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Implication des protéines vitamine K-dépendantes dans la ...

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1.4 Modèles utilisés pour l’étude de l’effet <strong>des</strong> PVKDs sur <strong>la</strong> prolifération et <strong>la</strong> différenciation<br />

cellu<strong>la</strong>ires<br />

C’est pour <strong>la</strong> première fois en 1992, que Brent A. Reynols et Samuel Weiss ont mis en<br />

évidence <strong>la</strong> présence de cellules souches <strong>dans</strong> <strong>la</strong> SVZ de souris adultes. Ils ont réalisé <strong>des</strong><br />

cultures primaires à partir de SVZ de souris adultes en présence d’EGF. Après 6 à 8 jours de<br />

culture, ils obtinrent <strong>des</strong> amas de cellules organisés en sphères. Ces sphères clonales, appelées<br />

neurosphères, dérivent chacune d’une cellule souche cultivée in vitro. Suite à <strong>la</strong> dissociation<br />

de ces neurosphères primaires, une cellule souche pourra redonner une neurosphère<br />

secondaire et ce, <strong>dans</strong> 67% <strong>des</strong> cas (Reynolds and Weiss, 1992).<br />

In vitro, ces neurosphères sont constituées de différents types cellu<strong>la</strong>ires que l’on<br />

retrouve organisés de façon spécifique in vivo.<br />

L’organisation de <strong>la</strong> SVZ : les différents types cellu<strong>la</strong>ires<br />

Séparée du ventricule <strong>la</strong>téral par une monocouche de cellules épendymaires<br />

multiciliées, <strong>la</strong> SVZ est constituée de trois types cellu<strong>la</strong>ires distincts A, B et C (Figure 13).<br />

Les cellules de Type A ou neurob<strong>la</strong>stes (neurones immatures) se multiplient et migrent vers le<br />

bulbe olfactif (Carlen et al., 2002; Doetsch and Alvarez-Buyl<strong>la</strong>, 1996; Menezes et al., 1995)<br />

sous forme de chaines emballées <strong>dans</strong> <strong>des</strong> cellules gliales qui correspondent à <strong>des</strong> astrocytes à<br />

division lente ou cellules de type B (Morshead et al., 1998; Morshead et al., 1994). Les<br />

cellules de type A expriment <strong>la</strong> βIII-tubuline, une protéine du cytosquelette spécifique <strong>des</strong><br />

neurones (Memberg and Hall, 1995) ainsi que les <strong>protéines</strong> membranaires PSA-NCAM et<br />

mcD24 (Kiss and Rougon, 1997; Seki and Arai, 1993). Les cellules de type B expriment <strong>la</strong><br />

GFAP (glial fibril<strong>la</strong>ry acidic protéin), protéine spécifique <strong>des</strong> cellules gliales ainsi que <strong>la</strong><br />

nestine, protéine <strong>des</strong> fi<strong>la</strong>ments intermédiaires présente <strong>dans</strong> les cellules immatures<br />

(Frederiksen and McKay, 1988; Lendahl et al., 1990). Les cellules de type C sont <strong>des</strong><br />

précurseurs immatures à division rapide qui expriment <strong>la</strong> nestine. Ils s’organisent en petits<br />

groupes isolés le long de <strong>la</strong> chaîne de neurob<strong>la</strong>stes du flux rostral migratoire (Peretto et al.,<br />

1997). Les cellules de type A et C sont donc contenues <strong>dans</strong> un manchon cellu<strong>la</strong>ire formé par<br />

les cellules de type B (Doetsch, 2003). Dans le bulbe olfactif, les cellules de type A ou<br />

neurob<strong>la</strong>stes se différencieront en interneurones dopaminergiques et GABAergiques (Betarbet<br />

et al., 1996).<br />

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