Une invasion de restaurants dans la vieille ville de Damas Pour qui ...

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splen<strong>de</strong>ur avec l'établissement du Califat Omeyya<strong>de</strong> et elle <strong>de</strong>meuraimportante tout au long <strong>de</strong>s époques Ayyoubi<strong>de</strong>s, Mamloukes etOttomanes.<strong>Damas</strong> est entouré par <strong>la</strong> Ghouta, une vaste p<strong>la</strong>ine agricolebien irriguée par les bras et les canaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> rivière Barada. L'un <strong>de</strong>ses bras bor<strong>de</strong> par le nord <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>ville</strong> intra-muros. Le petit noyauaraméen dut s'adapter à l'urbanisme hellénistique, avant que <strong>la</strong>composition et l'orthogonalité romaines ne s'imposent partout. Dansun rare esprit <strong>de</strong> continuité, <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> mosquée <strong>de</strong>s Omeyya<strong>de</strong>s nesuccè<strong>de</strong>, toujours au même endroit, au temple <strong>de</strong> Haddad, à celui <strong>de</strong>Jupiter et enfin à <strong>la</strong> cathédrale byzantine <strong>de</strong> Saint-Jean Baptiste.La <strong>ville</strong> était protégée <strong>de</strong> murailles <strong>qui</strong> furent particulièrementrenforcées lors <strong>de</strong>s croisa<strong>de</strong>s. Des faubourgs d'abord isolés seraccordèrent progressivement à <strong>la</strong> <strong>ville</strong> intra-muros à partir du XIIe,puis du XIVe siècle.La <strong>vieille</strong> <strong>ville</strong> fut victime d'un bombar<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> <strong>la</strong> puissancemandataire en 1945 et les faubourgs <strong>de</strong> <strong>la</strong> spécu<strong>la</strong>tion immobilière <strong>qui</strong>se développa après l'indépendance <strong>qui</strong> suivit. Comme <strong>dans</strong> quantité <strong>de</strong>situations simi<strong>la</strong>ires, les couches aisées <strong>qui</strong>ttèrent les vieux quartierset furent <strong>dans</strong> une certaine mesure remp<strong>la</strong>cées par une popu<strong>la</strong>tionrurale, avec un accroissement <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité. Ces mouvements furenttoutefois tempérés par le maintien d'une coloration communautaireconfessionnelle <strong>dans</strong> différents quartiers.Aujourd'hui, <strong>la</strong> <strong>ville</strong> intra-muros mesure 130 hectares etcomprend une popu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> 45.000 personnes environ <strong>qui</strong> a décru aucours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années. Autour se développe une métropole <strong>de</strong> 4millions d'habitants et disparaissent les champs cultivés <strong>de</strong> <strong>la</strong> Ghouta.Le p<strong>la</strong>n directeur <strong>de</strong> Michel Ecochard en 1968 ne protégeaitpas les anciens faubourgs et permettait encore <strong>de</strong>s "curetages" etquelques é<strong>la</strong>rgissements <strong>de</strong> voierie <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>ville</strong> intra-muros. <strong>Une</strong>réglementation assez stricte imposait toutefois <strong>de</strong>s reconstructionsavec <strong>la</strong> même volumétrie (patio compris) et avec les mêmesmatériaux.La <strong>vieille</strong> <strong>ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Damas</strong> fut inscrite sur <strong>la</strong> liste du Patrimoinemondial en 1979. On doit toutefois regretter vers 1987 <strong>de</strong>sé<strong>la</strong>rgissements <strong>de</strong>stinés à faciliter l'accès à <strong>la</strong> mosquée <strong>de</strong>s Omeyya<strong>de</strong>spour les cortèges officiels, ainsi qu'à dégager l'espace autour d'elle. Larestauration <strong>de</strong> <strong>la</strong> mosquée au début <strong>de</strong>s années 1990 ne fut pasexemp<strong>la</strong>ire non plus.Samir Abdu<strong>la</strong>c 2Invasion <strong>de</strong> <strong>restaurants</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> vielle <strong>ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Damas</strong>Conférence internationale <strong>de</strong> l'Icomos – Québec 2008


L'apparition <strong>de</strong> nouveaux <strong>restaurants</strong><strong>Une</strong> poignée <strong>de</strong> cafés popu<strong>la</strong>ires (comme celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nafoura), <strong>de</strong><strong>restaurants</strong> en cave (Qasr Umawi) et d'hôtels bon marché (Rabii,Haramein) s'étaient maintenus jusqu'ici contre toute attente, appréciéspar les habitants et les jeunes étrangers. Au début <strong>de</strong>s années 1990, leministère du tourisme passa une nouvelle réglementation faisant <strong>de</strong>toute transformation d'un bâtiment historique en restaurant ou hôtel uninvestissement touristique bénéficiant d'incitations fiscales.Le premier nouveau restaurant <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>ville</strong> ancienne ouvrit en1992 <strong>dans</strong> le quartier chrétien <strong>de</strong> Bab Charki, peut-être pour pouvoirservir <strong>de</strong> l'alcool. Dans ce premier exemple (Casa B<strong>la</strong>nca), il s'agissaitd'emblée <strong>de</strong> réutiliser l'ensemble d'une maison traditionnelle à patio.Architecturalement, l'adaptation n'était pas très heureuse. Lemouvement d'ouverture <strong>de</strong> <strong>restaurants</strong> se développa progressivement,avec <strong>de</strong>s résultats architecturalement très variés, al<strong>la</strong>nt du maintientelles quelles <strong>de</strong>s maisons (Elissar, Jabri), à leur défiguration par <strong>de</strong>séléments exogènes (Guitare), en passant par <strong>la</strong> rénovationenvahissante <strong>dans</strong> un style ancien fidèle (Khaouali) et même parl'introduction d'éléments structurels et stylistiques contemporains (BeitSitti). Le nombre d'architectes restaurateurs s'accroit en <strong>ville</strong>,notamment grâce à l'antenne du Cours <strong>de</strong> Chaillot.Figure 2 – <strong>Une</strong> maison re<strong>la</strong>tivement peu touchée, Beit JabriSamir Abdu<strong>la</strong>c 4Invasion <strong>de</strong> <strong>restaurants</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> vielle <strong>ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Damas</strong>Conférence internationale <strong>de</strong> l'Icomos – Québec 2008


La plupart <strong>de</strong>s maisons concernées disposent d'un patio avecbassin et végétation, entouré par <strong>de</strong>s espaces intermédiaires (iwan,galerie) ou construits (quaa). La couverture du patio par un velum ouune verrière (parfois les <strong>de</strong>ux) permet <strong>de</strong> s'adapter à certainescaractéristiques climatiques (soleil d'été et froid <strong>de</strong> l'hiver). <strong>Pour</strong>tantles maisons traditionnelles étaient déjà climatiquement adaptées. Aupire les clients s'installent <strong>dans</strong> les pièces fermées l'hiver. Si <strong>la</strong>situation et <strong>la</strong> saison le permettent les terrasses sont mises àcontribution avec une vue sur les monuments illuminés et les lumières<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>ville</strong> (Khaouali, Lay<strong>la</strong>). Même d'anciens ateliers <strong>de</strong> menuiserieou une usine <strong>de</strong> brocart plus que centenaire sont transformés (Gemini,Naassan).Figure 3 – <strong>Une</strong> maison rénovée – Al KhaoualiLa fréquente utilisation d'une couleur ocre non traditionnellepermet <strong>de</strong> les reconnaître plus facilement <strong>de</strong> l'extérieur. Beaucoup <strong>de</strong>bâtiments n'étant pas encore ouverts, seule une enquête à gran<strong>de</strong>échelle pourrait au fond <strong>de</strong> juger du maintien ou non <strong>de</strong> l'intégrité et<strong>de</strong> l'authenticité <strong>de</strong>s maisons transformées.Plusieurs autres quartiers et même les abords <strong>de</strong> <strong>la</strong> mosquée<strong>de</strong>s Omeyya<strong>de</strong>s sont désormais touchés par l'ouverture <strong>de</strong> <strong>restaurants</strong>.Les clients se garent là où ils peuvent ou arrivent en taxi. Dans uncertain cas, le restaurant vient même les prendre avec un petit train.Les premiers <strong>restaurants</strong> ne servaient qu'une nourritureocci<strong>de</strong>ntale, peut-être par snobisme, car <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong> leurs usagersSamir Abdu<strong>la</strong>c 5Invasion <strong>de</strong> <strong>restaurants</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> vielle <strong>ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Damas</strong>Conférence internationale <strong>de</strong> l'Icomos – Québec 2008


sont du pays. Depuis, ceux où l'on sert <strong>de</strong> <strong>la</strong> cuisine orientale sont<strong>de</strong>venus majoritaires. La plupart <strong>de</strong>s <strong>restaurants</strong> sont néanmoins d'uncertain standing. Les damascènes ont l'habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> sortir en couples etpar groupes <strong>de</strong> couples. Ils pratiquent chez eux ou au restaurant unevie sociale assez intense. Il est bien sûr possible aussi <strong>de</strong> rencontrer<strong>dans</strong> les <strong>restaurants</strong> <strong>de</strong>s touristes occi<strong>de</strong>ntaux ou arabes, mais ccux-ci<strong>de</strong>meurent minoritaires.Figure 4 – <strong>Une</strong> maison mo<strong>de</strong>rnisée, Beit SittiL'appel<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> "<strong>restaurants</strong> touristiques" reste donc théorique,même si les <strong>restaurants</strong> apportent une cntribution purementéconomique au développement local.L'ampleur du phénomèneEn <strong>qui</strong>nze ans, <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s nouveaux <strong>restaurants</strong> <strong>de</strong> <strong>Damas</strong> ontouvert <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>vieille</strong> <strong>ville</strong>. A travers sa direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>vieille</strong> <strong>ville</strong>(dite Maktab Anbar), <strong>la</strong> municipalité a accordé jusqu'en 2006 unecentaine d'autorisations d'aménager <strong>de</strong>s <strong>restaurants</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>vieille</strong> <strong>ville</strong>intra-muros. La transformation <strong>de</strong> locaux commerciaux ou industrielsen <strong>restaurants</strong> ne nécessite pas d'autorisation et <strong>de</strong>s aménagements <strong>de</strong>simples maisons sont parfois suspects d'autres intentions. La présenceprochaine sur le marché <strong>de</strong> 200 <strong>restaurants</strong> ne serait donc passurprenante.Samir Abdu<strong>la</strong>c 6Invasion <strong>de</strong> <strong>restaurants</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> vielle <strong>ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Damas</strong>Conférence internationale <strong>de</strong> l'Icomos – Québec 2008


Un tel phénomène mérite réflexion en raison <strong>de</strong> son ampleur et<strong>de</strong> sa rapidité. <strong>Pour</strong> une fois, ce n'est pas le tourisme <strong>qui</strong> est à mettreen cause, car son rôle n'est que marginal, qu'il soit régional ouocci<strong>de</strong>ntal. Par ailleurs, malgré quelques tentatives ponctuelles, lemouvement <strong>de</strong> "gentryfication" n'est pas encore significatif. S'ils'avérait que l'ouverture <strong>de</strong>s <strong>restaurants</strong> ne correspondait qu'à un effet<strong>de</strong> mo<strong>de</strong>, leur reconversion serait problématique. Et ces opérationsn'auraient eu qu'une durabilité aléatoire.Un psychosociologue parlerait peut être d'un <strong>la</strong>rge phénomène<strong>de</strong> retour <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>ville</strong> ancienne. Les clients, issus <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>ville</strong> mo<strong>de</strong>rne,apprécient en effet l'ambiance et l'esprit d'autrefois qu'ils retrouventnon seulement au restaurant, mais aussi <strong>dans</strong> leur trajet nocturne pours'y rendre. Mais les quartiers anciens sont juste investis le temps d'unesoirée, jamais être réellement occupés. En ce<strong>la</strong>, ce<strong>la</strong> ressemble à unacte manqué, peut-être à un désir pas complètement assumé. Leblocage psychologique envers une vie permanente <strong>dans</strong> les vieuxquartiers semble être trop fort encore.Figure 5 – Transformation d'une maison en hôtel, Beit Farhi.Par ailleurs trois nouveaux hôtels <strong>de</strong> luxe ont ouvert, dont leMamlouka et le Talisman <strong>qui</strong> ont essayé <strong>de</strong> rester fidèles à l'esprittraditionnel. La gran<strong>de</strong> maison Farhi est également en cours <strong>de</strong>restauration avec un soin particulier (n'était <strong>la</strong> verrière centrale). <strong>Une</strong>quarantaine <strong>de</strong> permis auraient été déposés à <strong>la</strong> municipalité. LaSamir Abdu<strong>la</strong>c 7Invasion <strong>de</strong> <strong>restaurants</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> vielle <strong>ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Damas</strong>Conférence internationale <strong>de</strong> l'Icomos – Québec 2008


encontre d'une nouvelle capacité d'investissement avec les goûtsd'une clientèle locale est moins assurée <strong>dans</strong> le cas <strong>de</strong> l'hôtellerie.Certains hôtels iront-ils rejoindre le parc <strong>de</strong>s <strong>restaurants</strong>.Figure 6 – <strong>Une</strong> maison transformée en hôtel <strong>de</strong> luxe, le TalismanLes <strong>restaurants</strong> génèrent différentes nuisances pour leurvoisinage, comme le bruit nocturne, <strong>la</strong> perturbation d'un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vietraditionnel, <strong>la</strong> difficulté <strong>de</strong> stationner, <strong>la</strong> saturation <strong>de</strong>s réseaux d'eauet d'égouts, les contraintes <strong>de</strong> ramassage <strong>de</strong> détritus. C'est pourquoi, à<strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> municipalité, toute <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> permis doit êtreaccompagnée <strong>de</strong> formu<strong>la</strong>ires d'accord du voisinage ; mais cesenquêtes sont souvent bâclées. Le prix <strong>de</strong>s propriétés immobilièress'est multiplié par 7 en 5 ans. Le coût moyen d'une maison à patioatteint actuellement l'é<strong>qui</strong>valent <strong>de</strong> 500.000 dol<strong>la</strong>rs US. Les habitants<strong>qui</strong> avaient résisté jusqu'ici au départ se <strong>la</strong>issent tenter.Vers <strong>de</strong> nouvelles orientationsLe ministère du tourisme continue <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r que <strong>de</strong> grands axessoient choisis et consacrés aux activités touristiques <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>vieille</strong><strong>ville</strong>. La question aurait pu être intéressante à discuter, il y a unedouzaine d'années, mais <strong>la</strong> multiplication et <strong>la</strong> dispersion <strong>qui</strong> se sont<strong>de</strong>puis produites <strong>la</strong> ren<strong>de</strong>nt aujourd'hui théorique. La municipalité afini par mettre un moratoire (temporaire ?) sur l'attribution <strong>de</strong>nouveaux permis (concernant les <strong>restaurants</strong>) au début <strong>de</strong> l'annéeSamir Abdu<strong>la</strong>c 8Invasion <strong>de</strong> <strong>restaurants</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> vielle <strong>ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Damas</strong>Conférence internationale <strong>de</strong> l'Icomos – Québec 2008


2006. Des travaux d'infrastructure interminables commencés àl'automne 2007 sur l'axe principal <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>vieille</strong> <strong>ville</strong> (Souk MedhatPacha) ont porté (provisoirement ?) un coup sévère aux activitésdiurnes et nocturnes <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>vieille</strong> <strong>ville</strong>.Un p<strong>la</strong>n d'aménagement stratégique <strong>qui</strong> ne solutionnait pasvraiment le problème a été é<strong>la</strong>boré au début <strong>de</strong> l'année 2006 et leprogramme européen MAM <strong>de</strong> Mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong> l'AdministrationMunicipale met au point pour l'automne 2008 un p<strong>la</strong>n intégré <strong>de</strong>conservation et <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>vieille</strong> <strong>ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Damas</strong>. Cep<strong>la</strong>n <strong>de</strong>vrait enfin traiter à gran<strong>de</strong> échelle le problème <strong>de</strong> <strong>la</strong>réhabilitation <strong>de</strong> l'habitat <strong>dans</strong> les quartiers anciens et permettre ainsid'y habiter, d'y vivre et d'y travailler.Observation. Ce texte représente une contribution originale à <strong>la</strong> Conférence<strong>de</strong> l'Icomos (Où se cache l'esprit du lieu ?) organisé à Québec en septembreoctobre 2008. Les informations utilisées ont été recueillies par l'auteur<strong>de</strong>puis une <strong>qui</strong>nzaine d'années, au cours <strong>de</strong> missions effectuées pourdifférents organismes et programmes. Il s'y ajoute <strong>de</strong>s séries d'observationspersonnelles.Samir Abdu<strong>la</strong>c 9Invasion <strong>de</strong> <strong>restaurants</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> vielle <strong>ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Damas</strong>Conférence internationale <strong>de</strong> l'Icomos – Québec 2008

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