Note de synthèse du rapport JARDE Sur la médecine légale.
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Historique1974, le Gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux crée un groupe interministériel (justice-santé) <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine légale(GIML) qui propose <strong>la</strong> création dans les CHU <strong>de</strong> départements hospitalo-universitaires <strong>de</strong>mé<strong>de</strong>cine légale, avec spécialités rattachées, coordonnés, dans les villes sièges <strong>de</strong> TGI, à <strong>de</strong>santennes locales. Les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> financement sont diversifiés et <strong>la</strong> formation à cette disciplineest encouragée.1988 et 1990, nouvelle enquête qui con<strong>du</strong>it à l’adoption d’un schéma directeur ren<strong>du</strong> publicpar le GDS le 26.8.92, prévoyant <strong>la</strong> création <strong>de</strong> 26 services <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine légale dans les CHU<strong>de</strong> province, comptant chacun une unité <strong>de</strong> thanatologie et une unité clinique, avec <strong>de</strong>smé<strong>de</strong>cins hospitaliers ou privés sous convention et fonctionnant 24h/24.Le GIML va alors prendre le nom <strong>de</strong> CSML (Conseil supérieur <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine légale).L’organisation générale et le fonctionnement <strong>de</strong> ces structures ne donnant pas satisfaction, leConseil préconise <strong>la</strong> création d’unités expérimentales à Douai, Colmar, Limoges, Rouen etrecomman<strong>de</strong> <strong>la</strong> création d’un diplôme d’étu<strong>de</strong>s spécialisées dans le cadre <strong>de</strong> l’internat ;Trois circu<strong>la</strong>ires sont venues <strong>de</strong>puis compléter le dispositif :La circu<strong>la</strong>ire <strong>du</strong> 27. 5.1997 : re<strong>la</strong>tive aux « dispositifs régionaux d’accueil et <strong>de</strong> prise encharge <strong>de</strong>s personnes victimes <strong>de</strong> violences sexuelles » prévoit soins, constitution d’undossier médico-légal et prise en charge médico-psychologique <strong>de</strong>s victimes en lien avec leservice <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine légale. Une circu<strong>la</strong>ire <strong>du</strong> 13 juillet 2000 a éten<strong>du</strong> le dispositif aux enfantsmaltraitésLa circu<strong>la</strong>ire <strong>du</strong> 22.10.2001 : re<strong>la</strong>tive à « l’accueil en urgence dans les établissements <strong>de</strong>santé <strong>de</strong>s personnes victimes <strong>de</strong> violences ainsi que toute personne en situation <strong>de</strong> détressepsychologique » accueil, dans les services d’urgence, en lien avec l’unité médico-judiciaire.Selon une convention type santé-justice.La circu<strong>la</strong>ire <strong>du</strong> 27.2.1998 re<strong>la</strong>tive à <strong>la</strong> création <strong>de</strong> consultations médico-judiciairesd’urgence sur initiatives <strong>de</strong>s procureurs et <strong>de</strong>s directeurs d’agences locales.MéthodologieLe groupe <strong>de</strong> travail a exploité les travaux <strong>du</strong> GIML et <strong>du</strong> CSML ainsi qu’une enquêteréalisée auprès <strong>de</strong>s parquets par <strong>la</strong> DACG. Il a auditionné les responsables <strong>de</strong> <strong>la</strong> mé<strong>de</strong>cinelégale dans les CHU, <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins légistes libéraux, le Conseil <strong>de</strong> l’Ordre, <strong>de</strong>s magistrats,un directeur d’agence régionale <strong>de</strong> l’hospitalisation, le conseiller technique pour les affairesmédicales <strong>du</strong> ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> jeunesse, <strong>de</strong> l’é<strong>du</strong>cation nationale et <strong>la</strong> recherche.L’étu<strong>de</strong> a porté sur les points suivants :- organisation <strong>de</strong> l’activité thanatologique par TGI- organisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> mé<strong>de</strong>cine légale- modalités <strong>de</strong> financement- situation <strong>de</strong> l’enseignement et <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche.
Des difficultés sont apparues :- absence d’indicateurs <strong>de</strong> mesure <strong>de</strong> l’activité médico légale.- absence <strong>de</strong> coordination <strong>de</strong> l’activité au p<strong>la</strong>n national ; autant <strong>de</strong> TGI, autant <strong>de</strong>stratégies.- absence <strong>de</strong> comptabilisation <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cins-légistes.- absence <strong>de</strong> comptabilisation <strong>de</strong>s structures <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine légale qui par ailleurs n’ontpas <strong>de</strong> statut juridique homogène (CHU, associations, unités annexes conventionnées<strong>de</strong> services autres : gériatrie, orthopédie, pédiatrie, gynécologie, parfois simplesconsultations…).Résultats <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>Activité thanatologique.Les autopsiesChaque année, environ 5000 autopsies sont réalisées dont 4000 par les CHU, <strong>la</strong> majoritéd’entre eux en réalisent plus <strong>de</strong> 100/an. Le millier restant est réalisé par tous types <strong>de</strong>structures (CHU, funérariums etc.…) à <strong>la</strong> charge, en <strong>la</strong> matière, très inégale et qui souvent nerépon<strong>de</strong>nt pas aux impératifs <strong>de</strong> sécurité sanitaire.La levée <strong>de</strong>s corpsCette pratique n’est pas systématique, contrairement aux préconisations <strong>du</strong> Conseil <strong>de</strong>l’Europe. Il faut le déplorer, notamment lorsque les causes <strong>de</strong> <strong>la</strong> mort ne sont pas évi<strong>de</strong>ntes.Les autres examens <strong>du</strong> corps sont réalisés soit par <strong>de</strong>s structures <strong>du</strong> type SOS mé<strong>de</strong>cins soitpar <strong>de</strong>s généralistes.La mé<strong>de</strong>cine légale clinique.Les responsables <strong>de</strong> CHU recensent 19 unités <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine légale clinique. La DACGen compte 51. La gran<strong>de</strong> disparité <strong>de</strong>s pratiques peut expliquer cet écart ; elles vont <strong>de</strong> <strong>la</strong>simple astreinte à l ‘unité structurée. Quelques rares centres(6) assurent <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong> l’activité<strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine légale qu’il s’agisse <strong>de</strong> victimes d’infractions, <strong>de</strong> personnes en gar<strong>de</strong> à vue oud’ivresse publique. Les services SOS mé<strong>de</strong>cins et les mé<strong>de</strong>cins libéraux prêtent leur concoursen l’absence <strong>de</strong> structure hospitalière.Les consultations.Là encore règne <strong>la</strong> plus gran<strong>de</strong> disparité. Les consultations sont réalisées soit au sein d’unitésstructurées relevant d’un service d’urgence ou <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine légale ; soit <strong>de</strong> façon informelle. Ilexiste, certes, <strong>de</strong>s conventions hopitaux-justice mais elles échappent à toute appréhensionstatistique.Certaines consultations interviennent sur réquisition ; les honoraires portés en frais <strong>de</strong>justice sont perçus soit par l’établissement soit par le mé<strong>de</strong>cin qui lui reverse une quote part.Ils peuvent aussi être supportés <strong>de</strong> façon in<strong>du</strong>e par l’assurance ma<strong>la</strong>die quand l’examen estfait à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>du</strong> patient.
La prise en charge <strong>de</strong>s victimes d’agression sexuelle et <strong>de</strong>s mineurs victimes <strong>de</strong>violences.Il n’y a aucun systématisme dans l’intervention d’un mé<strong>de</strong>cin légiste dans ces hypothèses ( 9cas sur 23) et aucune coordination <strong>de</strong> principe entre les services <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine légale, <strong>de</strong>gynécologie - obstétrique et <strong>de</strong> pédiatrie. Les circu<strong>la</strong>ires évoquées plus haut ne sont donc pasappliquées.Les examens psychiatriques.La psychiatrie médico-légale traverse <strong>de</strong> l’avis <strong>de</strong> tous une crise profon<strong>de</strong> <strong>du</strong> fait notamment<strong>de</strong> l’absence <strong>de</strong> vocations. Cette pénurie paralyse <strong>la</strong> mise en œuvre d’examens dés <strong>la</strong> phased’enquête et retar<strong>de</strong> les procé<strong>du</strong>res.L’enseignement et <strong>la</strong> recherche.C’est dans ce domaine que les efforts sont les plus significatifs. Tous les CHU (saufun) compte un enseignement <strong>de</strong> <strong>la</strong> discipline ; les effectifs d’enseignants chercheurs s’étoffentpeu à peu. Toutefois, l’intégration hospitalière <strong>de</strong> <strong>la</strong> discipline n’est pas encore coordonnée etreste le fruit d’initiatives locales.Quelques exemples attestent <strong>de</strong>s progrès réalisés qui sont <strong>rapport</strong>és dans nombre <strong>de</strong>publications y compris <strong>de</strong>s revues juridiques <strong>de</strong> référence : application <strong>de</strong>s techniques <strong>de</strong> <strong>la</strong>biologie molécu<strong>la</strong>ire à <strong>la</strong> problématique <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntification ; apport <strong>de</strong> <strong>la</strong> toxicologieanalytique appliquée à <strong>la</strong> thanatologie et au domaine <strong>de</strong> l’addiction, <strong>du</strong> dopage, <strong>de</strong> <strong>la</strong>soumission chimique ; apport <strong>de</strong> l’entomologie pour <strong>la</strong> datation <strong>de</strong> <strong>la</strong> mort etc…La qualité actuelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> mé<strong>de</strong>cine légale française a trouvé une reconnaissanceinternationale lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> tenue à Montpellier, en 2002, <strong>du</strong> 16 ème congrès <strong>de</strong> l’InternationalAssociation of forensic Siences qui a réuni les plus hautes autorités <strong>de</strong> <strong>la</strong> mé<strong>de</strong>cine légaleinternationale. Toulouse <strong>de</strong>vrait accueillir prochainement le congrès international <strong>de</strong> droitmédical.Un bi<strong>la</strong>n contrasté.Des progrès indéniables.Augmentation <strong>de</strong>s effectifs hospitalo-universitaires <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine légale clinique etthanatologique. A une exception près tous les CHU compte un enseignement <strong>de</strong> <strong>la</strong> discipline.Dans les années 70, 15 <strong>de</strong>s ressorts <strong>de</strong>s 29 cours d’appel étaient pourvus d’unités médicolégales,nous sommes aujourd’hui à 7 et il s’agit <strong>de</strong> ressorts dépourvus <strong>de</strong> CHUDes dysfonctionnements persistants.Les situations sont très disparates. Ni les champs concernés, ni les modalités <strong>de</strong>fonctionnement, ni les financements, ni les partenaires ne sont c<strong>la</strong>irement structurés. Desurcroît, les situations se modifient dans le temps. Les ressorts comptant une cour d’appel etun CHU peuvent offrir tout le panel <strong>de</strong> prestations, pour qui que ce soit et dans toute situationet ce 24h sur 24h. Dans les zones plus périphériques, <strong>la</strong> mé<strong>de</strong>cine médico-légale est <strong>la</strong>issée
aux mains <strong>de</strong> généralistes peu formés à <strong>la</strong> matière et qui ne peuvent assurer tous les examens.Entre ces <strong>de</strong>ux extrêmes tous types d’organisation se rencontrent.Cet état <strong>de</strong> fait préjudicie à l’égalité <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s victimes et <strong>de</strong>s auteurs et rendimpossible <strong>la</strong> réalisation d’enquêtes d’une égale qualité. Aucune autre discipline médicale nese trouve dans un tel état <strong>de</strong> dépendance. Ce<strong>la</strong> résulte, sans doute, <strong>de</strong> sa nature puisqu’elle estl’interface <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé et <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice, mais aussi <strong>de</strong> ce que <strong>la</strong> loi n’en faitpas une mission hospitalière obligatoire.Des convergences quant aux solutionsToutes les instances qui ont travaillé sur ce domaine <strong>de</strong> <strong>la</strong> mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong>puis trente ans,convergent sur un point : il faut intégrer <strong>la</strong> mé<strong>de</strong>cine légale à l’activité <strong>de</strong> l’hôpital et ce, à<strong>de</strong>ux niveaux. Les examens les plus techniques requerrant <strong>de</strong>s moyens seraient réalisés dans<strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> référence. Une structure <strong>de</strong> proximité se chargerait <strong>de</strong>s actes moins délicats ouinterviendrait lorsqu’il est ni techniquement, ni humainement, ni financièrement possibled’envisager un dép<strong>la</strong>cement important.Les causes <strong>de</strong>s précé<strong>de</strong>nts échecs.Elles peuvent être trouvées dans le caractère non contraignant <strong>de</strong> programmesenvisagés par voie <strong>de</strong> circu<strong>la</strong>ires et par <strong>la</strong> mise en partenariat <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux corps très différents :celui <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins et celui <strong>de</strong>s juges. Certes, <strong>la</strong> formule rendait possible les initiatives localesmais elle présentait le risque d’une construction hétérogène ; ce risque est <strong>de</strong>venu réalité.L’autre raison se trouve sans doute dans le nombre <strong>de</strong> conditions ayant assorti lesrecommandations <strong>de</strong>s instances (enseignement, revalorisation <strong>de</strong>s actes, réforme <strong>de</strong> <strong>la</strong> liste<strong>de</strong>s experts…) dont certaines sont aujourd’hui remplies.PropositionsLes principes :Reconnaissance d’un service public <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine légale, auxiliaire <strong>du</strong> service public <strong>de</strong><strong>la</strong> justice.Ce service pourrait être un observatoire <strong>de</strong>s violences <strong>de</strong> toute nature travail<strong>la</strong>nt en lien avecl’observatoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> maltraitance récemment mis en p<strong>la</strong>ce. Il serait un outil épidémiologiqueprécieux. Il prendrait en charges les constatations médico-légales sur victimes, les examensmédicaux dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> GAV, les autopsies, les levées <strong>de</strong> corps, en offrant toute garantie<strong>de</strong> sécurité sanitaire et les p<strong>la</strong>teaux techniques.L’activité médico-légale serait financée sur le poste frais <strong>de</strong> justice et permettrait par sonimportance que les établissements atteignent à l’équilibre budgétaire. Centralisée, <strong>la</strong> ressourcepublique serait optimisée.Cette centralisation serait aussi souhaitable en matière <strong>de</strong> formation continue.Elle n’exclurait pas enfin que <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins privés soient associés à l’activité par voie <strong>de</strong>conventionnement avec rétrocession d’une partie <strong>de</strong>s honoraires à l’hôpital.
une organisation à <strong>de</strong>ux niveauxRattachement, avec une certaine souplesse toutefois pour tenir compte <strong>de</strong>s spécificités locales,<strong>de</strong>s 80 centres d’autopsie existants aux CHU, ce qui garantirait compétence, sécuritésanitaire et équipement technique.Maintien <strong>de</strong> structures <strong>de</strong> proximité, calées sur les TGI, pour certains actes ou dans certainessituations (victimes, GAV).Une organisation régionale coordonnéeLe CHU sera le centre <strong>de</strong> référence et <strong>de</strong> coordination <strong>de</strong> toute l’activité médico légale. Il<strong>de</strong>vrait en résulter une harmonisation <strong>de</strong>s pratiques et une formation permanente efficientegrâce à une col<strong>la</strong>boration interdisciplinaire. Des fédérations inter hospitalières pourraient voirle jour, elles rassembleraient un centre <strong>de</strong> référence et plusieurs centres <strong>de</strong> proximité. Pour lesCA dénuées <strong>de</strong> CHU (5) Il faudrait habiliter un CHU voisin comme centre <strong>de</strong> référence etpasser une convention <strong>de</strong> col<strong>la</strong>boration entre leurs fédérations respectives.Des réseaux <strong>de</strong> recherche interrégionaux.Ceux ci permettraient une mutualisation <strong>de</strong>s moyens et faciliteraient les habilitationsd’équipes <strong>de</strong> recherche. Ils favoriseraient le recueil d’informations et l’approcheépidémiologique <strong>de</strong>s phénomènes tel un observatoire <strong>de</strong>s violences contre autrui et soi-mêmeet <strong>de</strong> l’acci<strong>de</strong>ntologie.Des conventions types.Elles sont conclues entre les autorités sanitaires et judiciaires et sont conformes à un modèletype établi par les administrations centrales dans le respect <strong>de</strong>s réglementations.Une contrepartie judiciaire.Engagement <strong>de</strong>s autorités judiciaires à recourir prioritairement, mais pas nécessairement, auxstructures créées, inscrit dans le co<strong>de</strong> <strong>de</strong> procé<strong>du</strong>re pénale dans sa partie re<strong>la</strong>tive auxréquisitions. La réquisition pourrait continuer d’être à personne nommée, celle ci étantrattachée à un établissement.Le financement.Ces structures ne nécessiteraient que peu d’investissement : <strong>de</strong>s locaux, <strong>du</strong> matériel <strong>de</strong>consultation pour <strong>la</strong> mé<strong>de</strong>cine légale clinique, <strong>la</strong> thanatologie, activité <strong>la</strong> plus coûteuse étantrattachée aux CHU. La concentration au sein <strong>de</strong>s CHU <strong>du</strong> maximum d’activités médicolégalespermettrait par les ressources dégagées sur frais <strong>de</strong> justice d’entretenir <strong>la</strong> qualité et <strong>la</strong>pérennité <strong>de</strong> <strong>la</strong> prestation.Une mise en p<strong>la</strong>ce progressive.Cette progressivité est imposée par les modifications légis<strong>la</strong>tives et réglementaires àenvisager ; celles ci doivent intervenir dés que possible en tous cas avant <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> <strong>la</strong>légis<strong>la</strong>ture. Elle permettra en outre d’analyser <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> financement et sa hauteur.Des praticiens <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 750 (outre les 250 existants), <strong>de</strong>vront dans ce <strong>la</strong>ps <strong>de</strong> temps, seformer. Les 25 UFR s’en chargeront à raison <strong>de</strong> 2 à 4 étudiants/an sur 5 à 10 ans. Desmesures d’adaptation seraient enfin à prévoir pour l’Ile <strong>de</strong> France et les DOM-TOM exclus <strong>de</strong><strong>la</strong> présente étu<strong>de</strong>.
Les textesLes projets <strong>de</strong> textes sont annexés au <strong>rapport</strong>.