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bulletin 2011 - ANCGG

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SommaireP02P03Conseil d'administrationEditorialP04 à 08 P.V. Assemblée générale du 29 maiP09 à 10P11 à 12P13 à 17P18 à 19P20La balistiqueChasseur d'émotionsAgrainagePlan qualitatifUNUCRComité de rédactionADCGG 03Conception graphique & impressionEspace Repro - Vichy (03) <strong>2011</strong>04 70 97 51 34Divers :P21 Médaille François CivreisP22 B.G.G. <strong>2011</strong>P23 Trophées cerfsP23 Week-end de la chasseP23 S. ReboulP24RecetteP25 Info. 2012N°01


Le conseil d’administration de l’ADCGG 03Président :Jacques MaumePrésident d' honneur :François Civreis7 rue de Busset 03200 Le Vernetla Trollière 03350 TheneuilleVice-Présidents :Stanislas de VilletteGeorges MercierGérard BoirotMortillon 03470 Coulanges62 avenue du général de Gaulle 71160 Digoin15 rue du Dr P. Fabre 03600 CommentryTrésorier par interim :Jacques MaumeSecrétaire :Martine Abdon7 rue du Busset 03200 Le Vernetles Noriots 03320 Lurcy-LévisMembres :André-Jacques Hettier de Boislambert Bazin 03320 Château d'AllierPhilippe AbdonLes Noriots 03320 Lurcy-LévisNathalie BonnetLaugère 03510 ChassenardFrédéric Le Moal62 avenue du général de Gaulle 71160 DigoinRoger Parislieu Gueulet 03210 AgongesLaurent Regnaultles Couets 03210 MarignyYves RellierBlanchet 03300 MollesChristian Schmitt15 bd F. Miterrand 03410 DomeratChers Membres et Amis,Le Président et le conseil d'administrationvous souhaitent, à vous et à votre famille,de joyeuses fêtes et une très bonne année.N°02


EditorialOn pourrait croire que les chasseurs duBourbonnais, ceux qui sont allés à l'école duBrevet Grand Gibier et ceux qui les côtoient,mettent complètement en application les règlesdu «bien chasser».Eh bien, malheureusement quelques exemplesmontrent encore que des fautes sont commisesplus par négligence que par ignorance.Le Rallye l'Aumance qui chasse à courre le cerfen forêt de Tronçais a été amené, depuis ledébut de la saison, à achever quatre grandscerfs dix cors sérieusement blessés par balle,qui survivaient lamentablement et cruellement.Rôle de fossoyeur désagréable s'il en est.Démonstration d'absence de recherche ausang après tir. Oui on le dira jamais assez, il fautcontrôler, même si le tireur affirme qu'il a«manqué»... Le hasard peut très bien montrer lecontraire.Par contre, on peut remarquer que les règles desécurité sont généralement bien respectées. Laveste rouge devient une mode de saison,tableau de doryphores rouges à travers lesarbres ! Même si les animaux ne distinguent pasles couleurs, le charme de la forêt paisible s'entrouve atteint. Enfin priorité à la sécurité.Parlons forêt. Notre époque fait que la fréquentationhumaine est de plus en plus intense et le gibierde plus en plus dérangé. Que ce soit la pressionde chasse pour raison financière, la cueillettedes champignons en quantité exceptionnellecette année et celle du muguet au printemps, outout simplement un besoin des citadins ,quidisposent de plus de temps libre, de venir s'yré-oxygéner dans le vent des écolos.Nous les chasseurs, devons concilier.Les excellentes communications que l'ADCCG03entretient grâce au dévouement efficace deson excellent président avec les administrationset organismes divers confortent l'association àsa place.Le déplacement des bureaux de la Fédérationdes chasseurs au domaine des Sallards doitfaciliter les contacts entre l'administration et leschasseurs, et les chasseurs entre eux. La miseà disposition des stands des différentesdisciplines, de locaux de réunion, d'uneboutique d'approvisionnement en produits pourle gibier et petit matériel à bon prix également.Chasseurs de grands gibiers profitons en. Il n'ymanque qu'un bistrot!Souhaitons seulement que les plans de chassesoient adaptés à la pérennité des populationsde grand gibier y compris le sanglier.......Je vous souhaite une bonne réussite cette saison.François CivreisN°03


P V Assemblée Générale du 29 maiLe samedi 29 mai <strong>2011</strong> aux SallardsLe Président Jacques Maume souhaite labienvenue à tous les participants, remercie lespersonnalités présentes :monsieur Guy Soalhat, Président de la Fédérationdes Chasseurs de l’Allier, monsieur André-Jacques Hettier de Boislambert, Présidentd’honneur de l’<strong>ANCGG</strong>, monsieur Alain François,Président de l’<strong>ANCGG</strong>, monsieur François Civreis,Président d’honneur-fondateur de l’ADCGG03,monsieur et madame J.C. Henno, <strong>ANCGG</strong>,monsieur Guy Bonnet, <strong>ANCGG</strong>,monsieur FrancoisJelhé, Président ADCGG52, monsieur AlainLognon, Vice-président du Conseil Général del’Allier, monsieur Bernard Cruchandeau,Président des gardes particuliers, monsieurJean-Pierre Gaillard, Vice-Président de la FDCA03, monsieur Roger Paris, Président del'AFACCC03, monsieurs M. Soulhac, PrésidentAD 15, S. Dieu, Président AD 63, J.C. Barthelot,Président AD 87.Sont absents et excusés : messieurs P. Monzani,Préfet de l’Allier, H. Lefranc ,<strong>ANCGG</strong> , G.Bédarida,<strong>ANCGG</strong>, L. Nicolas, ONF, D. Kremenski , Présidentdes archers 03, A. Sanseau, Directeur DDT , C.Benoit , ONCFS ,P. Abdon, Louvetiers 03, F. LeMoal , UNUCR, représenté par Y. Rellier , Mme P.d’Ormesson représentant la vénerie régionale,Mme Abdon, Mme. Bonnet et L.Régnault .Le Président ouvre la séance selonl’ordre du jour.1 - Approbation du Procés-verbal del’assemblée générale 2010.Chaque membre a pu en prendre connaissancedans le <strong>bulletin</strong> de fin d’année. Aucuneremarque n’étant faite, le PV est adopté àl’unanimité.2 - Rapport moral et d’activité s.Jacques Maume se dit très honoré de présidercette vingtième Assemblée Générale enprésence de Messieurs Hettier de Boislambert,Président d’honneur de l’<strong>ANCGG</strong>, Alain François,Président de l’<strong>ANCGG</strong> et F.Civreis, Président,fondateur de l’ADCGG03.Depuis 1991, cette association est animée par ungroupe de bénévoles passionnés de chasse.Celle ci évolue au fil du temps , tout ens’adaptant.En 1995 fut mis en place le premier Brevet GrandGibier , toujours d’actualité malgré les aléas dunombre de candidats. Néanmoins, en 2012 , lenombre des brevetés devrait dépasser 200.En ce qui concerne les adhérents, un pic a étéatteint en 1999 avec 125 personnes ; depuis, lenombre se situe entre 90 et 100. Les chasseursde l’Allier hésitent toujours à nous rejoindre, quece soit pour adhérer, ou pour passer le brevet ;pourtant, notre département compte 11000timbres Grand Gibier.Notre association est présente dans denombreuses manifestations : fête de la chasse,trophées de cerfs, assemblées généralesd’associations, de GIC, articles de presse,<strong>bulletin</strong> de fin d’année, site internet. Malgré celal’optimisme est de rigueur !Situation cynégétique :Le chevreuil : la population semble stabilisée,un constat : nous voyons de plus en plus dechevreuils en plaine .Le sanglier : les prélèvements de la saison dechasse 2010/<strong>2011</strong> ont augmenté avec une plusforte pression de chasse. Il y a eu environ 120N°04


P V Assemblée Générale du 29 maiqui remet les Brevets. Une piste à explorer :certaines ADCGG organisent les cessions duBrevet dans des lycées bien ciblés .Agrainage : il confirme que chaque départementen a la maîtrise mais que cela doit correspondreau cadre national. L’<strong>ANCGG</strong> se prononce pourun agrainage raisonné.Cervidés : dans le département de la Meuse, unconstat a été réalisé en zone quantitative. 12attributions, 11 réalisations de cerfs coiffés,aucune réalisation de biches, c’est donc unéchec car la population continue de progresser.Plan de chasse sanglier : des procés sont encours contre des préfets pour attributionsexcessives.Ethique des chasseurs de grand gibier : lerespect entre les capacités d’accueil d’unterritoire et la densité des populations degrands animaux est de notre responsabilité.Intervention de Monsieur Jean-PierreGaillard, Vice-Président de la FédérationIl a reçu le message des attributions en zonequantitative et envisage de faire marchearrière lors des attributions 2012/2013 . Ilrappelle que l’implantation hypothètique descervidés en montagne Bourbonnaise s’est heurtéeaux sylviculteurs.Intervention de Monsieur F. JelhéIl confirme les dires de monsieur de Boislambertconcernant les chevreuils mais attire l’attentiondes adjudicataires sur le non-respect des plansde chasse , notamment avec l’ONF. Peut-êtrene faut t’il prélèver que les minima ?7 - Questions diversesStanislas de villette : Pour répondre à MonsieurJC. Henno, l’UNUCR03 est une associationreprésentée dans notre département mais trèspeu de nos conducteurs sont sollicités pour desrecherches.Yves Rellier : Il confirme avec des chiffres 141recherches seulement pour l’exercice2009/2010. Il signale également que 99,9%des Louvetiers ne veulent pas de conducteursde chiens de sang.Réaction de Monsieur Jelhé : la culture deslouvetiers n’est pas la même dans tous lesdépartements.François Civreis : Il félicite le Président JacquesMaume pour son énergie à défendre l’Associationet la tirer vers l’avant avec son conseild’administration., ce qui n’est pas évident tousles jours. Puis il retrace l’historique del’ADCGG03.La séance est clôturée par une remise demédaille à François Civreis, très ému.Le Président Jacques Maume remercie l’ensembledes administrateurs pré sents, le personnel dela Fédération, Monsieur Jean-Michel Gas,Directeur, Mademoiselle Valérie Lorca etMonsieur Gilberton, pour leur aide.Il clôt l’Assemblée et invite à partager le verrede l’amitié.Le Président, J. MaumeN°08


La balistiqueQuelques idées courtes sur la balistique sansouvrir un débat épistémologique . Il faut bien ledire que la balistique qui se définit comme lascience qui étudie les mouvements des corpslancés dans l'espace, n'est pas une scienceexacte, au même titre que la mathématique. Lafinalité de tout projectile est bien sûr d'atteindreun but et il existe trop d'impondérables qui seconjuguent pour pouvoir répéter à l'identiquechaque lancer de projectile, si l'on exceptefusées et missiles, dont il est possible de contrôlerla trajectoire à distance. Quels que soient lesprojectiles utilisés, ils requièrent plusieursfacteurs :– Une force motrice (poudre pour l'arme dechasse)– Un appareil de guidage (canon)– Une cible.Le tir cynégétique en battue que nous évoquonsdans ce pensum, est d'autant plus compliquéqu'il exige d'obtenir une efficacité létale sur legibier que nous respectons et qu'il convient dene pas faire souffrir.Cette balistique de chasse est encore trèscontroversée, bien que des études récentes,pratiquées par des experts militaires, nouspermettent d'avoir des opinions proches de laréalité. Ainsi la théorie de la mort par inhibitionou choc nerveux due a la seule grande vitessedes balles est abandonnée sauf dans de trèsrare cas d'atteinte du système nerveux central.C'est ainsi, que dans les années 60 /70, il étaitpréconisé d' utiliser des munitions de petitcalibre dotées d'une très grande vitesse.Depuis une dizaine d'années, cette démarchese fait plus rare, mais actuellement, si le calibre8m. prend à nouveau une grande place, il s'agitsouvent de magnum (300wm), qui sont peuappropriés au tir de battue (j'excepte bien sûrle 8,57 jrs utilisé dans des carabines doubles).L'enquête à vaste échelle réalisée par l'<strong>ANCGG</strong>il y a quelques années, a montré que lamoyenne des tirs en battue s'effectuaient à 42mètres et que le calibre 9,6X62 était le plusefficace. Quoiqu'il en soit, la législation Françaisenous oblige à disposer d'une énergie de 1000joules à 100 mètres pour le tir de tout grandgibier.L'<strong>ANCGG</strong>, à juste raison, conseille des énergiesbien supérieures :– 1500 joules pour chevreuil à 100 m– 2000 joules pour chamois et mouflons à 100 m– 2500 joules pour sangliers et grands cervidésà 100 m. Grâce aux poudres modernes, cesénergies sont toujours atteintes dans un calibrestandard, même en utilisant un canon court(56cm). Actuellement, l'allégement recherchédes armes, amène à un raccourcissement ducanon, ce qui est une hérésie dans les calibresmagnums, qui trouvent leur pleine efficacitédans des canons de 65 cm, afin que lacombustion totale de la poudre puisse ce faire.Le chasseur pratiquant une chasse spécifiquesaura trouver le calibre adapté à sa pratique.Dans notre région, la presque totalité desbattues est mixte, avec possibilité de tirerchevreuils, sangliers, voire cerfs. Il est doncjudicieux de posséder une arme de calibrepolyvalent si l'on n'en possède qu'une seule.Les études effectuées par l'<strong>ANCGG</strong> permettentde remarquer que le calibre le plus souvent citéest le calibre 7X64 (à défaut du 30.06 interditen France).Le grand choix de munitions qu'il offre permetde l'adapter à l'ensemble de nos gibierseuropéens, en utilsant une des balles les pluslourdes pour les animaux les plus lourds (11.5 grN°09


La balistiquepar exemple, bien que le poids de 10,5 gr soitplus approprié au pas de rayures du calibre).En battue mixte, il est donc judicieux «d'orienterson choix vers le compromis d'une balle pastrop légére, pas trop pointue, ni trop rapide,enfin pas trop expansive» (<strong>ANCGG</strong> le grandgibier, éditions Gerfaut).Dans tous les cas, il faut s'interdire le choixd'une munition qui se fragmente ou qui sepétalise, cette dernière devant être réservée àla chasse solitaire.Les quelques idées courtes n'engagent bien sûrque moi. En quelques lignes, je ne peux qu'êtresimpliste, la balistique étant bien plus compliquée.Cependant vous pourrez compléter votreinformation en vous inscrivant pour le brevetgrand gibier 2012.Sachez enfin, que rien neremplace en efficacité, qu'une balle bienplacée, quel qu'en soit le calibre. Les GuidesEcossais tirent le cerf avec du 243 w.Donc rendez-vous au pas de tir du sangliercourant !!! Je vous souhaite une excellentesaison de chasse <strong>2011</strong>/2012.Doc. Georges MercierBibliographie :Henri Toussaint : Le tir à balle du grand gibierDominique Venner : Encyclopedie des armes dechasse.<strong>ANCGG</strong> : Le grand gibier Editions Gerfaut.N°10


Chasseur d’émotionsImmersion avec un administrateur,chasseur d’émotions à TronçaisEnfant du pays, Richard PORTE a grandi à LeBrethon puis à Cérilly où il demeure, à la lisièrede la plus emblématique forêt du départementde l’Allier. Souvent considérée comme la plusbelle chênaie d’Europe, la forêt de Tronçaiss’étend sur 10 600 hectares.Sous ces arbres plus que centenaires, ce massifforestier abrite une vie foisonnante et unpatrimoine historique exceptionnel : ses ronds,ses fontaines, ses étangs, ses légendes, satraditionnelle vènerie, ses arbres monuments,ses champignons, sa flore et sa faune sauvage.Dans ce vaste terrain de jeu et de découverte,Richard, comme tout gosse, se plait à grimperaux arbres, construit des cabanes, pêche à lamain dans les trous d’eau.Pour les novices, rien ne ressemble plus à uncerf qu’un autre. Alors que pour les passionnés,chaque animal est un individu différent avec sesparticularités. De vrais «spécialistes» sontmême capables au premier coup d’œil dereconnaître la Fourche plate, la Tête noire ouencore Nez bossu, Lunettes, le Gueulard…Richard fait partie de ceux là. Il connaît leshabitudes, les remises, les voies de fuite. Chaquesaison offre d’innombrables images. Parmi lestemps forts, le brame du cerf en est un toutparticulier.Instantané sur le brameAu fil des ans, à force d’arpenter cette forêt, letemps et l’expérience lui ont permis dedévelopper ses sens : observer sans être vu,reconnaître les signes de présence animale etse confondre peu à peu avec cette nature quilui est si chère.Aujourd’hui âgé de 39 ans, élu administrateur duPays de Tronçais au sein de la Fédération desChasseurs de l’Allier, il consacre à cette forêt toutson temps libre, muni de son appareil photo. Il nes’agit pas d’une simple image souvenir. C’estavant tout la capture d’une émotion à un instantprécis, différent en fonction de multiplesfacteurs. Si la lumière reste essentielle, la brumematinale, les reflets de la rosée ou encore lespremières gelées donnent des aspectscomplètement différents.La photo animalière offre des instants inattendus,fortuits mais toujours exceptionnels. Son animalde prédilection reste le cerf.Depuis début septembre, l’agitation se fait sentir… Les hardes de cerfs se disloquent etchacun se dirige vers sa place de bramedepuis laquelle il veillera jalousement sur sesbiches et devra affronter ses rivaux. Du plusprofond des bois résonnent les cris rauques,haletants et puissants de ces princes de la forêt.Cette atmosphère particulière génère unengouement, une véritable frénésie. De jourcomme de nuit, les hommes sont attirés par cespectacle grandeur nature. Certains essaientN°11


Chasseur d’émotionsalors de se fondre dans ce décor, pour approcher,capturer une image et vibrer au son de cettecaptivante complainte amoureuse.Richard se lève aux aurores. Revêtu d'une tenuede camouflage complète dont les indispensablesgants et cagoule, il se dirige discrètement dansle sous- bois, jumelles en bandoulière, appareilphoto de l'autre. Il sait que le Nez Bossu, ungrand treize, se tient sur le secteur Est de laforêt. Arrivé sur les lieux, il entend deux cerfsbramant à environ 300 mètres. Il se dirige àpas feutrés vers l’un d’eux en veillant à rester à«bon vent». L’approche doit être la plussilencieuse possible, sans geste brusque nicraquement intempestif. Après une demi-heurede marche, il aperçoit à une cinquantaine demètres enfin quelques biches. Elles se nourrissentpendant que le cerf veille jalousement sur elles.Le jour se lève. Les biches se dérobent pour seremiser. Anticipant leur trajectoire, Richard seposte en bordure de clairière, accroupi dans lesfougères, parfaitement immobile. Au loin, le rairede l’autre cerf retentit. Le grand treize poussealors un rot grave pour signaler sa présence. Ils’agite, frotte ses bois dans les fougères dontcertaines restent suspendues aux andouillers etpousse alors un long cri rauque. Richard n’enperd pas une miette.L’appareil photo capture chaque seconde. Labrume matinale confère à cette furtive rencontreune ambiance fantomatique. Mais les déclics del’appareil photo ont effarouché une biche. Laharde prend alors la fuite. Le cerf n’a pas compris,trop préoccupé par son concurrent mais selance à la poursuite de ses femelles. Jusque mioctobre, Richard se délectera de ce spectacle,juste pour le plaisir d’en revoir les plus bellesscènes, avec le souvenir émotionnel de cetteentrevue.N°12Autre temps fort, la chasse à l’arcCe sont ces mêmes émotions, parfois décuplées,que Richard recherche à la chasse. Depuisplusieurs années, il a délaissé son fusil pour unarc traditionnel.Il adhère à une association qui lui permet dechasser chez d’autres membres ou sur invitationcomme par exemple en Montagne Bourbonnaise.La chasse à l’arc offre différentes pratiques etnotamment le tir dit instinctif. Aidé de son chien,un springer spaniel, Richard apprécie de le voirtravailler pour débusquer le petit gibier. Ici c’estla rapidité du tir qui prime. Mais l’approchereste l’action qu’il préfère. Si le zoom de sonappareil photo offre une marge importante, letir à l’arc n’est possible que dans les 25 mètresmaximum.Pour tromper l’animal, il faut arriver à se confondreavec la nature, mètre après mètre. L’approcheprend toute sa dimension. L’animal vaque à sesoccupations, tend l’oreille, vente enpermanence. Le moindre faux pas, le plus petitbruissement le mettra en alerte. S’il ne prendpas la fuite, il reprendra, intrigué, ses occupations.Chaque mouvement peut mettre instantanémentfin à l’approche.Le temps s’arrête, rien d’autre ne compte. On estseul avec sa proie. La respiration se ralentit ous’accélère en fonction. L’émotion est à son comblerester concentré… stopper net un mouvement…anticiper la réaction de l’animal... Il est en lignede mire, à bonne distance. Minutieusement, ilfaut attendre l’instant où le tir est encorepossible. Bander l’arc, trahir l’instinct de l’animalet tirer. Mais cette finalité, que la flèche atteigneou non son but n’est pas capitale.Dans tous les cas, la réussite est d’avoir approchéel’animal, d’avoir su tromper sa vigilance jusqu’aubout, leurrer ses instincts et retrouver les siens,ceux d’un prédateur en quelque sorte.Richard Porte


Agrainage nouvelle définition et position de l’<strong>ANCGG</strong>Gérard BédaridaL’agrainage est un sujet qui fait débat depuislongtemps. Perçu historiquement en Europecentrale comme une mesure d’assistance augibier en conditions difficiles et comme unmoyen de l’attirer pour mieux le tuer, il s’est peuà peu développé en France en tant que moyende fixer les populations, de les développer maisaussi de les dissuader de commettre desdégâts dans les cultures. L’<strong>ANCGG</strong> de touttemps a sévèrement condamné le nourrissage.Cependant force est de constater l’agrainagede dissuasion a bon dos et couvre souvent dunourrissage à grande échelle.Cette dérive a été également ressentie par lesagriculteurs et l’Etat au point que la premièrerédaction de la loi DTR en 2004 prévoyaitl’interdiction pure et simple de l’agrainage.Cette même Loi a finalement prévu que lesmodalités de l’agrainage seraient définies dansles Schémas Départementaux de GestionCynégétique (SDGC) puis transposées sous uneforme règlementaire par un arrêté préfectoral.La première génération de Schémas s’estsurtout attachée à distinguer par des moyens diversmais très imparfaits l’agrainage «raisonnable» dunourrissage ou de marchander une autorisationde nourrir ou de fixer (en période de chasse)contre un engagement de dissuader (horspériode de chasse).Le débat se prolongeant dans le cadre du PlanNational de Maitrise du Sanglier (PNMS), ungroupe de travail réunissant les différentspartenaires, Etat, APNE, forestiers, agriculteurset chasseurs dont l’<strong>ANCGG</strong> a été mis sur piedpendant l’année 2010 pour mieux cadrer leseffets positifs et négatifs de l’agrainage.L’agrainage de dissuasionLa distinction entre l’agrainage d’attraction àdose limitée et le nourrissage étant impossibletant à définir qu’à faire respecter, le groupe detravail a cherché à identifier clairement cequ’est l’agrainage de dissuasion sur un plantechnique (produits, périodes, méthodes).Pour chaque culture et chaque stade dedéveloppement de celle-ci, le groupe a analysé :- la période et le degré de sensibilité vis-à-visdu sanglier- l’efficacité d’un agrainage de dissuasion- les modalités de cet agrainage et les mesuresd’accompagnement- l’intérêt d’une période d’habituationPar exemple, considérant la période des semisdes maïs, le groupe de travail en a défini :- la période de sensibilité : du semis jusqu’austade 3 feuilles (soit 15 à 21 jours de sensibilité),- le degré de sensibilité de ce stade : fort- l’efficacité d’un agrainage dissuasif : bonne- les modalités : agrainage continu avec dumaïs pendant toute cette période- l’intérêt d’une période d’habituation : 15 joursavant la période habituelle des semis- les possibles mesures d’accompagnement :d’éventuels tirs à l’affut par des lieutenants delouveterie- pour conclure si un agrainage pratiqué dansces conditions relève de la dissuasion, enl’occurrence : ouiLe groupe de travail a confirmé de manièreunanime l’inefficacité de l’agrainage pour luttercontre les dégâts sur prairies, condamnant defait tout agrainage de fin d’automne et d’hiverau titre de la dissuasion.N°13


• 8 • (! 8 "Agrainage nouvelle définition et position de l’<strong>ANCGG</strong> ! ( # ! & Ce ! travail minutieux et partagé a permis d’aboutir 7 au tableau ci-joint%() !*0 8 : 16; ",6 20 7#16; 207 0@16; ( !2!0 ' 0@(9"""1 > 21 > 2$ !9 $ !9 $ !9 $ !9 ! < !> > %!=6; ! %%=6; ! "#$#&'#&'0 !? #&'0 !? " % % % #5""$! 9 $! 9 $ !9 $ ! 0 5 9 +0%!!5!A %=6; ! #&'#&'% % #&'%=6; ! #&'% 0 / #&'" % % #5 % % #" % % #"$ !9 %=6; !!#&' N°14 & /


%!!5!5 % % #" % % #$ !9 AgrainageA6; +" % nouvelle définition et position de l’<strong>ANCGG</strong> !=!#&' & / La compilation des différents stades permet de construire un calendrier globald’agrainage de dissuasion. Ce calendrier pourra être adapté régionalement en fonctionde la typologie des cultures les plus pratiquées et du climat. 8 L’aigrainage à but cynégétiquesédentariser les animaux (objectif de conservation(,- d’un effectif minimum). Il s’agit de ce qui pourraitToutes les autres formes d’agrainage, qui se être dénommé un «agrainage d’attraction».caractérisent * par opposition à l’agrainage de Le résultat de cette pratique est amplifié, dissuasion, sont regroupées sous le terme lorsqu’elle 3 est employée dans des secteurs 4 B peu ! / ! 8«d’agrainage à but cynégétique». Il s’agit ou pas chassés.d’apports de nourriture dont les objectifs• ( peuvent être triples avec ou sans concomitance : ! - Appâter les animaux en disposant une petite B quantité de maïs devant un poste d’affût identifié,- Augmenter la capacité 3 d’accueil 4 des milieux de en vue d’y attirer le sanglier pour le tuer. Cemanière à entretenir des populations de sangliers mode de chasse est pratiqué dans quelquesà des niveaux supérieurs à ce que permettent les départements de l’Est de manière ponctuelle etressources naturelles. Il s’agit de ce qui est dérogatoire, pour faire face à des problématiquesclassiquement dénommé «nourrissage».locales identifiées (notamment sanitaires).- Cantonner les animaux sur tout ou partie d’unterritoire dans le but d’augmenter les chancesde succès de l’exercice de la chasse ou deN°15


Agrainage nouvelle définition et position de l’<strong>ANCGG</strong>Conclusions pratiques de mise enœuvre des nouvelles définitions.Ces nouvelles définitions se traduisent par lesprincipes suivants :- L’agrainage de dissuasion est toujoursautorisé, dès lors qu’il respecte les modalitésdéfinies ci-dessus et à condition qu’elles soientreprises dans le Schéma Départemental deGestion Cynégétique.Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’écologiea adressé le 18 février une circulaire auxpréfets qui explique la démarche expliquée cidessuset leur demande suivre ce processuslors des modifications de Schémas. Pour mettrefin aux incidents qui se sont produits danscertains départements tels que la Meuse, elleleur rappelle que les arrêtés préfectoraux enmatière d’agrainage doivent se conformer auxschémas existants ou être précédés d’unerévision de ceux-ci.- Toute autre forme d’agrainage, c’est à direl’agrainage à but cynégétique, nécessite la miseau point d’un accord local des différentspartenaires notamment agricoles et forestiersconclu lors du renouvellement des SchémasDépartementaux de Gestion Cynégétique.- Dans les points noirs définis dans le cadre duPlan National de Maîtrise du Sanglier identifiés,l’agrainage à but cynégétique s’avère totalementcontre-indiqué. Son interdiction dans le cadredu Schéma s’avère logique.N°16La position de l’<strong>ANCGG</strong>Depuis 10 ans, la population de sangliers a étémultipliée par 1,6. Souvent trompés par lesvariations annuelles à la hausse ou à la baisse,les chasseurs ne se rendent pas clairementcompte de ce dérapage constant. Il estindispensable que les chasseurs prennent leursresponsabilités pour réduire les niveaux depopulations de sangliers, faute de quoi, c’estl’Etat qui les prend et nous dépossède de notrerôle dans la régulation.


Agrainage nouvelle définition et position de l’<strong>ANCGG</strong>L’image de l’agrainage est aujourd’hui totalementcontre-productive à l’égard de la société. Lesexcès constatés ici ou là amènent de plus enéquilibres naturels, gestion de la faune sauvage,recherche d’une chasse authentique).Sur le long terme, l’entretien de surpopulationspar de l’agrainage apparait comme un contresens.La diminution du nombre des chasseurspoussera naturellement à adopterune démarche extensive de chasse naturelletandis que l’arrivée des grands prédateurs feravoler en éclats les concentrations de sangliers.Pour toutes ces raisons, l’<strong>ANCGG</strong> a estiménécessaire de redéfinir sa position enAssemblée Générale en adoptant la motionsuivante :L’<strong>ANCGG</strong> se prononce en faveur d’unagrainage limité à la seule dissuasiondans le cadre des renouvellementsdes Schémas Départementaux deGestion Cynégétique.plus de chasseurs comme de non chasseurs àconsidérer l’agrainage au même niveau que leslâchers de cocottes. Cela va à l’encontre detoutes les valeurs de l’<strong>ANCGG</strong> (respect desL’Association désapprouve donc tout maintiend’un agrainage à but cynégétique dans le futur.Cette motion a été adoptée à l’unanimité moinsun vote contre.N°17


Cerf : pourquoi un plan qualitatif ?Le plan de chasse des grands cervidés a undouble objectif :- assurer un équilibre milieu-faune en régulantles effectif (aspect quantitatif).- Maintenir une bonne structure des sexes etdes âges au sein des populations (aspectqualitatif).reflétant globalement la classe d’âge desanimaux.Par exemple :- bracelet C1 : cerf jusqu’à 10 cors (animal avecdes pointes ou des fourches sommitales)Or, dans beaucoup de populations de cerfs enFrance, on constate encore un déficit chroniquede mâles adultes et vieux.La raison : les prélèvement portent prioritairementsur las cerfs les plus gros et (ou) les mieux«coiffés». La plupart des mâles disparaisentainsi avant 7 ans, âge auquel ils deviennentseulement et pleinement adultes. Ce qui estcontre-nature car, lorsqu’ils existent, les sujetsmûrs (9 ans et au-delà) constituent lesdominants du brame.Pour tenter de remédier à cette situation,l’Association nationale des chasseurs de grandgibier propose de gérer les cerfs coiffés àl’aide de deux bracelets spécifiques dont ladistinction repose sur un critère visuel des bois- bracelet C2 : cerf de plus de 10 cors (animalavec une ou deux empaumures)La détermination de la limite entre ces 2catégories dépendra du biotope qui influebeaucoup sur la rapidité de croissance desanimaux et de la ramure.Le bracelet de C1concenera surtout les jeunes cerfs et lessubadultes, le bracelet C2 surtout les adultes.Ce plan ne constitue en aucun cas une «sélection »à partir de critères esthétiques normatifs.Chaque population présente une diversitégénétique indispensable à sa survie et que lachasse doit respecter. Le plan qualitatif permetseulement de ménager une fraction importantede la classe d’âge intermédiaire (épargnée parla nature) qui favorisera l’accès à l’apogéecorporelle et comportementale de quelquessujets. On y parvient en ne prélevant pas tropde cerfs coiffés par rapport à l’accroissementet en attribuant environ un C2 pour trois C1.Bien entendu, la mise en place d’un plan qualitatifs’accompagne de celle d’une exposition deN°18


Cerf : pourquoi un plan qualitatif ?trophées, annuelle et obligatoire, pour vérifier larépartition des prélèvement par classe d’âge etapprécier l’évolution du vieillissement. Chaquetrophée sera, pour cela, assorti d’une demimâchoireinférieure inférieure de l’animalcorrespondant. Cette manifestation est ungrand rendez-vous cynégétique départemental,toujour apprécié des chasseurs et du public.En conclusion :Le plan qualitatif est simple :Il est déjà appliqué dans une trentaine dedépartement qui réalisent plus de 5O% dutableau national. Il est parfaitement compatibleavec la chasse en battue et les erreurs de tirs’avèrent trè peu nombreuses.Il ne fait pas baisser le taux de réalisation.De toute manière, la sous-réalisation dequelques mâles n’a aucune incidence sur ladynamique des population qui dépendessentiellement des fem elles.Il est compatible avec la pratique de la vénerie.La chasse à courre n’est pas astreinte au planqualitatif mais par des prises bien répartiesdans toutes les catégories d’âge, ellecontribue à la réussite collective.Il porte ses fruits.L’âge moyen des mâles augmente, ce quipermet «cerise sur le gâteau» la récoltes debons trophées. L’augmentation régulière dunombre de trophées parvenus à la maturitédans les départements ayant adopté ce planen constitue la preuve la plus évidente voir la8 ème édition du Catalogue des trophées degrand gibier français ; 42% des cerfs recensésproviennent de la période 2000-2006.Guy BonnetPour plus de renseignements, consulter labrochure GERER LE CERF éditée par l’<strong>ANCGG</strong>N°19


UNUCR 03Avoir les bons réflexes pour optimiserla recherche d’un animalblessé c’est :Repérer au mieux l’emplacement de l’animal lorsdu tir.Arrêter autant que faire se peut les chiens quipoursuivrent l’animal.Après la fin de traque, rechercher les indices(sang, os et poils) autour de l’endroit du tir, leslaisser sur place.Si à l’endroit du tir, il n’y a ni indice, ni sang,suivre sur environ cent mètres. En effet,certaines blessures ne saignent pasimmédiatement.Baliser le lieu du tir, la direction de fuite, lesindices découvertes (utiliser papier de toilette,mouchoir en papier etc....)«Eviter de piétiner la piste!»appeler un conducteur le plus rapidement possibleLes conducteurs unucr de l’Allier :Nathalie Bonnet 03 85 53 31 41 06 83 12 32 63Michel Bonnet ‘’’ ‘’’Frédéric Le Moal 06 62 55 27 17Jean- Marc Maume 04 70 56 57 02 06 87 07 35 62Valérie Pommier 04 70 42 61 85 06 86 61 11 09Yves Rellier 04 70 41 82 94 06 64 81 92 17N°20


Médaille François CivreisLe 29 mai, l'ADCGG 03, fêtait, à l'occasion deson assemblée générale, son vingtièmeanniversaire en présence de nombreusespersonnalités. François Civreis, présidentfondateur de l'AD, a reçu la médaille del'<strong>ANCGG</strong> des mains de son président AlainFrançois, en présence d'A.-J. Hettier deBloislambert.N°21


Les nouveaux brevetés de l’AllierQuatorze candidats du brevet grand gibier dans l’Allier, ce 4 juin, sous le signe de la relève, avecun major de 19 ans, Benoît Madet, médaille d’or avec 153,5 points. Cinq autres médailles d’or furentdécernées à Mathieu Aumonier, Bertrand Odin, Grégory Gauvin, Francis Dupuis et André Ferreol.Dominique Devilliers, Jean Louis Chalifour, Julien Bellet et Jérôme Jardous obtiennent la médailled’argent. Cette session était organisée par Georges Mercier, vice- président de l’Association deschasseurs de grand gibier de l’Allier, et responsable du brevet. Jacques Maume, président de l’ADde l’Allier félicita les nouveaux brevetés à la remise des diplômes.Inscrivez-vous au brevet grand gibier session 2012.Pour tous renseignements, contacter :Jacques Maume tél. : 06 13 96 52 01Georges Mercier tél. : 03 85 53 24 36ou notre site internet : adcgg03.comInscrivez-vous : AU BREVET GRAND GIBIER SESSION 2012Calendrier de préparation au Domaine des Sallards Toulon-sur-Allier :Le vendredi 9 mars : accueil et inscription.Le vendredi 25 mai : Brevet blanc.Le samedi 2 juin : Brevet.N°22


Week-end de la chasseLe 3 et 4 septembre à l'hippodrome de Vichy,s'est déroulé le week-end de la chasse. Organisépar la Sté des courses et la Fédération desChasseurs.L'Association était présente, ou de nombreuxcontacts ont été établis.S. ReboulStéphane Reboul,premier adhérentde l’ADCGG03,breveté «Vénerie».11 ème exposition des trophées cerfsLe 14 mai S t Bonnet de Tronçais accueillait la 11 ème exposition des trophées récoltés dans les deuxzones qualitative et quantitative du département.Cette exposition organisé par Fédération des Chasseurs et de l'ADCGG 03 avait pour thême la «Vénerie».Cette exposition a présenté 111 tropées pour la première zone et 4 pour la seconde.Six trophées ont été côtés :5 médailles de bronze1 médaille d'argentL'aprés-midi Madame d'Ormesson présenta un film sur le Rallye l'Aumance. Le Doc. Barthelotdétermina l'âge de nombreux trophées.Cette exposition fût une réussite vu le nombre de visiteurs.N°23


Recette duo de rôti de biche et foie grasPour 4 personnes : 800 grammes de rôti de biche (filet ou cuissot).8 escalopes de foie gras cru (40 gr chacune). 2 dl de jus de truffe,50gr de beurre, fond de veau, thym, laurier, 3 gousses d’ail, sel,poivre du moulin, 20gr de sucre semoule,quelques feuilles de mesclun,1 potimarron, 4 échalotes.————————————————————-Epluchez et coupez en cubes un potimarron. Dans une sauteuse, faitesfondre les échalotes avec le beurre et le sucre, y ajouter les cubes depotimarron ; mouillez avec ½ litre d’eau bouillante, dans laquelle vousaurez délayé 3 cuillères de fond de veau...En fin de cuisson ajoutez le jus de truffes. Egouttez et écrasezles légumes à la fourchette. Faites réduire la sauce.Faites cuire le rôti dans un four chaud thermostat 8 - 230°, en l’ayantpréalablement piqué à l’ail , poivré et ajoutez les aromatesthym , laurier, oignons.Cuisson 25 à 30mn ; puis repos à la porte du four, 10mn,recouvert d’aluminium .Faites chauffer une poêle, y disposer les escalopes de foie gras que vouscuirez 2 minutes de chaque côté.Dans chaque assiette, disposez un lit de potimarrons, 1 escalope de foiegras, 1 tranche de rôti, puis 1 seconde escalope de foie gras. Nappez desauce et décorez avec quelques feuilles de mesclun.Bon appétit !M. AbdonN°24


Info 2012AG de l’AFACCC le 20 janvier à BailletTrophées Cerf date et lieu à déterminerAG de L’ADCGG le 12 mai au Domaine des SallardsBrevet Grand Gibier le 4 juin au Domaine des SallardsCi-joint le <strong>bulletin</strong> pour lerenouvellement de votre adhésion 2012N°25

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