l’élimination des pollutions azotées à hauteurde 30 % de l’azote global selon 2 procédés combinés : la nitrification qui transforme l’azote ammoniacal en nitrates et la dénitrification quitransforme ces nitrates en azote gazeux (composant naturel de l’air).Avec l’unité complémentaire de dénitrification, Seine aval assurera 70 % d’abattement de l’azote global, comme exigé par la DERU.Stockage eau traitéeEau à traiterPlafond crépinéSortie eau traitéeLa technique de biofiltration utilisée consiste à fixer des bactéries sur des billes depolystyrène afin de constituer un ensemble filtrant que l’eau traverse de bas enhaut. L’étape de dénitrification fait appel à la capacité de bactéries sélectionnéesà utiliser l’oxygène contenu dans les nitrates pour leur respiration, transformant cesderniers en azote gazeux, composant naturel de l’air.La nouvelle unité de dénitrification est constituée de 18 cellules, chacune d’entre ellescontient 26 milliards de billes de biostyrène, soit 650 m 3 de matériau filtrant. Un poste derépartition des eaux assurera le partage des fluxs à 30 % sur la dénitrification existante età 70 % sur la nouvelle unité.Matériaux filtrant(BIOSTYRENE*)Vue de la surface d’une cellule de dénitrification5

<strong>SIAAP</strong>Dossier de presseEn application de la directive européenne de 1991 sur la qualité des eaux résiduaires urbaines pour la protection du milieu naturel (diteDERU), toutes les grandes stations d’épuration françaises doivent être mises aux normes fin 2011 au plus tard. À cette date, elles devrontéliminer 70 % de l’azote global et 80 % du phosphore.Cette directive transposée en droit français en 1994 concerne tout particulièrement les rejets d’eaux traitées dans les usines, effectués dansles zones sensibles, c’est-à-dire les fleuves, lacs, estuaires et eaux côtières, menacées d’eutrophisation (prolifération d’algues). Ce phénomènequi concerne l’estuaire de la <strong>Seine</strong> et les côtes de la Manche, est principalement dû à la présence excessive d’azote, qui provient des urines,dans les eaux.<strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> est la plus grande et la plus ancienne de 5 usines d’épuration du <strong>SIAAP</strong>. Elle traite chaque jour 1 500 000 m 3 d’eaux usées (domestiques,industrielles et pluviales) provenant de Paris, de <strong>Seine</strong>-Saint-Denis, des Hauts-de-<strong>Seine</strong>, des Yvelines et du Val d’Oise, soit l’équivalent de5 millions d’habitants. Avec la mise en eau des nouveaux équipements, <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong> répond aux exigences réglementaires de la DERU. L’usine,déjà conforme au niveau du traitement des pollutions phosphorées, atteint ainsi les niveaux demandés pour le traitement des pollutions azotées.Menés en 28 mois, pour un coût global de 322 millions d’euros (financés à hauteur de 45 % par l’Agence de l’eau <strong>Seine</strong> Normandie, 35 % par le<strong>SIAAP</strong> et 20 % par la Région Île-de-France), les travaux de ces 3 équipements constituent l’amorce du processus de refonte globale de <strong>Seine</strong> <strong>aval</strong>.> Présentation des 3 nouveaux équipementsUnité complémentairede dénitrificationUnité de dépollutiondes effuents issusdu traitement des bouesLa Frettesur-<strong>Seine</strong>Unité d’épaississementdes bouesForêt deSt-Germain-en-Laye4Localisation des nouveaux équipements

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!